Emgann dans la presse


Prisonniers politiques bretons : des appels à manifester samedi à Quimper - 27/11/02   

Pour la gratuité des transports en commun - 22/11/02   

Emgann a joué les Obélix hier sur la place du Commerce - 16/10/02

Emgann dans U Ribombu

Basques et Bretons en embuscade - Le Figaro - 05/08/02

2 articles de l'Humanité concernant le sifflement de la Marseillaise - 15/05/02

Rebaptisation d'une place à Guingamp - 03-04/02/2002

Guérilla virtuelle entre indépendantiste bretons - Libération 09/01/2002

Rumeurs démenties à propos d'Automaxi - Emgann crie au scandale politico-immobilier - OF 06/12/2001

Des panneaux de béton au siège du PS a Nantes - OF 24/11/2001

M. Chevènement à Saint-Nazaire : Emgann dépose du fumier devant le MDC - AFP 18/11/2001

Emgann solidaire d'Automaxi - Pays Malouin 18/11/2001

Emgann veut faire entendre sa voix - OF 12/11/2001

Soutien d'Emgann aux salariés d'Automaxi - OF 10/11/2001

Emgann manifestera pour l'emploi dans le Trégor le samedi 13 octobre - OF 04/10/2001


  Inscription aux communiqués d'Emgann
   

Prisonniers politiques bretons : des appels à manifester samedi à Quimper

Hier après midi Ronan Ménardeau (Emgann) et Michel Herjean (Skoazell Vreizh) ont protesté à Quimper contre le sort des "prisonniers politiques bretons", détenus pour certains depuis près de trois ans et qui n'ont pas été jugés. "Nous exigeons leur libération", insiste Ronan Ménardeau qui annonce que leur procès, prévu dans un an "environ", se tiendrait devant une cour d'assises spéciale avec des jurés professionnels. "Pourquoi ne pas donner aux détenus un statut spécial de prisonnier politique dans ce cas?", s'étonnent Michel Herjean et Ronan Ménardeau, qui demandent la levée de l'interdiction de communiquer entre les détenus, leur regroupement et l'aménagement du temps de parloirs, compte tenu de l'éloignement de la cellule familiale, ou à défaut leur rapatriement en Bretagne. "Trois ans de détention sans aucun jugement : une nouvelle fois la France sera condamnée par les instances judiciaires et internationales", protestent encore les militants d'Emgann qui appellent à la manifestation le samedi 30 novembre à 15 h, place de la résistance à Quimper, "pour la libération des prisonniers politiques bretons".

Un slogan qui diffère de celui des autres mouvements qui appellent à cette action : "Justice pour les prisonniers politiques bretons."

Ouest-France, page Finistère, mercredi 27 novembre 2002

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Pour la gratuité des transports en commun

Ouest-France, 22 novembre 2002

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Emgann a joué les Obélix hier sur la place du Commerce (Nantes)

Presse Océan du 16 octobre 2002

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Emgann dans U Ribombu

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Ils observent les projets de décentralisation

Basques et Bretons en embuscade

Invités chaque année par leurs « frères d'armes » corses, ils dénoncent eux aussi « la répression de l'Etat français » et défendent leurs « prisonniers politiques ». Représentants hexagonaux des « nations sans Etat » européennes, les organisations basques et bretonnes présentes à Corte ont un autre point commun : ces tenants d'un nationalisme radical, qui refusent de condamner la « lutte armée », ont observé avec beaucoup d'attention les promesses faites ces dernières années aux indépendantistes de l'île de Beauté, comme le rapprochement des détenus ou le « pouvoir législatif encadré », et font de même aujourd'hui avec les propositions décentralisatrices du gouvernement Raffarin.

Tee-shirt aux couleurs du Sinn Fein irlandais (branche politique de l'IRA), Pantxo Belin représente Askatasuna (Liberté), comité de soutien aux 602 détenus basques (90 en France), dont le juge espagnol Baltazar Garson a obtenu l'interdiction de l'autre côté des Pyrénées pour ses liens présumés avec l'organisation séparatiste ETA. Pour lui, « le gouvernement français n'a pas vraiment le choix, car la décentralisation, et notamment la dévolution de nouveaux pouvoirs aux régions, lui est imposée par l'Union européenne ». Seul problème : l'Union européenne ne reconnaît pas l'existence d'une « région Basque » unissant Pays basque français (ou Pays basque nord, pour reprendre la terminologie des nationalistes) et espagnol (ou Pays basque sud).

La nouvelle étape décentralisatrice aurait une autre conséquence : la vieille revendication d'un département basque, qui a rallié bien au-delà de rangs indépendantistes, perdrait un peu de son intérêt. « La nouvelle loi de décentralisation, poursuit Pantxo Belin, ne sera significative que si elle entraîne le transfert de compétences stratégiques comme la langue, l'enseignement technique et universitaire, le développement économique. »

Se présentant comme la « gauche indépendantiste bretonne », l'organisation Emgann (Combat) dénonce la condition faite à ses sept militants détenus en région parisienne. Ils sont accusés d'avoir commis plusieurs attentats, dont celui perpétré contre le McDonald's de Quévert, qui a coûté la vie à une jeune employée, et d'avoir aidé les Basques d'ETA à dérober des explosifs à Plévin en 1999.

Membre du bureau politique de cette organisation, qui revendique 200 adhérents et un nombre bien moindre de militants actifs, Fabrice [Fabien] Lécuyer se dit lui aussi sceptique sur les projets gouvernementaux, arguant que « si la réforme s'en tient à des mesurettes, comme le transfert de compétence en matière de tourisme, elle ne servira à rien ». « Après l'échec du jacobinisme à la Chevènement, le gouvernement lâche du lest, observe-t-il, mais la vraie réforme tiendrait en trois points : reconnaissance du peuple breton, statut de langue officielle pour le breton et le gallo, retour de la Loire-Atlantique dans la région Bretagne. »

J. C.

Le Figaro - 05/08/02

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MARSEILLAISE : Deux protagonistes racontent

Dan Lodi est l'un des responsables du Collectif anti-répression (CAR), une association corse qui milite pour la libération des " prisonniers politiques ". Brice Vauthier-Belabre est membre de la Coordination anti-répressive de Bretagne (CARB) ainsi que d'Engam (" combat " en breton), mouvement de la gauche indépendantiste bretonne. Il y a quinze jours, ils se sont contactés pour organiser une action commune lors de la finale Lorient-Bastia. Ils reviennent sur le match.- Pourquoi des sifflets samedi lors de l'exécution de la Marseillaise ? Dan Lodi. Ce n'est pas la Marseillaise que nous avons sifflée, mais Jacques Chirac. Avant de partir, nous avions donné comme consigne de ne pas siffler l'hymne national mais de rester tout simplement assis. Ce n'est pas contre le peuple français que nous en avons mais contre l'Etat français. Brice Vauthier-Belabre. Nous avions adopté la même attitude. Nous savions que le fait de siffler la Marseillaise aurait été mal interprété. Néanmoins, nous avions demandé par mail à la Fédération française de football que ce ne soit pas la Marseillaise qui soit jouée, mais les hymnes breton et corse. - Mais alors comment expliquez-vous qu'il y ait eu ces sifflets ?Dan Lodi. Une exaspération grandissante ! Nous étions venus pour distribuer des tracts réclamant la libération des prisonniers politiques. Nous nous étions donné rendez-vous à 17 h 30 à la sortie du métro. Nous avons pu distribuer 500 tracts. Mais aussitôt nous avons été encerclés par les policiers. Au moment de pénétrer dans le stade, nous avons été fouillés comme si nous étions des terroristes. On nous a confisqué notre banderole et nos drapeaux. Brice Vauthier-Belabre. Nous aussi avions rendez-vous avec le CAR à 17 h 30 à la porte N. Mais nous sommes arrivés en retard et avons donc tracté de notre côté. Des policiers en civil sont rapidement venus. Même mésaventure au moment de rentrer dans l'enceinte : à l'entrée, on m'a demandé de mettre la banderole " Frankiz evit ar brizoni bolitikel ", ce qui signifie " Liberté pour les prisonniers politiques ", à la consigne. · l'intérieur, les CRS me l'ont cette fois confisquée. Nous avons pu tracter encore un peu avant de rejoindre les tribunes. Dan Lodi. Après ces fouilles, cette présence policière hallucinante et insultante, pour nous Corses, au regard des cordons de police qui entouraient les tribunes bretonnes, l'élément déclencheur aura été l'apparition de Jacques Chirac sur grand écran et l'hymne jouée par la fanfare de la préfecture de police de Paris. C'est la goutte d'eau qui a fait déborder le vase. Et il n'y a pas que les nationalistes corses qui ont sifflé. Brice Vauthier-Belabre. Côté breton, certains chantaient. D'autres ont sifflé, hué la fanfare et l'apparition de Jacques Chirac sur l'écran. Petit à petit, tout le monde s'y est mis. Dan Lodi. Nous savions qu'il allait y avoir 80 000 personnes et la télé. Nous avons donc décidé de profiter de ce match où s'opposaient un club corse et un club breton pour sensibiliser l'opinion publique à propos d'une cause qui nous est commune : celle des prisonniers politiques. L'incident, c'est quand Chirac est parti. La catastrophe, c'est quand il est revenu. Et les excuses de Simonet n'ont rien arrangé. · la fin, c'est tout le stade qui sifflait à cause du retard pris.

Propos recueillis par S. H.

L'Humanité 15 Mai 2002 - SPORTS


Le plus drôle est que ces gros malins essayent de se la jouer fin limiers alors que tout (la distribution de tracts et les banderoles) avait été calé sur la liste internet complètement publique "Unita-nazionale" entre militants bretons et corses. Tour de force des RG être branché sur internet et savoir lire...

Marseillaise. Regard sur une colère présidentielle qui, pour être légitime, n'était peut-être pas aussi spontanée qu'il a semblé de prime abord.

Les RG avaient prévenu...Retour sur les prémices d'une soirée très particulière. Les éléments annonçant de possibles manifestations étaient connus.Si, lors du match France-Algérie, Lionel Jospin et Marie-George Buffet n'avaient pas quitté le stade suite aux sifflements des supporters ne goûtant que moyennement la Marseillaise, le président de la République a, lui, ostensiblement boudé, un temps, l'avant-match de samedi pour montrer sa désapprobation au manque de respect à l'égard de l'hymne national. En amont de ce psychodrame joué en direct par un chef de l'Etat parfaitement au courant de ce qui allait se dérouler, il y avait tout un faisceau de faits avérés qui laissaient clairement entendre que la soirée ne serait pas anodine, côté public. La police - et plus particulièrement les Renseignements généraux - était en effet au courant depuis longtemps d'une action commune des nationalistes corses et des indépendantistes bretons. Les sifflets, c'est maintenant établi, ne sont pas venus uniquement des tribunes corses, samedi, sur le coup de 20 h 40, mais bien aussi des tribunes des supporters bretons. Pour petit à petit être généralisé... La police et donc les autorités politiques - notamment le cabinet de Nicolas Sarkozy - ne pouvaient pas ne pas être au courant des actions militantes qu'allait susciter ce match très symbolique, ne serait-ce que par la date à laquelle il se déroulait. Une semaine après l'élection d'un président se disant " hostile au processus de Matignon ". Et quelques jours après une série d'attentats dans le sud de la France. Un policier de la direction centrale des Renseignements généraux est formel : " Jeudi dernier, il y a eu une note rédigée par la direction centrale sur ce qui se préparait depuis plusieurs semaines à propos de ce match. Il y avait tout ! Nos collègues de la cellule Corse savaient qu'il allait y avoir des sifflets, des drapeaux, qu'il y avait eu des contacts entre nationalistes corses et indépendantistes bretons. On savait même ce qu'il allait y avoir sur les banderoles ! " Il ajoute : " Ce genre de note, que l'on appelle un blanc, suit le parcours classique. Après avoir été rédigée, elle est validée par la direction puis part à la direction de la police nationale, qui la communique aux ministères concernés. " En l'occurrence, le ministère de la Jeunesse et des Sports ainsi que le ministère de l'Intérieur. En témoigne la forte mobilisation policière ce soir-là. Ce fonctionnaire de la direction centrale des Renseignements généraux, chargé de renseigner le gouvernement sur les faits sociaux et de société, insiste : " Tout le monde savait que c'était un match où les militants nationalistes et autonomistes allaient se retrouver. · commencer par le chef de l'Etat. " Et son collègue RG d'ajouter : " Chirac s'est rejoué clairement France-Algérie. D'ailleurs, pour ce match du 6 octobre dernier, nos collègues de la cellule Ville et banlieue avaient également rédigé un blanc pour prévenir des éventuels incidents qui auraient pu émailler cette rencontre hautement symbolique... " Pour ce faire, les RG n'ont pas eu trop besoin de fouiner. Contacts dans les milieux nationalistes corses et autonomistes bretons, chez les supporters, dont les liens avec les militants politiques sont avérés. Et, s'il fallait encore s'en convaincre, on notera que, sur le forum de discussion du site ANC-Corsica, un message posté le 3 mai dernier appelait les militants à participer à une action de l'antenne parisienne du Comité anti-répression corse : " Le Comité anti-répression in Pariggi organisera le 11 mai prochain une distribution de tracts en faveur des prisonniers politiques, autour du Stade de France, avant la finale de la coupe opposant le SC Bastia à Lorient ", indique ce message, avec rendez-vous aux alentours de 17 h 30 à la porte N, autour de la banderole " Liberta per i patriotti ". Pour ce qui est des autonomistes bretons, c'est encore plus simple : la Coordination anti-répression bretonne a tout simplement envoyé un mail à la Fédération française de football pour " demander que les hymnes corses et bretons soient joué en lieu et place de la Marseillaise ". Les RG avaient d'ailleurs bien eu vent des rencontres entre Corses et Bretons. Enfin, il existe quelques porosités entre les clubs de supporters et les milieux nationalistes ou indépendantistes, ces liens étant plus marqués en Corse qu'en Bretagne. Un phénomène classique de revendication, par le football, d'une appartenance régionale voire locale. Pas étonnant, donc, que Jacques Chirac l'ait joué à la Cantona - " si c'est comme ça, je m'en vais ! " - pour y aller d'un couplet sur " le rétablissement de l'autorité de l'Etat ". La surprise, c'est qu'il ait joué la surprise. Quoique, de la part de Chirac, ce n'en est guère une.

Sébastien Homer et Marc Riom

L'Humanité 15 Mai 2002 - SPORTS

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Défense du breton : Emgann rebaptise la place du Centre

"Plasenn Anjela Duval (1905-1981), skrivagnerez ha stourmerez ar brezhoneg". Hier matin, un petit groupe de militants et de sympathisants d'Emgann a symboliquement rebaptisé la place du Centre de Guingamp, du nom de la poétesse du Vieux-Marché, "écrivain et défenseur du breton". En accrochant cette plaque sommaire en carton, le mouvement de la gauche indépendantiste entendait afficher, pour reprendre les propos de son porte-parole, Ronan Ménardeau, "son soutien à l'enseignement de la langue bretonne, face aux récentes attaques visant notamment Diwan."

Le Télégramme, dimanche 3 février 2002


Emgann "placardise" aussi place du Centre

Une poignée de militants Emgann ont rebaptisé la place du Centre, place Anjela Duval. "C'est la semaine de la plaque*, plaisantait leur porte-parole Ronan Ménardo (sic). Angela Duval était un écrivain, défenseur de la langue bretonne. On ne voit pas pourquoi nous aussi on n'aurait pas le droit de déposer une plaque." Aussitôt dit, aussitôt fait, un militant a fixé un morceau de carton, à son nom, sur une gouttière du pignon du salon de coiffure, situé face au tribunal. Un autre distribuant des tracts aux automobilistes, les invitant à militer pour la langue bretonne."

Ouest-France, lundi 4 février 2002

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Libération - le 9 janvier 2002

Voir le site piraté d'ADSAV... ainsi que leur site miroir pour vous faire une idée

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Emgann , mouvement de la gauche indépendantiste ,critique les chantiers.

Emgann, mouvement breton de la gauche indépendantiste, réagit aux différentes annonces faites autour des Chantiers de l’Atlantique durant ces dernières semaines. « Devant les décisions et la politique des Chantiers vis a vis de l’emploi, nous tenons à critiquer vivement leur décision de confier une partie des activités de finition à un chantier naval italien ».

Emgann dénonce également « l’engagement des Chantiers à ne pas embaucher de la main d’œuvre locale en important de la main d’œuvre extra communautaire en provenance de pays à faible coût afin là aussi de réduire les coûts salariaux ».

Face à cette politique, Emgann propose « des actions contre les discriminations syndicales, salariales ,en particulier vis à vis des femmes et des travailleurs étrangers ; la mise en place de droits stricts protégeant les salariés et permettant une véritable démocratie au sein des entreprises ; la limitation de l’intérim à 5% avec alignement des droits sur ceux des emplois fixes… »

Vendredi 4 janvier 2002 en page St-Nazaire de Ouest-France

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Rumeurs démenties à propos d'Automaxi - Emgann crie au scandale politico-immobilier

Le mouvement Emgann s'en prend à plusieurs responsables politiques et économiques qu'il accuse de participer à un véritable complot politico immobilier visant à faire disparaître les 123 emplois d'Automaxi. Des insinuations particulièrement graves qui se donnent l'apparence de questions, tout en parlant de « faits troublants » et de « coïncidences »... M. Bergerot, au nom de Pinault Bretagne a très fermement démenti ce qu'il considère comme l'amalgame de quelques bribes de vérité avec des allégations sans fondement, et qui ne peut en aucune manière concerner François Pinault en personne. Idem de la part d'Olivier Legris, qui n'a proposé un plan de reprise qu'en son nom personnel (sans aucun rapport avec la société rennaise). Il n'a rencontré qu'une fois un responsable du groupe Pinault, pour lui indiquer au contraire qu'au cas où il aurait repris Automaxi, il n'était pas question d'en céder les installations.

Le groupe Pinault Bretagne ne cache pas qu'il recherche des terrains depuis longtemps à Saint-Malo. Sa démarche est double. Sur le port, l'entreprise cherche à réduire les nuisances en trouvant près des quais un lieu de chargement de charpentes et autres boiseries à faible valeur ajoutée. Il était très intéressé par les ex locaux de Sadifroid, en bordure du boulevard de la République. Mais le comité d'urbanisme est revenu sur son accord, car la Ville a des ambitions immobilières nouvelles, en raison du développement futur de la gare, et du recentrage urbain du quartier. Une solution de rechange est à l'étude avec le concours de la CCI, la société Pinault espérant que cela se réglera d'ici un an ou deux.

Et puis il y a une autre démarche, qui ne débouchera sans doute pas avant trois ans : trouver un stockage de dix mille mètres carrés pour les parquets et lambris, produits de plus forte valeur ajoutée. A une époque, Pinault Bretagne s'était intéressé aux 12 000 mètres carrés libérés par le déménagement de la Seifel, mais il y avait l'inconvénient de la route à traverser. Alors bien sûr, il y a Automaxi, mitoyenne et correspondant exactement à la surface recherchée. Mais la question ne se pose même pas en l'état car « ce bâtiment n'est actuellement ni à vendre ni disponible » souligne M. Bergerot. Il précise que son groupe possède dans la région malouine d'autres implantations, et qu'il y a également des paramètres financiers à prendre en compte.

Le très incertain sort des salariés d'Automaxi ne dépend que d'un éventuel nouveau projet de repreneur (OF du 27 novembre) et du tribunal de commerce qui a laissé un sursis jusqu'au 20 décembre.

Gérard LEBAILLY 

Ouest-France -  Jeudi 6 décembre 2001

Le communiqué d'Emgann

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Des panneaux de béton au siège du PS a Nantes

Article paru dans Ouest France du lundi 12 novembre 2001

Le communiqué d'Emgann

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M. Chevènement à Saint-Nazaire : Emgann dépose du fumier devant le MDC

SAINT-NAZAIRE, 18 nov (AFP) - Le mouvement indépendantiste breton Emgann a affirmé avoir déposé 50 kilos de fumier de vache, dimanche, devant la permanence du Mouvement de citoyens (MDC) à Saint-Nazaire (Loire-Atlantique), où le candidat à la présidentielle Jean-Pierre Chevènement doit se rendre lundi.

La police a confirmé cette information, en précisant que le fumier allait être enlevé dans la soirée par les services de la ville de Saint-Nazaire, dirigée par le MDC Joël-Guy Batteux.

"Par ce geste nous entendons permettre au petit coq, Jean-Pierre Chevènement, de chanter la Marseillaise les deux pieds dans le terreau fétide et fascinant de ses convictions jacobines et anti-bretonnes", écrit Emgann dans un communiqué transmis à l'AFP.

"Ces derniers temps ont effectivement permis de lever le voile sur la véritable nature des dogmes robespieriens, centralistes et et éradicateurs qui animent cette mouvance hétéroclite gravitant autour de l'ex-ministre français de l'Intérieur", poursuit le communiqué.

Le MDC s'est récemment félicité de la suspension par le Conseil d'Etat de l'intégration au système public des écoles Diwan, pratiquant l'immersion en langue bretonne.

Lors d'un déplacement en Bretagne l'année dernière, Emgann avait déclaré M. Chevènement "persona non grata".

AFP du 18/11/01 20:43 

Le communiqué d'Emgann

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Emgann solidaire d'Automaxi

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Emgann veut faire entendre sa voix

    Emgann a tenu dimanche son assemblée générale à Landeleau. Outre sa volonté de refonte totale des institutions pour replacer le citoyen au cœur de la démocratie, le parti politique indépendantiste a énoncé les six conditions qu'il pose pour participer à une liste bretonne unitaire lors des élections régionales de 2004 : réunification territoriale, création d'un parlement, officialisation de la langue bretonne, reconnaissance du peuple breton, mise en place d'une économie au service de l'homme et reconnaissance du statut de prisonnier politique ainsi que leur amnistie. "Par ailleurs, nous ne nous associerons qu'à une liste menée par des gens authentiquement bretons mais non-fascisants", précise Eric Bainvel, le porte parole.

    La réforme des institutions a aussi été évoquée. "Les préfets doivent disparaître pour redonner le pouvoir aux citoyens en créant un vrai parlement breton" et d'en appeler à l'instauration d'une démocratie locale grâce à des référendums populaires, à la création de comités de quartiers et d'assemblées locales, à la mise en place du scrutin proportionnel... le tout dans une Bretagne devenue nation.

    Concernant Diwan, Emgann estime qu'on "transpose en problème d'égalité ce qui est une question d'identité. Certains tentent de transformer la langue bretonne en un danger pour la République. La laïcité, c'est le respect de toutes les opinions."

Article paru dans Ouest France du lundi 12 novembre 2001

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Soutien d'Emgann aux salariés d'AUTOMAXI

    Emgann, mouvement de la gauche indépendantiste bretonne, se dit "solidaire des salariés d'Automaxi", dans un communiqué. Toujours dans l'expectative face à l'avenir du personnel, ses représentants devront se prononcer sur les deux dossiers de repreneurs potentiels, le 13 novembre. Pour Emgann, "les salariés d'Automaxi ont prouvé qu'ils disposaient d'un savoir-faire suffisant pour qu'une entreprise bretonne, même dans un contexte internationnal de forte concurrence, puisse faire face et tirer son épingle du jeu. Ils ont prouvé qu'Automaxi était viable économiquement."

    Le mouvement indépendantiste rappelle : "Le maintien en Bretagne d'un tissu fort de petites et moyennes entreprises doit être une priorité absolue.

Article paru dans Ouest France du samedi 10 novembre 2001 suite au communiqué d'Emgann Sant Maloù

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Emgann manifestera pour l'emploi dans le Trégor le samedi 13 octobre

Emgann appelle à la manifestation du 13 octobre à Lannion afin "de soutenir les salariés des entreprises des télécommunications licenciés". Emgann rappelle que "ces entreprises se sont lancées tête baissée dans des embauches massives (contrats à durée déterminée, intérimaires) et des constructions de nouvelles unités de production au printemps dernier, pour licencier quelques semaines après!"

Comme le 13 septembre, Emgann sera encore le 13 octobre auprès des salariés afin de rappeler que "seule la construction d'un pouvoir politique breton progressiste sera à même de mieux défendre les intérêts du peuple breton et de tous ceux qui luttent chaque jour dans leurs entreprises afin de faire respecter leur droit".

Article paru dans Ouest France du 4 octobre 2001

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