S'ALIMENTER

 

A voir certaines enseignes, certains panneaux de trottoirs, certaines publicités, et ça existait déjà au plus ou moins bon vieux temps de "la réclame" , on croirait vraiment que le cheval, le boeuf, le cochon, le mouton, la poule, la dinde, etc; ne demandent qu'à être mal élevés, mal tués et mal mangés. C'est vraiment nous prendre tous pour des ânes qui, justement, sont beaucoup plus intelligents que nous.

 

 

CA AIDERAIT A MIEUX REFLECHIR ?

Il y a tout de même des absences de raisonnement élémentaire ou de déduction logique, chez des hommes et des femmes considérables comme intelligents qui interroge.

Il n'est pas impossible que, déjà, la carnivorisme "alourdisse" le sang qui circule dans la cervelle et dans le "coeur", et que çà, plus le tabagisme actif ou passif, plus le pré-alcoolisme, plus les tasses de café quotidiennes amènent à comprendre, à moins que ce ne soit justement à ne pas comprendre, .... bien des choses. Allez savoir .

 

 

Tous les diététiciens, même les plus con formistes le disent : nous mangeons au minimum trop de viande, et surtout pas assez de fruits et de légumes

 

 

 

UNE QUESTION EXISTENTIELLE

Mais comment a-t-on bien pu arriver à s'estimer heureux de vivre dans les années cinquante sans pouvoir aller choisir dans des rayons de super-marchés de plus en plus longs .... des amuse-gueules apéritifs et des boîtes pour animaux de compagnie ?

Il est vrai qu'en ce temps-là il y avait proportionnellement moins d'habitants de pays en voie de sus-sous-développement soit disant émergeants qui crevaient au sens propre de faim !

 

 

Le régime crétois traditionnel

Pris comme exemple par les nutritionnistes modernes, le régime alimentaire traditionnel des habitants de la Crète s’avère un des meilleurs moyens de prévention naturelle contre les maladies cardio-vasculaires et certains cancers.

La Crète, protégée des dieux ?

C’est vers le milieu des années cinquante que des chercheurs eurent pour la première fois l’idée de mener une étude comparative entre les mortalités par maladies graves, et notamment cardio-vasculaires, dans sept pays occidentaux.

Cette étude s’appliqua à suivre, semaine après semaine, pas moins de mille personnes par pays, toutes âgées entre quarante et cinquante neuf ans. Au bout d’une quinzaine d’années, les résultats statistiques étaient connus, et l’attention des chercheurs fut attirée vers une région bien particulière de l’Europe : la Crète, dont l’échantillon de population étudié ne comptait effectivement que 3,8% de décès par maladie coronarienne… alors que la Finlande atteignait le taux record de 97,2%, les Etats-Unis 77,3% ou la Hollande 63,6%…

Bien sûr, en général, les pays méditerranéens semblaient plus protégés que les pays du nord ; l’Italie avec un taux de 46,2%, la Yougoslavie avec 24,2% ou la Grèce avec 20,2%… mais la Crète était vraiment à part !

Même au plan de la mortalité par cancers ou autres maladies graves, bien que dans une moindre mesure la Crète paraissait encore protégée des Dieux.

Toutefois, la cause de cette vitalité exceptionnelle avait sans doute une cause plus rationnelle.

Moins de viande et plus de fruits

Au début, les chercheurs expliquèrent le phénomène par le climat, le mode de vie, l’absence de stress et la moindre pollution dont bénéficiaient les Crétois, plutôt que par l’alimentation. En cette époque, encore peu au fait des pouvoirs de la diététique, ils ne pensaient pas pouvoir imputer l’extraordinaire longévité des habitants de l’île à l’huile d’olive ou aux fruits et légumes qu’ils consommaient. D’autant, d’ailleurs, que le taux de cholestérol des Crétois s’était paradoxalement avéré légèrement supérieur à celui des autres groupes méditerranéens étudiés.

Pourtant, il fallut vite se rendre à l’évidence : même si le climat crétois pouvait être considéré comme bénéfique, c’était avant tout l’alimentation qui faisait la différence !

Certes, les Crétois des années soixante, et a fortiori ceux d’aujourd’hui, ne mangent pas tout à fait comme leurs ancêtres de l’antiquité, mais les perversions alimentaires modernes ont tout de même beaucoup moins touché ce peuple d’insulaires que le reste de l’Occident. Mis à part le pain blanc et un peu d’alcool, l’alimentation crétoise reste en effet traditionnelle dans ses grandes lignes, et se démarque ainsi radicalement de celles des Américains ou des Européens du nord.

Quand on compare, par exemple, la consommation moyenne de viande de l’Américain (273 g par jour) à celle du Crétois (35 g/j), et parallèlement la consommation de fruits aux Etats-Unis (233 g/j) et en Crète (464 g/j), on comprend vite pourquoi les uns font plus d’infarctus que les autres.

Ajoutons à cela que le Crétois assaisonne presque tout à l’huile d’olive, à raison de près de 100 g d’huile par jour, alors que l’Américain, au mieux n’en consomme que le tiers, et au pire se gave de graisses animales. Signalons encore que le Crétois mange trente fois plus de légumes secs que l’Américain… et plus aucun doute ne sera permis : c’est bien leur alimentation qui les protège !

Même par rapport aux habitants des autres pays méditerranéens, ces Crétois se singularisent non seulement en mangeant beaucoup plus de fruits, de légumes secs et d’huile d’olive, mais surtout en consommant nettement moins de viande et d’alcool. En fait, leur principale source d’alcool est le vin rouge qui, on le sait, a une valeur hautement protectrice au niveau cardio-vasculaire ; et encore n’en consomment-ils que de très petites quantités. On estime en effet à quinze grammes par jour la ration de vin du Crétois, alors que la moyenne des autres pays de la Méditerranée monte à… 430 grammes par jour !

Une belle évocation

Le Crétois est sans doute avant tout un sage qui ne se laisse pas entraîner dans les abus apparemment liés à la modernité. Dès 1986, après la fameuse étude des sept pays, Henri Blackburn, un épidémiologiste, le décrivait en des termes simples mais pertinents : “ Il est berger, agriculteur. Il marche vers son travail dans la lumière douce de la Crète, au milieu des cigales qui chantent, dans la paix de sa terre. Après son repas à la maison et une sieste, il repart frais et dispos, pour achever sa journée de travail. À la fin de sa journée, il se repose et discute avec ses compères à la terrasse d'un café devant une limonade.

Son repas est composé d'aubergines, de champignons, de légumes croquants accompagnés de pain trempé dans l'huile d'olive. Une fois par semaine, il mange un peu d'agneau ou de poulet ; deux fois par semaine, du poisson. D'autres repas chauds consistent en légumes secs avec de la viande et des condiments. Le mets principal est suivi d'une salade, de dattes, de gâteaux turcs, de noix ou de fruits frais. Du vin local complète ce menu varié et savoureux. Le repas rituel en famille a lieu le samedi soir avec parents et amis. Les festivités se terminent par une danse de minuit au clair de lune. Le dimanche, il va à l'église avec sa femme et ses enfants. Il écoute le prêche, revient à la maison pour un après-midi tranquille, bavardant avec sa famille et humant l'odeur de la viande parfumée d'aromates qui cuit sur le gril. Dans son paysage harmonieux mais rude, le Crétois se sent en sécurité.

Il apprécie les rythmes naturels et contrastés de sa culture : le travail et le repos, la solitude et la convivialité, le sérieux et le rire, la routine et la fête. Dans sa vieillesse, il s’assoit dans la lumière dorée du soleil couchant. Il est beau, rude, aimable et viril. Il a le risque le plus bas d’accident coronarien, le taux de mortalité le plus bas et l’espérance de vie la plus longue du monde occidental ”.

Mais il faudrait ajouter, à cette belle évocation, que le mode de vie et l’alimentation des Crétois ne ressemble en rien à un régime improvisé, carencé et rébarbatif, comme on a pu en voir fleurir ces trente ou quarante dernières années au gré des modes. C’est, au contraire, toute une culture, plusieurs fois millénaire, dont le Crétois actuel est l’héritier, même s’il a un peu commencé à l’édulcorer.

Comme on l’a dit, les habitants modernes de la Crète boivent aujourd’hui un peu d’alcool, mangent du pain blanc, un peu de sucre ou de boissons sucrées, du café, fument quelques cigarettes roulées à la main… Ceci, bien sûr, n’est rien en comparaison de l’invraisemblable mode alimentaire des autres pays occidentaux ; mais il n’en demeure pas moins que le nutritionniste soucieux de la tradition trouvera plutôt son modèle alimentaire dans le passé de la Crète, que dans le présent, c’est à dire dans l’art de vivre de la culture minoenne.

Un âge d’or de la nutrition

Cette civilisation minoenne qui était sans doute la plus ancienne culture un tant soit peu raffinée du monde méditerranéen de l’antiquité, insistait en effet sur l’importance de l’alimentation dans l’art de vivre global qui y était enseigné.

De quoi se composait alors le régime des Crétois ? Essentiellement de céréales complètes, de légumes, de fruits, d’un peu de viande de mouton, de poissons, de coquillages, de fromage et de très peu de vin.

Les céréales en question étaient le blé et l’orge que l’on préparait sous forme de farines pour confectionner des bouillies, des semoules ou des galettes qui enrobaient les viandes ou les fromages.

Les légumes secs qui accompagnaient ces céréales étaient variés. Le plus souvent c’étaient des pois chiches ou des fèves, mais aussi quelquefois des gesses, des vesces ou des lentilles.

Les légumes frais les plus appréciés étaient la bette, le cardon, la chicorée, le concombre, la courge, le fenouil, le panais et le radis.

On tirait des matières grasses du sésame, du ricin, du lin mais surtout de l’olive qui constituait la plus importante production des Crétois de l’époque. L’huile d’olive servait à tout : à l’assaisonnement des plats, à la toilette, à l’éclairage, à la lubrification des outils, à la médecine…

Le raisin, lui aussi, était consommé sans modération aussi bien sous forme de raisin sec que de raisin frais. Par contre le vin de Crète, réputé dans tout le bassin méditerranéen, était largement exporté mais assez peu apprécié par la population locale à cause de l’ivresse, méprisable, qu’il occasionnait.

D’autres fruits abondaient sur la table du Crétois : amandes, pistaches, figues, glands, genièvres, pommes, câpres, poirillons, coings, grenades, arbouses, châtaignes, pignons, sorbes et nèfles…

Le lait provenait des brebis et des chèvres, et permettait de produire yaourts, fromages blancs et fromages en abondance.

Le miel apportait un peu de douceur à la préparation des gâteaux.

Enfin, escargots, crustacés, oursins, bar, thon, scare, rouget, mulet, espadon, rascasse et daurade venaient très fréquemment enrichir l’ordinaire de protéines d’excellente qualité.

Le secret des Crétois

Qu’est-ce donc, dans leur régime, qui protège les Crétois des maladies coronariennes ? Sans doute tout un ensemble d’aliments plutôt qu’un seul en particulier.

On sait, aujourd’hui, que certaines graisses et acides gras sont favorables, et que l’huile d’olive contribue grandement à la santé du cœur et des artères. Les poissons, eux aussi, avec le DHA et l’EPA, jouent un rôle indéniable dans la prévention des maladies cardio-vasculaires, tout comme le vin à doses modérées ou tout simplement le raisin. Enfin, les fruits, et les vitamines qu’ils contiennent, contribuent à réduire les problèmes cardiaques. La vitamine C et la vitamine E, notamment, toutes deux antioxydantes, ont un effet protecteur en réduisant le rôle néfaste des peroxydes lipidiques.

Le nutritionniste Serge Renaud - qui fut par ailleurs le grand découvreur du rôle joué par le vin dans ce qu’on a appelé le “ paradoxe français ” - mena une étude dans un hôpital lyonnais, au début des années 90, sur deux groupes de trois cents malades cardiaques, l’un soumis à un régime crétois intelligemment adapté aux habitudes alimentaires françaises, et l’autre ne consommant que le “ régime prudent ” conseillé par la faculté dans ce genre d’affections.

Au bout de vingt sept mois, le groupe expérimental présentait une baisse des événements cardio-vasculaires de 80% comparé au groupe témoin. De plus, huit décès furent recensés dans le groupe suivant le régime crétois, pour vingt dans le groupe témoin.

Il va sans dire que toutes précautions furent prises pour que les membres des deux groupes ne se rencontrent pas, bien que suivant exactement le même traitement. Seuls les régimes différaient, et pouvaient donc expliquer les différences de résultats.

Il semble donc démontré que la diminution, dans des proportions très importantes, de viandes, de charcuteries, de beurre, de crème, et de graisses saturées, alliée à une franche augmentation des céréales, des légumes secs, des fruits, des légumes frais, et des graisses riches en acide linolénique, plus une légère augmentation des poissons et une consommation convenable de vin rouge, soit suffisante pour apporter un soutient plus que significatif aux traitements des maladies cardio-vasculaires, et sans doute pour assurer une prévention efficace vis à vis de ces mêmes pathologies.

Et que dire, alors, des vertus d’un régime crétois véritablement traditionnel ? Pour l’adepte d’une diététique totalement saine, c’est à dire équilibrée, de provenance biologique et d’une fraîcheur parfaite, les risques de maladies coronariennes sont de toute évidence plus réduits encore !

Mais, au-delà de nos connaissances diététiques modernes et de leurs applications pratiques, ce qu’apporte aussi le régime crétois, c’est finalement le plaisir d’une nourriture alléchante. Loin des ascèses alimentaires draconiennes, le repas traditionnel crétois, ou toute cuisine méditerranéenne s’en inspirant au plan diététique, est des plus agréables… et des moins coûteux !

Il pourrait donc tout à fait convenir au plus grand nombre, et remplacer avantageusement la déplorable mode des fast food qui, au contraire, est pourvoyeuse d’infarctus et autres problèmes de santé.

Ce régime crétois est donc simple, frais, agréable, bon marché, et sain. Peut-on trouver mieux ?

http://www.buddhaline.net/article.php3?id_article=442

 

AVEZ-VOUS JAMAIS APPRECIE

UN VIN BIO

BIEN PRODUIT ET BIEN ELEVE ?

PERSONNE NE VOUS EN PARLERA MIEUX
QUE JEAN-MARC CARITE

http://perso.wanadoo.fr/editions.utovie/pages/vinbio/html/guidevin.html

http://perso.wanadoo.fr/editions.utovie/pages/vinbio/html/reve1.html

http://www.vitis.org/biovins.html

 

 

Si effectivement dans le mot vieillir,  il y a d'abord vie; encore faut-il qu'on puisse avec l'aide des diététiciens et éventuellement des médecins (se) donner de la vie aux années et pas seulement des années (parfois de "légumes")  à la vie.   Et c'est bien ce qui fausse la pseudo progression de l'espérance de vie.

 

 

Ne pas confondre,
s'il vous plaît,
vraie bière
et
limonade houblonnée

 

 

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par (feu) le Dr Maury.

Néanmoins consommez de la bonne et vraie bière
avec modération

 

 

 

LE TOFU

La fève soya fut découverte voilà plus de 5 000 ans. L’art de faire coaguler le lait de soya pour en faire du tofu remonte à 164 ans avant J.C Le célèbre Liu an de Juai-Nan, philosophe, politicien et féru d’alchimie et de méditation taoïste , expérimenta avec le soja afin d’introduire un élément nouveau dans l’alimentation végétarienne de ses amis taoïstes.

Boddhidharma, fondateur chinois de la secte Ch’an (Zen) vers 520 après J.C appréciait le tofu pour sa simplicité, son honnêteté et sa "merveilleuse robe blanche"

Le tofu est intimement lié à l’expansion du bouddhisme hors de la Chine. Vers le VIe siècle après J.C., des moines chinois apportèrent avec eux le fromage de soya et ouvrirent plusieurs échoppes de tofu dans les temples et les monastères. Au début du XIIe siècle , les cinq plus grands temples bouddhistes Zen du Japon avaient à l’intérieur de leurs murs des restaurants végétariens servant de multiples préparations au tofu. Jusqu’au XIIIe siècle, toutes les échoppes japonaises de tofu étaient la propriété exclusive de moines bouddhistes. On raconte qu’après leur conversion au bouddhisme Zen, la caste des guerriers, celle des samouraïs, délaissa le poisson pour faire du tofu son menu quotidien. Le déjeuner typique du samouraï se composait alors de soupe où flottait des cubes de tofu frits dans un bouillon de miso.

Le maître Zen Inge, lors de son arrivée au Japon en 1661, fut surpris de trouver du tofu d’une consistance différente de celle du tofu chinois. Devant ce tofu nouveau genre il médita et composa ces quelques lignes : Mame de Shikaku de Yamaraka de/ Chaque line a un double sens : Fait de fèves soya ou pratiquer la vigilance - Carré et bien coupé / ou être authentique et honnête - Et doux ou avoir bon coeur

Le soya contient du manganèse, du fluor, de la caséine, du fer, du zinc, du cuivre, du potassium, du soufre, du phosphore, du magnésium , du calcium, les vitamines E,K,A,B1,B2, de l’acide panthotéique, et de l’acide linoléique. La teneur en protéine du soya est supérieure à celles de la viande et offre une combinaison parfaite de 8 acides aminés essentiels.

Le tofu renferme dix fois plus de calcium que la viande. C’est l’aliment le plus riche en lécithine, après le jaune d’oeuf.

Sur une même surface, on peut cultiver 25 fois plus de soya que de viande.

Un acre pour l’élevage du boeuf nourrit 1 personne pendant 77 jours. Un acre de soya nourrit 1 personnes pendant 2 224 jours.

http://www.buddhaline.net/article.php3?id_article=443

 

 

LA PERMACULTURE
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MANIFESTE

Nous voulons : Affirmer notre fierté de refuser de faire tuer des animaux pour notre consommation Refuser de voler à des êtres sensibles le seul bien qu'ils possèdent, leur propre chair, leur propre vie; refuser de participer à un système concentrationnaire qui fait de cette vie tant qu'elle dure un enfer permanent; refuser de faire ces choses pour le seul plaisir d'un goût, par habitude, par tradition: ce refus devrait être la moindre des choses.

L'histoire montre cependant à quel point, lorsque la barbarie est la norme sociale, il est difficile de dire non.

Nous voulons affirmer notre fierté à dire ce "non". Dénoncer la végéphobie Pourtant de cela on veut nous faire honte. Le végétarisme est nié, ignoré, raillé, marginalisé quand il n'est pas diffamé.

Le végétarisme met en cause la légitimité de la claustration et de la tuerie de milliards d'animaux. Par sa simple existence, il rompt l'omertà. Telle est la raison des rires et de la haine végéphobes.

Bien sûr on tolère le végétarisme inoffensif, celui qui prétend n'être qu'un choix personnel et invoque l'alibi d'une répugnance anodine, de la santé, de l'environnement ou d'un noble ascétisme. Mais malheur à nous si nous contestons ouvertement l'ordre barbare!

On commencera par en rire. Se soucier des poules et des vaches est paraît-il ridicule. Le ridicule réprime sans arguments les idées qui dérangent.

Mais si nous ne plions pas, le rire devient jaune. Nous étions des clowns, nous voici des monstres. Des traîtres à notre espèce puisque nous ne lui donnons pas tous les droits. Des parents indignes car nous n'initions pas nos enfants aux joies carnassières. Des émules des nazis parce que Hitler aimait les chiens. Une secte intolérante puisque nous ne pensons pas comme tout le monde.

On nous accuse d'être terroristes. Ou satanistes. Ou d'idolâtrer la nature. Ou de refuser ses lois. Tout est bon pour déformer nos propos. Pour nous faire honte, pour nous rejeter symboliquement hors de la société.

Nous refusons d'avoir honte de notre compassion. Nous ne voulons plus raser les murs. Nous ne voulons plus nous excuser de ne pas vouloir tuer. Nous sommes là, nous vivons, nous pensons et nous le disons. Affirmer notre existence Rien qu'en France, nous sommes des centaines de milliers à dire non au massacre. La plupart des civilisations se sont interrogées sur le bien-fondé du carnivorisme. Qui en entend parler ? Le végétarisme est expurgé des manuels et des biographies. Quand Théodore Monod est mort, les médias ont tout dit de lui, sauf qu'il était végétarien. "Depuis mon jeune âge j'ai renoncé à consommer la chair, et un jour viendra où les hommes tels que moi verront le meurtre d'un animal comme ils voient aujourd'hui celui d'un humain" écrivait Léonard de Vinci. Affirmer notre existence, dire que nous vivons sans viande, c'est aussi montrer que c'est possible. Nous ne mangeons ni vaches ni porcs, ni poulets ni poissons ni crevettes. Et nous vivons, aussi bien que quiconque, n'en déplaise aux "spécialistes" médiatisés dont la science consiste à nier la réalité. Ni le végétarisme, ni le végétalisme (qui exclut tous les produits de l'exploitation animale, lait et œufs compris) n'ont d'effet négatif particulier sur la santé - les études disponibles montrent même plutôt l'inverse!

Tuer pour vivre n'est pas une fatalité. Cela n'est nécessaire ni individuellement ni collectivement. Les animaux d'élevage consomment bien plus d'aliments que leurs chairs mortes n'en fournissent. Pourtant, l'argent public est massivement dépensé pour soutenir l'élevage et la pêche. Défendre nos droits Aux animaux élevés et tués on n'accorde aucun droit; mais à nous qui sommes solidaires d'eux on en reconnaît, en principe. Nous entendons exercer pleinement nos droits, parce que ce sont les nôtres, et parce que ce sont les leurs, les seuls qu'ils puissent aujourd'hui, indirectement, posséder.

Nous avons le droit manger correctement dans les cantines, au travail comme à l'école ou dans toute collectivité.

Nous avons le droit d'élever nos enfants sans leur imposer les produits de l'abattoir, sans déroger à nos propres convictions et sans qu'on nous fasse passer pour des marginaux à leurs yeux.

Nous avons droit comme tout le monde à une information médicale impartiale et adaptée.

Nous ne voulons plus devoir être complices du carnage par nos impôts, par les montagnes de subventions versées pour élever et tuer les animaux.

Nous voulons pouvoir refuser tout travail qui implique de participer à l'exploitation animale.

Nous voulons que l'on cesse de faire systématiquement le silence sur nos actions et nos idées.

Nous voulons qu'on nous donne le même temps de parole qu'aux personnes qui nous attaquent, qu'on accepte le débat. "Nous sommes le miroir de votre mauvaise conscience et ce miroir ne se cachera plus" Face aux images des monceaux de cadavres d'animaux "détruits" pour cause d'ESB ou de fièvre aphteuse, nous étions seul-e-s à ne pas ressentir de honte. Pour nous. Nous avions honte pour les autres.

Surtout, nous étions tristes. Si nous tenons à affirmer notre fierté à refuser la barbarie, nous n'en éprouvons pas de satisfaction. Les animaux sont massacrés par milliards. On les tient pour muets, leurs cris ne comptent pas. Nous parlerons pour eux jusqu'à ce que le massacre cesse. Nous sommes des animaux solidaires de tous les animaux !

http://www.veggiepride.org/manifeste.htm

 

 

FAUT PAS POUSSER

Que ce soit pertinent ou non, parce que pousser par l'appât du gain et/ou les dettes au Crédit agricole, de trop nombreux paysans ont donné des farines animales à leurs vaches, taureux et veaux, on les voient parfois pleurer en apprenant que leurs bêtes vont être abattues comme s'ils les aimaient tendrement.

Mais pleurent-ils aussi quand, contre de l'argent, ils les envoient à l'abattoir ? Ce sont des animaux sensibles ou des objets de profit ?

 

EXTRAITS*

Dans l'imaginaire collectif, le mot protéine évoque immanquablement viande et sous-produits animaux (lait, oeuf).
A tel point que l'on oublie trop souvent que le règne végétal offre lui aussi des protéines de qualité.
Ainsi la combinaison céréales – légumes secs, connue depuis toujours, fournit parfaitement les 8 acides aminés essentiels.

Il est admis que les protéines d'origine animale (viandes, volailles, poissons, oeufs, lait et produits laitiers) sont de qualité supérieure aux protéines d'origine végétale, car mieux équilibrées en acides aminés indispensables.

Or, si cela est incontestable, il n'en est pas moins vrai que les protéines végétales peuvent s'avérer d'aussi bonne qualité si l'on sait faire le bon choix parmi toutes les sources existantes et si l'on sait les combiner.
En effet, si l'on associe une protéine pauvre en un acide aminé particulier à une protéine riche en cet aminoacide, la valeur de l'ensemble est améliorée: c'est le principe de complémentation.

VIANDE OU PAS : CHOISIR SANS FANATISME

Le végétarisme est de plus en plus, d'actualité et reconnu par la médecine officielle comme un régime sain et adéquat. En réalité, on entend par végétarien le régime lacto-ovo- vegetarien, (30% animal, 70% végétal) car le régime vegetalien (100% végétal), est beaucoup plus difficile a équilibrer.

Le but ici n'est pas de défendre tel ou tel régime alimentaire, car dans ce domaine, il y a beaucoup d'écoles, et sans doute n'existe-t-il pas de régime alimentaire universel idéal pour l'homme.
Selon leur constitution, leur passé, leur état de santé, certains pourront peut-être faire appel à des produits animaux,
il faudra alors les choisir de qualité, (avec le label AB, tout comme les végétaux), peu gras, cuisinés légèrement et de toute façon en consommer en quantité restreinte

* http://biogassendi.ifrance.com/biogassendi/protveget.htm

 

 

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