ALSACE

"Que notre Alsace est belle, avec ses frais vallons ....."
Chanson traditionnelle

Né à Tourcong (Nord), comme mon père et mon grand père, dans la troisième ville en importance de population de l'agglomération lilloise qui compte maintenant plus d'un million d'habitants, il n'en est pas moins vrai que, sagement ou non, je me sens extrêmement attaché à la terre de mes aïeux, dans le centre gauche du Haut-Rhin, dont la préfecture est Colmar, un peu en dessous à gauche de Guebwiller aux pieds immédiats des Vosges.

Et je porte tout particulièrement dans mon coeur la petite commune-berceau de de tous les porteurs de notre patronyme sous ses six graphies, Hartmannswiller (ci-dessus), dont l'origine serait romaine, sinon antérieure. Alors qu'en second vient très vite le village mitoyen de Wuenheim dont mon aïeul, Jean, Hartmannswillerois donc, devint le premier "ludi magister", une sorte d'instituteur de l'époque vers 1725, après son remariage avec une fille du village. Mais c'est d'Issenheim qui n'est séparée de Wuenheim que par Soultz (où j'ai habité quelques mois en 1973) que s'expatria mon arrière- grand- père, avec son épouse et son premier fils, pour venir travailler dans le textile à Tourcoing où il fut contraint de demander paradoxalement sa "naturalisation" (vu que l'Alsace, en 1870 était devenue malheureusement allemande).

De toute façons , quoique ce ne soit ici, ni un reproche, ni un regret, même si je le voulais, mais l'Ineffable sait si je ne le veux pas, mon nom à l'orthographe et à la prononciation particulièrement particulières, et même très rares en Alsace, m'empêcherait de renier mes origines; quoiqu'on m'ait parfois demandé si je n'étais pas d'origine allemande. Alors que ça présente parfois un avantage et parfois un inconvénient qu'on ait déjà remarqué et plus ou moins mémorisé "un nom compliqué qui sonnait à peu près comme cela".

On n'a pourtant pas pleuré
lors du baptème de notre fils
à Wattrelos (Nord) en Février 1972,
avant d'essayer infructueusement
une réimplantation au pays des aïeux
à partir d'Octobre 1972

Il est bien connu que les Bas-Rhinois et les Haut- Rhinois se plaisantent et chamaillent toujours ensemble , mais font évidemment front commun devant "ceux de l'Intérieur", comme ils disent de tous ceux qui habitent par delà les Vosges.

Néanmoins la preuve incontestable que les Haut- Rhinois sont mieux que les Bas-Rhinois, c'est que ces derniers n'ont que de l'argent dans leur dra- peau, alors que les Haut-Rhinois ont de l'or

:-))))))))

A signaler encore qu'avec un lointain cousin d'd'Hartmannswiller,
Paul GLAENTZLIN, j'ai organisé une cousinade (rencontre de cousins)
à l'Ascension 1995 avec 153 descendants directs ou leurs conjoints éventuels.
Hélas, la motivation pour recommencer en 2000
n'a pas rencontré un enthousiasme suffisant.

Si vous allez pour la première fois en Alsace,
c'est très volontiers que je vous indiquerai(s)
quelques bons petits coins
à ne pas rater.

Et en particulier le petit hôtel-restaurant
"à l'ancienne"
"A LA DEMI-LUNE"
à ISSENHEIM (mitoyen de Guebwiller)
où nous avons passé notre voyage de noces fin-Décembre 1966

Et si vous êtes environnementaliste,
et que vous le pouvez,
allez donc découvrir le Haut-Rhin
du jeudi de l'Ascension au Dimanche suivant.
Vous pourrez alors profiter à la fois
de la célèbre Foire écologique de Rouffach
et de l'Eco-musée tout proche d'Ungersheim
qui est une sorte de "concentré d'Alsace".