LES BOUDDHISMES

 

 

Remarque initiale : Il y a sur la Toile (parfois référencés sur ce site-ci) d'excellents sites francophones sur les bouddhismes. Il n'est donc pas question ici de faire double emploi. Mais bien d'ajouter des réflexions personnelles faillibles qui susciteront peut-être des réactions et échanges intéressants

 

 

 

SAKYAMOUNI GAUTAMA
Le plus célèbre et révéré des bouddhas

Ce bouddha auquel tous les bouddhismes font essentiellement références est né vers le VI° siècle avant l'ère chrétienne. Pour certains auteurs, il est fils de roi, pour d'autres seulement fils de notable ...........

Bref, comme tous les grands hommes de références, ses "biographes" ne sont pas tous d'accord et tout ce que l'on dit qu'il a dit n'est pas certain.

 

LE DALAI-LAMA
Tenzin Gyatso

Contrairement à ce qu'on pourrait pensé, non seulement il n'est pas un Dieu-vivant (connerie de journalistes parmi tant d'autres), mais il n'est ni de près, ni de loin le "pape" de tous les bouddhistes et des bouddhismes, même si beaucoup d'écoles et/ou lignées bouddhistes le consultent. Il n'est "que" le chef ou guide religieux d'une des quatres principales écoles bouddhiques du seul Tibet et il était aussi et reste encore, comme beaucoup de ses prédécesseurs, suite à la décision tactique initiale d'un roi conquérant, le chef politique de l'état du Tibet. Mais en 1950 la toute jeune république communiste chinoise a prétendu "récupérer" à feu et à sang ce qui n'était à ses yeux mensongers qu'une province de la Chine ...... , aux riches et convoités sous-sols .... En 2002, suite à une politique d'assimilation, il y a maintenant plus de Chinois que de Tibétains au Tibet ... et des Tibétains communistes et collaborateurs évidemment.

Le Dalai Lama actuel est (très probablement effectivement) la treizième réincarnation du premier Dalaï Lama (qui n'a jamais su qu'il était un "océan", ce que signifie dalaï (sous entendu de sagesse); celui ci étant la réincarnation d'un avatar, "grade" inférieur à celui d'un bouddha. En fait le chef religieux le plus important parce que réincarnation d'un Bouddha et à la tête de l'école ou lignée bouddhiste tibétaine Kamtsang Kagyu est le dix-septième Karmapa, lui aussi réincarnation de ses seize prédécesseurs. L'ennuyeux étant qu'il y a actuellement, suite à des différents entre trois des quatre régents du seizième Karmapa (décédé âgé) et le quatrième régent, deux Karmapas, Trinley Thayé Dordjé et Urgyen Trinley Dordjé ("reconnu" - mais ce pouvoir de reconnaissance est contesté - par le Dalaï Lama) , tous deux sensés être la réincarnation avérée et (é)prouvée du prédécent dont les disciples de chacun d'entre les deux tiennent sur l'autre et ses disciples des propos vraiment pas toujours très aimables.

Reste à évoquer le XI° Panchen-Lama, c'est à dire "grand érudit " titre "hérité" du précepteur du V° Dalaï Lama vers les années 1600. L'actuel jeune Panchen Lama reconnu par le Dalaï Lama s'appelle Gendun Choekyi Nyima; il a, lui aussi, un concurrent, mais cette fois "inventé" par les Chinois qui oppriment donc (et le mot est très faible) le Tibet et qui veulent contrôler les bouddhismes tibétains à travers un Panchen Lama "à eux" désigné par des moines opprimés ou "collaborateurs". puisque le Dalaï Lama et "les" deux Karmapa se sont exilés.

Bref, chez les bouddhistes tibétains non plus ca n'a pas toujours été et ce n'est toujours pas toujours la sage et sereine entente cordiale entre les "chapelles" et il y a eu, dans le passé, des batailles mortelles entre écoles bouddhistes; mais il n'empêche qu'il y a probablement beaucoup de positif à retirer disons des techniques tibétaines en particulier et bouddhistes en général d'accession à la maîtrise de soi et à la Sagesse. Sans oublier l'intérêt des thérapeutiques.

 

 

LES BOUDDHISMES

Remarque préalable : il y a au moins autant de bouddhismes que de christianismes

Ce que je partage
. La recherche de la Sagesse, du Détachement, de la Compassion grâce, entre autres, à la méditation, qui sont nos raisons d'être.
. L'influence de la certitude de la réalité de la "Réincarnation" (du flux de conscience "individuel") sur la sus-dite recherche.
. La conscience qu'il n'y a pas que notre petite planète Terre d'habitée.
. La confiance dans la capacité des bouddhistes "émérites" à maîtriser, probablement mieux que tout autre, le corps, le psychisme, l'esprit et finalement la mort, d'une part, et à, d'autre part, l'enseigner à d'autres.

Ce que je ne partage pas
. Le refus - à ce qu'il semble - de la pré-existence d'un "Grand horloger", Etre Eternel Ineffable "en" qui nous existons.
. Le culte du Bouddha Cakyamouni qui ne l'a pas demandé et qui n'est probablement qu'un éveillé (même sil est grand) parmi d'autres.Mais néanmoins pas "éveillé" à l'existence de "la source créatrice".
. La vénération , sinon le culte (moindre , mais apparemment bien réel) des Maîtres.
. Le culte des textes (qui n'est pas une exclusivité bouddhiste).
. L'attachement aux rites et cérémonies et leurs durées.

Mais peut-être que, malgré un minimum de culture bouddhique, je suis insuffisamment informé et totalement à côté de la plaque.

A
ce jour mon souhait est de trouver une "synthèse" du bouddhisme athée et de l'Hindouisme théiste et d'essayer de la vivre, sans pour autant cesser d'agir au sein de cette société, quoique ne voyant aucun inconvénient à aller me "reposer" un peu dès demain matin ou même tout à l'heure, au contraire.

 

 

 

A PROPOS DU DHARMA D'UN BOUDDHA
................................"Avec un profond respect pour (le cheminement de) tout "bouddhiste"

Le profitable
- Des objectifs presque "justes" d'équanimité, de sagesse,
donc de bonté et de compassion universelle
- D'intéressantes techniques de méditations diverses et variées
- Des preuves souvent incontestables et vivantes de la réincarnation
(à côté de celles plus "scientifique"s, entre autres, de Ian Stevenso)
- La réincarnation attestée de maîtres dans des corps occidentaux
(sachant, pour certains, prendre leur distances avec les rituels) .
- Une volonté plus ou moins complète d'occidentaliser l'enseignement
(en gardant le noble enseignement "oriental" pour les Asiatiques évidemment)

Le regrettable (exprimé ici très modestement et très failliblement)
................... " A fortiori pour parler spiritualité, il importe de ciseler ses phrases"
- Une impasse totale sur l'Ineffable*, sinon un athéisme définitif
(malgré l'étrange prise en compte de dieux et de demi-dieux)
- Un "fixation" sur le concept de base (très mal nommé) : souffrance
(au lieu, par exemple amendable d'incomplétude et d'impermanence,
sauf l'Ineffable et ses libres âmes immortelles aimées évidemment)
- Un attachement souvent excessif au plus ou moins historique bouddha Gautama
- Une triple "prise de refuge" (?) peu logique donc (dans le bouddha Gautama,
son enseignement et "la" ou "sa" (?) communauté bouddhiste)
- Un esprit de chapelle et un nombre de chapelles souvent très développé(es)
(avec des "bavures" : cf. la controverse des deux Karmapa)
- Un "sur-culte" d'un ou de "maîtres" ou gourous vivants ou morts
et, dans l'occidentalisation, un "culte" des mots asiatiques actuels ou anciens

Une conclusion "sacrilège" .... provisoire et faillible
Si le bouddha Gautama (aux nombreux vocables) avait été totalement éveillé,
aurait-il l' impasse sur l'Ineffable* puisque cette impasse - qu'on peut estimer "irréaliste" - altère gravement toute l'essence du message.

Suivant strictement en cela la consigne du bouddha Gautama lui-même,
je ne dirais pas que j'ai "vérifié par moi-même". Mais, pour moi, modestement,
l'existence de l'Ineffable* est une "évidence intuitive" et ce, hors de tout même petit groupe plus ou moins structuré.

A quand des Sages Maîtres de l'hindouisme (dont vient le "bouddhisme") se réincarnant aussi dans des corps occidentaux, donc aussi européens, proposant des vérités non dogmatiques sages et mono-théistes, sinon carrément et uniquement "théo-monistes" communes à toutes les âmes
du vaste Univers infini ?

NB. Avec une réelle modestie, mais après pas mal de lectures sur le sujet

* On a tellement mal parlé de "Dieu", on l'a tellement "anthropomorphisé" que, derrière d'autres bien plus sages, je préfère l'appeler Ineffable

 

 

 

DES SAGES BOUDDHISTES
REINCARNES DANS DES "PEAUX" BLANCHES

En utilisant leurs "moyens" habituels de reconnaissances des réincarnés des responsables de monastères bouddhistes asiatiques ont reconnu en la personne de plusieurs jeunes européens actuellement vivant la réincar- nation de très sages et émérites lamas récemment décédés ayant annoncé qu'il fallait, voire qu'ils allaient "évangéliser" l'Occident. C'est en particulier le cas non caché d'un Américain et d'un Espagnol, et aussi d'un Français [(cocorico :-))] qui, lui, ne souhaite pas qu'on le sache; ce quiu doit être le cas de bien d'autres. Et ces jeunes gens ne sont pas "des petits saints" et ils ne sont heureusement pas insensibles du tout à tous les charmes des demoiselles

Nombreuses anecdotes inexplicables autrement que par la réincarnation à l'appui, il est extrèmement peu probable qu'il s'agisse de supercheries. Patientons pour voir les fruits, sachant que , une fois réincarné, même un très grand sage peut faillir et décevoir, ce qui ne dévalorise ni le concept, ni la "spiritualité" (pour autant que les bouddhismes en soient).

 

PARADOXAUX BOUDDHISTES

Sauf erreur, ils font l'impasse sur l'Ineffable, quoique leur "religion" ou plus exactement leur philosophie soit issue de l'hindouisme qui révère, entre autres mais par dessus, tout,Brahma, mais ils estiment que deux des six états de réincarnation possible, et pas forcément "flatteur", sont demi-dieu et dieu (sans majuscule évidemment).

 

LE BOUDDHISME ZEN

Fruit de l'essaimage d'une école bouddhiste en Chine, le bouddhisme Zen est bien moins connu que le mot "zen" lui-même et son sens "particulier". Il peut paraître avoir hérité de la rudesse, sinon de la brutalité japonaise; avec ses coups de "bâton" dans le dos durant les longues méditations qui ne sont pas un des aspects - extérieurs il est vrai -les moins surprenants. .

Cettre honorable "spiritualité" a rencontré en France, en particulier, une audience bien réelle et croissante qui semble convenir définitivement, du moins pour cette vie-ci, à des chercheuses et des chercheurs de Vérité français.

Quoiqu'il en soit, puisqu'elles/ils partagent incontestablement, avec toutes les spiritualités ou philosophies sincères, la recherche de la maîtrise de soi et l'amour des autres, grand bien fasse aux chercheuses et aux chercheurs de Vérité par le zen de l'être.

Et comme vous ne serez jamais pris au sérieux, si vous prétendez avoir un minimum de culture sur le zen, sans évoquer le Japonais maintenant décédé Taizen Deshimaru, autant en reconnaître le visage, si ce n'est déjà votre cas.

N.B. Etrangement, il sembleraient que beaucoup de ses admirateurs, pour ne pas dire adulateurs, ne restent pas toujours zen quand ils parlent de lui. C'est humain d'admirer son "maître à penser", mais ça peut surprendre.

 

 

 

.

PREUVES TIBETAINES
de la réincarnation

Même s'il y a eu quelques "bavures", et même une très grosse actuellement avec les deux Karmapa (cf par ailleurs ou avec un moteur), dans la majorité des cas, il y aurait de fortes preuves que tout vénérable lama bouddhiste se réincarne, en l'occurence sur cette Terre

Le vénérable lama de gauche se serait réincarné dans le futur vénérable lama de droite.
Libre à vous de ne pas le croire évidemment.

 

UNE PRATIQUE BOUDDHISTE PARTICULIERE
Les textes de protections.

Dans les pays bouddhistes, on écoute des textes de protection afin d'éviter les maladies ou les dangers, écarter l'influence des êtres malveillants, obtenir la protection et la délivrance du mal, et favoriser la santé, la prospérité, et le bien-être général. Ce sont des paritta.

http://franckalleron.free.fr/protection.html

 

 

??????

"...... Un autre fait bien connu aujourd'hui est la traduction de certains termes sanskrits en français ou en anglais. Par exemple, le terme "dukka" utilisé par le Bouddha pour décrire les Quatre Nobles Vérités, bases de la doctrine Bouddhiste, a été traduit par "souffrance" dans un premier temps. Cette traduction, bien qu'elle persiste encore aujourd'hui, est de plus en plus remplacée par "frustration". Pourtant, tout le monde reconnaît maintenant qu'il n'y a pas de termes équivalent à "dukka" dans le français et l'anglais. D'ou la grande difficulté d'expliquer simplement les bases des Quatre Nobles Vérités.

Un autre terme bouddhiste la "vacuïté" a été, dès le départ, très mal interprété. Il a été utilisé comme synonyme de "néant", et la religion bouddhiste a été aussitôt assimilée à une philosophie nihiliste, ce qu'elle n'est bien évidemment pas. Il en est de même pour une grande partie des mots sanskrits utilisés dans le Bouddhisme ou dans les religions et traditions Orientales."

 

 

LES "BOUBOU"
après les "Bobo"

Il serait probablement regrettable que les bouddhismes deviennent le "refuge" de bourgeois athées (aisés donc) qui écouteraient des lamas exotiques ou européens et s'efforceraient d'appliquer leur enseignement entre deux dépenses de luxe, après s'être éventuellement offert un coûteux voyage en Inde.

Alors qu'on peut s'interroger sur la retraite de trois ans, trois mois, trois jours ... qui n'est pas à la portée des bourses prolétariennes.

 

 

Tous les contextes, y compris donc toutes les pratiques "religieuses", semblent être des occasions de progresser, de stagner ou de régresser dans son évolution spirituelle. Et il semblerait même que les régressions peuvent s'avérer bénéfiques, voire passages obligés.

Faut-il en déduire que, en effet, la pratique de la plus insensée des "religions" tout comme de la philosophie les plus athée est utile, voire indispensable dans l'une ou l'autre vie, à toute évolution spirituelle ?

Peut-être. Mais est-ce que ça dispense du devoir - si seulement s'en est un - d'attirer l'attention de quelqu'un qui croise votre chemin sur ce qui, modestement, vous semble être les "faiblesses" d'une conception du sens de la vie sur laquelle il s'informe dans le but éventuel de l'adopter ?

 

 

 

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