LES JOURNALISTES

 

 

Etant donné le rôle fondamental qu'il devraient jouer
dans la qualité de notre communication quotidienne,
ils justifiaient, sinon méritaient, une page spéciale

 

 

"Un chien mord un homme, c'est un fait divers. Un homme mord un chien, c'est un scoop".

Tous les journaliste très cultivés vous affirmeront mordicus que cette célèbre phrase est de feu Pierre Lazareff. Or il semblerait bien qu'elle soit de Lord Beaverbrook.

Tirez-en toutes les conclusions utiles.

 

 

Alors qu'il est incompréhensible qu'un journaliste, aussi talentueux soit-il, puisse prétendre pouvoir bien noter une phrase tout en écoutant bien la suivante, par respect pour ses lecteurs un journaliste sérieux devrait toujours, absolument toujours, enregistrer ses interviews (sans jamais les écrire sur le champ) et faire l'impossible pour pouvoir montrer , ce qui ne signifie pas soumettre, son dernier brouillon à toutes les personnes qu'il cite ou met en cause; alirs que rien qu'essayer tous les jours (vu les progrès de la téématique) seraient déjà un gage intéressant de sérieux.

A partir de ce moment là , on ne sera plus angoissé dans l'attente de la parution d'un article qu'on espère, avec finalement une insatisfaction totalement justifiée qui devait être évitée et relève souvent de la faute rofessionnelle dans plus de 75 % des cas

 

 

 

 

Il est lamentable et non sans conséquences graves pour l'intérêt général qu'on puisse confier l'information quotidienne télévisuelle de la population française à des gens qui, comme Daniel Bilalian par exemple, n'avaient pas encore compris, toujours par exemple, le 20 décembre 2001, que le premier jour du siècle n'était pas le 1er janvier 2000 (ce que j'avais personnellement commencé à souligner dès 1995); alors que le célébrissime Yves Mourouis n'a pas été le seul à témoigner de cette erreur de sens critique, commise également par de nombreus responsables politiques. Mais ça n'est là, hélas, qu'une illustration parmi des milliers de l'irréflexion et de la superficialité irrespectueuse des personnes auxquelles on s'adresse de la part de beaucoup d'hommes et de femmes de médias, ainsi que d'hommes et de femmes publiques dont les responsabilités dans la qualité de l'opinion publique n'est pas moindre.

 

 

Pourquoi acheter un journal quand on peut acheter un journaliste ?

Les journalistes ne croient pas les mensonges des hommes politiques, mais ils les répètent ! C'est pire !

Autrefois, le ridicule tuait ; aujourd'hui, il tire à deux cent mille exemplaires.

Le journalisme consiste pour une large part à dire "Tartempion est mort" à des gens qui n'ont jamais su que Tartempion existait.

Les journalistes sont comme les enfants. Ils posent de grandes questions et se contentent de toutes petites réponses.

Journal : institution incapable de faire une différence entre un accident de bicyclette et l'effondrement de la civilisation.

La presse française fait preuve d'une partialité révoltante et ne traite jamais que les mêmes sujets : les hommes politiques et les autres criminels.

Recevoir un grand nombre de journalistes est un plaisir. Un petit nombre un ennui. Un seul d'entre eux : un supplice.

Les journalistes disent une chose qu'ils savent ne pas être vraie, dans l'espoir que, s'ils continuent à l'affirmer assez longtemps, elle deviendra vraie.

Journaliste : un métier qui consiste à expliquer aux autres ce qu'on ne comprend pas soi-même.

Faute de temps, le journaliste moderne doit choisir : ou voir l'événement ou le décrire. Il a rarement le loisir de faire les deux.

La liberté de la presse, c'est le droit de dire ce que ne pense pas le propriétaire du journal à condition que ça ne gêne pas les annonceurs.

Il y a des journalistes qui ont appris leur métier à l'école hôtelière. Ils posent les questions comme on passe les plats.

Le journalisme est une discipline hautement inexacte dont les postu- lats n'existent pas, ou existent en quantité si grande que cela ne veut rien dire.

Le journaliste, lui, peut écrire n'importe quoi et se tromper sur tout, cela ne change rien, ses journaux se vendent toujours aussi bien ou aussi mal.

Il y a moins de contre-vérités et d'inexactitudes dans les petites annonces et les publicités réunies que dans tout le reste du journal.

 

"A l'augmentation des mots non pesés
correspond toujours
l'augmentation des maux très pesants"

 

 

UN TRISTE EXEMPLE

On fait dire n'importe quoi aux nombres et les journalistes généralement irréfléchis marchent comme des perroquets.

Par exemple, on prolonge artificiellement parfois la vie des nouveaux-nés, mais surtout on allonge la sur-vie et/ou la sous-vie des perssonnes âgées. Tout cela fait vivre - au sens strict - plus longtemps et ça donne une apparente espérance de vie moyenne pour "le" Français" et "la" Française qui s'allonge.

Il faut s'entrendre sur le mot "vivre"; il s'agirait bien d'ajouter de la vie aux années et non des années à la vie. Et ça le journaliste ne le dit généralement pas

 

 

"J'AI FAIT LE MAXIMUM"

Chacun mesure son maximum à l'aune de sa générosité altruiste; or celle-ci se mesure à l'aune, sinon se nourrit des options métaphysiques ou spirituelles ou à défaut humanistes de chacun. Aussi, toutes choses égales par ailleurs, le résultat du maximum de l'un pourra être très différent de celui du maximum de l'autre.

 

 

NON A LA PUB SEXISTE

Des femmes d'abord, mais des hommes aussi
qui se battent contre la pub sexiste

http://lameute.org.free.fr/

 

 

CA VOUS ARRIVE
A VOUS AUSSI ?

En un premier temps vous suivez un magazine télé qui traite d'un sujet sérieux dont vous ignorez presque tout; vous êtes impressionné, vous adoptez les conclusions qui vous paraissent solides, et même vous les répandez autour de vous.

En un second temps, vous suivez un magazine télé qui traite d'un sujet sérieux dont vous savez presque tout et là vous vous apercevez que le sujet a été très mal traité, qu'on a été bien trop politiquement correct et que ceux qui répéteront en confiance, comme vous précédemment, les conclusions risque de faire des sacrés dégâts et peut-être même de se ridiculiser.

En un troisième temps, vous vous dites alors que peut-être et même très probablement, dans le cas du premier temps ci-dessus, les con- clusions que vous aviez vite prises pour du "pain bénit" c'était peut- être de sacrées conneries ou au moins des demi-vérités.

Et, hélas, cela est souvent également valable aussi pour des magazines radio ou écrits.

 

 

 

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