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MAURITANIE
Lutte contre L'injustice et L'exclusion Pour le respect des Droits de l'Homme |
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Journées de la Mauritanie: Visite guidée
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Mauritanie Présentation commune (pays du CILSS)
Ould Taya Reponsable de crimes contre l'humanité
Ould Taya Reponsable Verbrechen gegen die Menschheit
Ould Taya Reponsable of crimes against humanity
Censures Zensuren Censorships
Je vous propose de connaitre ces grands combattants de la liberté d'expression, à travers des extraits sommaires de leurs publications.
Habib Ould Mahfoud (Extrait de Mauritanides)
"En Mauritanie, il y avait des journaux "libres".C'etait il y a longtemps.
Aujourd'hui, grâce aux efforts méritoires de notre Direction nationale,valeureuse et glorieuse,-que Dieu la valorise et la glorifie davantage,-amen-grâce à cette Direction nationale donc(nous sommes le dernier pays au monde, y compris la Corée du Nord, à n'avoir qu'un seul et unique point cardinal), de la liberté de presse il ne subsiste que du papier fort mal imprimé au départ, noirci à l' arrivée par les doigts peu soignés des censeurs du ministère de l'interieur qui s'evertuent à débusquer la petite bête dans le desert vitrifié."
Hindou Mint Ainina (Extrait Editorial)
"C'est triste à dire, mais c'est un fait: les arrestations injustes et injustifiées, la séquestration pour délit d'opinion,la censure de toute volonté de libre expression sont devenues une "banalité" dans le pays de la banalisation par excellence." (A Suivre...)
Habib Ould Mahfoudh
« On ne peut plus donner d’information importante, alors, on commente les chiens écrasés… »
« …Il pleut des ministres.Il n’y a plus de saison politique. C’est pire que les pluies acides.
Ça doit être la conséquence des effets conjugués de l’effet de serre, d’El Nino, du trou-duc de l’ozone, de Tchernobyl, des filets tournants, des feux de brousse, du braconnage et du taux de participation à nos très diverses consultations électorales... »
1- 3 mois de suspension pour le journal "Le Calame".Lettre de protestation de "Reporters Sans Frontieres", du 9 Avril 1999.(Notez que ce journal a été déja suspendu à 3 reprises en 1998.C'est aussi le journal le plus censuré en Mauritanie).
2- La censure frappe de nouveau en Mauritanie 2 mois à peine, aprés la suspension des éditions arabe et française du journal Le Calame, la censure sévit de nouveau!
3- Censure du journal "La tribune":L'édition en date du 12 juin (n°117)
4-Arrestation du directeur du journal "Rajoul echari"
5-Censure du N°13 du journal " La Nouvelle Expression "
6-Censure du journal indépendant La Dépêche.(Reporters sans frontières
Secrétariat international-Bureau Maghreb Moyen-Orient-URGENT - LIBERTE DE LA PRESSE
Lettre de protestation du 12 novembre 1999)
Cette mesure arbitraire vise Mr Cheikh Bekaye, correspondant à Nouakchott de la BBC depuis 1986 et du quotidien
en arabe El Hayat, publié à Londres, depuis 1989.Il se voit ainsi retirer son accréditation.
REPORTERS SANS FRONTIERES ADRESSE UNE NOUVELLE LETTRE DE PROTESTATION
AU DICTATEUR DE NOUAKCHOTT.
LA CENSURE FRAPPE DE NOUVEAU L'HEBDOMADAIRE INDEPENDANT "LA TRIBUNE".
L'édition en date du 12 juin (n°117) a été
interdite de diffusion par le ministère de l'Intérieur
en vertu de l'article 11 de la loi sur la presse.
Selon la direction, le numéro censuré contenait deux dossiers suceptibles d'être gênants pour les autorités, en particulier celui consacré au Sahara occidental.
Reporters sans frontières (RSF) a protesté contre la censure
dont a été victime l'hebdomadaire indépendant La Tribune en vertu de l'article 11 de la loi sur la presse.
Reporters sans frontières, dénonçant "le caractère abusif et arbitraire de cette décision", a demandé que "l'article 11 de la loi sur la presse soit abrogé afin de permettre aux journalistes mauritaniens indépendants de travailler librement sans être poussés à l'autocensure".
La censure frappe de nouveau en Mauritanie
2 mois à peine, aprés la suspension des éditions arabe et française du journal Le Calame, la censure sévit de nouveau!
Cette mesure arbitraire vise Mr Cheikh Bekaye, correspondant à Nouakchott de la BBC depuis 1986 et du quotidien
en arabe El Hayat, publié à Londres, depuis 1989.Il se voit ainsi retirer son accréditation.
REPORTERS SANS FRONTIERES ADRESSE UNE NOUVELLE LETTRE DE PROTESTATION
AU DICTATEUR DE NOUAKCHOTT.(LIRE PAGE CENSURE).
A l'attention de Ould Sid Ahmed Taya
Président de la République islamique de Mauritanie
Nouakchott - Mauritanie
Fax : 222 2 568 90
Paris, le 31 mai 1999 Monsieur le Président,
Reporters sans frontières, organisation
internationale de défense de la liberté de la
presse, s'inquiète que Cheikh Bekaye, correspondant
à Nouakchott de la BBC depuis 1986 et du quotidien
en arabe El Hayat, publié à Londres, depuis 1989, se
soit vu retirer son accréditation.
Selon nos informations, les rédactions de la BBC et d'El Hayat
ont reçu, le 15 avril, un courrier du ministère de
la Communication leur notifiant ce retrait
d'accréditation sans en spécifier la raison.
Notre organisation vous demande d'intervenir auprès
du ministère de la Communication pour que ce
journaliste puisse de nouveau effectuer son travail
en toute indépendance. Nous vous serions
reconnaissant d'user de votre influence afin de
garantir la liberté de la presse en Mauritanie.
En vous remerciant de votre attention, je vous prie
d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération.
Robert Ménard, Secrétaire général
Rapport de Reporters Sans Frontieres RSF
La Mauritanie, un triste record...
Les journaux indépendants sont victimes d'un véritable harcèlement : l'article 11 de la loi sur la presse est systématiquement invoqué par le ministère de l'Intérieur pour censurer les titres. Les suspensions à répétition provoquent une lente asphyxie économique des journaux. De même, les journalistes sont victimes de tracasseries administratives qui les gênent dans leur travail (coupures du téléphone, entre autres).
Le 21 février 1998, deux journalistes de l'hebdomadaire indépendant Le Calame, Mohamed Fall Ould Sidi Moïla et Riyadh Ould El Hadi, sont arrêtés par les forces de sécurité à la frontière sud-ouest du fleuve Sénégal, alors qu'ils enquêtent sur l'esclavage dans le pays. Le même jour, leur collègue, Mahfoudh Ould Jeilani, est également appréhendé dans l'est du pays. Les trois journalistes sont soumis pendant une journée entière à un interrogatoire au ministère de l'Intérieur à Nouakchott, avant d'être relâchés.
Le 13 janvier 1998, suite à la saisie des deux derniers numéros en
français et en arabe, et à une nouvelle suspension de trois mois, les
responsables du journal Mauritanie Nouvelles décident de cesser leur
parution. "Puisqu'on ne peut pas travailler, que les autorités ont décidé de
nous faire disparaître, on ne peut pas continuer d'exercer notre
profession dans ces conditions. Nous espérons bien sûr reparaître un
jour dès qu'un cadre réellement démocratique existera", déclare Bah
Ould Saleck, le directeur de Mauritanie Nouvelles. Censuré seize fois
et suspendu durant dix mois au cours des deux dernières années,
Mauritanie Nouvelles est la principale cible du pouvoir pour avoir
dénoncé la corruption, le trafic de drogue et les luttes de pouvoir.
Le 24 janvier, trois militants des droits de l'homme sont arrêtés suite à la
diffusion sur la chaîne de télévision française France 3 et, simultanément
à l'étranger, sur Canal France International, d'un reportage consacré à
la persistance de l'esclavage dans un pays qui l'a officiellement aboli en
1980. Le président de l'association S.O.S. Esclavage, Boubacar
Messaoud, son homologue de l'Association mauritanienne des droits de
l'homme, Cheikh Saad Bouth Camara, et un avocat, Me Ould Ebetti,
accusés de "création et/ou d'appartenance à des organisations non
autorisées", sont condamnés à de lourdes peines de prison en février.
Un militant de S.O.S. Esclavage à Paris, Abdel Nasser Ould Yassa, est
accusé d'avoir porté atteinte à l'image du pays dans une interview
accordée à Radio France Internationale. Le 24 mars, une remise totale
des peines leur est accordée par le président Ould Taya, quelques heures
seulement après le verdict de la cour d'appel de Nouakchott qui avait
confirmé les peines. Il semblerait que cette mesure soit liée à la réunion
du Comité d'aide au développement de la Mauritanie à Paris, le
lendemain.
Le 28 janvier, parce qu'il a abordé le sujet tabou de l'esclavage,
l'hebdomadaire indépendant La Tribune est censuré. Le 10 juin, l'édition
en arabe de La Tribune est à nouveau suspendue. "Cela fait cinq fois en
moins d'un mois que nous sommes la cible des autorités. Nous
pratiquons déjà l'autocensure. Mais ils veulent nous faire disparaître",
déclare Mohammed Fall Oumere, rédacteur en chef du journal.
Le 16 avril, les éditions de deux hebdomadaires, Action et Nouakchott
Infos, sont censurées pour avoir publié des articles sur une affaire de
viols.
Le 30 avril, l'édition en arabe de l'hebdomadaire indépendant Le
Calame est suspendue, pour la troisième fois depuis le début de l'année.
Les exemplaires de ce journal ont été retenus au ministère de l'Intérieur
durant une semaine avant d'être finalement interdits à la vente.
LETTRE DE PROTESTATION DE REPORTERS SANS FRONTIERES
Le 19/2/2000
Reporters sans
frontières (RSF)
Lettre de protestation - 17 février 2000 -
Mauritanie
Mauritanie : l'hebdomadaire L'Eveil Hebdo suspendu pour un
mois
Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, Reporters sans
frontières (RSF) a protesté contre la suspension pour un mois de
l'hebdomadaire L'Eveil Hebdo. RSF a également demandé au
ministre "de tout mettre en uvre pour annuler cette mesure" et
d'user de son influence "pour que l'article 11 de la loi sur la presse
soit abrogé." L'organisation rappelle que, "depuis les élections
présidentielles de décembre 1997, la presse indépendante a fait
l'objet d'une trentaine de suspensions, d'interdictions ou de
censures."
Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, les
autorités mauritaniennes ont saisi, en vertu de l'article 11 de la loi
sur la presse, le n°332 de l'hebdomadaire d'opposition L'Eveil
Hebdo et ont interdit sa parution pour un mois. Il semblerait que
cette suspension soit due à un article, parue dans ce numéro,
concernant les réseaux terroristes islamistes dans ce pays.
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