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MAURITANIE
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Ould Taya Reponsable de crimes contre l'humanité
Ould Taya Reponsable Verbrechen gegen die Menschheit
Ould Taya Reponsable of crimes against humanity

Censures Zensuren Censorships

1999
Dossier Spécial: Violations des Droits de l'Homme en Mauritanie: Constat.

Les années se suivent et se ressemblent...
L'année 1999 a connu son lot de violations des Droits de l'Homme. Nous allons essayer d'en dresser un constat, mais nous ne pouvons parler de violations de Droits de l'Homme sans évoquer le lourd passif humanitaire de ce régime, le génocide contre la communauté négro-mauritanienne, les déportations de mauritaniens vers le Senegal et le Mali où ils sont encore aujourd'hui plus
de 66 000 vivants dans des conditions inhumaines.
L'esclavage qui touche une trés grande communauté dans notre pays et qui continue, par la volonté et la complicité de ce régime à exister en toute impunité.

1) - LA CENSURE.

Introduction

En guise d'introduction, nous donnons la parole aux victimes de la censure, des journalistes qui subissent chaque jour cette censure.

Habib Ould Mahfoud, une plume au service de la liberté...Mais aussi une plume qui fait aimer notre pays.
La verité affirmée avec un brin d'humour;"Mauritanides"

Je vous propose de connaitre ces grands combattants de la liberté d'expression, à travers des extraits sommaires de leurs publications.

Habib Ould Mahfoud (Extrait de Mauritanides)

"En Mauritanie, il y avait des journaux "libres".C'etait il y a longtemps.
Aujourd'hui, grâce aux efforts méritoires de notre Direction nationale,valeureuse et glorieuse,-que Dieu la valorise et la glorifie davantage,-amen-grâce à cette Direction nationale donc(nous sommes le dernier pays au monde, y compris la Corée du Nord, à n'avoir qu'un seul et unique point cardinal), de la liberté de presse il ne subsiste que du papier fort mal imprimé au départ, noirci à l' arrivée par les doigts peu soignés des censeurs du ministère de l'interieur qui s'evertuent à débusquer la petite bête dans le desert vitrifié."

Hindou Mint Ainina (Extrait Editorial)

"C'est triste à dire, mais c'est un fait: les arrestations injustes et injustifiées, la séquestration pour délit d'opinion,la censure de toute volonté de libre expression sont devenues une "banalité" dans le pays de la banalisation par excellence." (A Suivre...)

Habib Ould Mahfoudh

« On ne peut plus donner d’information importante, alors, on commente les chiens écrasés… »

« …Il pleut des ministres.Il n’y a plus de saison politique. C’est pire que les pluies acides.
Ça doit être la conséquence des effets conjugués de l’effet de serre, d’El Nino, du trou-duc de l’ozone, de Tchernobyl, des filets tournants, des feux de brousse, du braconnage et du taux de participation à nos très diverses consultations électorales... »

Censures : Les Chiffres

1- 3 mois de suspension pour le journal "Le Calame".Lettre de protestation de "Reporters Sans Frontieres", du 9 Avril 1999.(Notez que ce journal a été déja suspendu à 3 reprises en 1998.C'est aussi le journal le plus censuré en Mauritanie).

2- La censure frappe de nouveau en Mauritanie 2 mois à peine, aprés la suspension des éditions arabe et française du journal Le Calame, la censure sévit de nouveau!
Cette mesure arbitraire vise Mr Cheikh Bekaye, correspondant à Nouakchott de la BBC depuis 1986 et du quotidien en arabe El Hayat, publié à Londres, depuis 1989.Il se voit ainsi retirer son accréditation.
REPORTERS SANS FRONTIERES ADRESSE UNE NOUVELLE LETTRE DE PROTESTATION AU DICTATEUR DE NOUAKCHOTT.

3- Censure du journal "La tribune":L'édition en date du 12 juin (n°117)

4-Arrestation du directeur du journal "Rajoul echari"

5-Censure du N°13 du journal " La Nouvelle Expression "

6-Censure du journal indépendant La Dépêche.(Reporters sans frontières Secrétariat international-Bureau Maghreb Moyen-Orient-URGENT - LIBERTE DE LA PRESSE Lettre de protestation du 12 novembre 1999)

Pour cloturer cette année 1999, le dictateur de Nouakchott passe à la vitesse superieure; de la censure de la presse à la censure des partis politiques: L'interdiction du parti ALTALLIA annonce une nouvelle ère d'oppression qui caracterise le regne du dictateur Ould Taya

LA CENSURE FRAPPE DE NOUVEAU L'HEBDOMADAIRE INDEPENDANT "LA TRIBUNE".
L'édition en date du 12 juin (n°117) a été interdite de diffusion par le ministère de l'Intérieur en vertu de l'article 11 de la loi sur la presse.
Selon la direction, le numéro censuré contenait deux dossiers suceptibles d'être gênants pour les autorités, en particulier celui consacré au Sahara occidental.
Reporters sans frontières (RSF) a protesté contre la censure dont a été victime l'hebdomadaire indépendant La Tribune en vertu de l'article 11 de la loi sur la presse.
Reporters sans frontières, dénonçant "le caractère abusif et arbitraire de cette décision", a demandé que "l'article 11 de la loi sur la presse soit abrogé afin de permettre aux journalistes mauritaniens indépendants de travailler librement sans être poussés à l'autocensure".

La censure frappe de nouveau en Mauritanie 2 mois à peine, aprés la suspension des éditions arabe et française du journal Le Calame, la censure sévit de nouveau!
Cette mesure arbitraire vise Mr Cheikh Bekaye, correspondant à Nouakchott de la BBC depuis 1986 et du quotidien en arabe El Hayat, publié à Londres, depuis 1989.Il se voit ainsi retirer son accréditation.
REPORTERS SANS FRONTIERES ADRESSE UNE NOUVELLE LETTRE DE PROTESTATION AU DICTATEUR DE NOUAKCHOTT.(LIRE PAGE CENSURE).
A l'attention de Ould Sid Ahmed Taya
Président de la République islamique de Mauritanie
Nouakchott - Mauritanie
Fax : 222 2 568 90

Paris, le 31 mai 1999 Monsieur le Président,
Reporters sans frontières, organisation internationale de défense de la liberté de la presse, s'inquiète que Cheikh Bekaye, correspondant à Nouakchott de la BBC depuis 1986 et du quotidien en arabe El Hayat, publié à Londres, depuis 1989, se soit vu retirer son accréditation.
Selon nos informations, les rédactions de la BBC et d'El Hayat ont reçu, le 15 avril, un courrier du ministère de la Communication leur notifiant ce retrait d'accréditation sans en spécifier la raison.
Notre organisation vous demande d'intervenir auprès du ministère de la Communication pour que ce journaliste puisse de nouveau effectuer son travail en toute indépendance. Nous vous serions reconnaissant d'user de votre influence afin de garantir la liberté de la presse en Mauritanie.
En vous remerciant de votre attention, je vous prie d'agréer, Monsieur le Président, l'expression de ma très haute considération.
Robert Ménard, Secrétaire général

LE CALAME: LE JOURNAL LE PLUS CENSURE DE MAURITANIE

Rapport de Reporters Sans Frontieres RSF

Censure: Rapport annuel de Reporters Sans Frontieres (RSF)

La Mauritanie, un triste record...

MAURITANIE

Les journaux indépendants sont victimes d'un véritable harcèlement : l'article 11 de la loi sur la presse est systématiquement invoqué par le ministère de l'Intérieur pour censurer les titres. Les suspensions à répétition provoquent une lente asphyxie économique des journaux. De même, les journalistes sont victimes de tracasseries administratives qui les gênent dans leur travail (coupures du téléphone, entre autres).

Journalistes interpellés

Le 21 février 1998, deux journalistes de l'hebdomadaire indépendant Le Calame, Mohamed Fall Ould Sidi Moïla et Riyadh Ould El Hadi, sont arrêtés par les forces de sécurité à la frontière sud-ouest du fleuve Sénégal, alors qu'ils enquêtent sur l'esclavage dans le pays. Le même jour, leur collègue, Mahfoudh Ould Jeilani, est également appréhendé dans l'est du pays. Les trois journalistes sont soumis pendant une journée entière à un interrogatoire au ministère de l'Intérieur à Nouakchott, avant d'être relâchés.

Pressions et entraves

Le 13 janvier 1998, suite à la saisie des deux derniers numéros en français et en arabe, et à une nouvelle suspension de trois mois, les responsables du journal Mauritanie Nouvelles décident de cesser leur parution. "Puisqu'on ne peut pas travailler, que les autorités ont décidé de nous faire disparaître, on ne peut pas continuer d'exercer notre profession dans ces conditions. Nous espérons bien sûr reparaître un jour dès qu'un cadre réellement démocratique existera", déclare Bah Ould Saleck, le directeur de Mauritanie Nouvelles. Censuré seize fois et suspendu durant dix mois au cours des deux dernières années, Mauritanie Nouvelles est la principale cible du pouvoir pour avoir dénoncé la corruption, le trafic de drogue et les luttes de pouvoir.

Le 24 janvier, trois militants des droits de l'homme sont arrêtés suite à la diffusion sur la chaîne de télévision française France 3 et, simultanément à l'étranger, sur Canal France International, d'un reportage consacré à la persistance de l'esclavage dans un pays qui l'a officiellement aboli en 1980. Le président de l'association S.O.S. Esclavage, Boubacar Messaoud, son homologue de l'Association mauritanienne des droits de l'homme, Cheikh Saad Bouth Camara, et un avocat, Me Ould Ebetti, accusés de "création et/ou d'appartenance à des organisations non autorisées", sont condamnés à de lourdes peines de prison en février.

Un militant de S.O.S. Esclavage à Paris, Abdel Nasser Ould Yassa, est accusé d'avoir porté atteinte à l'image du pays dans une interview accordée à Radio France Internationale.

Le 24 mars, une remise totale des peines leur est accordée par le président Ould Taya, quelques heures seulement après le verdict de la cour d'appel de Nouakchott qui avait confirmé les peines. Il semblerait que cette mesure soit liée à la réunion du Comité d'aide au développement de la Mauritanie à Paris, le lendemain.

Le 28 janvier, parce qu'il a abordé le sujet tabou de l'esclavage, l'hebdomadaire indépendant La Tribune est censuré.

Le 10 juin, l'édition en arabe de La Tribune est à nouveau suspendue. "Cela fait cinq fois en moins d'un mois que nous sommes la cible des autorités. Nous pratiquons déjà l'autocensure. Mais ils veulent nous faire disparaître", déclare Mohammed Fall Oumere, rédacteur en chef du journal.

Le 16 avril, les éditions de deux hebdomadaires, Action et Nouakchott Infos, sont censurées pour avoir publié des articles sur une affaire de viols.

Le 30 avril, l'édition en arabe de l'hebdomadaire indépendant Le Calame est suspendue, pour la troisième fois depuis le début de l'année.

Les exemplaires de ce journal ont été retenus au ministère de l'Intérieur durant une semaine avant d'être finalement interdits à la vente.

La censure frappe de nouveau en Mauritanie

LETTRE DE PROTESTATION DE REPORTERS SANS FRONTIERES

Le 19/2/2000

Reporters sans frontières (RSF)

Lettre de protestation - 17 février 2000 -

Mauritanie

Mauritanie : l'hebdomadaire L'Eveil Hebdo suspendu pour un mois

Dans une lettre adressée au ministre de l'Intérieur, Reporters sans frontières (RSF) a protesté contre la suspension pour un mois de l'hebdomadaire L'Eveil Hebdo. RSF a également demandé au ministre "de tout mettre en uvre pour annuler cette mesure" et d'user de son influence "pour que l'article 11 de la loi sur la presse soit abrogé." L'organisation rappelle que, "depuis les élections présidentielles de décembre 1997, la presse indépendante a fait l'objet d'une trentaine de suspensions, d'interdictions ou de censures."

Selon les informations recueillies par Reporters sans frontières, les autorités mauritaniennes ont saisi, en vertu de l'article 11 de la loi sur la presse, le n°332 de l'hebdomadaire d'opposition L'Eveil Hebdo et ont interdit sa parution pour un mois. Il semblerait que cette suspension soit due à un article, parue dans ce numéro, concernant les réseaux terroristes islamistes dans ce pays.

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