Notre logo

FORMATION MEDICALE CONTINUE

       EXPRESSION GENERALISTE

 

 

Notre site change d'adresse : taper http://exp.gen.free.fr/ dans votre navigateur

Bonjour à tous et bienvenue ...Rechercher dans le site ...

Ce qui a changé depuis votre dernière visite ...

Nos soirées de formation, tous les sujets traités ...

Ses objectifs, sa philosophie ...

Rechercher un document, le médicament, Ministère, spécialités ...

A tous ceux qui ont permis la réalisation de ce site ...

Traducteur, presse, actualité, droit médical, météo, itinéraires....

                         

Date de la soirée : 19 / 03 / 2002

Date de dernière modification : 05/04/2005

TRAITEMENT HORMONAL SUBSTITUTIF DE LA MENAUPOSE

 

La réduction des doses ( 1/2 dose ) et son intérêt.

Il convient d'être raisonnable en ce domaine...

Le T.H.S., POUR ÊTRE  EFFICACE SUR LA PREVENTION DE L'OSTEOPOROSE, DOIT DURER LONGTEMPS et il est difficile de donner une thérapeutique au long court à 2 mg par jour pendant 7 à 10 ans, en raison de la fréquence des intolérances au début ou après quelques mois de traitement. 

Si l'on a pu démontrer qu'il existe une protection osseuse avec 1 mg de ß oestradiol, le gain osseux est inférieur de 50 à 70 % à celui obtenu avec le traitement classique à 2 mg. Les demi doses sont intéressantes  parce que c'est mieux que rien ( arrêt intempestif pour intolérance ), si le risque osseux est faible...  et c'est mieux supporté. ( moins de mastodynies, tension pelvienne, prise de poids et douleurs des membres inférieurs )

Cette réduction ne doit être proposer qu' à trois conditions marquées par l'intolérance :

Quand le T.H.S. est démarré tardivement, car , dans ce cas on peut être sûr que des doses "normales" entraîneront une intolérance...

Chez les femmes ayant une intolérance aux doses habituelles.

Chez les femmes ayant une pathologie oestrogéno-dépendante comme 

  • Fibrome
  • Mastose 
  • Endométriose

dont on sait qu'il y aura aggravation.

CONCLUSION :

S'il n'existe pas de risque ostéoporotique ( fracture en péri ménopause ), il parait aujourd'hui raisonnable de démarrer le T.H.S. à demi dose pour évaluer la tolérance, faire adhérer la patiente; Il sera toujours temps d'augmenter les doses si les incidents osseux surviennent.

L'absorptiométrie biphotonique peut être demandée pour évaluer le risque de fracture, mais peut-on lui faire confiance aveuglément...

et ne doit-on pas tenir compte de son coût ?

Une densité osseuse normale n'est pas synonyme d'absence de risque. On l'a vu avec le fluor qui augmente la densité osseuse, certes, mais ne rend pas l'os plus solide...

 

 
Copyright © 2001 EXPRESSION GENERALISTE _ Webmaster : Dr Michel COSTANTINI