AVERTISSEMENT

 

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Avant de livrer l'objet de sa recherche sur le Web, l'auteur a souhaité éclairer ses visiteurs sur un certain nombre d'aspects qui concernent l'auteur, ses méthodes de recherche et les résultats qu'il propose.

L'auteur - Son cursus universitaire est court, son cursus d'autodidacte compte plusieurs décennies; sa démarche hétérodoxe ne se conforme pas à l'orthodoxie dominante; sa recherche solitaire n'est intégrée à aucune équipe; il n'appartient à aucune structure institutionnelle (Université, C.N.R.S., institut spécialisé, etc...) et ne dépend de personne; sa recherche est libre de toute contrainte sauf celle du respect rigoureux des faits et du rejet de toute hypothèse spéculative non fondée sur des faits; il ne publie pas ses travaux dans une revue spécialisée mais sur le Web; aucun referee ne décide de la publication de ses recherches; il soumet au seul jugement de la communauté scientifique, dans son ensemble, le modèle probabiliste qu'il propose.

Les méthodes de recherche - Dans les arts (peinture, sculpture, musique...), la technologie (informatique, électronique, téléphonie, internet...), dans tous les domaines de l'activité humaine, l'évolution ou la révolution est permanente. La connaissance ne peut y échapper. Ni dans le fond, ni dans la forme.

Les travaux présentés ici ne correspondent ni à une monographie, ni à une analyse ciblée d'un sujet spécialisé. La recherche pointue d'une structure, d'un processus précis, constitue une voie féconde de la connaissance. Cette voie est d'ordre plutôt analytique. Ce n'est pas l'unique voie possible. Si la connaissance procède par discipline, l'objet de cette connaissance, l'univers ou la nature, est lui-même unifié, sans solution de continuité, avec des niveaux ou des échelles séparés par des ordres de grandeur considérables, allant des quarks et des gluons aux immenses groupements de galaxies.

Les recherches de l'auteur ont pour objet la problèmatique de l'évolution biologique et, plus précisément, une tentative de remise en question du quasi "dogme" actuel de la sélection naturelle darwinienne. Cette remise en question se fonde, en premier lieu, sur le rejet théorique des concepts de rôles, de fonctions, d'utilités biologiques. Ainsi, le concept des organes et de leurs fonctions sous-tend une utilité et, en définitive, une finalité: l'oeil "est fait pour voir", l'oreille "pour entendre", etc...Ces concepts sont donc empreints, historiquement, d'un finalisme anthropocentrique qu'une rigoureuse objectivité scientifique ne peut accepter. Les recherches de l'auteur sont synthétiques et pluridisciplinaires et concernent, par la nature des choses, des domaines aussi divers que la biochimie, la paléoanthropologie, la paléontologie des vertébrés et des invertébrés, la paléomicrobiologie, etc... L'auteur n'est pas Pic de la Mirandole. Il ne peut prétendre maîtriser parfaitement les immenses champs de connaissance impliqués par l'objet de ses travaux. Il a donc dû payer un prix : 1) les références citées sont, soit des informations de première main, soit des articles de synthèse (les auteurs cités sont, en général, bien connus des spécialistes) ; 2) des approximations, des informations parfois dépassées ou même des erreurs sont inévitables. L'auteur espère et estime que ces lacunes, d'ordre secondaire, n'affectent pas la crédibilité de l'ensemble de ses travaux. Il est utopique de vouloir prétendre avoir, simultanément, une connaissance parfaite de l'arbre et de la forêt.

Les résultats - Si l'auteur a pu bénéficier d'une totale liberté dans l'orientation de ses recherches, il s'est soumis à la règle d'or de la connaissance, la stricte observation des faits. Il propose un modèle interprétatif de faits connus, modèle qui conduit à d'autres faits, connus ou nouveaux. Le modèle proposé par l'auteur est un modèle post-darwinien de l'évolution biologique. Ce modèle exclut toute interprétation finaliste, utilitaire et anthropocentrique des concepts biologiques. L'auteur ne récuse pas la sélection naturelle et le darwinisme mais les intègre dans son modèle, en leur substituant une signification nouvelle, probabiliste des acquis de la T.S.E. (Théorie Synthétique de l'Evolution).

Si le génome et la génétique sont la voie incontournable de l'évolution biologique, le modèle probabiliste ne fait pas sien le réductionnisme du "tout génétique" (Atlan 1999). Le modèle probabiliste propose une origine macroscopique environnementale, externe, prépondérante, à l'évolution biologique, qui concerne au premier chef la macro et la méga-évolution et qui passe, inévitablement, par une modification probabiliste, interne, du génome.

Cette signification probabiliste est en phase avec l'interprétation dominante de la recherche contemporaine qui privilégie une conception probabiliste de la nature. Cette conception probabiliste n'a rien à voir avec le hasard compris comme la contingence. A l'opposé, la probabilité est contraignante, lorsqu'elle est forte, c'est-à-dire lorsque les chances de production d'un évènement sont élevées. La probabilité est plus puissante qu'un déterminisme de séries causales indépendantes dont la rencontre est contingente et imprévisible (Cournot 1843).

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