Kim Novak (de son vrai nom Marilyn Novak) est d'origine polonaise, par son père, un ancien employé des chemins de fer américains, Joseph Novak. Elle est née le 13 février 1933 dans la ville de Chicago, où elle passe son enfance. Pendant les vacances scolaires, elle décroche quelques petits emplois pour gagner un peu d'argent de poche. Ainsi, en 1953, elle obtient un rôle de mannequin chargé de présenter, lors d'une campagne promotionnelle à travers les Etats-Unis, un nouveau modèle de réfrigérateur. La campagne s'arrête à San Francisco, mais Kim Novak décide de rendre une visite à la capitale de cinéma et d'y rester jusqu'à la fin des vacances. Pour pouvoir payer son séjour, elle s'inscrit dans une agence de mannequins. Immédiatement, elle l'envoie aux studios RKO, où un producteur a besoin de quelques belles filles pour agrémenter son film. Ainsi avec " The french line ", Marilyn Novak fait une timide entrée dans le monde du cinéma. 
Marilyn est jolie. Mais, au-delà de la beauté, elle possède une personnalité certaine qui impressionne l'un de ses partenaires. Celui-ci lui conseille de rencontrer Max Arnow, découvreur de talents pour les studios Columbia. Il la présente au grand chef des studios, Harry Cohn, qui est loin d'être enchanté par la jeune fille. " Une blonde de plus " lance-t-il, " renvoyez-la ". Mais Max Arnow se montre persuasif et obtient que la jeune fille passe un test, qui s'avère concluant. Il faut dès lors trouver un nom de bataille pour la jeune aspirante. Harry Cohn opte pour Kit Marlow (qui deviendra, ironie du sort, le nom de son personnage dans Falcon Crest). Confronté au refus de la jeune femme, qui veut garder son vrai nom, il transige et lui propose d'adopter le prénom de Kim. Pendant trois mois, Kim Novak va apprendre tous les rudiments du métier de vedette et suivre des cours intensifs de comédie. Puis, après une petite figuration dans " Le fils de Sinbad ", elle obtient son premier vrai rôle, aux côtés de Fred MacMurray dans " Du plomb pour l'inspecteur ". Elle finit par s'imposer dans " Picnic " en 1955. Dans les années suivantes, elle séduit grâce à ses compositions dans " L'homme au bras d'or ", " Tu seras un homme, mon fils ", " Un seul amour ", " Sueurs froides " et " L'adorable voisine ", notamment. 
Sa beauté trouble la gent masculine, les prétendants se bousculent, et ses idylles sont nombreuses, mais aucune ne paraît sérieuse à ses yeux. On la qualifie de femme indomptable et solitaire. Pourtant, elle décide de mettre fin à cette légende en épousant, en 1965, un jeune acteur britannique, Richard Johnson, que beaucoup de langues qualifient d'arriviste et accusent de vouloir profiter du nom de sa femme pour bâtir une carrière américaine. De fait, l'actrice se rend très vite compte de son erreur. Après un an de mariage, la séparation est inévitable. Kim Novak se réfugie alors dans sa maison de Carmel, véritable refuge coupé du monde, où elle entretient son image d'éternelle solitaire. Gloire acquise, et fortune faite, elle tourne le dos au cinéma et consacre son temps à la peinture et aux animaux. En l'espace de dix ans, elle accepte de tourner quatre films (" Pour ne pas perdre le contact avec mes amis du cinéma ", confie-t-elle).
En 1976, elle met fin à sa solitude en épousant Robert Malloy (un vétérinaire), qui comme elle aime les animaux. Kim Novak ne s'est jamais sentie l'âme d'une star. Le cinéma lui a simplement permis de réaliser ses ambitions de femme.