LE PETIT BALAVOINE ILLUSTRE



A comme ANTI
"...Je ne suis pas apolitique mais antipolitique. Je suis contre et pour tout le monde en même temps. Ma vie est à droite mais mon coeur est a gauche..."
(1979)

B comme BUT
"...L'argent, maintenant que j'en ai, je m'aperçois que ce n'était pas le but, parce que je ne sius pas satisfait. Je crois que le but, finalement, c'est de se sentir utile. Dans la situation privilégiée où je me trouve, il ne faut pas gâcher cette chance, c'est trop beau: avoir à 27 ans la possibilité d'être sincère en vue et au sus de tout le monde, je crois que c'est le plus grand luxe que l'on puisse s'offrir. Parce que je crois qu'on peut tout dire sur scène. Mon public, ce sont des gens comme moi, c'est ce qui m'a surpris, j'ai l'impression d'être en face de moi-même, de faire une mise au point, un peu le tour de moi-même..."
(1980)

C comme CRISE
"...J'ai passé la crise que connaissent ceux qui s'interdisent de procréer sous prétexte que l'avenir est sombre. Je trouve bien prétentieux d'affirmer que le monde va disparaître après nous. Quelques soient les guerres il y aura toujours plus de survivants que de morts..."
(1981)

D comme DESESPOIR
"...Il y a une chose dont il faut qu'on cesse d'en faire une maladie, c'est le désespoir. Le désespoir, au contraire, n'est pas démobilisateur, il peut donner une énergie formidable. Le désespoir doit devenir une chose normale et ne doit pas être considéré comme dangereux: le désespéré, c'est celui qu'il faudrait écouter pour changer le monde..."
(1980)

E comme EXCEPTIONNELLEMENT
"...Je suis un étre exceptionnellement quelconque..."
(1979)

F comme FAUTE
"...Je suis le point central de mes activités. Je ne tourne autour de personne. Par contre, je monopolise involontairement un nombre important de personnes. Ce n'est pas de ma faute, si l'on me demande partout, de parler de moi..."
(1981)

G comme GARGARISME
"...Deux heures sur scène, c'est formidable, mais c'est fatiguant. D'autant plus que je chante très haut, j'atteinds des registres élevés, ce qu'on appelle chez les interprètes classiques une voix de haute-contre. Au moindre petit probléme vocale, tout le spectacle s'écroule. Heureusement je n'ai pas une voix fragile et je prends des précautions. Je ne supporterai pas de chanter mal et faux..."
(1982)

H comme HYDRAULIQUE
"...J'ai voulu présenter un grand spectacle avec des décors, des costumes, un matériel important qui compte un bras hydraulique et un éclairage qui comporte plus de deux cent cinquante projecteurs. Un gros investissement d'argent en partie non récupérable. C'est un cadeau que je me fais en le faisant au public. Un artiste n'est richeque ce qu'il donne..."
(1981)

I comme IMPORTANT
"...L'important c'est de bouger et aussi de conserver le sens de l'humour..."
(1980)

J comme JOURNALISTE
"...Il y a même des journalistes qui sont venus me confirmer qu'ils regrettaient de ne pouvoir s'exprimer aussi librement!..."
(1981)

K comme KAFKA
"...Je lis régulièrement: Le Procés de Kafka. Cet écrivain me fascine et m'angoisse..."
(1979)

L comme LUCRE
"...Je ne veux surtout pas être mêmé de près ou de loin avec tous ceux qui participent à la prostitution d'une chanson vouée à l'esprit mercantile. La chanson a toujours été liée à une exploitation commerciale qui veut que l'air sollicite non seulement la mémoire mais encore excite par le rythme qui le soutient, les habitués des dancings. D'aucun ne l'utilise que pour faire remuer les jambes. Moi, j'essaye tout de même de faire remuer aussi l'esprit. Si j'utilise la musique de mon temps, ce n'est pas par goût du lucre et du commerce, mais parce que je considère qu'il y a une bonne musique aujourd'hui. Et puis, je deteste tout ce qui est ancien. Par nature, je suis d'aujourd'hui et de demain. Pas d'hier..."
(1981)

M comme MOBILISANT
"...Cela dit, j'arrive à avoir ce que j'appelle maintenant "un désepoir optimiste". C'est à dire que j'en suis arrivé, depuis un an, à un stade de désespoir, -c'est embêtant de dire désespoir et pourant c'est ça, quelque chose de décourageant, d'accablant, quelque chose de très lourd à porter-, j'en suis arrivé à un tel stade, au fond, que c'est devenu mobilisant pour moi. C'est pour cela que je revendique le droit au désespoir est mobilisateur. Mais quand il est mobilisateur, il y a deux solutions: ou le désespoir devient doux et la situation s'améliore parce qu'on a tous les éléments en main pour devenir quelqu'un d'ouvert vers l'avant. Ou alors, à chaque fois qu'on essaie de relever unpeu la tête, on reçoit un coup de marteau; alors là, il arrive un jour où c'est la catastrophe, vient la violence incontestable, on n'a plus rien à perdre..."
(1980)

N comme NE PAS
"...Même si une chanson n'est ni une symphonie ni un poème, c'est un art qui peut faire avancer les choses. Mais il faut aussi ramener les choses à leurs justes valeurs: avoir vendu six cent mille albums peut sembler beaucoup, mais qu'est-ce au regard des milliards d'êtres qu'il y a sur la terre? Alors ne pas devenir mégalo, ne pas se laisser emporter par la tourmente, c'est peut-être un combat difficile, mais on arrive à se dire que tout ça est un peu dérisoire, que ce n'est pas "arrivé". Moi, je suis venu à la chanson un peu par dépit -défit-, et c'est peut-être pourquoi je crois en sa portée..."
(1980)

O comme OEIL
"...Je ne fais rien d'autre que de jeter un coup d'oeil sur l'actualité, sur les faits de société..."
(1980)

P comme PRESIDENT
"...Si j'étais président, j'aimerais changer le monde, mais c'est impossible, il n'y a qu'un seul système qui a fait ses preuves: la révolution. Mais comme je suis contre la violence, je ne pense pas que ma seule volonté soit vraiment suffisante..."
(1980)

Q comme QUOI (N'IMPORTE)
"...Le problème, c'est la scène. Le spectacle. On en a dégouté les gens, leur proposant n'importe quoi , les prenant pour des billes. Les ramener au concert ne sera pas une promenade de santé. Souvent, le public qui vient malgrè tout au spectacle ne bouge pas, ne participe pas..."
(1981)

R comme ROUTINE
"...Je me donne à fond à tout ce que je crois et je cherche à échapper à la routine. Il faut sans cesse que je surprenne..."
(1980)



A suivre...


© 2000 Webmaster