Retour MENU !
RAPPEL des possibilités des origines
des patronymes GUEUX et LEGUEU(X).

Deux hypothèses me tiennent à cœur :
  1. la révolution des GUEUX (voir en 3ème page,
    GUEUX de Hollande) qui a démarré le 5 avril 1566
    en Hollande aurait fait deux clans des conquérants
    CALVIN contre CharlesQUINT.
    Les GUEUX des mers et les GUEUX des bois
    qui sont descendus jusqu'en France.Les GUEUX
    des mers seraient arrivés par voie d'eau entre
    la Normandie et la Bretagne.D'ailleurs nous
    retrouvons des LE plus loin GUEU(X) dans ces
    régions et des GUEUXdes bois qui eux ont
    combattu jusqu'aux terres de France où nous
    retrouvons desLEGUEUX dans l'Aisne (02)
    et des GUEUX en Seine et Marne (77) dans
    L'Aube (10) et dans la Marne (51).
  2. Le Village de GUEUX à côté de REIMS (51)
    existe depuis plus de 1000 ans d'après
    le Maire de cette commune Monsieur BIEN.
    Mais GUEUX s'est surtout étendu depuis 1212
    date à laquelle la terre de GUEUX aurait été
    affranchie par BAUDOIN de Reims.
    La commune aurait pris de l'ampleur aujourd'hui
    1416 habitants. Les Rois Francs qui venaient
    recevoir la couronne de France à Reims,
    faisaient halte au château de GUEUX.
    En 1773 le village ne comptait que 353
    habitants et 556 en 1906.
    Aujourd'hui GUEUX est plus connu pour son
    circuit automobile et la bonne chair de ses
    restaurants. Et si notre patronyme était parti
    de GUEUX… ? GUEUX de Hollande.
    Noms que prirent les partisans de la révolution
    qui au XVIème siècle, détachèrent de la
    couronne d'Espagne plusieurs provinces
    des Pays-Bas Espagnols.
  3. Trois cents députés du parti Calviniste, ayant
    à leur tête Henri de Brederode, issu des Comtes
    de Hollande, Louis de Nassau et son frère
    le Comte Guillaune 1er de Nassau, étaient venus
    le 5 avril 1566 réclamer de la gouvernante
    Marguerite de Parme l'abolition     de l'inquisition
    menée par Philippe II d'Espagne, suite à la
    politique répressive de Charles Quint à
    l'encontre du Calvinisme. Marguerite de Parme
    fut effrayée de cette démonstration.
    Le Comte de Barleymont, son conseiller,
    la rassura en lui disant : Ce ne sont que des gueux,
    faisant allusion à la simplicité de leurs vêtements.
    Ce mot imprudent ayant été entendu devint le mot
    d'ordre d'une révolution, le soir même, au cours
    d'un banquet patriotique, les nobles faisaient de
    cette injure leur mot de ralliement.
    Les insurgés firent honneur du nom de " Gueux ",
    et prirent pour armesl'écuelle et la besace.
    On distinguait les Gueux des bois, qui
    combattaient sur terre, et les Gueux de mer,
    qui avaient cherché un refuge sur la mer et
    menaient des actes de piraterie, ils fermèrent en
    1572 le golfe de Zuidersee qui était le passage
    obligé des navires vers la mer du nord.
    Cette première révolte dura de 1566 à 1573.
    Le Duc d'Albe réprima sévèrement la révolte,
    coupable elle aussi d'excès (mise à sac des églises,
    et massacre de Gorkum…)

    En 1579 les sept provinces du Nord qui avaient
    repoussé la domination Espagnole conclurent
    l'accord d'Utrecht, prélude de la République
    des provinces Unies, que l'Espagne ne reconnut
    seulement qu'en 1648 (traité de Westphalie)
    et 1713.

    Origine de la recherche GUEUX de Hollande,
    Monique LEGUEULT (57) …
    • Dictionnaire des noms de famille
    • Dictionnaire universel d'histoire et de géographie
      de BOUILLET édition 1884 - Encyclopédie "ALPHA"
    • Histoire des Pays-Bas et Belgique Encyclopédie
      "LE MILLION" - La Vie des Saints de Paul GUERIN
      Edition 1850 … complétée par mes soins.

    Une demande ciblée est actuellement tentée auprès
    des autorités généalogiques Hollandaises pour que
    nous puissions utiliser les armoiries des GUEUX
    révolutionnaires de 1566, à savoir L'Ecuelle et
    la Besace. - l'Ecuelle était le symbole du partage
    de la nourriture - la Besace, sac qui servait au
    transport du pain lors de déplacements ou de
    pèlerinages.