Après une grosse journée de fatigue, j'aime rentrer chez moi, retrouver les personnes que j'aime, leur faire des bisous et des câlins. Puis je m'installe sur mon canapés avec mes chats : je me sens vraiment dans un petit nid douillet et chaleureux. Un peu de musique, quelques bougies autour de moi, et je suis bien...

Je ne crois pas qu'il y en ait, mais je dirais que le quotidien est très important. C'est vrai, je suis souvent débordée, j'ai beaucoup de pression dans mon travail, mais quand je rentre à la maison, je laisse tout ça derrière la porte et je redeviens une personne qui donne de la tendresse et qui en prend...

Si je suis dans la rue, je cours m'acheter quelque chose. En général, une fringue. C'est un truc de fille classique ! (Sourire.) Je peux aussi aller chez le coiffeur ou me jeter sur le chocolat noir ! Mais si je ne suis vraiment pas bien, j'ai besoin d'un isolement total.

Si ce n'est pas trop grave, je prends le téléphone pour appeler une amie ou un proche, et je vide mon sac tout de suite. Mais si c'est plus profond, j'accumule jusqu'à m'en rendre malade. Je me laisse sombrer et, une fois que j'ai touché le fond, je ne peux que remonter... (Sourire.)

A un public, je ne montre que les larmes de joie, et c'est très fréquent. Mais je pleure rarement de peine devant les gens...

Oui, mais pas tout le temps. Seulement lorsque je traverse des moments difficiles...

Non, car mon futur et mon présent sont plus beaux que mon passé.

Enormément, et je l'assume pleinement. C'est à la fois fragilisant et merveilleux.

Oui, car je trouve que ne pas être romantique, c'est ne pas vouloir embellir son quotidien de petits détails qui changent tout.

Oui. Je ne sais pas vivre les choses à moitié. Quand je n'aime pas quelqu'un, je ne l'aime pas, que ce soit en amitié ou en amour. Mais quand je vis une histoire, c'est à 2000%.

Plutôt "traqueuse"...

Hypersensible, mais en même temps très forte. Parce qu'il faut toujours essayer de trouver un pendant à ses faiblesses, ou du moins une armure. Mais, pour l'instant, l'armure est trop fine pour le monde dans lequel je vis. Trop de choses me font mal...

Oui, mais il ne m'en faut pas beaucoup pour ça... Il n'y a pas marqué "idiot" sur mon front ! (Sourire.)

Mes chats ! (Eclat de rire.) Le stress quand quelque chose d'important m'attend le lendemain. Ce sont plutôt les angoisses qui sont liées au travail qui me réveillent... Ou sinon, l'absence de mon fiancé. J'ai horreur de dormir sans lui...

Je l'ai beaucoup été, mais je me suis soignée... (Sourire.)

Oui, de tout, mais pas de Dieu, car j'ai une foi immense. Je doute de moi et des autres, même si j'ai confiance dans les gens que j'aime. Je pense seulement qu'on ne peut pas retenir les autres et que rien n'est jamais gagné. Je doute aussi de ma voix, de mon physique, mais, en même temps, je suis consciente que ça ne me suffit pas... Bien sûr, c'est parfois angoissant de douter de soi, mais je n'aimerais pas être trop sûre de moi.

Entre sensibilité et tendresse. Je suis quelqu'un qui aime les gens, et plus qu'un état d'âme, ce qui prédomine chez moi, c'est mon côté humain. Mais ce n'est pas facile d'être à fleur de peau dans ce monde-là...