Hélène Ségara, "Star Club" n°153 du mois d'août 2000 :

 

Ces dernières années, Hélène Ségara a traversé toute la gamme des émotions, de la plus enivrante à la plus terrifiante. Aujourd'hui, elle est enfin heureuse, tout simplement…

 

"Après les graves problèmes de voix que j'ai connus, je suis heureuse de dire qu'aujourd'hui, tout est rentré dans l'ordre. Non seulement tout va très bien, mais j'ai même une voix deux fois plus puissante qu'avant."

 

"C'est vrai que quand je suis très prise par mon travail, comme c'est le cas en ce moment, je vois moins mon fils… mais là où je vais, j'essaie toujours d'emmener mes amours avec moi, mon fils ou mon homme. Ca compte beaucoup pour moi. Je ne pourrais pas signer pour 18 mois de tournée loin de tout."

 

"Mon vrai nom est italien. Avec ses deux "z", il ne sonnait pas vraiment bien. Il y a longtemps, un journal télévisé l'avait donné et mes parents, qui sont dans l'annuaire, avaient été très embêtés à la suite de ça. Dernièrement encore, un journal a fait une fiche technique sur moi et mon nom a de nouveau été publié. Là, ça a été l'horreur car, suite à la tempête de décembre, SFR a eu un problème et des gens, grâce à mon nom, ont eu accès à mon numéro et m'ont appelée. Dans le nombre, certaines personnes m'ont donné la chair de poule. Certains ont même obtenu mon adresse dans le XVIIIème et sont venus mettre du courrier dans ma boîte aux lettres. Je voudrais leur dire que, comme tout être humain, j'ai besoin d'une vie privée et qu'ils n'auront donc aucune réponse en agissant ainsi."

 

"Enfant, j'étais une "Star Trek maniaque" et une grande fan de Spock. A l'époque, j'imaginais l'an 2000 assez futuriste et il se trouve que, plus on s'en est rapproché, plus j'ai été déçue. Cependant, il faut quand même admettre qu'au cours des cinquante dernières années, nous avons fait des progrès considérables et mis en place des inventions merveilleuses."

 

"J'ai grandi dans un H.L.M., dans un milieu très défavorisé et c'est cela, je pense, qui me permet aujourd'hui de garder la tête sur les épaules. Jamais je n'irais claquer de l'argent dans des dépenses futiles. Je préfère le mettre de côté pour mon fils, si un jour les choses allaient mal. D'un autre côté, je pense que lorsqu'on a de la chance de pouvoir gagner de l'argent, il faut aussi savoir le dépenser."

 

"Mon succès a eu de graves répercussions sur mon entourage. Certaines personnes se sont imaginé que je vivais dans le luxe le plus total. Mes amis proches n'ont pas changé, mais en revanche, certaines connaissances et quelques membres de ma famille ont commencé à me demander de l'argent. Je ne sais pas ce qu'ils s'imaginent… Peut-être que je suis une Barbie dans un monde d'étoiles, qui se déplace en Rolls dorée ! Non seulement il faut bosser pour arriver à la réussite, mais en plus je peux te dire que le prix du succès est élevé !"

 

"Je ne suis pas pratiquante, mais j'ai la foi. Je pense qu'il y a quelque chose au-dessus de nous, qui me pousse à être profondément humaine et à conserver une conscience. En fait, je suis profondément spirituelle. L'amour et la spiritualité sont les deux moteurs essentiels de ma vie. J'ai besoin de me recueillir et de méditer pour pouvoir me ressourcer."

 

"A l'âge de 18 ans, j'ai commencé à avoir des flashs et à lire les lignes de la main. Puis cela s'est intensifié à 23 ans, suite à ma guérison des reins par un magnétiseur. A l'époque, j'étais très malade et j'aurais passé ma vie sous dialyse si je n'avais pas rencontré cet homme. En revanche, je ne suis pas une illuminée !"

 

"Je pense qu'il serait très fatigant de se construire une image 24 heures sur 24. Je me montre donc telle que je suis. Avec mes défauts, ma fragilité et aussi "ma grande gueule", c'est vrai. Il y a beaucoup d'hypocrisie dans ce métier."

 

"Je dis pour la première et la dernière fois que je ne mettrai plus les pieds aux Victoires de la musique."

 

"Il faut être honnête : je suis d'une nature pudique, mais l'on ne gère pas une carrière de chanteuse dans l'anonymat ! Donc, je réagis avec prudence, mais aussi avec joie."

 

"En plus du français, je parle anglais, espagnol et italien. Lorsque je chantais dans les cabarets de la Côte d'Azur, je connaissais des chansons en brésilien, en hébreu et en arabe… J'adore les langues !"

 

"Si j'en ai les compétences, j'aimerais bien tourner pour le cinéma un jour un rôle dramatique ou une comédie. Mais pas celui d'une femme fatale ou sexy, comme on me l'a déjà proposé !"

 

"Je suis une grosse dormeuse, mais j'ai un mauvais sommeil."

 

"Si demain je devais échouer sur une île déserte avec l'homme que j'aime, ça ne me dérangerait pas. J'aurais cinq ou six gosses et je finirais ma vie sous les cocotiers !"

 

"Plus jeune, j'ai pratiqué des petits boulots pour vivre. J'ai gardé des enfants, je me suis occupée de personnes âgées… En cas de coup dur, je saurai m'en sortir. Mais je crois que, de toute façon, la plupart des choses qui nous arrivent sont écrites."

 

Quoi de neuf ?

En tournée depuis le 15 juin et pour tout l'été, Hélène Ségara en a profité pour donner un concert événement au Canada, il y a quelques jours. Et à propos d'événement, le prochain sur la liste sera son passage à l'Olympia de Paris, du 23 au 26 octobre prochain. Quant à Elle, tu l'aimes, il est en tête du Top 100 et a déjà dépassé la barre du disque d'or.

 

E.C.

 

Retour au sommaire des articles d'Hélène Ségara.