Tina Arena, "Star Club" n°150 du mois de mai 2000.

 

Il est probable qu'elle ira "encore plus haut", mais il est clair que l'année 1999 restera pour elle une année phare dans sa carrière. Tina Arena l'avoue : "Je ne m'y attendais pas du tout ! " Et pourtant… Star à 8 ans, elle a tout mis en œuvre pour atteindre le sommet où elle se trouve aujourd'hui. Tout ? Oui, mais sans jamais rien sacrifier à l'amour qui occupera toujours la première place dans sa vie…

"Je suis née sous le signe du Scorpion, ce qui fait de moi une femme forte et déterminée."

"Je ne veux pas qu'on me congratule comme si j'avais réussi un examen. Je veux rester élève le plus longtemps possible. Ce qui me fait le plus peur dans ce métier ? L'avidité de l'être humain. Celle des autres, mais surtout la mienne."

"Aujourd'hui, je gagne suffisamment d'argent pour avoir la liberté d'acheter ce qui me fait envie. Mais je n'ai pas changé. Je suis une femme indépendante. Je vis seule, je cuisine, je fais mon ménage et je sais réparer ma voiture. C'est ça ma vraie vie. Chanter, c'est mon métier. Je l'adore mais c'est juste un métier."

"J'ai toujours pris des risques ! Le premier, ça a été la télé australienne à 7 ans. Je travaillais six à sept jours par semaine. Et j'ai été exposée à pas mal de choses que la plupart des enfants ne connaissent pas. Avec des hauts très hauts et des bas très bas. La plus grande partie de ma carrière, j'ai été très pauvre. Je gagnais 180 FF par semaine."

"Je suis méditerranéenne, c'est-à-dire indépendante, sensuelle, entière. Je me sens très proche d'Esméralda. Pas au point d'avoir cinq homme se mourant d'amour pour moi, mais quand même. Le sexe, pour moi n'est pas du tout tabou ! Et par ailleurs, je suis assez pudique et timide. Peut-être parce que je suis toujours concentrée sur mon boulot."

"On me demande fréquemment pourquoi je n'envisage pas de faire du cinéma. Sans doute parce que mon visage est trop expressif. Honnêtement, si je tombais amoureuse d'un script, j'accepterais. Mais jouer est un art qui demande du temps, de la technique, un grand investissement. Je ne veux pas prendre un rôle à quelqu'un qui y a investi sa vie."

"Quand je ne travaille pas, je vais au cinéma, je lis beaucoup et je fais du shopping, j'adore ça ! Quand je flashe sur un truc, je ne peux pas m'empêcher de l'acheter. Je travaille énormément et il faut bien se récompenser de temps en temps."

"J'ai besoin d'écrire ce que j'ai au fond du cœur. Ce sont des choses importantes dans ma vie… Et j'aime en parler et les mettre en musique."

"Quand on me compare à Céline Dion, je suis très flattée même si je n'aime pas trop les comparaisons. J'adorerais chanter avec elle. Je l'admire beaucoup. Une chose nous différencie toutes les deux, c'est que je participe à l'écriture de mes chansons."

"J'adore la France. Ici, les gens privilégient la qualité à la quantité, et c'est une très bonne façon de penser. J'ai vraiment l'intention de passer du temps en France, et d'y faire une longue carrière."

"J'ai un amoureux en ce moment, une relation très récente. Si j'ai des enfants, je veux vivre avec leur père. Mes parents ont habité sous le même toit toute leur vie. En revanche, l'idée de sacrifier ma carrière me terrifie. Après tout, ma mère a travaillé et élevé ses gosses en même temps. Donc, si je dois mener de front une carrière et une vie de famille, j'y arriverai !"

"Je viens d'une famille où l'on m'a inculqué le sens des valeurs et de l'amour."

"J'ai su apprivoiser la solitude lorsque j'écrivais des textes pour des chanteuses de country afin de gagner ma vie en Amérique. Ces temps difficiles me permettent de garder la tête froide."

"Ma famille me manque. Mais bientôt nous nous retrouverons et je leur montrerai combien leur fille est bonne et courageuse."

"A une époque, je pensais que c'était important de devenir numéro 1. Depuis, j'ai mûri. Relever un tel défit serait naturellement formidable, mais ma principale ambition est aujourd'hui de réussir une carrière sur dix ou vingt ans. En un mot, de continuer d'exister."

"Mes textes parlent beaucoup de moi, mais je m'efforce aussi de faire passer des messages et d'être positive."

"Autant je me sens à l'aise en Australie, où le public m'a vue grandir, autant je travaille dur comme fer pour réussir la carrière internationale dans laquelle je me suis lancée."

"Je n'ai pas encore réalisé tous mes rêves… le plus cher, c'est d continuer à vivre comme je le fais aujourd'hui, c'est-à-dire comme je le veux."

 

Judith Carraz.

Quoi de neuf ?

C'est le 23 mai, à Londres, que Tina, à la demande de Luc Plamandon, se produira pour la première fois dans la version anglaise de Notre-dame de Paris…

Les Trois Cloches, hommage à Edith Piaf, est le quatrième extrait de l'album In Deep, qui s'est déjà vendu à plus de 420 000 exemplaires. Le single Aller Plus Haut s'est vendu à plus de 430 000 exemplaires !

A l'heure actuelle, Tina se consacre à la promotion de son album aux Etats-Unis.

Même si elle est très souvent en France pour des raisons sentimentales… Tina n'est pas prête à s'installer complètement à Paris pour l'instant.

 

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