< Ses victoires 25 août 1944 32ème victoire o


Exemple : P-51D 385th FSEx

P-51 Mustang

 


Recherches concernant cette victoire :

Avancement recherche
3 Dernière mise à jour le 2 octobre 2003
Evaluation qualité des informations
2

P-51 déclarés perdus le 25 août 1944 (résultat actuel de mes travaux) :

Source : MACR
Mail de Martin Kyburz

numéro
de série

 Type Nom

squadron

 code

 raison

mission

pilote

42-103326

P-51C-1-NT

9 USAAF 354 FG

?

?

MACR 8494

42-106445

P-51B-10-NA

9 USAAF 354 FG

GQ-Q

?

MACR 8493

42-106854

P-51B-15-NA
"Peabody's Pet"

357 FG 364 FS

C5-?

Problème mécanique

Interné en Suede

1/Lt. Walter (NMI) Baron
MACR 7948

42-106915

P-51B-15-NA

9 USAAF 354 FG

?

?

MACR 8479

42-106973

P-51B-15-NA

10 USAAF 311 FS

?

Far East

MACR 7858

43-6275

P-51A-10

10 USAAF 311 FS

?

Far East

MACR ???7

43-6559

P-51B-5-NA

9 USAAF 354 FG

?

?

MACR ?

43-6821

P-51B-5-NA

15 USAAF 31 FS

?

?

MACR 7988

44-13345

P-51D-5-NA
"Mary Ann"

357 FG 364 FS

C5-I
avec barre

Problème mécanique

Interné en Suede

1/Lt. Charles E. Burtner
MACR 7947

44-13355

P-51D-5-NA

9 USAAF 354 FG

?

?

MACR 8495

Source : 4th Fighter Group "The Eagles" 334th Fighter Squadron: Code QP
Mail de Martin Kyburz

numéro
de série

 Type Nom

squadron

 code

 raison

mission

pilote

44-13732

P-51D-5-NA

334 FS

QP-R

Flak

Point de chute
près de Roebsdorf

Lt. Kenneth J Rudkin POW MACR 7942

Source : 20th Fighter Group 55th Fighter Squadron: Code KI Symbol Triangle
Mail de Martin Kyburz

numéro
de série

 Type Nom

squadron

 code

 raison

mission

pilote

43-25033

P-51C-10-NT
"Kinky"

55 FS

KI-D

Flak

Posé dans la Mer Baltique

Lt. Charles F Bain POW MACR 7945

Source : 364th Fighter Group 385th Fighter Squadron: Code 5E Symbol Triangle
Mail de Martin Kyburz

numéro
de série

 Type Nom

squadron

 code

 raison

mission

pilote

42-103593

P-51C-5-NT

385 FS

5E-

 

?

Lt. Duane W Owens
POW
MACR 8541

43-25030

P-51C-10-NT "Lucky II"

385 FS

5E-

Flak

Point de chute
près de
Gross-
Buensow

Lt. Edward K Tazzia
POW
MACR 8540


* - - - Un grand merci à Martin Kyburz (Swiss Mustangs) pour son aide - - - *


Eléments pour orienter les recherches :

Message de Michael Meyer le 21 juillet 2002 : concernant la victoire sur un Mustang le 25 Août 1944 :

Il semble que les P-51s victorieux (ayant abattu Knoke) appartenaient à une escadrille de "cracks", le 355th Fighter Squadron du 354th Fighter Group de l'USAAF.
D'après la liste des revendications des chasseurs (Tony Wood), les horaires et les positions géographiques, il est manifeste que le 355th FS après avoir eu à faire avec le III./JG1 fonça à travers les Fw.190s du II./JG.26 qui perdirent 4 pilotes, revendiquant de leur côté quatre P-51s abattus
(ce qui fait cinq victoires réclamées avec celle de Knoke).
En fait le 355th FS reconnait la perte de quatre Mustangs.
Les pilotes americains revendiquèrent 14-0-3 chasseurs allemands (Caldwell, The JG.26 diary, vol. II, p.334-335).

(Liste des victoires allemandes revendiquées :)

Grade / Pilote
Groupe
Appareil
Lieu
Horaire
Confirmée
Hptm. Heinz Knoke
III./JG 1
P-51
05 Ost S/SG-3 Chauny 3.200 m
18.55
Oui
Lt. Wilhelm Hofmann
II./JG 26
P-51
SG-1/5 Chauny
19.00
Oui
Uffz. Salomon
II./JG 26
P-51
SG-1/5 Chauny
19.01
Oui
Lt. Wilhelm Hofmann
II./JG 26
P-51
SG-1/5 Chauny
19.04
 
Ofw. Mayer
II./JG 26
P-51
RG-8 Saint-Quentin
19.05
Oui

espérant que celà pourra vous aider,
greetings from Michael Meyer, Mainz, Germany


Description de cette victoire par Heinz Knoke et renseignements divers :
Vailly-sur-Aisne est la base de la III./JG1 entre le 18 et le 28 août 1944.
Ville de Vailly sur Aisne
Les villes d'Amiens, Nesle et Chauny sont citées par Heinz Knoke dans son livre.

1 Heinz Knoke décolle de Vailly-sur-Aisne accompagné de 5 Bf 109G.
Direction : le carré Siegfried-Gustav.
C'est au dessus de la ville de Tergnier que va commencer le combat.

Contre plus de 60 P-51 et P-47 la bataille ne dure que quelques minutes.
2 Wagner est poursuivi par 4 P-51 et arrive à prendre la fuite.
Le Fw. Freidank sautre de son Bf 109 G en feu.
Son équipier, probablement
l'Obgfr. Alfred Finking, tombe en feu et est tué.
3 Knoke et son équipier Ickes sont abattus.
Knoke a incendié puis percuté un P-51.
Les épaves en feu des deux avions tombent en même temps
.
Knoke et Ickes suspendus à leurs parachutes sont mitraillés par un Thunderbolt.
Ickes est tué.
Knoke se pose dans une clairière aux environs de Nesle.
Point de chute et trajectoires du 6 novembre 1942
 

Ce que je cherche :

 La tombe de l'Uffz. Friedrich Ickes de la 11./JG1. Il sera peut-être possible de connaître l'endroit ou son corps aura été retrouvé, permettant de situer assez précisément (en tout cas bien mieux que mes connaissances actuelles) l'endroit ou Knoke est tombé en parachute.

 

 Je cherche les points de chute exacts des appareils allemand et alliés abattus dans la région de Soissons, Saint-Quentin, Amiens le 25 août 1944.
Sachant que le Bf 109 G de Knoke et le P-51 de Knoke se sont percutés et sont tombés enchevétrés (au moins dans la première phase de la chute) les point de chute au sol de ces deux appareils doivent être proches, si ce n'est confondus.

 
La liste des victimes civiles, résistantes ou non, dans la région (20kms autour) de Nesle le 25 août 1944.
Le but est de retrouver l'identité du résistant Français abattu (ou grièvement blessé à la tête) par Knoke.
Souvenir pénible à évoquer. Mais il est peu probable que l'histoire exacte de cet événement et de ce qui est arrivé à la victime de Knoke soit aujourd'hui connu.
Ce serait vraiment étonnant d'y parvenir maintenant.
 

Informations Heinz Knoke

Commentaires personnels

 Source

 I flew for the f... page 168 /169

 Date

28 août 1944
En fait il s'agit du 25 août 1944, une erreur de date reconnue par Knoke.

Type d'avion revendiqué

Mustang

 Lieu de l'interception

"<<Rendez vous sur le secteur Siegfried-Gustav>>
Au nord de Soissons se trouve la petite ville de Tergnier. C'est un important noeud ferroviaire situé à l'endroit ou le Canal de la Somme rejoint l'Oise. C'est à cet endroit que la III./JG1 livre sa dernière bataille contre les américains au dessus du territoire français."

 Point de chute

05 Est S/SG - 3,
[Nord-Est de Tergnier]

Mission
présumée de la Luftwaffe

"La base m'indique par radio que les autres escadrilles ne peuvent pas décoller car leurs terrains sont mitraillés par des chasseurs bombardiers. <<Rendez vous sur le secteur Siegfried-Gustav>>"

 Horaire

Décollage probable de Vailly-sur-Aisne pendant la matinée ?
Ville de Vailly sur Aisne

 Météo

 Unité de Knoke

  JG1 1944 III./JG1
6 Bf 109 G
Pour l'ensemble de la III./JG1, il reste 6 bf 109 capables de voler, dont deux aux fuselages faussés et jugés inutilisables !

Détail 1

"L'ennemi essaye de traverser la Seine sur des ponts artificiels entre Vernon et Mantes... ...Au cours des six missions effectuées hier dans ce secteur, l'escadrille a perdu 12 avions. Nous sommes au bout du rouleau."

Pour comptabiliser ces pertes Heinz Knoke englobe manifestement deux unités très proches : la III./JG1 et la II./JG11. Rien d'étonnant, dans la mesure ou il est le commandant de l'une après avoir été celui de l'autre.

Détail 2

"Je décide de voler sur un des deux zing tordus. Mon équipier, le caporal Döring , prend l'autre... ...[au décollage] Döring essaye de grimper trop tôt et décroche. Son aile gauche s'affaisse et il se crashe dans les arbres. Les flammes jaillissent aussitôt. Döring est instantanément tué, nous ne sommes plus que cinq."



















En fait l'accident de Horst Döring a eu lieu le 23 août 1944.
Le Bf 109 G-6 portant un N°1, Horst Döring a probabement pris l'appareil de Knoke ! Le Werk Nummer duBf 109 était le 165819
Heinz Knoke a fait l'amalgame d'événements s'étant déroulés sur 2 journées différentes.

D'après les archives et témoignages voici la liste des pilotes ayant participé à ce combat :
Hptm. Heinz Knoke III./JG1
Obgfr. Alfred Finking 11./JG1
Fw. Freidank 11./JG1.
Uffz. Ullrich Wagner 11./JG1
Uffz. Friedrich
Ickes 11./JG1
Le même jour deux pilotes de la JG11 ont été tués :
Ofhr. Reissner 7./JG11
Ofw. Horst Schulze 8./JG11
Compte tenu des relations étroites entre le JG1 et la JG11 ces pilotes ont peut-être participé à ce combat ou tous les avions encore disponibles ont été envoyés.

 Description du combat

"Dans ce coin nous rencontrons plus de soixante Thunderbolts et Mustangs. Il n'y a pas d'issue : c'est la fin. Il ne me reste qu'à donner l'ordre d'attaquer. Ce sera, pour mes hommes et moi, une victoire morale a laquelle nous pourrons toujours nous accrocher...
...Mon appareil n'arrive pas à grimper à plus de 3000 mètres. Il est d'une lenteur désespérante et ne répond que très lentement. Je suis sûr que c'est son dernier vol.
La bataille ne dure que quelques minutes. Le caporal Wagner est le premier à être descendu ; il n'arrive pas à échapper à son avion en flammes.
Puis je vois un autre appareil en feu, et le sergent Freigang saute. Son équipier tombe en flammes un court moment plus tard.
Il ne reste que mon "wingman", le sergent Ickes, et moi. Aucune porte de sortie pour nous. Si celà doit être la fin, autant vendre chèrement ma peau. Si je percute un de ces Yankee je devrais arriver à l'entraîner avec moi . . . .
Les traçantes convergent de tous côtés. Les balles frappent mon avion comme de la grèle, et il perd progressivement sa vitesse. Ickes reste à mon côté, le plus près possible. Je continue de cercler en un virage le plus serré possible. Un Mustang est dans ma queue. Je suis incapable de l'en sortir. Mon avion est trop lent, comme s'il se sentait trop fatigué pour voler encore. D'autres balles frappent le fuselage derrière ma tête.
Utilisant la dernière bouffée d'énergie du moteur je jette l'avion en montée, effectue un demi-tonneau sur le côté, et coupe les gaz. Le Mustang dans ma queue n'a pas anticipé la maneuvre. Sa chance est passée, et maintenant il est devant moi juste un peu en dessous. Je vois distinctement le visage du pilote lorsqu'il tourne sa tête pour me regarder. Il tente de s'échapper en plongeant, trop tard. Je suis sur lui. Je pourrais au moins le percuter si je n'arrive pas à l'abattre. Je suis froid, glacé. Ma seule émotion, pour la première fois de ma vie, est une intense rancune haineuse envers
mon ennemi ; mon seul désir est de le détruire.
L'écart se comble rapidement : nous ne sommes plus qu'à quelques mètres. Mes salves frappent dans le fuselage : je vise le pilote. Son moteur éclate en feu. On va y aller tous les deux !
Il y a un violent choc au premier impact. Je vois mon aile droite plier puis partir au loin. En une fraction de seconde j'ejecte la canopée et je suis dehors, tandis que le Messerschmitt et le Mustang fusionnent en une même boule de feu."

En fait Ullrich Wagner de la 11./JG1 n'a pas été abattu ce jour là.
Il a même été le seul à regagner sa base ! Son témoignage sur ce combat figure en page 271 dans le livre de Eric Moombeek : JG1 histoire de la jagdgeschwader 1 "Oeseau".

Il s'agit en réalité du Fw. Freidank de la 11./JG1. Son équipier est probablement
l'Obgfr. Alfred Finking.























Détail 3

"Un court moment après mon parachute champignone au dessus de ma tête. A 500 mètres, un peu au dessus il y a un autre parachute. Ickes. ...
..Un Thunderbolt plonge vers moi. Il ouvre le feu ! Pendant des secondes longues comme des siècles mon coeur cesse de battre. Je met mes mains devant mon visage pour me protéger. . .
Manqué !
Il revient et s'en prend cette fois à Ickes. Je ne peux que regarder, tandis que soudain le corps de mon camarade s'affaisse, sans vie. Pauvre Ickes !"

Détail 4

"Je tombe dans une clairière. ...
..Un quart d'heure après ma descente je remarque quatre civils français à l'autre bout de la clairière... ...D'évidence... ce sont des clandestins membres de la résistance Française. ...
... Je porte un blouson américain en cuir, une chemise de soie sport bleu foncé, un pantalon plutôt défraichi et des chaussures de marche noires. L'effet produit est tellement anti-prussien que personne ne me reconnaîtra immédiatement comme Allemand....
... Nous avançons dans la forêt dense avant de parvenir au remblai d'une voie de chemin de fer....
... Je demande où la ligne va.
<< Vers Amiens. >>
Amiens!! ? Ai-je dérivé autant vers l'ouest pendant la bagarre ?...
...J'apprend que la ville la plus proche est Nesle. Le canal de la Somme doit être quelque part au nord.


















Selon le récit de Heinz Knoke, le point de chûte devrait donc se trouver à proximité de Nesle.

Détail 5

Le plus grand des Français porte une mitraillette allemande. Je n'aime pas son regard du tout. Il reste à l'arrière-plan, soupçonneusement calme. Doute-t-il que je suis ce que je semble être ?...
... Quelques centaines de mètres plus loin nous rencontrons une route... ... Les trois premiers Français traversent prudemment la route. Mon grand camarade fait deux ou trois pas derrière eux, puis se tourne vers moi. Nos yeux se rencontrent. Je peux y lire qu'il m'a dévoilé. Il faut que je disparaisse ! Il n'y aura pas de deuxième chance pour se sauver ; c'est maintenant ou jamais.
Je me précipite en arrière vers la forêt. Le grand costeau court après moi, avant que ses camarades n'ai compris ce qui arrive. Il lève sa mitraillette et commence à tirer. Je me jette derrière un replis de terrain. Bruit sourd des balles dans la terre partout autour moi.
L'armoire à glace vide son chargeur. Il doit quitter des yeux sa cible suffisament longtemps pour en insérer un nouveau. C'est suffisant pour sortir mon pistolet et oter le cran de sécurité. Je bondi vers lui, qui lève sa mitraillette de nouveau et je ne tire qu'une fois. C'est assez. Il tombe, une balle dans la tête.
Je prends sa mitraillette. << Désolé l'ami, qui fait mouche le premier vivra plus longtemps. >>...
... Quinze minutes plus tard je me heurte à une patrouille allemande. Ce sont des soldats d'une unité blindée.

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