LES ANDES  

Petit préambule : ce voyage date des années 1990 à 1992, l'internet grand public n'était pas encore né. Il date un peu, quoi. Mais outre que j'y suis évidemment attaché, il peut donner au lecteur à la rigueur quelques informations (some things never change...), mais aussi une atmosphère de ce qu'est un long voyage.

Récemment, je viens d'y adjoindre des photos, extirpées de vieilles diapos scannées. Veuillez pardonner la trace de poussières ou rayures, car ces diapos ont pas mal voyagé aussi, entre temps.

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Andes. Mot magique, extirpé des nos rêves à peine éveillés de l’enfance, de l’adolescence voire de l’âge adulte. A cette évocation surviennent quantité d’images de montagnes austères, couronnées de bancs de nuages, de chemins empierrés parcourus par des Indiens vêtus de leur poncho traditionnel, de lamas lourdement chargés. Et la musique. Cette musique, joyeuse et nostalgique tout à la fois, qui vous prend aux tripes quand vous l’entendez, tellement elle semble en harmonie avec le paysage, la scène environnante.

La réalité ne déçoit pas le rêve. Mon projet initial était de parcourir cette épine dorsale du continent sud-américain en six mois : il m’en aura fallu quinze ! Oh certes, on peut fort bien réaliser un “Am-Sud” style raid en 4 à 6 mois : j’ai rencontré certains cyclos l’ayant fait. Les questionnant sur les impressions qu’ils tiraient de leur expérience, je me voyais répondre une longue suite de litanies à propos de routes monotones, de gens désagréables, de villes peu intéressantes...Car les Andes, ce château d’eau inexpugnable, ne se laissent pas découvrir des abords d’une Panam’ circulante, irréellement transposée dans un décor trop grandiose pour elle.

Cette cordillère, il faut la pénêtrer avec la volonté de découvrir : en empruntant ces mauvais chemins de terre, en subissant le jeu ahurissant de yoyo des pistes tracées à flanc de montagne, entre le fond des vallées et les cols perchés haut dans le ciel. A ce prix, on approche, encore modestement, ces paysages à couper le souffle (ce qui est somme toute normal, à 4 000-5 000 mètres), ces Indiens qui ont gardé nombre de leurs coutûmes ancestrales, cesvestiges impressionnants de civilisations disparues. Les Andes en “prêt-à-consommer” n’existent pas encore, et c’est heureux.

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RECIT DU PARCOURS :

ARGENTINE - CHILI

 janvier 1990 à juillet 1990

BOLIVIE - PEROU

août 1990 à novembre 1990

EQUATEUR - COLOMBIE

décembre 1990 à mai 1991  

AMERIQUE CENTRALE

mai 1991 à août 1991

MEXIQUE - CALIFORNIE

septembre 1991 à décembre 1991

NLLE ZELANDE - AUSTRALIE

janvier 1992 à mars 1992

Voir aussi les Anecdotes en Amérique du Sud ainsi que les Anecdotes en Amérique Centrale et Mexique (accessibles aussi en cours de récit).

J'ai d'autre part réalisé à l'époque une description de mon itinéraire, semblable à ce que j'ai réalisé par la suite pour le Maroc, le Ladakh et la KKH, le Tibet. Avec des descriptions faites par d'autres voyageurs (Gérard Teissier, Thierry Larher...), nous avons édité à CCI un bouquin "l'Amérique Latine à Bicyclette" qui recense ces itinéraires, avec des infos sur chaque pays. A ce jour, ce livre est toujours disponible à l'association CYCLO CAMPING INTERNATIONAL, avec des remises à jour de cyclo-voyageurs plus récentes. Pour commander le livre, écrire (ou e-mailer) directement à l’association : 25 rue Ramus, 75020 Paris.

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