Extrait de : "LE PATRIMOINE DES COMMUNES DE LA SEINE-MARITIME"

Le Patrimoine des Communes de France - Haute-Normandie

FLOHIC - Editions - 1997

 

Saint-Nicolas-d'Aliermont. - Canton d'Envermeu ; Arrondissement de Dieppe ; Superficie : 1 552 ha ; Population 1990 : 4 229 hab. ; Habitants : les Aliermontais,

Vierge à l'Enfant - 1861 - Vitrail, Choeur, Eglise Saint-Nicolas. Ce vitrail présentant la Vierge à l'Enfant surmontée de la Sainte-Trinité, avec le Père soutenant le Christ en croix et la colombe du Saint-Esprit, a été offert en 1861 à l'occasion du mariage, le 19 novembre, de Marie-Hélène Theis de Romé, née au château de Saint-Nicolas, avec son cousin Hippolyte Anatole, vicomte de Croixmare. Les armoiries "d'azur au chevron d'or brisé accompagné du même : deux en chef et un en pointe" avec une couronne de comte sont celles de Louis Pierre Thomas Bonaventure de Paul Des Hébert, maire de Saint-Nicolas de 1812 à 1830.

Château de Thévray - XVIIe siècle. La château est vendu en 1715 par la famille Caulier de Neuville à Lamy de Quibermont, conseiller de la Cour des comptes de Normandie. Par mariage, la propriété passe à la famille Paul Des Hébert, famille de noblesse provençale, en 1768. Un autre mariage le donne à un nouveau propriétaire appartenant à la famille des Romé, branche des seigneurs de Fresquienne. Le château passe ensuite au vicomte de Croixmare en 1861 puis au marquis de Thévray, issu de la noblesse normande.

Ancienne usine Duverdrey-Bayard - XIXe siècle. Albert Villon, ouvrier horloger, monte en 1867 sa propre affaire, à l'occasion de l'Exposition universelle qui doit avoir lieu à Paris. Il est suivi par Paul Duverdrey, Joseph Bloquel, Robert Duverdrey et Raphaël Hennion. Après la guerre, les entreprises doivent se reconvertir dans la production de réveille-matin. Après la Seconde Gueurre mondiale, l'usine s'agrandit avec l'installation d'un atelier de décolletage et emploie jusqu'à huit cents personnes. La société Bayard, dernière survivante de cette activité, ferme ses portes en 1988.

Anciens ateliers Vaucanson - XXe siècle. La société Ateliers Vaucanson est créée en 1914, portant le nom du célèbre inventeur d'automates du XVIIIe siècle. Elle exploite et installe des appareils de précision mécaniques et électriques. A partir de 1956, la société des téléphones français Ericson prend une place majoritaire dans l'entreprise et la production d'appareils téléphoniques commence.

Musée de l'horlogerie - 1958. En 1725, Charles Antoine Croutte s'installe au village où il trouve des fondeurs-mouleurs de cuivre. Il crée un foyer, forme des apprentis et pose les fondements de l'industrie de l'horlogerie. C'est Honoré Pons, venu de Paris, qui industrialise cette activité en 1808. Apparaîssent alors de nouveaux produits : chronomètres et montres de marine, pendules de voyage, mouvements de jouets, régulateurs astronomiques, mécanismes de phonographes, machines à calculer. En 1978, à l'initiative du maire Paul Caron, le musée est créé.

Chronomètre de marine - 1851 - Ingénieur Onésisme Dumas - Musée de l'horlogerie. Ce chronomètre de marine possède un mouvement en laiton poli doré à l'or fin. Il est monté dans un boitier à cardan, à échappement libre à détente, avec balancier compensé, fusée et chaîne. Le cadran de réserve de marche à midi porte le n° 34 et la graduation va de 0 à 49. Sur le cadran, les aiguilles sont bleuis façon Bréguet. Le chronomètre est présenté dans un boitier en acajou de Cuba verni, à double couvercle.

Pendule - Début du XXe siècle - Marbre noir décoré de marbre rose - Musée de l'horlogerie. Cette pendule possède un mouvement de Paris fabriqué à St-Nicolas-d'Aliermont. Elle est dotée d'une sonnerie à chaperon, d'un cadran avec des chiffres arabes et d'une couronne de roses. Il s'agit d'un don de Jean Boivin, ancien horloger chez Bayard. 

 

Reproduction de la couverture

patrimoine76.jpg (41029 octets)

Ces informations nous ont été fournies par Jean-Luc DRON

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Mise à jour le lundi 14 février 2000