La guerre spirituelle et les anges


    Hilter, le messie occulte démonisé


Le rationalisme allemand dans l'église a ouvert la porte au diable et ses démons pour contrôler le troisième Reich

P.111 Luther a écrit que le malin est parfaitement satisfait de nous laisser nous doter de collèges, de construire des sanctuaires, d'écrire des hymnes, de lire, de chanter, de multiplier des cérémonies au-delà de toute mesure, car ces choses ne le ralentissent en aucune façon. Car «quand la prière est subordonnée, personne ne prend rien de lui et personne ne lui résiste». C'est la prière qui défait «l'esprit croche et pernicieux».

Dans les écrits de Luther nous trouvons trois paradigmes de puissance.

1°  Les puissances démoniaques existent pour nous harrasser et cherchent à nous corrompre.

2° La puissance que Jésus confie à son église dépasse celle de la puissance démoniaque.

3° Nous accédons à cette puissance supérieure à travers la prière de foi dans le nom de Jésus.

Luther a pratiqué ce qu'il prêchait. Il priait habituellement 3 heures par jour - pas les prières vides du catholicisme médiéval mais les prières de la foi dans le nom de Jésus. P.112 En Luther nous voyons la puissance derrière la Réforme, qui a brisé les nuages de la tromperie qui avaient entré dans une église corrompue.

Confrontant l'Esprit de la Magie

Durant le 18ème siècle cependant, les chrétiens en Allemagne ont décidé que ces croyances en une guerre spirituelle étaient médiévales. Rendus au 19ème siècle, les Protestants étaient devenus sceptiques au sujet de l'existence des puissances démoniaques. Pour plusieurs, la prière était devenue un exercice de pieux rituel.

P.113 La Puissance Démoniaque et la Première Guerre Mondiale

Tard dans le 19ème siècle, un magicien à la barge blanche nommé Guido von List a célébré le solstice de l'été en enterrant un nombre de bouteilles de vin dans la forme d'une swastika ou croix hermétique - le signe de la suprémacie aryenne dans l'Ordre de l'Aube Dorée.

En 1907 Adolf Lanz von Liebenfels a élevé la swastika sur un drapeau depuis son temple de magie. C'était un signe d'une foi émergeante qui remplaçait le christianisme avec le néo-paganisme Aryen. 

En avril 1904 un anglais, Alistair Crowley, a voyagé jusqu'en Égypte avec sa femme et a prié une invocation au dieu Horus, le dieu de la guerre égyptien. Un être appelé Aiwass lui est apparu et lui a dicté Le Livre de la Loi, une proclamation que le monde entrait dans un nouvel âge, l'âge d'Horus.

«Ce livre affirmé qu'avant que la religion du nouvel âge puisse prendre effet, le vieil éon doit être balayé aussi rudement que l'a été le monde païen de l'Empire Romain, et que la planète serait par conséquent plongée dans un bain de sang. Le barbarisme, la convoitise et la cruauté seraient prophétisés, ainsi que la destruction de tous les sentiments chrétiens. Le Livre de Loi par conséquent, défiait la tradition culturelle de 2000 ans. Il affirmait la réalité de la magie, des puissances mystérieuses et irrationnelles, des Superhommes Inconnus, l'un desquels en était l'auteur.» 

Les esprits du paganisme essayaient de défaire l'oeuvre des premiers pères de l'Église et de Augustin, qui avait amené leur fin en revendiquant le nom de Jésus contre eux. Ils pouvaient maintenant agir à leur manière parce que le peuple qui écoutaient ces esprits les croyaient, et parce qu'à cause du ciel de cuivre l'Église avait mis de côté la guerre spirituelle comme étant médiévale.

A cette époque plusieurs pratiquants d'occultisme ont gagné en stature avec certains chefs d'état européens. L'un d'eux était Houston Stewart Chamberlain, un homme qui avait déménagé en Allemagne, divorcé de sa femme et marié Eva Wagner, la fille du compositeur Richard Wagner. Chamberlain est devenu l'une des grandes figures du monde occulte, du Gnosticisme, du paganisme germanique, et il était un homme démonisé, comme William Shirer le décrit dans The Rise and Fall of the Third Reich:

«Comme il se sentait lui-même stimulé par des démons, ses livres (sur Wagner, Goethe, Kant, le christianisme et la race) étaient écrits dans la grippe d'une fièvre terrible, une véritable transe, un état d'intoxication induit par lui-même, tant que, comme il le dit dans son autobiographie Lebenswege, il était souvent incapable de les reconnaître comme son propre ouvrage, parce qu'ils surpassaient ses
attentes.»

Cet homme fut conseiller pour le Kaiser Wilhelm II - c'était un véritable shaman pour le chef d'état allemand. Wilhelm a lui-même accordé son assentiment pour être un instrument dans les mains de Chamberlain et des puissances spirituelles qui le menaient. Le Kaiser est devenu convaincu qu'il avait la mission messianique de dominer le monde au nom du peuple de l'Allemagne.  P.115 Allié avec l'Autriche-Hongrie, il a déclaré la guerre à la Serbie, initiant ainsi la première guerre mondiale. De cette manière, le Kaiser a conduit sa nation dans le pire désastre que l'Allemagne avait connu. 

Après que cela fut terminé, il s'est enfuit en Hollande et y a pris sa retraite, là il a amassé une librairie de livres occultes, essayant de figurer pourquoi sa foi dans les puissances occultes l'avait si entièrement laissé tomber. H.S. Chamberlain a subsisté un temps après la guerre, confiné à une chaise roulante, amèrement désillusionné.

Hilter, le messie occulte

Mais les puissances qui les avaient séduits n'en avaient pas fini avec l'Allemagne. Elles ont continué et ont trouvé une nouvelle cible dans la personne d'un bohémien barbu marginal, Adolf Hitler. Durant son séjour à Vienne, où il a parlé avec des occultistes comme Lanz von Liebenfels, Hitler était devenu versé dans l'occultisme, le yoga, l'hypnotisme, l'astrologie, les religions orientales et la paganisme germanique. Gerald Suster résume cette période formative de la vie de Hitler:

«La puissance était son but, et la puissance seulement. Comme tous ceux qui étudient l'occultisme avec le moindrement de sérieux, il a expérimenté les exercices qui augmentent les facultés et qui conduisent à des états de conscience transcendantales»

En 1919 Hilter a rencontré Dieter Eckart, qui a joué le même rôle dans sa vie que Chamberlain a joué pour Kaiser Wilhelm. Comme grand prêtre de la Société occulte Gnostique Thule, Eckart a dit du jeune Hitler: «Voici celui pour lequel je ne suis qu'un prophète et un précurseur». Plus tard, en 1923, il écrit à un ami: «Suivez Hitler! il va danser, mais je serais celui qui dicte la chanson. Nous lui avons donner les moyens de communiquer avec Eux. Ne t'attriste pas à mon sujet: Je vais influencer l'histoire plus que tout autre allemand.»

Hitler est venu à croire, à son tour, qu'il était destiné à dominer sur le monde au nom de l'Allemagne. Il croyait, aussi, que le peuple juif et l'église chrétienne devaient être détruits, et que Jésus devait être exposé comme une puisance faible, méprisable, de deuxième ordre.

P.116 Herman Rauschning, un des amis les plus intimes de Hitler, a donné des aperçus de l'attitude de Hitler vis-à-vis le christianisme dans son livre La voix de la destruction. Voici quelques extraits: Que ce soit l'Ancien Testament ou le Nouveau Testament, c'est la même vieille escroquerie juive» «Vous ne pouvez être un allemand et un chrétien». «Nous avons besoin d'hommes libres qui sentent et qui connaissent que Dieu est en eux-mêmes». L'Église a détruit «toute la connaissance secrète de la nature du divin, de l'informe, du daimonique» «A travers la paysannerie nous serons vraiment capable de détruire le christianisme parce qu'il y a en eux une vraie religion enraciné dans la nature et dans le sang».

Hitler est allé beaucoup plus loin que le Kaiser Wilhelm dans son exploration de l'occulte. Il fut pris en charge par des puissances démoniaques qui le gouvernaient. Il devint «une sorte de grand sorcier (medecine man)», selon les mots de Rauschning:

«On ne peut s'epêcher de penser à lui comme étant un médium. Car la plupart du temps, les médiums sont des gens ordinaires, insignifiants. Soudainement ils sont dotés de ce qui semblent des puissances surnaturelles qui les placent à part du reste de l'humanité... Le médium est possédé. Une fois que la crise est passée, ils retombent dans la médiocrité. C'était de cette façon, sans aucun doute, que Hitler fut possédé par des forces extérieures à lui-même - presque des forces démoniaques pour lesquelles l'individu nommé Hitler n'était que le véhicule temporaire.» 

Les descriptions de Rauschning révèlent un homme dont l'implication occulte a conduit à la démonisation:

«Hitler était agité dans sa chambre, jetant un regard fou sur lui-même. "Il!, il!, il est ici!" dit-il en cherchant son air. Ses lèvres étaient bleues. La transpiration dégoulinait sur son visage. Soudainement il commença à débiter des chiffres, et des mots étranges et des phrases brisées, entièrement dépourvus de sens. Cela était horrible à entendre.... Alors soudainement il cria, "Là!, là! dans le coin!"»

La plupart des allemands ridiculisent les paradigmes démoniaques. Cependant il apparaît que Hitler était sous l'influence d'esprits qui utilisaient des médiums et des sociétés occultes pour acquérir des privilèges exécutifs avec les chefs d'états. Ces puissances ont influencé tous les leaders du Troisième Reich, spécialement Heinrich Himmler, le chef des SS, les forces d'élite Nazi, que Himmler a changé en une société de magie noire. P.117 Ces faits ont bien été établis depuis les vingt dernières années par les historiens post-modernes.

Le Néo-paganisme et le christianisme

Lewis Sumberg a bien résumé les résultats de cette analyse post-moderne du Troisième Reich: «Le Nazisme est seulement la plus récente manifestation du néo-paganisme militant engagé dans un combat mortel avec son grand ennemi, le christianisme traditionnel, un combat qui continuera jusqu'à la fin des temps. Dans cette cosmologie, le mot clef est Gnosis: la Connaissance intégrale, absolue, ultime, transmise aux hommes par les dieux à travers les anciens écrits runiques et illustrés dans le symbolisme du Graal païen Aryen. Dans la pensée de l'Église, rien ne peut être plus éloigné de la foi et des éthiques du christianisme traditionnel que les doctrines Gnostiques promulguées par les racistes Zoroastre et Mani, avec leur emphase sur l'obtention par une élite de la Connaissance Primordiale et leur croyance en deux mondes, un créé par le bon dieu et l'autre créé par le mauvais dieu...

La capacité du néo-paganisme de se réaffirmer lui-même d'une manière militante et d'entrer en compétition avec le Christianisme pour les pensées et le corps des hommes nous dit que le cauchemar Nazi est l'acte le plus récent mais non le dernier d'une tragédie humaine à grande échelle qui se joue encore. Ce serait idiot de voir ce phénomène de voir ce phénomène comme étant spécifiquement un "problème germanique"; il fut amplement démontré combien incroyablement peu profondes étaient les racines de la foi chrétienne et des éthiques par la recrudescence sans pareille du néo-paganisme partout où la swastika est allé.»

Cette affirmation de la situation spirituelle fut confirmé par Hitler lui-même, qui avait vu clairment la faiblesse du l'Église au ciel cuivré:

«Pensez-vous que ces prêtres libéraux, qui n'ont plus de croyance, seulement un office, refuseront de prêcher notre Dieu dans leurs églises? Je peux vous garantir que, de la même manière qu'ils ont fait Haeckel et Darwin, Goethe et Stefan George les prophètes de leur chritianisme, de la même manière ils vont remplacer la croix par notre swastika.»

P.118 Ces mots furent prouvés pathétiquement vrais dans plusieurs cas, mais le défi encore plus osé de Hitler lancé à Christ et Son Église ne le furent pas: Cette révolution qui est la nôtre est la contrepartie exacte de la grande Révolution Française. Et il n'y a aucun Dieu juif qui sauvera les démocraties de cette révolution.»

Le manque de profondeur de la foi chrétienne en Europe peut être retracée au ciel de cuivre qui a décidé d'abandonner la puissance biblique en faveur des paradigmes du ciel de cuivre. Ces leaders ne pouvaient s'apercevoir de ce qui se passait en Allemagne parce qu'ils étaient aveuglés par leur vision du monde.

Dietrich Bonhoeffer, le meilleur des théologiens allemands, écrivant à partir du camp de prison Nazi, exprime avec éloquence un confiance dans le ciel de cuivre: «L'homme a appris a composer avec toutes les questions d'importance sans avoir à recourir à Dieu comme une hypothèse qui fonctionne. Dans les questions concernant les sciences, les arts et même les éthiques, ceci est devenu une chose
entendue dont presque personne ne remet plus en question maintenant.» cependant il s'éloigne de Bultmann par son rejet de la puissance supposément mythologiques des paradigmes de la Bible, ressentant que ces paradigmes doivent être retenus. Suivant cette pensée Bonhoeffer fut capable de prophétiser: «Le jour viendra où les hommes affirmeront encore la parole de Dieu avec une telle puissance que cela changera et renouvellera le monde. Ce sera un nouveau langage, qui sera en horreur aux hommes, et cependant qui les bouleversera par sa puissance. Ce sera le langage d'une nouvelle droiture et d'une nouvelle vérité, un langage qui proclamera la paix de Dieu avec les hommes et la venue de son royaume.»

Mais pour le temps présent, la perte des paradigmes de puissance biblique fut une amère tragédie pour Allemagne. La plupart des croyaient ni en la puissance satanique ni en la puissance de la croix de Jésus sur le démoniaque.

Si les paradigmes bibliques sont justes, d'un autre côté, alors l'Église est le seule communauté qui peut avec succès s'opposer au malin. Nous possédons les clefs du Royaume, et les portes de l'enfer ne prévaudront point contre l'Église.

P.119 Une victoire remportée par la prière

Devant la face du mal cru du néo-paganisme et de sa puissance capable de polluer la foi et l'amour, d'inviter à la guerre et à dégrader le corps, l'âme et l'esprit, les historiens post-modernes sont déconcertés en pensant à la manière qu'une «recrudescence du mal» pourrait être opposé. Gerald Suster termine son étude du Nazisme en nous disant d'exercer la puissance de notre volonté plus ardemment. Mais son conseil décrit le problème, non la solution.

Le catholique français Jean-Michel Angebert parle d'une manière flamboyante de la puissance du donjon et de l'épée si souvent utilisée par les catholiques pour s'opposer au néo-paganisme dans le passé.

Les deux écrivains semblent insconscients de la puissance de Dieu, comme la plupart des occidentaux qui ont grandi sous le ciel de cuivre. La tragédie est que même l'Église semble inconsciente de la puissance de Dieu.

Mais la puissance de Dieu fut prouvée efficace durant la deuxième guerre mondiale, en dépit du ciel de cuivre qui avait mis Dieu de côté par la culture européenne.

Durant le réveil de Welsch en 1904, Dieu avait commencé à préparer un simple homme de foi à exorciser les démons de l'Allemagne - Rees Howells, fils de mineur. Sa vie serait un témoignage poignant de la puissance de Jésus-Christ sur les archons sataniques.

Les premiers chapitres de sa biographie par Norman Grubb montre la manière gentille mais ferme avec laquelle Dieu composait avec lui. Avant qu'il puisse être un intercesseur parmi les intercesseurs, il devait devenir un disciple mature de Jésus. Il a appris à dépendre de Dieu pour la provision, a gagner le contrôle sur la chair et à vivre le voie de l'amour, tout ceci en préparation au ministère de prière qui consumerait les dernières années de sa vie, 1939-1945.

En mars 1936, Howells, alors le directeur du Collège Biblique de Wales, a commencé à sentir que Hitler serait le véhicule de Satan pour empêcher l'évangile d'être annoncé aux confins de la terre. «En combattant contre Hitler, nous devons toujours dire que nous ne nous mesurons pas à un homme, mais au diable. Mussolini est un homme, mais Hitler est différent. Il peut dire le jour où cet «esprit» est venu en lui.» En considérant que la plupart des occidentaux ne croyaient pas au diable, cet homme de Welsch avait une pénétration remarquable qui concoure avec ce que nous savons aujourd'hui - une pénétration venant du St-Esprit travaillant à travers les paradigmes bibliques.

Au coeur du ministère de Howells il y avait le même lit rocheux de prière qui avait ancré Luther et Blumhardt. Il conduisait son collège dans la prière chaque soir pendant la guerre de 7 hr du soir à minuit.

P.120 Le point culminant de cette guerre spirituelle s'est produit dans la bataille de l'Angleterre, quand Herman Goring a envoyé sa Luftwaffe de l'autre côté du canal anglais, bombardant l'Angleterre pour la préparer à l'invasion nazie. Durant les jours qui ont suivi, avec les bombes qui explosaient partout autour du pays de Galles et du sud de l'Angleterre, Howells a écrit dans son journal: «La chose importante est de trouver où Dieu se tient dans ceci... Si Dieu est pour nous délivrer de cet enfer, il devra y avoir de la puissance de relâcher... Si vous pouvez croire que vous avez été délivré de l'enfer, pourquoi ne pouvez-vous croire que vous avez été délivrés des raids aériens?... Cette paix que le Sauveur donne n'est pas artificielle. Elle est si profonde que même le diable ne peut la déranger. Vous ne pouvez entre des choses dans l'Esprit, tout en ayant en vous l'émoi et la peur. Vous ne pouvez apporter une ombre de peur dans la présence de Dieu.»

Le 12 sept. 1940, la crise est venue. Howells écrit dans son journal: «Nous avons prié hier soir que Londres serait défendue et que l'ennemi serait incapable d'effectuer une percée, et Dieu a répondu à la prière. A moins que Dieu ne mette la main sur ce diable et ne l'attache, personne n'est en sécurité. Si nous avons la protection pour nos maisons, pourquoi ne pouvons-nous pas l'avoir pour le pays?
Quels jours merveilleux nous vivons.» 

Et deux jours plus tard: «Parce que nous avons cru, Dieu nous a fait connaître ce qui va se passer. Toute créature entendra l'évangile; la Palestine sera regagné par les juifs; et le Sauveur reviendra.»

Le jour suivant, le 15 sept. juste quand Goring avait la victoire à sa portée, la Luftwaffe a mystérieusement rebroussé chemin et abandonné les raids.  Le chapitre de Norman Grubb sur la bataille de l'Angleterre conclut avec une citation du commandement en chef de l'air Lord Downing, qui a commandé la bataille: «Même durant la bataille on pouvait réaliser jour après jour combien le support extérieur entrait. A la fin de la bataille on avait une sorte de sentiment qu'il y avait eu une intervention Divine spéciale pour altérer certaines séquences des événements qui seraient autrement arrivées.»

P.121 La foi qui a prévalu contre la Luftwaffe a continué à guider Howells et ses intercesseurs à travers l'invasion de Rommel en l'Afrique, de Goebbel en Russie, de la bataille pour Stalingrad et du point culminant de la guerre. Le journal de Howells révèle un combat dans la prière qui coincidait avec un combat militaire - la victoire gagnée dans la prière avant qu'elle soit gagnée militairement. A chaque occasion Dieu à donné à l'intercesseur la pénétration confiante (ou la foi) de proclamer la victoire pour les Alliés, même si cela semblait perdu au temps de ses affirmations.

La foi, pas la connaissance

La pensée humaine a toujours trahi une faiblesse pour la séduction bien fignolée. Peut-être est-ce pour cela que Jésus a choisi des pécheurs illettrés, pas des intellectuels, comme ses disciples. 

Le contraste entre le Gnosticisme élitisme et la simple foi chrétienne n'a jamais été aussi clair que quand nous plaçons côté à côte Hitler et Howells. Quel côté gagnera le conflit?

Laissons Joseph Goebbels, qui réflétait sur sa défaite à Stalingrad, donner la répose: «Réalisez-vous ce qui s'est passé? C'est toute une école de pensée, un conception entière de l'univers qui a été défaite. Les forces spirituelles seront écrasées, l'heure du jugement est à la porte.»

Ainsi fut-il - ainsi sera-t-il.

P.122 Qu'avons-nous appris?

La Bible nous donne des paradigmes qui sont essentiels à la survie de l'Occident tel que nous le connaissons. La Science, avec sa tendance à outrepasser ses limites, a détruit ces paradigmes pour les européens durant la première moitié de ce siècle. En accpetant les paradigmes du ciel de cuivre, l'Église Allemande s'est liée les mains et est devenue sans force dans son combat contre les puissances des ténèbres.

Que l'Église enlève ses oeillères, qu'elle prenne les armes de sa guerre et apprenne à combattre le bon combat de la foi. Que les chrétiens apprennent de nouveau à respecter les paradigmes bibliques. Que nous puissions ouvrir nos yeux sur notre réel ennemi, et sur Celui d'en haut qui peut seul nous sauver.

 - Zeb Bradford Long et Douglas McMurry «Collapsing the brass heaven»
traduit par Yvan Rheault