SITE DE RENNES

Année 1998 / 1999
 

Directeur de mémoire :
M. Yves Letertre

Auteur: Guillaume Garçon

Mes signets 

MEMOIRE PROFESSIONNEL

PROFESSEUR DES LYCEES PROFESSIONNELS

LETTRES – HISTOIRE

Une exploitation pédagogique d’une aspiration de site WEB
en classe de seconde professionnelle
dans le cadre des modules d’enseignement.
 

Exemple d’un cours multimédia sur l’Europe.


 



 
 
 


 
 

La consultation du cours multimédia " L’Europe à l’heure de l’euro " de M.Genevois, Professeur d’Histoire-Géographie au lycée Mauriac-Forez (42) est indispensable avant de débuter la lecture du mémoire professionnel.

Je vous invite à utiliser votre navigateur* favori et à vous connecter sur le site de l’Académie de Lyon :

http://www.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/presenta.html

Si le serveur* de l’académie de Lyon ne propose plus le cours de M.Genevois, veuillez me contacter pour recevoir l’aspiration en fichier joint. 
Pour toutes remarques concernant ce mémoire :

g.garcon@caramail.com

Note : Les mots précédés d’une astérisque * sont définis dans le lexique en fin de mémoire

Remerciements :


 






M.GENEVOIS Sylvain Professeur d’Histoire-Géographie (Académie de Lyon)
M.JARRAUD François Professeur d’Histoire-Géographie (Académie de Lyon)
M.POUZARD Guy Inspecteur général (Académie d’Amiens)
M. RUHLMANN Dominique Professeur de mécanique (Rennes)
Mme TABARLY Sylvianne Professeur d’Histoire-Géographie (Rennes)
M.AKKAYA Aydin Professeur de Physique (Istanbul)
M.LETERTRE Yves Professeur d’Histoire-Géographie (Rennes)
M.KERMARREC Jean-Jacques
Service informatique pédagogique de l’IUFM de Bretagne (Rennes)
 
 




SOMMAIRE

INTRODUCTION
 


PARTIE 1 : Place et rôle des Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement dans un projet pédagogique.


 


1) Quelques référents théoriques :
 Le rapport canadien de R.Grégoire, R.Bracewell et T. Lafferiere (1996)
 Le rapport français de G.Pouzard (1997)

2) Faire cours avec Internet

3) L’enseignement modulaire en classe de Seconde
 
 

PARTIE 2 : Mise en place de la séquence d’apprentissage

1) Aspects techniques et matériels
    Aspiration de sites
    Présentation et évaluation du cours multimédia
    Configuration matérielle au sein de l’établissement

2) Description de la séquence
    Objectifs
    Supports
    Déroulement de la séquence

3) Déroulement des séances
    Séance 1 : Introduction à la navigation
    Séance 2 : Exploitation pédagogique du document multimédia
 


PARTIE 3 : Bilan critique de la séquence d’apprentissage


 


1) Bilan avec les élèves : Séance 3

2) Bilan personnel

BIBLIOGRAPHIE

LEXIQUE


INTRODUCTION

 

 

Le passage d'une économie nationale postindustrielle à une économie plus globale de l'information et de la connaissance entraîne de profondes mutations dans notre société. Les technologies de l'information et de la communication* ne sont pas seulement des accessoires. Elles sont au nombre des outils fondamentaux de la civilisation de demain. L'école, dans ses missions de préparation à l'épanouissement de la personne comme dans celles d'insertion sociale et professionnelle ne peut, ni ne doit, se tenir à l'écart des profonds bouleversements qui modifient les métiers, changent la nature et l'organisation du travail, remodèlent les mentalités et les
rapports entre les individus.
 

Le thème de ce mémoire professionnel n’est pas d’analyser les évolutions éventuelles du système éducatif français vis à vis de ces Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication (NTIC) qu’il faudra définir. Il s’agit plutôt de décrire une expérience pédagogique menée en enseignement modulaire qui exploite un support original : une aspiration de site Web*.
Quel intérêt pédagogique faut-il accorder à ce type d’expérience utilisant le Réseau mondial et Internet* dans les enseignements ?

PARTIE 1 : PLACE ET ROLE DES TECHNOLOGIES DE L’INFORMATION ET DE LA COMMUNICATION POUR L’ENSEIGNEMENT DANS UN PROJET PEDAGOGIQUE


 

1) QUELQUES REFERENTS THEORIQUES

Cette première partie s’appuie sur deux rapports institutionnels. Le premier est canadien : le Canada jouit d’une réelle avancée technologique et pédagogique en matière de Technologies de l’Information et de la Communication pour l’Enseignement (TICE). Le rapport français se penche sur des exemples réussis d’intégration des TIC dans les enseignements.

Le rapport canadien de 1996
 

Dans le cadre de RESCOL/SCHOOLNET Réginald Grégoire, Robert Bracewell et Thérèse Laferrière sont les auteurs d’un rapport intitulé " L'apport des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication à l’apprentissage des élèves du primaire et du secondaire ". Ce rapport, publié au mois d’août 1996 en collaboration avec l’Université Laval et l’Université Mc Gill (Canada), est consultable sur le Web *.
 

Ce rapport d’une cinquantaine de pages, dont le thème de réflexion est une question qui évolue à un rythme accéléré, est structuré en deux parties:

- l’apport des nouvelles technologies à l’apprentissage des élèves
- les conséquences d'une utilisation appropriée des nouvelles technologies sur la fonction d'enseignement des enseignants.


Qu’entend t-on par " nouvelles technologies de l’information et de la communication " ?
Le rapport indique que " l' expression (…)renvoie à un ensemble de technologies parmi lesquelles figure habituellement l'ordinateur et qui, lorsqu'elles sont combinées ou interconnectées, se caractérisent par leur pouvoir de mémoriser, de traiter, de rendre accessible (…) et de transmettre(…) une quantité quasi illimitée et très diversifiée de données ( texte, schéma, graphique, image en
mouvement, son, etc.) ".
 
 

Mon but n’est pas de résumer ce rapport riche en expériences pédagogiques tentées dans les écoles primaires, collèges et lycées d’Amérique du Nord mais d’en dégager les recommandations et observations utiles pour faciliter la préparation et l’exploitation de ma séquence consacrée à l’utilisation d’une capture de site Web.
 

Plutôt que de reproduire les remarques les plus intéressantes issues de ces expériences pédagogiques des NTIC en classe, je préfère ajouter à mon mémoire ce document qui
résume les 14 constatations formulées par Réginald Grégoire, Robert Bracewell et Thérèse Laferrière.
 

" L'apport des nouvelles technologies de l’information et de la communication (NTIC) à l’apprentissage des élèves du primaire et du secondaire "
 

Rapport de Réginald Grégoire, Robert Bracewell et Thérèse Laferrière 


 


Publié le 1er août 1996 en collaboration avec l’Université Laval et l’Université Mc Gill (Canada) est consultable à l’URL : http:// www.fse.ulaval.ca/fac/tact/fr/html/apport/apport96.html
 
 

14 constatations

Pour les élèves
 
1. Les technologies nouvelles ont le pouvoir de stimuler le développement des capacités
et habiletés intellectuelles comme :

- se donner une représentation mentale de la réalité 
- porter des jugements
- résoudre divers types de problèmes
- inventer, créer
- apprendre à apprendre 
- développer l’autonomie 
- développer une responsabilité personnelle
- développer diverses habiletés et comportements sociaux
- accroître la confiance des élèves dans leurs capacités
 

2. L'apprentissage des élèves dépend de la connaissance des nouvelles technologies qu’ont les personnes les utilisant et de leur habileté à en tirer parti. Elles peuvent contribuer de plusieurs façons à en améliorer l'acquisition de connaissances dans diverses matières d'enseignement et le développement des habiletés et des attitudes qui y sont reliées. La nature et l'ampleur de ces apprentissages dépendent notamment de l'acquis préalable des élèves et des activités qu'ils accomplissent avec ces nouvelles technologies.
 
3. La plupart des élèves manifestent un intérêt spontané plus grand pour une activité d'apprentissage qui fait appel à une technologie nouvelle qu'aux approches coutumières en classe. Le personnel enseignant a affirmé aux chercheurs que les élèves étaient plus productifs et que 
leurs compositions étaient meilleures et plus longues qu' auparavant 
4. Le temps d'attention soutenue ou de concentration que la majorité des élèves sont prêts à consacrer à des activités d'apprentissage est plus élevé lorsqu'ils utilisent une technologie nouvelle que dans le cadre et avec les moyens traditionnels. Ce résultat est possible car
ils aiment travailler avec un ordinateur, qu'ils peuvent progresser à leur propre rythme et qu'ils reçoivent une rétroaction immédiate sur ce qu'ils font.
 
5. Les nouvelles technologies ont le pouvoir de stimuler la recherche d'une information plus complète sur un sujet, d'une solution plus satisfaisante à un problème et, d'une manière générale, d'un plus grand nombre de relations entre diverses connaissances ou données.
 
6. L'utilisation de nouvelles technologies favorise la collaboration entre élèves d'une même classe et entre élèves ou classes d'écoles différentes, proches ou lointaines, à des fins de sensibilisation à d'autres réalités, d'accès à des connaissances pertinentes non strictement définies à l'avance et de réalisation de projets ayant une portée réelle pour les élèves eux-mêmes et, éventuellement, d'autres personnes.
 
7. Les possibilités de simulation, de manipulation virtuelle, de jonction rapide entre des données très variées, de représentation graphique et autres qu'offrent les nouvelles technologies contribuent à une mise en relation des connaissances avec diverses dimensions de la personne et assurent ainsi une maîtrise plus poussée de nombreux apprentissages.
 
Pour les enseignants
8. Par l'intermédiaire des nouvelles technologies, l'enseignant obtient rapidement des renseignements sur la disponibilité et l'intérêt d'une grande diversité de ressources didactiques et, en outre, bénéficie souvent d'un soutien pour leur utilisation.
 
9. Les nouvelles technologies facilitent la collaboration de l'enseignant avec des collègues, ainsi qu'avec d'autres personnes, de l'intérieur ou de l'extérieur du système d' enseignement, pour la planification ou l'élaboration d'activités d'apprentissage destinées aux élèves.
 
10. La planification de l’ enseignement exige une harmonisation avec l'orientation pédagogique privilégiée par l’enseignant, les apprentissages que l'élève est appelé à faire et les caractéristiques de la technologie utilisée. Toutefois, l'obtention de résultats positifs semble favorisée lorsque l'approche pédagogique retenue possède certains traits bien déterminés : une préoccupation pour une maîtrise des apprentissages en connexion avec le réel, la collaboration entre élèves...
Il y a pratiquement unanimité pour affirmer qu'une utilisation efficace des nouvelles technologies modifie la fonction et les tâches de l'enseignant en classe. Une part de la communication d'information inhérente à l'enseignement est transférée de l'enseignant aux médias technologiques et celui-ci dispose de plus de temps pour soutenir chaque élève dans son processus de découverte et de maîtrise de connaissances, d'habiletés et d'attitudes. 
 
11. Si on utilise les technologies nouvelles en misant sur leurs possibilités, l'enseignant agit auprès des élèves, bien davantage que dans la classe traditionnelle, comme un animateur, un "facilitateur", un mentor, un guide dans la découverte et la maîtrise progressive de connaissances, d'habiletés et d'attitudes. plutôt que des "dispensateurs" d'information.
Il est amené à travailler avec de petits groupes d'élèves ou chaque élève individuellement plutôt qu'avec toute la classe en même temps. Il en arrive ainsi à se faire une idée beaucoup plus précise et réaliste de ce que les élèves comprennent et ne comprennent pas.
 
12. Dans un contexte où les technologies nouvelles jouent un rôle important, l'enseignant envisage de moins en moins le savoir comme un ensemble de connaissances à transmettre et de plus en plus comme un processus et une recherche continue dont il partage avec les élèves les difficultés et les résultats.
 
13. Les nouvelles technologies permettent d'associer de manière positive et étroite les élèves à l'évaluation de leurs propres apprentissages, ainsi que d'utiliser et de gérer des modes d'évaluation beaucoup plus exigeants que ce n'est le cas, en règle générale, actuellement. 
 
14. En permettant de retracer rapidement les divers cheminements d'apprentissage empruntés par un élève, les nouvelles technologies facilitent la détection par l'enseignant ou l'enseignante des points forts de cet élève, de même que des difficultés précises qu'il rencontre ou de ses apprentissages préalables erronés ou mal assimilés.

Ce rapport montre que le potentiel des nouvelles technologies est immense, mais que de multiples conditions sont requises pour que ce potentiel devienne réalité dans les établissements.

Comme tout outil, l'ordinateur est efficace dans la mesure où il est exploité pour des pratiques et des activités adaptées à des buts et à des situations bien déterminés. Ce constat est-il identique en France ?
 
 

Le rapport français de G.Pouzard (1997)

La Documentation Française a publiée en 1997 un rapport officiel de l’Inspection Générale de l’Education Nationale présenté par Guy Pouzard, inspecteur général de l’Education Nationale et président de la commission " Informatique et Techniques de Communication ". Ce rapport de 39 pages intitulé " Utilisation du multimédia* dans les enseignements " est consultable sur le serveur* de l’académie d’Amiens.

Contacté par mèl*, M.Pouzard m’a annoncé qu’un rapport traitant plus précisément des utilisations pédagogiques d’Internet était en préparation. Nous ne pourrons malheureusement pas y faire allusion ici mais il serait intéressant d’y porter attention dès sa parution prévue au plus tard pour le mois de septembre 1999.

Si le thème du rapport de 1997 (Utilisation du multimédia dans les enseignements) est plus large que l’utilisation pédagogique d’Internet, de nombreuses remarques de l’inspecteur général Pouzard touche au sujet de ce mémoire. Afin d’éviter les répétitions, je vais m’attacher à ne reprendre que les idées non formulées par le rapport canadien.

" Faute d'objectifs généraux, les textes existants sont peu précis, épars et souvent rapidement dépassés. Ils traitent beaucoup plus de l'audiovisuel et de l'informatique au sens restreint que des applications de cette dernière comme le multimédia. "

" La loi d'orientation de 1989 indique que "l'informatique doit être un outil d'enseignement" conduisant à "des situations pédagogiques nouvelles" et des arrêtés ou des instructions précisent comment concevoir l'utilisation de l'ordinateur dans certaines disciplines "
 

" Un rapport de 1993 ( …) souligne les difficultés tant matérielles que psychologiques rencontrées dans le fonctionnement et l'utilisation des réseaux informatiques. Il constate que la culture des enseignants français est fondamentalement individualiste, frein évident pour une utilisation productive d'un travail en réseau et même pour l'utilisation des centres de documentation et d'information. "

" On a pu voir aussi bien des utilisations intéressantes des possibilités de l'hypertexte* en littérature pour la syntaxe, la grammaire, l'écriture, la recherche documentaire, etc. L'enregistrement et la restitution immédiate de la voix et son intégration dans des documents hypermédia font également du multimédia un outil de choix pour aider à l'apprentissage des langues vivantes…. "
" Ce n'est pas uniquement comme un outil de "navigation", d'aide à la communication ou à la recherche d'information. C'est bien (il faut s'en persuader!) un élément important de la société, un outil de travail indispensable. Aussi l'utilisation doit en être envisagée d'abord dans les programmes, mais aussi à terme dans les examens ou concours. "
" Il faut insister sur le fait que l'utilisation de l'outil multimédia n'a pas à être permanente. Dans les classes qui l'utilisent le mieux, il y a un temps pour des activités avec le micro-ordinateur et un temps pour d'autres formes de travail plus classiques. "
" Le rôle des chefs d'établissement s'avère primordial dans la définition d'une politique prenant pleinement en compte l'utilisation des technologies éducatives multimédia, à fortiori quand l'établissement peut compter sur des enseignants dynamiques dans ce domaine. Ces derniers doivent être aidés et encouragés, leurs efforts doivent être reconnus et soutenus. "
" L'utilisation des réseaux, en particulier celle d'Internet, soulève des problèmes spécifiques: nouvelles qualifications des personnels, remise à niveau des matériels quand cela est possible, connexion, débits, maintenance, surveillance... Elle entraîne aussi des coûts de fonctionnement récurrents. Elle ne peut se satisfaire d'une prise unique pour un établissement et il est tout à fait illusoire de penser qu'un seul modem* dans un lycée de mille élèves puisse constituer une ouverture pédagogique à Internet "
" Dans les établissements, l'introduction du multimédia (…) doit conduire à une réflexion de fond sur les pratiques éducatives des enseignants et sur le rôle du Centre de Documentation et d’Information (CDI). Celui-ci doit devenir le centre nerveux de l'information et ne plus se cantonner dans un rôle purement documentaire ou d'espace de "lecture tranquille". "
" On a pu observer le grand intérêt de l'outil multimédia pour des élèves en difficulté scolaire. Le micro-ordinateur leur redonne comme aux autres, le goût de l'effort et du travail bien fait. "
" Les enseignants qui s'impliquent dans l'utilisation de l'outil multimédia agissent la plupart du temps individuellement, en fonction d'un matériel qu'ils n'ont souvent pas pu choisir. Les développements observés sont pratiquement toujours le résultat de la présence dans un établissement d' un ou plusieurs professeurs passionnés, novateurs et, dans bien des cas, formés à la suite du plan "informatique pour tous" lancé en 1985. "

" Dans l'enseignement général, les professeurs soulignent l'inadéquation entre multimédia, programmes et horaires. "

" Les réticences observées chez des chefs d'établissement, chez des enseignants, mais aussi chez des membres des corps d'inspection et des personnels d'éducation, procèdent souvent d'une connaissance insuffisante des possibilités offertes par les outils disponibles et du sentiment confus d'incapacité à en maîtriser l'usage, en particulier devant des élèves, ce qui est souvent vrai dans une organisation traditionnelle de la classe. Elles reposent aussi sur l'idée que l'utilisation des outils de communication est d'un coût trop élevé pour un établissement scolaire. Elles ne peuvent être levées que par une bonne information et par un apprentissage simple et raisonné des possibilités offertes par l'outil. "

" Il ne faut pas négliger non plus la crainte, parfois inavouée, d'être remplacé par la machine. Si cette éventualité est une réalité pour l'accomplissement de tâches mécaniques, il paraît évident qu' en matière d'éducation, la machine n'est pas près de remplacer l'homme "

" L'informatique pédagogique (…)doit privilégier la nature didactique des contenus. De ce fait, il est nécessaire d'avoir une informatique souple, diversifiée, conviviale, non réservée à des spécialistes  (…) Elle implique en toute hypothèse l'accès aux réseaux pour un grand nombre d'utilisateurs avec des débits convenables et des coûts raisonnables. L'élève comme l'enseignant doivent être actifs autant qu'interactifs, consommateurs autant que créateurs. "
" Le report sur le CDI de la responsabilité de l'utilisation des nouvelles technologies (…) est dangereux car il marginalise le multimédia, charge le CDI de l'essentiel des responsabilités et freine l'appropriation de l'outil par les enseignants en le confinant trop souvent au rôle particulier de la préparation et de l'édition d'un journal d'établissement. "
1) Étendre et globaliser la réflexion

" Toutes les disciplines, tous les niveaux et toutes les formes d'enseignement sont concernés. Cela implique qu'à terme on mette en chantier une réflexion de fond, aussi bien sur les utilisations de ces technologies que sur les conséquences que leur généralisation aura nécessairement sur les méthodes pédagogiques, la formation des maîtres, les rythmes scolaires, l'organisation des programmes, les emplois du temps, l'organisation des classes et des établissements, celle des examens et concours ainsi que sur les méthodes de contrôle... "
 
2) Se donner les moyens
2 1 Informer et sensibiliser
2 2 Former l'ensemble des personnels
" Les référentiels de compétences des enseignants, et donc les programmes de formation et de contrôle dans les instituts universitaires de formation des maîtres, devront inclure, comme cela se fait dans d'autres pays, les aptitudes à utiliser l'outil multimédia à des fins pédagogiques, aussi bien pour les utilisations "en ligne" que pour les utilisations "hors ligne". "
" Les enseignants ne sont pas seuls concernés. Les personnels de direction et d'inspection ont à jouer un rôle essentiel dans la prise en compte des outils d'information et de documentation, aussi bien pour les aspects pédagogiques que pour la vie scolaire en général. De nouvelles compétences doivent être aussi définies pour les personnels non enseignants qui auront à participer à la maintenance et à veiller au bon fonctionnement des réseaux, des matériels ou des logiciels. "
2 3 Améliorer les équipements et généraliser les accès
 3) Clarifier les orientations générales Veille technologique, objectifs nationaux et européens,
A la lecture du rapport canadien sur "L'apport des Nouvelles Technologies de l’Information et de la Communication à l’apprentissage des élèves du primaire et du secondaire " et du rapport français sur " l’utilisation du multimédia dans les enseignements " on se rend compte que l’utilisation de l’outil informatique dans les enseignements n’est pas si aisée.
 

Elle exige d’importants efforts individuels et collectifs ainsi que des efforts financiers et sociaux :
- efforts d'équipement adaptés
- efforts de formation des personnels
- efforts de réflexion sur l'évolution de la nature même de la société,
- efforts de réflexion sur le rôle et l'organisation de l'ensemble du système éducatif
- efforts d'adaptation à de nouvelles formes pédagogiques.
 
 

2) FAIRE COURS AVEC INTERNET

Le tableau) présente six pistes de travail pour faire cours avec Internet :
 


L’intérêt pour le professeur et les élèves est indiqué pour chacune de ces six pistes de travail accompagné des limites et des nécessités à l’exploitation d’Internet en classe. Le sujet de mon mémoire vise à développer une de ces six pistes de travail : la consultation d’un site hors connexion grâce à une aspiration (ou capture) de site.

Au cours de l’année scolaire 1997-1998, j’ai eu l’occasion de tenter quelques expériences d’utilisation pédagogique d’Internet en classe au lycée Galatasaray d’Istanbul. Avec le soutien du Ministère français des Affaires Etrangères, ce lycée public turc a développé depuis plusieurs années les TICE en permettant un accès libre aux élèves à une salle informatique reliée au Réseau mondial et en attribuant à chacun d’eux une adresse électronique personnelle.
 

Mon premier objectif fut de créer une correspondance électronique francophone. Mes élèves débutaient leur long apprentissage de la langue française, les premiers contacts furent assez décevants (réponses tardives, inadéquation des âges entre les correspondants…). Au début de l’année je consacrais une à trois heures par mois à ce projet de correspondance électronique (rédaction de lettres communes, vérification des courriels échangés…). Puis j’ ai laissé mes élèves poursuivre le travail en autonomie et en dehors de mes heures de cours. Si certains élèves se sont découragés (inexpérience de la frappe de texte, autres activités proposées au lycée, difficulté d’accès à la salle pour les plus jeunes…), d’autres ont maintenu des contacts avec des élèves de France (Normandie, Ille de France…) et surtout avec d’autres élèves francophones (Québec, Espagne, Liban et même
l’école d’entreprise Citroën à Wuhan en Chine !).
 

La découverte d’autres cultures, l’importance porté à l’écrit et à l’organisation des idées ainsi que la possibilité d’être en situation " vraie " de communication en français m’ont paru constituer les principaux intérêts pédagogiques pour des élèves qui apprenaient le français depuis une année.

La deuxième expérience tentée au lycée Galatasaray correspond à la première piste de travail présenté dans le tableau : la consultation en ligne d’un site francophone. Afin de m’adapter à l’âge (11-13 ans) et surtout au niveau de mes élèves, j’ai sélectionné le site " Premiers pas sur Internet ou l’Internet pour enfants ". Comme la plupart des élèves avaient déjà navigué sur le Web, il n’y eu pas de difficultés à expliquer les principes de la navigation et l’effet " découverte " d’Internet restait très limité. Les problèmes rencontrés furent plutôt d’ordre technique (chargement des pages trop long) et dus au fait que les élèves les plus chevronnés ont rapidement préféré visiter leurs sites favoris. Cette dernière expérience m’a poussé à préférer l’utilisation d’une capture de site.
 

SIX PISTES DE TRAVAIL POUR FAIRE COURS AVEC INTERNET
Pistes
Intérêt
Limites et nécessités
Pour le professeur
Pour les élèves
Consulter des sites en ligne
avec un accès direct
Accéder à l’information
Se tenir informé
Trouver des données
Récupérer ces documents
Surfer réellement
Autonomie des élèves
Trouver des méthodes pour faire ses devoirs 
Temps de connexion souvent trop longs
Impossibilité de contrôler la navigation des élèves
Comportement " zapping " des élèves à la recherche d’images, de sons ou de vidéos attractives
Consulter des sites hors connexion grâce à une aspiration de site
Pas de coût de connexion au réseau
Proposer des activités sur le document
Possibilité de travailler sur un site Web sans connexion au Réseau
Pas d’attente pour consulter les documents
Acquérir la technique de l’aspiration de sites
Trouver un site adapté aux élèves
Recherche documentaire
Trouver des informations pédagogiques (programmes,
séquences ,modules…)
Collecte et récupération d’informations pour un exposé, un dossier Connaître la technique de recherche documentaire en utilisant au mieux les moteurs de recherche
Créer un site Web
Créer pour/avec les élèves des documents publiés sur le Web
Être acteurs d’un projet
Dominer des rudiments du langage HTML* ou
Dominer un logiciel de type Front Page©
Importance du temps consacré à la construction d’un site
Cours interactifs
Outil idéal pour envisager une individualisation plus grande des cours
L’avenir d’Internet dans les classes
Dominer le langage HTML*, Javascript….
Investissement temps très important
Nécessité de travailler en équipes disciplinaires
Dialoguer et échanger par le biais d’une correspondance électronique
S’enrichir et enrichir les autres notamment par le biais des listes de diffusion*
Echanges d’expériences, de logiciels et de fichiers
Correspondance et échange scolaire en langues étrangères ou en langue maternelle sur un projet commun à plusieurs établissements Nécessité de connaître l’utilisation d’une messagerie électronique
Trouver un projet de correspondance fiable et bien cadré 

3) L’ ENSEIGNEMENT MODULAIRE EN CLASSE DE SECONDE

Ma séquence d’apprentissage a pour cadre les modules d’enseignement. Quels sont les buts
de l’enseignement modulaire ?

" Les heures de modules sont des heures pendant lesquelles les professeurs concernés pourront proposer aux élèves d’autres mode d’apprentissage des contenus d’enseignement, travailler avec eux plus individuellement en différenciant leur pédagogie (…) Tous les élèves tireront profit de ces heures modulaires . (…) Les élèves pourront reprendre confiance en eux pour être placés en situation de réussite, acquérir des méthodes, revenir sur un apprentissage pour en tester la solidité, pour le conforter pour l’approfondir " (Note de service n°92-164 du 25 mai 1992)

Le Bulletin Officiel du 4 juin 1992 fixe le cadre de l’enseignement modulaire en faveur d’une rénovation pédagogique des lycées. Les enseignements modulaires (français, mathématiques, langue vivante I, histoire / géographie) doivent " constituer une réponse à la diversité des besoins des élèves ". Ils doivent être une réponse aux problèmes engendrés par l’hétérogénéité des élèves. Les modules établissent également un moyen privilégié d’observation des élèves et de dialogue avec eux. Ainsi le module est un " temps  privilégié " d’apprentissage et de consolidation au cours duquel l’enseignant est en mesure de répondre aux besoins et attentes de ses élèves en prenant le temps de les suivre individuellement. C’est aussi un " espace de liberté " où les activités sont centrées sur les élèves. Les séquences sont organisées dans le souci de respecter les différences des élèves. Elles permettent plus de souplesse et d’autonomie pour une approche différente du savoir.

Dans un dossier consacré aux modules d’enseignement, le Centre Régional de Documentation Pédagogique (CRDP) de Lille dégage trois finalités qui peuvent être attachés à l’enseignement modulaire dans les lycées généraux :

1) Aider efficacement l’élève à progresser, à se situer,
à effectuer un choix d’orientation et à le réaliser dans de bonnes conditions.
2) Prendre en compte les besoins de chacun.
3) Mettre en place des situations variées.
 

En ce qui concerne les lycées professionnels, le BO indique que pour les modules en Seconde professionnelle l’objectif est la motivation et la réussite en enseignement professionnel. Puis en Terminale BEP, les modules donnent aux élèves " des moyens supplémentaires pour acquérir, en enseignement général, les pré requis nécessaires à la poursuite d’études ou à l’insertion professionnelle ".
 

L’enseignement modulaire dans les classes de seconde professionnelle et de terminale BEP doit en particulier :
 

1) Prendre en compte les besoins des élèves :
          - en analysant le degré de maîtrise des compétences
          - en favorisant le dialogue pédagogique
          - en travaillant avec des groupes réduits permettant un travail individualisé
          - en fixant aux élèves des objectifs précis
2) Contribuer à la réussite des élèves en leur permettant :

- de conforter des apprentissages fondamentaux
- de développer les capacités méthodiques
- de satisfaire des besoins de remédiation et des désirsd’approfondissement
- de préciser leur projet personnel
 

3) Initier des modes nouveaux d’enseignement

- prenant en compte l’hétérogénéité des capacités d’apprentissage des
élèves
- mettant en œuvre des pratiques pédagogiques différenciées
- faisant appel à la transversalité ou l’interdisciplinarité des projets
pédagogiques
 

Pourquoi avoir choisi l’enseignement modulaire pour mettre en place cette séquence intégrant les TIC ?

La mise en œuvre des principes de l’enseignement modulaire obéit à une approche, une organisation et des méthodes que n’autorisent pas les enseignements traditionnels. Les modules permettent d’initier chez les enseignants des modes nouveaux d’enseignement.
Seuls des groupes limités permettent une utilisation efficace et sans risques des salles informatiques. La salle que nous avons utilisée pour cette séquence ne dispose que de 18 postes. Affecter deux élèves sur un même poste limite l’autonomie et la concentration de chaque élève et le professeur perd ce pouvoir de remédiation individuelle.
 

La séquence me semble respecter les objectifs de l’enseignement modulaire en permettant aux élèves de s’initier à la navigation Web et " en travaillant autrement " la question de l’Europe. La deuxième partie de ce mémoire décrit cette séquence d’apprentissage consacrée à l’exploitation pédagogique du cours multimédia " L’Europe à l’heure de l’euro " de M.Genevois.
 
 



PARTIE 2 : MISE EN PLACE DE LA SEQUENCE D’APPRENTISSAGE


 


1) Aspects techniques et matériels


La question de l’aspiration des sites n’est pas seulement une question technique. C’est un moyen essentiel du succès pour la réalisation de certains objectifs pédagogiques. Pourquoi est-il si important de disposer de pages aspirées sur le réseau local ou sur le disque dur d’un ordinateur ?

Premièrement lorsque l’on commence une séance sur Internet avec les élèves, on n’est jamais assuré des débits qui peuvent tendre à tout moment vers zéro et donc compromettre une séance de travail. L’attention et l’intérêt des élèves diminuent fortement s’ils doivent patienter entre trente secondes et deux minutes pour accéder à une nouvelle page.

Deuxièmement le coût des connexions n’est pas négligeable. Un établissement ne bénéficiant pas de forfait privilégié avec France Telecom dépense environ 13 francs par heure de connexion au Réseau mondial (prix hors taxe d’une heure de connexion avant 19 heures, hors frais d’abonnement à un fournisseur d’accès). Si l’on envisage l’hypothèse raisonnable d’une connexion de quatre heures par jour (services administratifs, CDI, enseignants pour leurs recherches pédagogiques et pour des applications avec les élèves…), le coût d’un tel budget pour un établissement est très important et dépasse les 10.000 francs pour une année scolaire. L’aspiration permet de travailler sans payer de factures téléphoniques. C’est une bonne solution pour les séances répétitives comme les modules. De plus l’aspiration de sites Web est l’outil privilégié des enseignants dont les établissements n’ont pas encore de connexion au Réseau mondial. C’est le cas de notre établissement.

La troisième raison d’utiliser une aspiration de site Web est d’obtenir des informations au moment où on en a besoin. Les pages du Web apparaissent, disparaissent, sont en construction…. L’aspiration permet de sauvegarder les informations et constitue une sorte de mémoire du Web. Par exemple le premier site de Météo-France proposait de " belles et grandes " images qui actuellement ont été sacrifiées au bénéfice de l’ergonomie générale du site. Par contre, si le site aspiré est modifié, l’enseignant peut être incité à récupérer les nouvelles pages crées par l’administrateur du site. Heureusement, la plupart des logiciels d’aspiration de sites propose à leurs utilisateurs une option qui permet d’ajouter à une capture les nouvelles pages publiées.

Mais quel logiciel d’aspiration faut-il utiliser ?


La capture d’un site consiste à télécharger certaines données à partir d’une URL* de départ pour pouvoir les consulter hors ligne par la suite. Ces données sont isolées séparément dans un dossier qui pourra facilement être déplacé vers d’autres postes ou partagé en réseau.

Plusieurs logiciels d’aspiration de sites existent sur le marché. Citons Websnake©,
Net attacher©, Web Saver©, Memo Web© et Teleport Project©. Mon but n’est pas de proposer un comparatif de ces outils comme peuvent le faire certaines revues spécialisées. Je vais juste décrire mon expérience personnelle de l’usage de trois de ces logiciels et reproduire la page d’acceuil de deux aspirateurs de sites:
 
 

Logiciels
Langue
Remarques et références
Prix
Un
partagiciel (shareware)
Web Saver©
français
Développé en Java, il fonctionne avec plusieurs systèmes d’exploitation (Windows95/NT), Linux… 
Logiciel complet pour un prix très compétitif 
50
francs
Guide d’utilisation et téléchargement de Web Saver consultable à l’URL* : http://www.multimania.com/papysoft/WEBsaver/fonc.html

 

Un
logiciel
payant

Memo Web©

 
 

français

Logiciel trop cher pour des fonctions identiques à d’autres aspirateurs de sites. De plus beaucoup d’utilisateurs n’apprécient pas que Memo Web© appose sa signature sur les pages des sites aspirés.

Aspirateur de sites utilisé par de nombreux établissements


 
 
 
 

300
francs

Guide d’utilisation pas à pas de Memo Web© dans le très bon guide de Dominique Ruhlmann :
Internet Mode d’emploi pour l’enseignant
Téléchargement d’une version d’évaluation sur http://www.memoweb.com

 
 
 
 
 
 

Un gratuiciel (freeware)


 






















































 


 
 
 
 
 
 
 
 

Teleport Project©


 
 
 
 
 
 

anglais

Logiciel en anglais mais très simple d’emploi et très léger 
(392 octets en version complète alors que les versions non enregistrées de MemoWeb© et Web Saver© occupent respectivement 470 et 524 octets sur le disque dur). 
Son principal avantage est qu’il est totalement gratuit. L’aspiration du cours multimédia de Sylvain Genevois " L’Europe à l’heure de l’euro " n’a posé aucun problèmes alors que la version d’évaluation de Memo Web© ne m’a pas permis de capturer les cartes. Une économie d’achat qui peut permettre à un établissement d’envisager l’achat d’autres logiciels.
Plébiscité par de nombreux abonnés de la liste H-Français

 
 
 
 
 
 
 
 

Gratuit


 


























































 

Guide d’utilisation et téléchargement de Teleport Pro© consultable à l’URL* :

http://www.multimania.com/xpro7/teleport.htm

Page d’accueil de Memo Web :

Page d’accueil de Teleport Project:
 
 


 







Présentation du cours multimédia " L’Europe à l’heure de l’euro "

La difficulté réside dans le choix du site à capturer. Celui-ci doit avoir un réel intérêt pédagogique et si possible en liaison avec le programme de ma classe. Ainsi ma séquence multimédia s’intègre parfaitement au programme d’Histoire de Seconde Professionnelle qui consacre un chapitre à " La construction européenne depuis 1950 ". Le site capturé doit également être abordable par l’ensemble des élèves. Son ergonomie générale doit les motiver et donner des informations exactes.

Le document source de ma séquence est un cours multimédia intitulé " L’Europe à l’heure de l’euro " rédigé par Sylvain Genevois, professeur d’histoire géographie au Lycée Mauriac à Forez (département de la Loire) et publié sur le serveur* de l’académie de Lyon.
 

Cours multimédia " L’Europe à l’heure de l’euro "
http://www.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/presenta.htm
Sylvain Genevois
sylvain.genevois@ac-lyon.fr

Voici la page d’accueil du cours. Le sommaire apparaît en cliquant sur l’image centrale. C’est ce qu’on appelle un hotspot, une zone de l’image qui contient un hyperlien (lien hypertexte*).
 
 


 






La page d’accueil indique le titre du cours, le nom de son auteur ainsi que le niveau envisagé pour l’exploitation du document : niveau collège / lycée. Après l’avoir travaillé personnellement et avec mes élèves, je pense qu’il faudrait privilégier l’étude de ce cours pour des classes de lycée.

Le sommaire du cours multimédia présente clairement la durée du cours, les consignes de travail et les différents modules associés à une image animée représentative. Les élèves consultant en ligne le cours de M.Genevois ont la possibilité d’approfondir leurs connaissances en utilisant les nombreux liens sur l’Union européenne.
 

 Grille d’évaluation du site

Le cours multimédia " L ‘Europe à l’heure de l’euro " présenté, essayons de l’examiner d’après la grille d’évaluation proposée par Robert Bideau, conseiller en technologie d’ apprentissage au ministère canadien de l’éducation.
 

Exemple d’une grille d’évaluation 
d’un site Web*
http://www.cssh.qc.ca/coll/paidagogia/evaluweb.htm
Robert Bideau
Bideau.Robert@vidéotron.net

 
Résultat de l’évaluation :
82 / 100
Site évalué le :
12/02/99 et 24/02/1999
Site évalué par :
Y.Letertre et G.Garçon

Identification du site

Nom du site
L'EUROPE A L'HEURE DE L'EURO
Adresse (URL*) http://www.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/presenta.htm
Description Cours multimédia (textes, cartes, son) présentant :
  • Le cadre européen (histoire, géographie, langues, religions…) 
  • La construction de l’Union européenne
  • La mise en place et les enjeux de l’euro
Public(s) cible(s) Niveau Collège - Lycée

Types d’informations ou de services

Services Informations générales sur l’Europe et l’euro
Calcul de conversion franc - euro

Lexique / Quizz

Banques de textes et de documents NON
Répertoire / Liste Répertoire uniquement
Banque de données OUI (Capitale, superficie, population, espérance de vie, taux de fécondité, de chômage, de croissance, PIB, balance commerciale, critères de convergence,… pour chaque pays membres)
Banque d’images NON

Langue

Français uniquement

Evaluation du site

Contenu

52 %

Passable

1 point

Bien

5 points

Excellent

7 points

Informations détaillées abondantes, pertinentes.

Pertinence des ressources offertes.

 
5
 
Objectifs pédagogiques clairement identifiés, pertinents. Clientèle identifiée.    
7
Logique de l’organisation des 

informations et des activités

   
7
Pertinence des activités proposées, intéressantes, diversifiées.  
5
 
Qualité de la langue. 

Lisibilité des textes pour la clientèle visée.

 
5
 
Consignes clairement décrites. Durée des activités indiquée. Suggestions d’activités complémentaires    
7
Présence utile et pertinente des illustrations, animations, 
des hyper liens.
   
7
Accès en ligne au texte complet des documents  
5
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Date de la dernière mise à jour (-2mois = 5pts)
1
 
Total " Contenu "
49

 
 
Droits d’auteurs et sources

8%

Passable

1 point

Excellent

2 points

Les sources des informations sont indiquées
(auteur, année d’édition s’il y a lieu)
1
 
Une vignette accompagne les images ou les photos
1
 
Les auteurs ou les responsables du site Web* sont identifiés

(nom, organisme, adresse, courrier électronique*)

 
2
Il est possible et facile de communiquer avec les responsables du site
2
Total " Droits d’auteurs et sites "
6

 
Navigation

23%

Passable

1 point

Bien

2 points

Excellent

3 points

Facilité de navigation 

(aller-retour, retour de page d’accueil, plan du site)

 
2
 
Compréhension aisée des boutons de navigation  
2
 
On retrouve facilement l’information    
3
Multifenétrage utile ,disposition agréable de l’information    
3
Table des matières et structure cohérente    
3
Rapidité de chargement du site  
2
XXXXXX
On nous informe que l’on quitte le site
NON
XXXXXXXXXXXXXXX
On indique la taille des fichiers à télécharger.

Divers formats sont offerts

NON
Il est proposer de charger certaines applications
NON
XXXXXX
Total " Navigation "
15

 
Prévisualisation visuelle et sonore

14%

Passable

1 point

Bien

2 points

Excellent

4 points

Conception du site et couleurs utilisées 

(couleur de fond, des lettrages, des images…)

 
2
 
Lisibilité du texte 

(taille et couleurs des caractères, disposition, illustration

 
2
 
Rapidité de chargement des illustrations, images, sons  
2
XXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXXX
Qualité des images (résolution, couleurs, taille)

et du son (pertinence, qualité)

 
2
Graphisme des boutons de navigation   
2
Total " Prévisualisation visuelle et sonore "
10

 
Accessibilité

3%

Passable

0 point

Bien

1 point

Référencer dans les principaux répertoires et outils de recherche  
1
Adresse intuitive, simple, courte  
1
Accès télématique facile, la ligne n’est pas toujours occupée
0
 
Total " Accessibilité "
2

Configuration matérielle au sein de l’établissement

Différents problèmes matériels et techniques ont ralenti la mise en place de ma séquence consacrée à l'utilisation d’une capture de site Web* en classe de modules.

La technique de l’aspiration de site Web* n’était pas au programme de la mention TIC de l’IUFM de Bretagne. Une lacune qui je l’espère ne sera pas oubliée pour la promotion 1999-2000. J’ai entamé mes recherches et participé à un stage de formation " Le multimédia pour l’enseignement de l’Histoire Géographie "organisé par le CRDP de Bretagne le 15 et 16 décembre 1998. Sylviane Tabarly, professeur d’Histoire Géographie au lycée Ille de France, et Dominique Ruhlman m’ont fourni quelques pistes de travail ainsi qu’une démonstration de capture avec Memo Web©. L’utilisation de logiciels d’aspiration de sites se révèle relativement simple et rapide. Grâce à la liste de diffusion* H-Français,la liste des Clionautes  modérée par François Jarraud, j’ai pu obtenir d’autres conseils ainsi que les noms et adresses d’autres aspirateurs très performants (Teleport Project).
 

Au mois de janvier et février 1999, de nombreux abonnés de la liste  H-Français  échangeaient leurs points de vue sur les aspects juridiques de l’aspiration d’un site. Pour résumer, l’utilisation d’une capture de site en classe n’est pas illégale puisque les auteurs du site en question ont eu une volonté de diffusion de leurs documents en les publiant sur le Réseau mondial. En revanche, chaque enseignant se doit de citer la source de la capture ainsi que le nom de l’auteur du site. Une mesure de simple politesse est souhaitée en prévenant l’auteur du site par courrier électronique* et en lui proposant les activités envisagées avec les élèves. Ainsi je n’ai pas hésité à contacter l’auteur du cours multimédia capturé, Sylvain Genevois, et à lui demander son avis sur mes deux fiches d’activités envoyées en fichier-joint. Ses encouragements furent une motivation supplémentaire pour peaufiner ma séquence.

Les problèmes inhérents à la technique de la capture de site étaient minimes face au problème principal de ma séquence : comment la mettre en place au sein de mon établissement ?

Le lycée professionnel Pierre Mendes France assure différentes formations : BTS, baccalauréat technologique et professionnel, brevet de technicien, BEP, formation continue, GRETA et centre de formation des métiers du bâtiment. En matière d’équipement informatique, le CDI n’offre que trois ordinateurs. Plusieurs salles informatiques existent (non localisées sur le plan de l’établissement fourni en début d’année aux nouveaux arrivants) mais elles sont réservées aux formations techniques. Les professeurs de l’enseignement général sont exclus de toute utilisation de ces salles et ne bénéficient d’aucun soutien de la part du proviseur adjoint. Après avoir repéré une de ces "salles informatiques pirates ", j’ai pris contact avec la personne qui est à l’origine de la mise sur pied de la salle. Après lui avoir exposé mon projet, il a bien voulu m’y accorder l’accès sans oublier de me donner de nombreuses recommandations. Faire évoluer des habitudes établies au sein d’un établissement n’est pas toujours facile !

La salle tant convoitée n’est pas connectée à Internet mais grâce à l’aspiration du cours multimédia de Sylvain Genevois installée sur chaque disque dur, la séquence pouvait débuter.

Les questions techniques et matérielles ont été développées précédemment, le cours multimédia " L’Europe à l’heure de l’euro " est présenté et évalué. Dans quel cadre et pour quels objectifs pouvait-on mettre en place une séquence consacrée à l’exploitation pédagogique de ce site Web*?

2) DESCRIPTION DE LA SEQUENCE

Les deux documents suivants décrivent la séquence d’apprentissage qui s’est déroulée du 19 janvier au 19 mars 1999.

Objectifs généraux :

Support : Plan de la séquence :

- Séance 1 : Introduction à la navigation

Déroulement de la séquence :

Le tableau suivant présente :
- les procédures de travail
- les notions
- les compétences demandées aux élèves pour chacune des trois séances.

Les élèves sont en autonomie sous la conduite du professeur ressource et explorent le cours multimédia en suivant méthodiquement les activités proposées.
 

Mme Tréguier, formatrice de Lettres à l’IUFM de Bretagne, a assisté à la deuxième séance dans le cadre des visites d’observation du stage en responsabilité des professeurs stagiaires. Sa fiche de visite est placée en annexe du mémoire professionnel.
 
 
Séance
Procédures de travail Activités
Notions
Compétences
Durée
1
Suivre les activités de la fiche

Cours dialogué

Multimédia

Navigateur*

Adresse électronique

Ascenseur

Boutons de navigation

Barre d’adresses

Hypertexte* / Hyperlien

Ouvrir un fichier

Décrire un document multimédia

Naviguer sur le Web*

Remplir un organigramme

Utiliser la technique du copier-coller

1 heure

 
 

2


 

Suivre les activités de la fiche

Travail autonome

Transition démographique

Densité de peuplement

Population urbaine / rurale

Guerre froide

Réunification allemande

Europe / Union Européenne

OTAN/COCONA/CSCE

Elargissement européen

Chronologie de l’UE

Localiser un pays sur un atlas européen

Lire un document multimédia

Construire des graphiques de répartition

- Histogrammes

- Camembert

Situer des évènements sur une frise

Analyser un espace géographique

Utiliser la technique du copier/coller

Réutiliser les connaissances en répondant à un quizz


 
 
 
 
 
 

2 heures


 
 

3


 

Répondre au questionnaire

Effectuer une synthèse

Cours dialogué 

Polarisation

Flux

Centre / Périphérie

Confronter deux documentsdifférents 

-le cours multimédia

-la brochure du Ministère de l’Economie

Apprendre à effectuer une synthèse sur l’Europe

Effectuer une synthèse sur l’euro :

-Avantages 
-Calendrier

1 heure


3) Déroulement des séances
 
 

Le début de la seconde partie de ce mémoire était consacré aux problèmes rencontrés pour aspirer un site Web* et pour accéder à une salle informatique dans mon établissement. Ensuite je me suis efforcé de présenter et d’évaluer le cours multimédia de M.Genevois ainsi que de décrire ma séquence vouée à l’utilisation d’une capture de site Web* en classe de modules.
Les paragraphes suivants exposent le déroulement de chacune des trois séances : consignes de travail, activités proposées, attitudes et remarques des élèves…
 
 

Séance 1 : Introduction à la navigation

Toutes les séances ont eu lieu le mardi matin de 10h15 à 12h15. Les deux premières séances se sont déroulées dans le laboratoire " Thermique " équipé de 18 ordinateurs PC (système d’exploitation Windows 95), deux imprimantes et un scanner. Ma classe de Seconde professionnelle a été divisée en deux groupes de 12 élèves et chaque élève a pu ainsi travailler individuellement sur un ordinateur. Pour la troisième séance (réponse à un questionnaire, synthèse et confrontation avec la brochure distribuée aux lycéens par le Ministère de l’Economie et des Finances), nous avons rejoint une salle de classe habituelle (traditionnelle ?).
 

Mon emploi du temps m’a permis de préparer chaque séance une heure avant son déroulement : vérification de l’accès de la salle et du matériel, installation de la capture sur chaque poste, distribution des fiches d’activités, instructions et consignes de travail indiquées au tableau…

La plupart des élèves étaient déjà présents avant la fin de la récréation et semblaient très enthousiastes à l’idée d’utiliser des ordinateurs " tous neufs ". Certains m’ont révélé avoir été déçu par l’outil informatique, notamment en langues vivantes, car " les écrans étaient monochromes et les exercices stupides". Je n’ai pas su de quels types d’exercices il s’agissait mais j’ai noté que l’aspect esthétique et moderne des PC les avaient séduit.

Après avoir donné quelques règles de conduite et de sécurité, j’ai invité mes élèves à prendre connaissance avec la fiche d’activités.
 

Les objectifs de cette première séance sont de s’initier au maniement d’un document HTML*, de découvrir et survoler le cours multimédia " L’Europe à l’heure de l’euro " de Sylvain Genevois et d’utiliser la technique du copier-coller
 

Séance
Procédures de travail Activités
Notions
Compétences
Durée
1
Suivre les activités de la fiche

Cours dialogué

Multimédia

Navigateur*

Adresse électronique

Ascenseur

Boutons de navigation

Barre d’adresses

Hypertexte* / Hyperlien

Ouvrir un fichier

Décrire un document multimédia

Naviguer sur un site Web*

Remplir un organigramme

Utiliser la technique du copier-coller


 

1 heure

Cette première séance prend la forme d’un cours dialogué au cours duquel j’explique successivement les notions indiqués dans le tableau ci dessus (Activités 1 et 2). J’ invite également les élèves à découvrir la globalité du document HTML* en insistant sur sa structure interne.
 

L’activité 3 (compléter un organigramme) permet à l’élève de conserver une trace écrite du plan du cours mais en même temps à lui faire prendre conscience que ce schéma est erroné car il ne tient pas compte de la spécificité du document. En effet " l’arborescence centralisée " de l’organigramme oublie les nombreux liens qui existent entre chaque page du cours. Notons que cette activité a été jugée rébarbative et sans intérêt par les élèves.

A partir de l’activité 4, l’élève est laissé en autonomie face au document pour le découvrir et y naviguer à la recherche de fichiers particuliers dont il devra noter la localisation sur son carnet de route. En conservant des consignes de travail identiques, l’activité 5 focalise l’attention de l’élève sur une des neuf leçons de son choix. Faute de temps (j’ai mal planifié ma séance), ces deux activités ont été écourtées afin de conserver le dernier quart d’heure pour aborder la technique du copier-coller.

La démarche à suivre pour la technique du copier-coller est indiquée sur la fiche d’activités pour que l’élève puisse l’exécuter pas à pas. Cependant j’ai prévu une démonstration devant un demi groupe . J’ai également invité les élèves à se perfectionner au traitement de texte en allant au CDI de l’établissement qui propose des initiations pendant l’heure du déjeuner. Les élèves sont amenés à produire une feuille avec un titre intégrant du texte et une image du cours, puis à l’imprimer. Si quelques élèves habitués au traitement de texte ont eu le temps de réaliser l’opération, la plupart des élèves ont connu quelques difficultés et auront l’occasion de renouveler cette tâche au cours de la deuxième séance.

 Séance 2 : Exploitation pédagogique du document multimédia

Après une phase d’ " initiation-découverte " du cours multimédia de Sylvain Genevois, les élèves ont poursuivi de manière autonome et à leur rythme les activités diversifiées proposées dans la seconde fiche.

Les objectifs et notions abordées dans cette deuxième séance sont désignées dans le tableau suivant :
 
Séance
Procédures de travail Activités
Notions
Compétences
Durée
2

 
 

Suivre les activités de la fiche

Travail autonome

Transition démographique

Densité de peuplement

Population urbaine / rurale

Guerre froide

Réunification allemande

Europe / Union Européenne

OTAN/COCONA/CSCE

Elargissement européen

Chronologie de l’UE

Localiser un pays sur un atlas européen

Lire un document multimédia

Construire des graphiques de répartition

- Histogrammes

- Camembert

Situer des évènements sur une frise

Analyser un espace géographique

Utiliser la technique du copier/coller

Réutiliser les connaissances en répondant à un quizz


 
 
 

2 heures

Cette deuxième séance est entièrement basée sur le travail autonome des élèves sous la conduite du professeur ressource. La fiche propose 20 activités diversifiées agrémentées de trois quizz. Au delà de l’intérêt ludique, ces quizz permettent une auto-évaluation de l’élève. En respectant la logique linéaire du cours multimédia de Sylvain Genevois, les élèves doivent successivement :

- analyser des textes et des cartes
- construire trois graphiques de répartition et une frise chronologique
- remplir des tableaux
- convertir des francs en euros.

Je remarque que de nombreux élèves ne respectent pas toujours l’ordre des questions et privilégient les activités de construction et les quizz au détriment des questions concernant l’analyse des textes. Très peu d’élèves connaissent de difficultés pour la compréhension des consignes générales de travail. En revanche il n’y a plus de problèmes de navigation avec le document multimédia : le premier objectif de la séance 1 a été atteint. Les élèves sont très attentifs et silencieux. Concentrés sur leurs outils, les échanges entre élèves sont rares et de très courte durée. Pourtant encore trop d’élèves font appel à leur professeur alors qu’ils n’ont pas toujours pris le temps de prendre connaissance des consignes de l’exercice. On retrouve ici les mêmes difficultés rencontrées avec un document traditionnel.

Certaines activités méritent quelques remarques. L’activité 6 propose aux élèves de déterminer " le pays européen dont la population urbaine est (…) la plus importante ". Si la plupart des élèves ont correctement répondu l’Allemagne, certains ont compris la part de la population urbaine la plus importante et citent la Belgique pour réponse.

Tous les élèves ont oubliés d’indiquer les titres des graphiques construits à l’activité 14.  Mais il n’y a pas eu de confusion de représentation des données entre le camembert et les histogrammes. La chronologie de l’élargissement européen proposée à l’activité 16 n’a pas toujours été respectée. J’aurais du représenter une deuxième frise afin de clarifier l’exercice. Les élèves se sont confrontés à une difficulté supplémentaire pour l’activité 18 : leur méconnaissance de l’atlas européen. J’ai donc invité mes élèves à charger un logiciel éducatif gratuit téléchargé du Web qui présente l’atlas européen sous forme ludique.
 
 



PARTIE 3 : BILAN CRITIQUE DE LA SEQUENCE D’APPRENTISSAGE


 




1) Bilan avec les élèves : séance 3

Nous avons rejoint une salle de classe habituelle pour la dernière séance de travail. Les élèves ont travaillé pendant quatre heures dans le laboratoire informatique : une heure d’initiation à la navigation et trois heures pour répondre aux 20 activités proposées. Sur les 21 présents à chaque séance, trois n’ont pas eu le temps d’achever leurs travaux. Deux élèves ont abandonné leur formation au LP Pierre Mendes France.

Afin de connaître l’opinion de mes élèves sur cette séquence et me permettre de l’améliorer, j’ai distribué un questionnaire que mes élèves devaient remplir de manière anonyme en vingt minutes. Les chiffres en gras dans ce questionnaire indiquent le nombre de réponses obtenues pour les 21
élèves interrogés :
 
 

Questionnaire
 
Aviez vous eu l’occasion d’utiliser l’outil informatique en classe ? 
(14) oui (7) non

Si oui, quels types d’activités vous étaient proposées ?

Aviez vous déjà navigué sur le réseau Internet ?
(3) oui (19) non

Avez vous envie d’en savoir plus sur Internet après ces séances de travail ? 
(20) oui (1) non

D’une manière générale, quelle est votre impression sur ces séances de travail ?
(6) Très favorable (12) Favorable (3) Mitigée (0) Défavorable (0)Très défavorable

Les consignes de travail données par votre professeur étaient :
(4) Très claires (17) Claires (0) Pas énoncées clairement

Les activités proposées dans les fiches de travail étaient :
(15) Intéressantes (6) d’un intérêt moyen (0) sans intérêt

A votre avis, comment améliorer les activités proposées ?

Le cours multimédia était :
(1) Très compréhensible (19) Compréhensible (1) Difficile (0)Très difficile

Avez vous eu l’impression d’apprendre de nouvelles informations?
(17) oui (4) non
Si oui, lesquelles ?

Quels avantages voyez vous à utiliser l’outil informatique en classe ? 
Hiérarchisez vos réponses : 1)…. 2)…. 3)…. ….

Remarques : 


 

L’analyse des réponses prouve l’intérêt portée à ma séquence (même si beaucoup auraient préféré travailler sur un autre thème) et la nécessité de poursuivre ce type d’actions. Ainsi sur les 21 élèves qui ont répondu au questionnaire, un tiers n’avait jamais utilisé l’outil informatique en classe. Les 14 autres avaient déjà pratiqué l’informatique en cours d’anglais (textes à trous, phrases éclatées…) et pour du traitement de texte. En revanche seuls trois élèves avaient déjà navigué sur le

Réseau mondial. J’ai profité de cette occasion pour promouvoir la "fête de l’Internet" (20-21 mars) et pousser mes élèves à se rendre aux différents lieux de fêtes proposés cette année à Rennes : Place de la mairie, maisons de quartier, France-Loisirs, IUFM, Fac de Sciences Economiques…
 

La question 8 demandait aux élèves de lister les nouvelles informations apprises au cours ce cette séquence. Plus que sur le contenu (rôle de l’Europe, dates, données chiffrées…), ce sont les méthodes de travail qui ont été plébiscitées :

- la technique du copier/coller
- la lecture de cartes et la construction de graphiques
- le traitement de textes et l’utilisation de l’ordinateur en général.

L’utilisation de l’outil informatique présente des avantages que les élèves ont très bien cernés. Onze élèves affirment que cela favorise l’attention, la concentration et la motivation en classe. Six élèves avouent profiter de l’autonomie permise avec ce type de séquence et sont conscients " que le professeur peut prendre les élèves chacun leur tour cas par cas ".

Six réponses indiquent qu’un bon avenir professionnel nécessite des bases solides en informatique.
Les remarques générales de la question 10 traitent du désir des élèves de poursuivre ce type de séquences mais avec un thème " plus intéressant " (sans préciser lequel).

Après avoir répondu au questionnaire, la synthèse débute par une rapide correction des activités qui ont posés problèmes. La plupart des réponses ont été données au fur et à mesure de la progression des élèves dans la deuxième séance. Sous la forme d’un cours dialogué, j’indique les erreurs rencontrées et donne quelques conseils généraux en prenant des exemples dans les activités proposées :

- toujours indiquer le titre et la légende d’un document que l’on construit
- bien comprendre les consignes pour pouvoir y répondre
- formuler les réponses sous forme de phrases complètes et construites…
 

La brochure du Ministère de l’Economie et des Finances distribuée aux lycéens est évoquée, puis analysée pour montrer qu’elle constitue une très bonne synthèse de la séquence. Le professeur invite ses élèves à conserver ce document ainsi que les fiches d’activités pour les glisser dans leurs cahiers d’Histoire. Cette séquence constitue le chapitre d’Histoire consacré à la construction européenne depuis 1950 qui figure au programme de Seconde professionnelle.
 


2) Bilan personnel

Cette expérience pédagogique menée au LP Pierre Mendes France m’a permis de prendre conscience des difficultés de la mise en place d’une séquence utilisant l’outil informatique en général. L’investissement en temps de recherche et de mise sur pied du projet est énorme et difficilement mesurable. En revanche le plaisir des élèves est très visible. Ils sont surtout plus enthousiastes que certains de leurs professeurs ! L’intérêt pédagogique d’une telle séquence réside dans la capacité à individualiser les enseignements, à favoriser l’autonomie des élèves tout en facilitant les échanges avec leurs enseignants. Les objectifs de l’enseignement modulaire sont en partie remplis même si une évaluation des acquis est rendu difficile par l’hétérogénéité des élèves (habitude ou non d’utiliser l’ordinateur).

Pour les enseignants, l’intérêt pédagogique réside surtout dans la possibilité de recherche documentaire qu’offre Internet. Le réseau mondial permet également aux enseignants d’échanger des informations, des cours, des évaluations…. Il est devenu un outil assez performant pour mériter sa place dans toute les salles de professeurs. Internet n’est certainement pas la réponse à tous les problèmes et dysfonctionnements du système éducatif. En revanche il peut contribuer à l’effort de réformes éducatives qui sont mises en place. Il s'agit d'un investissement nécessaire pour l'avenir dont le recours sera productif mais dont l'absence serait un préjudice
 
 




BIBLIOGRAPHIE et pour approfondir sur le Réseau mondial

 




Support principal de la séquence
 


Référents théoriques
 


Enseignement modulaire en seconde
 


Internet
 

Utilisation pédagogique d’Internet
  r Stratégies d’intégration des TIC à l’école http://www.grics.qc.ca/cles_en_main/projet/revue1.htm
r Un exemple de séance basée sur l’utilisation de sites Web
http://www.perso.club-internet.fr/jeanber/sources/quid.htm
r Utilisation pédagogique de l’informatique et d’Internet en Histoire-géographie
http://www.ac-grenoble.fr/histoire/Didactique/internet/index2.htm
http://www.ac-toulouse.fr/histgeo/program/infohg.htm

http://www.fdn.fr/~fjarraud/page8.htm
http://www.parisbalades.com/iufm.htm
http://www.perso.wanadoo.fr/gech/peda/cours_hg.htm

Aspiration de sites
 


Listes de diffusion*
 

Téléchargement
 
 
 



LEXIQUE DU MEMOIRE

 



Accès Internet

L'accès Internet est l'équivalent du branchement Internet . On peut l'avoir à la maison ou au travail par l'entremise d'un fournisseur Internet. Il nécessite également l'acquisition d'équipement informatique particulier (un modem) ainsi que l'utilisation de logiciels de télécommunication spécialisés.

Adresse électronique

La majorité des usagers du réseau Internet ont une adresse électronique leur permettant d'échanger avec les autres usagers. L'adresse correspond à un espace de mémoire réservé sur l'ordinateur du serveur. Sans adresse électronique, on ne peut recevoir de courrier par messagerie électronique. Exemple:g.garcon@caramail.com; la partie à gauche de @ (g.garcon) est le nom de l'utilisateur, la partie à droite de @ est le nom du serveur de courrier (caramail.com).

Arborescence

L'arborescence de fichiers est la structure selon laquelle vos documents informatisés sont organisés sur un support donné (disque dur, disquette, cartouche). Comme son nom l'indique, l'arborescence correspond à une structure d'arbre : pensez à la chanson de Zacharie Richard "L'arbre est dans ses feuilles" ou si vous préférez à la structure d'une table des matières, par exemple, Tome/partie/chapitre/section/sous-section. Souvent on utilise les barres obliques "/" pourdénoter un changement de niveau.

Le courrier électronique

Le courrier électronique est une forme de communication utilisant l'ordinateur pour acheminer des messages. La transmission de celui-ci est très rapide, notamment grâce à un protocole de transfert de courrier simple (SMTP). Le terme anglais "E-mail" est parfois traduit en français par le néologisme : "courriel", les français écrivent parfois "Mél".

Domaine

Le domaine est le nom donné à un ensemble d'ordinateurs hôtes ou à un réseau local relevant d'une même entité administrative. Ainsi, le domaine apparaît dans l'adresse (l’URL*). Exemple : http://www.bretagne.iufm.fr "bretagne.iufm.fr" est le nom de domaine. Chaque individu relié à un même réseau informatique aura le même nom de domaine dans son adresse électronique personnelle. Exemple : guillaume.garcon@bretagne.iufm.fr

Extensions

Les extensions sont des suffixes standards qu'on utilise pour caractériser une entité dans le cyberespace. Il existe deux types d'extensions, les extensions de fichiers et les extensions dans les noms de domaines. Les extensions de fichiers sont, par exemple, .html pour un document créé dans ce langage, ou encore .sit ou .zip pour un fichier compressé. Les extensions de domaines sont classées en deux catégories: les extensions géographiques, qui tiennent compte de l'origine géographique de l'organisation (qc.ca, fr, uk), et les extensions qui font plutôt référence au type d'organisation (.edu, .com, .mil, .org, .net).

Forum de discussion

Le forum de discussion a la même fonction que la liste de discussion: permettre l'échange d'informations entre personnes qui partagent un même intérêt. La différence est dans la manière: les listes utilisent le courriel, les forums utilisent soit le Web, soit les NEWSGROUPS. Il y a même des listes de discussion qui utilisent les deux formes en même temps. Leur fonctionnement est similaire à celui des babillards électroniques. Votre boîte personnelle de courrier électronique n'est donc pas affectée par l'envoi des messages puisqu'ils sont plutôt "affichés" sur un serveur pour que tout le monde puisse les lire et y répondre. Un forum sur le W3 donne accès aux messages à partir d'un site W3: il n'est souvent pas nécessaire de s'abonner pour accéder aux forums sur W3. Pour accéder aux forums sous la forme de NEWSGROUP, il faut utiliser un logiciel qui permet de lire les NEWS. Cette fonction est intégrée dans les versions récentes des navigateurs. Il suffit de configurer votre lecteur de NEWS avec le nom du serveur de NEWS etle nom du forum de discussion.

Fournisseur

Le fournisseur est une entreprise (privée ou publique) qui offre un accès Internet et plusieurs services connexes (courrier électronique, espace sur le serveur pour pages Web, etc.). Exemple : AOL, Claranet, Compuserve,Wanadoo…

FTP

Sigle pour File Transfer Protocol. Protocole de transfert de fichiers permettant à un ordinateur d'échanger des données, des documents ou des dossiers à partir d'un serveur.

HTML

Sigle pour HyperText Markup Language. C'est le langage de programmation des pages Web. On utilise le html pour encoder les documents afin d'en faire de l'hypertexte.

HTTP

Sigle de HyperText Transfer Protocol. Le protocole de transfert d'hypertexte est le protocole qui permet de renvoyer le code des pages Web à partir d'un serveur donné jusqu'à un ordinateur qui en a fait la demande.
Hypertexte : Logiciel de création de documents multimédia interactifs, permettant de construire, sans avoir à connaître les langages de programmation, des documents hypermédia intégrant des textes, des images fixes ou animées, des sons. Ces documents peuvent être utilisés comme outils d'évaluation, d'apprentissage, de progression, de contrôle des connaissances et des savoir-faire par les enseignants comme par les élèves. Ils peuvent également être considérés comme des premiers pas vers l'utilisation d'Internet sur lequel les documents hypertextes sont écrits en langage html (hypertext markup language) et transportés grâce au protocole http (hypertext transfer protocol). L'hypertexte est une forme d'écriture ou de communication dans laquelle des liens dynamiques permettent de se déplacer dans une page de texte, entre les pages d'un texte, entre des fichiers de textes, dans un même site (un cédérom par exemple) ou entre des sites différents (sur un réseau local ou sur Internet). L'hypertexte permet de dépasser la linéarité des textes.

Interface

L'interface est l'ensemble du dispositif informatique qui permet à un utilisateur de contrôler l'ordinateur. L'interface permet de faire des requêtes ou d'opérer des fonctions. Elle est conçue afin de faciliter l'utilisation des commandes aux usagers et d'être le plus ergonomique possible. Ainsi la barre de menu déroulant et les boîtes de dialogue sont devenues des composantes standards de l'interface de tout micro-ordinateur.

Internaute

Nom donné aux usagers de l'Internet.

Internet : Plusieurs définitions peuvent en être (et en ont été) données. C'est un réseau mondial d'ordinateurs de tous types, utilisant pour communiquer entre eux les réseaux de télécommunication existants (comme les réseaux téléphoniques câblés, les faisceaux hertziens terrestres ou satellitaires, etc.) et un protocole de communication qui lui est propre (TCP/IP ou Transmission Control Protocol/Internet Protocol). Il est souvent assimilé aux différents services qu'il autorise, comme le courrier électronique (E-mail), les transferts de fichiers (FTP), les forums de discussion (IRC ou Internet Relay Chat), les news (newsnet ou usenet), les serveurs WWW (World Wide Web, ou, plus simplement Web, la toile d'araignée mondiale).Il a conduit au développement d'un très grand nombre d'outils permettant le travail sur le réseau. Aujourd'hui, tous les logiciels utilisés pour traiter ou créer les documents (textes, sons, images, communications, etc.), sont portés sur Internet.

Intranet

L'intranet est un réseau d'ordinateurs le plus souvent à l'intérieur d'une organisation particulière (établissement d'enseignement, banque, gouvernement, etc.) qui n'est pas nécessairement branché à Internet mais qui utilise les mêmes protocoles de transmission de données (courrier électronique, TCP) et les mêmes logiciels (Netscape et Internet Explorer, par exemple). Ce type de réseau tend à se substituer aux réseaux propriétaires de gestion plus complexe.

IP

Sigle pour Internet Protocol. C'est un protocole de transfert qui décompose l'information en "paquets". Il y a aussi l'adresse IP, qui correspond à une série de chiffres permettant de localiser les postes sur un réseau d'ordinateurs.

Liste de diffusion

La liste de diffusion n'a pas pour but le débat ou l'échange entre abonnés, mais uniquement l'émission d'une information (bulletin, communiqué, magazine...) par le responsable de la liste. Elle est unidirectionnelle et sert souvent à la promotion. L'abonné à une liste de diffusion ne peut pas s'exprimer librement dans cette liste.

Liste de discussion

Une liste de discussion constitue un forum pour un groupe de personnes qui communiquent sur un sujet donné pour lequel ils partagent un intérêt commun. Sur Internet, il existe d'autres moyens de participer à des forums: IRD, les pages W3, les NEWSGROUPS de USENET. Il faut s'abonner à la liste pour pouvoir participer aux discussions. Chacun écrit à l'adresse électronique de la liste. Le logiciel serveur de liste se charge de distribuer les messages à tous les abonnés. Dans plusieurs listes de discussion, les messages sont sauvegardés par le serveur de liste et on peut les consulter ultérieurement dans les archives de la liste.

Liste de discussion modérée

C'est une liste de discussion dans laquelle un modérateur reçoit tous les messages adressés à la liste et décide de leur rediffusion ou non. Donc, si tout abonné à une liste de discussion modérée peut envoyer son message à cette liste, ce dernier n'est pas rediffusé automatiquement.

Liste de distribution

Une liste de distribution est une liste d'envoi électronique ("mailing list" en anglais) auquel un ensemble d'individus s'abonnent. C'est un service de transmission d'informations par courriel (courrier électronique) qui permet, entre autres choses, aux abonnés de constituer un groupe qui partage un même intérêt, ou encore à une organisation de maintenir ses usagers au courant des derniers développements. Certaines listes de distribution sont privées, d'autres sont des services qu'on doit payer. Il y a deux formes de liste de distribution: la liste de discussion et la liste de diffusion. Vous pouvez sans le savoir, être inscrit dans certaines listes de distribution: votre fournisseur Internet par exemple peut les utiliser pour vous faire parvenir des informations qui peuvent vous être utiles. Pour s'inscrire à une liste de distribution, il suffit généralement d'envoyer un message à un serveur de liste particulier qui gère des listes sur un réseau.

Modem

Diminutif pour modulateur-démodulateur. Le modem est un appareil que l'on branche entre une ligne téléphonique et un ordinateur et qui permet le transfert de données informatiques. Les modems permettent aux ordinateurs de communiquer entre eux. Le modem doit démoduler les sons analogiques émis via le réseau téléphonique afin de les transformer en codes binaires et, dans l'autre sens, moduler les données numérisées en signaux analogiques afin de les acheminer par l'entremise des lignes téléphoniques. C'est grâce au modem que l'on peut avoir, entres autres, un accès Internet à la maison.

Moteur ou outil de recherche

Internet serait vraiment anarchique s'il n'y avait pas d'outils de recherche. Les outils, ou moteurs de recherche, sont des bases de données qui servent à répertorier et à indexer les pages Web, de manière à en favoriser l'accès, ou à trouver de l'information sur un sujet par mot-clé. Les moteurs de recherche sont donc très utiles pour trouver ce que l'on cherche. Exemple : Alta Vista, Lycos, Open Text.

Multimédia : Le terme est utilisé pour représenter un ensemble de médias - textes, images, sons, etc.- numérisés, concentrés par un micro-ordinateur, de préférence communiquant sur un réseau, et reliés par les liens de type hypertexte. Ce terme ne désigne pas seulement le cédérom, qui est un support de multimédia parmi d'autres. De plus, le multimédia est interactif et contrôlé par l'utilisateur : il brise ainsi la linéarité du message audiovisuel.

Navigateur

Logiciel qui permet d'accéder au WWW. Les navigateurs ont plusieurs fonctions qui facilitent l'usage des différents services de l'Internet. Netscape et Internet Exlorer sont les deux navigateurs les plus répandus.

NTIC

Acronyme signifiant nouvelles technologies de l'information et des communications (ou de la communication).

Page Web

Les pages Web sont les différentes sections d'un site Web. La grandeur d'une page Web n'est pas limitée comme l'est celle d'un document sur un support papier; elle est déterminée par la longueur réelle du document. Il peut arriver qu'une page Web soit l'équivalent d'un chapitre de section ou d'un document au complet. Cela dépend du but
recherché et de plusieurs autres facteurs.

 Renater : Sigle du réseau national de télécommunication pour la technologie, l'enseignement et la recherche. Lancé en 1990 sous forme d'un groupement d'intérêt public (GIP), il regroupe les pouvoirs publics et des établissements publics (CEA, CNES, CNRS, EDF, INRIA) et il est mis en œuvre par France-télécom. Il est relié par des liaisons à haut débit au réseau européen Ebone et aux réseaux Internet américains.

Répertoire

Les répertoires sont des listes d'adresses sur Internet classées par sujet ou par champ d'intérêt. Plusieurs répertoires se trouvent sur le Web et peuvent facilement servir de point de départ pour une navigation axée sur un sujet en particulier.
Réseau

Il s'agit d'un ensemble d'appareils reliés de manière à partager des ressources ou à rendre un certain nombre de services à une communauté donnée; par exemple : partager une imprimante ou des serveurs d'information, partager un lien qui permet d'échanger de l'information facilement.

Serveur

Ordinateur qui entrepose, gère et distribue les logiciels et plus généralement de l'information dans un réseau d'ordinateurs.

Serveur de liste

Le serveur de liste ("listserv" en anglais) est un logiciel qui s'exécute en permanence sur un serveur. Il reçoit les messages adressés aux listes qu'il gère et les retransmet automatiquement aux abonnés de ces listes. Le serveur de liste gère les abonnements et désabonnements d'une liste. Pour ce faire, une adresse électronique est réservée aux commandes qui s'adressent au serveur de la liste (abonnement, désabonnement, accès aux archives, demande d'aide, accès à la liste des abonnés...). Il y a au moins 15 logiciels serveurs de listes différents sur le marché. Leurs fonctionnalités se ressemblent, mais l'écriture des commandes diffère souvent. L'abonné novice commet souvent l'erreur d'envoyer une commande (de demande d'aide ou de désabonnement, par exemple) à l'adresse de la liste au lieu de s'adresser au logiciel qui gère la liste; conséquemment, des centaines de personnes peuvent recevoir le message HELP ou UNSUBSCRIBE sans que la commande n'ait d'effet sur le logiciel qui gère la liste.

Serveur Web

Le serveur Web est un ordinateur qui répond aux commandes des navigateurs en retournant des pages codées en HTML lorsqu'un utilisateur active un URL particulier.
 

Signet (bookmark)

Fonction, dans un logiciel de navigation, qui permet d'enregistrer les adresses des sites que vous avez l'intention de revisiter. Le signet contient le titre de la page, et son URL. Votre banque de signets vous permet également d'inclure une description sommaire du site.

Site Web

Un site est un ensemble de pages W3 destiné à être présent sur Internet. En général, les sites ont leur structure propre et sont conçus de manière à créer une cohérence interne.

URL

Sigle de Universal Resource Locator ou "indice universel des ressources". Il s'agit des adresses de sites. Chaque URL possède la même structure. Exemple: le protocole://nom de domaine/répertoire...répertoire/fichier. Noter que la structure est une arborescence. Exemple : http://www.ac-lyon.fr/enseigne/histoire/presenta.htm

Usager

Utilisateur du service de l'Internet.

WWW ou Web : En anglais Web, signifie toile d'araignée. Partie aujourd'hui la plus populaire des services d'Internet avec lequel elle est souvent confondue. L'écriture sur les serveurs WWW utilise le langage hypertexte (aujourd'hui hypermédia), faisant du Web une gigantesque base de données relationnelle avec des liens qui permettent de naviguer d'une page à une autre dans un document, d'aller d'un service à un autre, ou d'un site à un autre site lié. Il n'y a aucune nécessité de proximité physique entre les serveurs qui peuvent se trouver n'importe où dans le monde.
Le Web peut être vu comme un grand répertoire d'hypertextes où chaque document peut être relié à un autre (ou
plusieurs autres) par un lien.

WWW ou W3 ou 3W

Sigle de World Wide Web en anglais. En français, on préfère W3.