Rapport de Raimondo d'Aquilérec concernant la prise de Jérusalem

 

Des musulmans étaient décapités, d'autres tombaient des remparts criblés de flèches, d'autres enfin brûlaient dans les flammes ! A travers les rues et les place publiques de la ville sainte on voyait des amoncellements de pieds, de mains et de têtes coupées imprégnées de sang coagulé...

Dans l'ancien temple de Salomon où les musulmans avaient l'habitude de célébrer leur fêtes religieuses on avançait avec du sang jusqu'à la hauteur des genoux... Après la prise de la ville, il était beau de voir devant le Saint Sépulcre, la dévotion des pèlerins qui manifestaient leur joie en chantant au Dieu vainqueur et triomphant par des chants inexprimables en paroles !

Le 12 août 1099, l'armée égyptienne arriva enfin à Ascalon, le vizir qui croyait toujours en possible collaboration avec les francs envoya un ambassadeur pour discuter avec les nouveaux chefs de Jérusalem. Mais ceux-ci sachant que l'armée égyptienne était à leur portée, les croisés foncèrent sabre au clair sur le campement égyptien installé devant Ascalon. Encore une fois la surprise fut totale puisque même les éclaireurs n'eurent pas le temps d'annoncer l'arrivée des cavaliers.

L'armée du grand Vizir sera décimée avec ses 10 000 hommes et comme des soldats égyptiens s'étaient réfugiés dans la cité d'Ascalon, de nombreux civils furent également massacrés avec les fuyards. En quelques mois toutes les places fortifiées de Galilée se rendirent aux croisés avec les ports du littoral méditerranéen.