Le printemps des musées.

Dimanche 1er avril 2001.

Avec Marc Delcroix qui a corrigé le 1er version en bleu.

Le musée et ses environs

C’est la deuxième fois que je profite d'être à Paris le premier dimanche du mois depuis la rentrée. L'autre fois, je suis allée au Louvre avec des TIME au début de l'année.

Mon deuxième musée de Paris, alors, est le Musée Marmottan Monet, un musée, bien entendu, dédié aux oeuvres de Monet, soit l'impressionisme. Aussi appellé le "Temple" de l'Impressionisme, n'imaginez pas que vous entrez dans le monde de peintures fantastiques et colorées. En fait, ceci est un vrai cachet de beaux arts et de beaux meubles. Tout près de l'entrée, vous avez plusieurs chambres restaurées, décorées avec des portraits appartenant parfois à la collection de Marmottan. Avancez un peu dans la direction marquée "Monet" et vous vous retrouvez dans une salle avec des pages d'anciens livres religieux, faites à la main par des moines du temps passé. Je me rends compte de ce que veut vraiment dire "manuscrit"

L'entrée de l'exposition Monet commence avec sa bibliographie. Il faut prendre du temps à le lire. Il devrait être un chippendale, Monet, pour avoir eu trois partenaires dans sa vie. Au début du 20ème siècle, son fils s'éteint et son épouse va vivre avec Monet. Et sous-entendu, vivre avec, c'est qu'ils sortent ensemble. Et oui, j'apprends du vocabulaire, moi.

Marc m'explique que l'impressionnisme est ainsi intitulé car ce sont des impressions du moment qui marquent le style. La lumière ainsi joue une rôle très prépondérant, notamment dans les oeuvres intitulés "La cathédrale de Rouen", chacune pendant un moment différent dans la journée.

Une belle sélection des oeuvres de Monet est exposée. Si j'ai bien aimé, c'est qu'il n'y en avait pas trop. J'ai trouvé les peintures du pont japonais près du endroit où il admirait les nymphéas géniales car on ne le voit pas sauf si on est assez éloigné, et il faut l'être car tout proche, on distingue des couleurs irréelle, par ex. du rouge dans la mer. Mais reculez-vous et vous verrez une interaction parmi tous les éléments qui vous laisse admirateur du génie qui y était mis. (Rq. C'est un conseil de Marc, tout ça)ahlala Hsieng, ne dis pas tout ça !!! = )

Mais, je ne vous ai pas parlé de l'endroit où se trouve le musée. Situé dans le 15ème, à côté d'un parc, les environs sont bien agréables. Dans le parc, les parents et les grand-parents s'occupent des petits qui veulent monter au manège d'hier. Les enfants tiennent dans la main un bâton sur lequel est accroché les anneaux qui indiquent combien de tours qu'il leur restent. Un tour coûte 5F mais je n'y suis pas allée, de peur de le casser.

Egalement dans ce paradis de verdure, La Fontaine nous regardent. Ou peut-être pas car il supervise plutôt le corbeau et le renard devant lui. C'est d'autant plus génial que de mettre son nom, d'après Marc.

Quand ces enfants grandiront, c'est fort probable qu'ils auront de belles voitures. On voit des jeunes dans les belles bagnoles, du genre porsche.

La promenade vers la Tour Eiffel

Après l'hiver, il faut profiter d'une journée si belle. Je suis sortie dans un tenue estival et j'ai quand-même pas mal transpiré. On descend vers la Tour Eiffel et on passe devant la Maison de Balzac. Une panneau à l'extérieur cite le grand écrivain dans une lettre et je ne me souviens plus exactement mais voici l'idée générale: "Je me lève à minuit pour travailler avec un quart-heure pour déjeuner, et je reprends jusqu'à 5h. Et je continue encore jusqu'à…". Comme un monsieur a remarqué, "Il ne dormait pas beaucoup."

On croise le monsieur encore une fois dehors l'ambassade de la Turquie. Il y a des îlotiers dans un bus à côté.

2 choix: de continuer la balade au bord de la Seine ou de continuer dans les rues. Je me responsabilise et on se rapproche du fleuve. Là, on voit vraiment la hauteur de la Seine et jusqu'à quel point est-elle inondée. Les panneaux de route entourés par de l'eau et les routes moitié invisibles.

Nous sommes dans l'avenue Kennedy. Imaginez un super vue de la Tour, ainsi qu'un pont en métal sur lequel les rollers s'amusent et sur lequel un métro traverse (la Seine). C'est dans les moments comme celui-ci que je me dit que Paris, c'est une belle ville.

A côté de la station métro Bir Hakeim (d'ailleurs, savez-vous ce que c'est ou qui il est? si oui, dites-le moi!) se trouve la maison du Japon qui est, malheureusement, fermé le dimanche. Dans la vitrine, on voit des livres, des images et des souvenirs. Hmm, j'ai encore envie de manger japonais. Ca fait longtemps que j'ai pas mangé du sushi dans un sushi-bar. D'ailleurs, je dois goûter des brochettes japonaises qui sont si populaires dans les restos japonais en France.

Pendant qu'on se rapproche de la Tour, des artistes de portraits, des vendeurs des souvenirs sont de plus en plus nombreux. Tout d'un coup, une camionnette de la police arrive et quelques-uns s'enfuient. Voici la zone touristique.

La foule me fatigue et j'ai envie de rentrer. On reprends le RER C à deux étages pour rejoindre le RER B à Notre Dame-St. Michel.

~19:35, le 1er avril 2001

 

  Le soleil levant par Monet. Pourtant, on ne penserait pas qu'un port pourrait être aussi beau.