Je fais partie d'un petit bureau d'études qui s'affiche commercialement sur le Web et dérive de ses activités de quoi alimenter une réflexion citoyenne: http://www.ent-ter.fr/index2.htm
Pendant que l'élite glose sur les nouvelles discriminations que génère le Web dans l'accès au savoir, des gens de toute nature accèdent à des savoirs en évolution, prennent connaissance d'informations, les commentent ou leur donnent écho, créent comme ils le peuvent, apprennent quelque chose, échangent en dehors des détenteurs patentés du savoir.
A vrai dire, cette élite dont le fondement est de toujours "en être" est parfois vexée de ne pas "en être", et elle préfère souligner les dangers de ce nouveau média, et le caractère commercial ou la futilité de l'Internet. Mais en même temps, tous les discours officiels sur les "autoroutes de l'information" (parfois rédigés par des gens qui n'ont pas de pratique de l'Internet), nous poussent vers des évolutions estimées aussi honorables que celles des voisins auxquels on nous compare.
Ces autoroutes de l'information ne risquent-elles pas de devenir celles de la consommation, celles d'un Internet essentiellement commercial mais aussi celles de la pensée officielle, l'une ne pouvant pas être consommée sans l'autre?
Dans les deux cas, consommons avec modération!
Il est tout à fait intéressant que des villes aient des sites non officiels et que l'initiative citoyenne puisse se déployer. A cet égard, l'"Ambassade virtuelle hyéroise", qui invite à réfléchir et symbolise l'ouverture d'une collectivité sur l'extérieur, constitue un bon exemple.
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