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LA PORTE SAINT PAUL


Situé dans la vieille ville, a coté de la collégiale Saint Paul, cette porte est l'une de celle qui permetaient l'accés à la partie haute de la ville à travers la deuxiéme enceinte.
Porte de la 3em enceinte.En effet la ville d'Hyéres avec son chateau était une ville fortifiée, sa défense se compasait de trois enceinte: la premiére qui entourait le chateau, la deuxiéme qui protegeait la ville haute et la troisiéme qui s'étendait jusqu'à l'actuel place de la rade. Les murailles qui défendait la ville formaient donc trois enceintes.

La première, fort restreinte, entourait l'ancien chateau . Cette enceinte avait deux portes, l'une intérieure au midi, était flanquée de deux tours rondes : c'était la principale entrée du château, du coté de la ville. L'autre extérieure , s'ouvrait à l'ouest, sur la campagne , du coté de Toulon. Cette porte était défendue par une tour ronde, placée à l'extrémitée d'un ouvrage formant une saillie considérable, sur le parement du mur principal. Cette tour servait sans doute de poste d'observation et de corps-de-garde; on croit que sa base était une citerne.

La seconde enceinte, partant de la premiére, à l'est, atteignait la porte dite de la souqette ou de Pierrefeu, située vis-à vis et au-dessus du couvent de St-Bernard et que la Commune a fait entiérement démolir; de là elle descend au sud, cotoyant le couvent; puis, par un retour d'équerre, vers le sud -ouest, elle arrive à la porte de Balue ou Barue (Basse-rue), suit l'esplanade de la Barbacane, jusqu'à la porte St-Paul, où elle se confond avec le mur de l'édifice. De là, la muraille, qui sur ce point a entiérement disparu, descendait à l'Ouest, entre l'église et l'ancienne Curie Royale, suivait la rue Cafabre, pour atteindre la porte de ce nom. De là, l'enceinte remonte vers le nord jusqu'à la porte St-Jean. Un peu plus loin la seconde enceinte se confond avec la premiére et comme la troisiéme dont nous allons parler, était fortifiée de distance en distance, par des tours carrées, crénelées à leur faîte, dont la plupart existent encore.

La troisiéme enceinte, dont la muraille et les tours sont encore assez bien conservée, sur plusieurs points, partait de la porte Cafabre, descendait en ligne doite jusqu'à la rue de Limans dont elle suivait le tracé en s'infléchissant à angle droit, jusqu'à la porte du Fenouillet, prés de laquelle le béal des moulins entrait dans la ville; puis elle atteignait la porte du Portalet (petit portail) où se trouvait installé le bureau de recette de l'impôt municipal du Piquet. L'enceinte suivait ensuite la rue des Porches, jusqu'à la porte de la Rade ou Grand-Portail; elle remontait de là jusqu'au couvent des Cordeliers qu'elle cotoyait jusqu'à l'église Saint-Louis avec laquelle elle se confondait; pour de là se rendre à une deniére porte dite Porte-Neuve ou portail-Neuf, qui s'ouvrait au point de réunion de la rue du cimetiére (aujourd'hui de la Republique), de la rue Neuve-de-Bourgneuf et de la place du Jeu de Ballon, prés d'une tour qui était située au bas de la rue du Rempart; de là enfin la muraille allait se rendre au couvent de St-Bernard, où elle se raccordait avec la seconde enceinte.




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