Du système le plus "rustique" au système le plus sophistiqué, il existe une multitude de possibilités. Aussi nous limiterons-nous dans les tableaux ci-dessous aux plus courants. Soit, tout de même, 12 possibilités différentes en combinant les solutions énergétiques et matérielles.
Les critères de choix :
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Système | Énergie | Production de chaleur | Émission de chaleur |
Centralisé | Fioul, gaz, bois | Chaudière | Radiateurs
Plancher chauffant |
Centralisé | Electricité | Pompe à chaleur | Plancher chauffant |
Décentralisé | Electricité |
Convecteurs, panneaux
rayonnants Câble chauffant, film chauffant |
3a - Le coût d'installation
Il comprend l'achat du matériel et son installation. Ce critère est, a priori, objectif, à condition de comparer des systèmes aux performances voisines.
Avec une même énergie, le coût peut varier du simple au triple (voire plus) selon que le choix se porte sur une formule de base ou une plus élaborée. Par exemple, une installation comprenant un câble chauffant dans le sol associé à des panneaux radiants sera plus chère qu’une installation de convecteurs. Le confort sera cependant bien meilleur avec la première solution.
Dans ces conditions, il est clair que si on compare une configuration de base en chauffage électrique (convecteurs + chauffe-eau électrique, par exemple) avec une configuration sophistiquée en chauffage fioul (chaudière basse température avec production d'eau chaude sanitaire + plancher chauffant), le rapport sera de 1 à 4 en termes de coût d’installation en faveur du chauffage électrique. Ce rapport risque fort d'être inverse en termes de confort d'utilisation. Ces systèmes par trop hétérogènes rendent donc délicate toute tentative de comparaison objective.
Avant de sélectionner des matériels, il vous faut déterminer la puissance à installer. Estimer la puissance de votre chauffage.
On ne choisit pas forcément une installation de chauffage "pour la vie", mais savoir a priori pour combien de temps on investit dans une installation est un point important. Là, deux approches sont possibles :
1 - Diviser l'investissement par le nombre d'années d’utilisation afin de
ramener l'investissement à un coût annuel peut s’avérer être une approche
pertinente (exemple : un système qui vaut 20 000 €, qui doit durer 20 ans et qui procure
un bon confort ne coûte "que" 1000 € par an, hors consommations énergétiques).
2 - Prévoir un nouvel investissement pour l'année
n +
x et se constituer un capital en conséquence (exemple :
acheter
un chauffage économique pour 7 ans, ce qui permet
d'acquérir
une installation plus sophistiquée par la suite).
3b - Le coût d'utilisation
Il comprend le prix de l'énergie
consommée et
le coût d'entretien des appareils de chauffage.
Ce critère est sans doute le plus facile à
évaluer.
En effet, les besoins thermiques d'un bâtiment ne sont pas
fonction
de l'énergie utilisée. A partir du moment
où on est
capable d'estimer sa consommation annuelle, en kwh, il suffit de
dresser
un tableau de comparaison prenant en compte le prix de chaque
énergie
(rendement compris. Exemple : consommation annuelle (Kwh) x prix
de l'énergie x rendement de
l'installation). Estimer
votre consommation annuelle.
3c - Le confort d'utilisation
Le critère esthétique ou
"confort visuel"
et olfactif
Le bien-être
Ici intervient la sensation de confort. Le confort thermique est sans
doute l'élément
prépondérant, mais on peut
également prendre en compte le confort acoustique. La
sécurité
joue aussi un rôle non négligeable dans la
sensation de confort.
Notions de confort thermique :
"Le confort thermique est d'abord un phénomène
physique
soumis à une faible part de subjectivité.
La température du corps humain se situe à environ
37°C.
Cette température est le résultat de la
production de chaleur
interne et les conditions d'échanges entre le corps et
l'ambiance.
Le confort est obtenu quand l'ambiance est telle que les
mécanismes
de régulation (circulation sanguine, sudation) sont peu
sollicités."
Les paramètres d'humidité et de vitesse de l'air comptent également dans la notion de bien-être, du ressenti. Ainsi, on considère comme optimaux un taux d'humidité relative de 50% et une vitesse d'air comprise entre 0,15 et 0,25 m/s.
L'utilisation
Il s'agit de répertorier les contraintes d'utilisation ou au
contraire la commodité du système.
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