- | -
|
- |
ZENIT |
- |
|
- | - | - |
Service hebdomadaire | -
|
16 octobre 2002 |
Premier plan
"Irak : La guerre inéluctable?", déclaration des évêques de France
Rome
Attentat à Bali, condoléances de Jean-Paul II
Jean-Paul II: Le Concile Vatican II est "une boussole fiable"
Vatican II, un témoin, le cardinal français Paul Poupard
Jean XXIII ne voulait pas un concile de condamnations, explique le card. Tucci
Le pape demande aux chrétiens de faire un examen de conscience oecuménique
Déclaration commune du pape et du patriarche orthodoxe de Roumanie
XXVe année de pontificat: Remerciements de Jean-Paul II
Jean-Paul II déclare sa XXVe année de pontificat année du Rosaire
Jean-Paul II invite à contempler cinq "Mystères de Lumière"
Le sanctuaire de la Vierge de Pompéi: le pèlerinage auquel Jean-Paul II aspire
Le "témoignage" de Mgr Giussani, fondateur de "Communion et Libération"
Le prêtre et la paroisse: Annonce d'une publication
Dimanche des Missions: Béatification d'une Française
"Ignoble manœuvre" contre les Franciscains de Moscou, le Vatican proteste
International
La "Rue du Bac" et le "Memorare" qui obtiennent des miracles
France: Congrès européen sur la thérapie génique
Guatemala/ Assassinat de Mgr Gerardi: "Justice doit être rendue!"
Canada: Le cardinal belge Godfried Danneels invité des évêques
- Documents -
Le Catéchisme de l'Eglise catholique, "Catéchisme de Vatican II"
La Lettre apostolique du pape sur le Rosaire disponible sur la page web de Zenit
Premier plan
"Irak : La guerre inéluctable?", déclaration des évêques de France
"Le respect de toute vie humaine est la condition de la paix"
CITE
DU VATICAN, Mardi 15 octobre 2002 (ZENIT.org) - "Irak
: La guerre est-elle inéluctable ?", interrogent les évêques de
France dans une déclaration, en date de ce 15 octobre,
publiée par le Conseil permanent de la Conférence des évêques
de France (cf. www.cef.fr).
Face au terrorisme, les évêques français
soulignent que "le respect de toute vie humaine est la
condition de la paix" et que "la justice est le
fondement et la condition de la paix".
"Pour la Charte de
l’ONU comme pour la tradition éthique catholique, tout recours à
la violence des armes, même s’il vise un objectif souhaitable
pour le bien commun, constitue une décision si grave qu’on
ne peut s’y résoudre qu’à la dernière extrémité, et seulement
si sont réunies des conditions très strictes", rappellent encore les
évêques.
Les évêques catholiques du monde entier, de l'Italie aux Philippines,
se prononcent contre une intervention armée en Irak, au moment
où la question est posée au Conseil de Sécurité des
Nations Unies.
- Déclaration des évêques -
"Le contexte de violence dans
lequel nous plongent les attentats dans diverses parties du monde
nous conduit à réaffirmer que le respect de toute vie
humaine est la condition de la paix.
"Face à l’éventualité d’opérations
militaires déclenchées par les Etats-Unis contre l’Irak, il est de
notre mission de rappeler que, pour régler les différends entre
nations, la guerre ne saurait être considérée comme un moyen
parmi d’autres, que l’on pourrait choisir en fonction de considérations
d’intérêt ou d’opportunité. Pour la Charte de l’ONU comme pour
la tradition éthique catholique, tout recours à la violence des
armes, même s’il vise un objectif souhaitable pour le bien
commun, constitue une décision si grave qu’on ne peut s’y
résoudre qu’à la dernière extrémité, et seulement si sont réunies
des conditions très strictes.
"A ce jour, les informations disponibles
ne permettent pas d’affirmer que les conditions - telles qu’on
les trouve résumées dans le Catéchisme de l’Église catholique (n°
2309) - soient réunies. Nous partageons ce sentiment avec les
conférences épiscopales qui se sont exprimées sur cette question et
avec l’observateur du Saint-Siège auprès de l’ONU. Le régime irakien,
si condamnable soit-il pour ses violations des droits de l’homme
à l’intérieur et du droit international à l’extérieur, constitue-t-il une
menace urgente et immédiate, de celles qui mettent dans un
cas évident de légitime défense ? S’il constitue une menace
réelle, ne doit-on pas mettre en œuvre tous les moyens
autres que militaires pour l’écarter ?
"Les conséquences de cette «
aventure sans retour » qu’est toute guerre préoccupent l’opinion :
un affrontement entre un pays arabe et les Etats-Unis renforcerait
l’argumentation des idéologues de l’islamisme radical pour attiser l’hostilité des
foules désemparées et désinformées envers l’«Occident» (abusivement identifié aux Etats-Unis)
et ses valeurs de démocratie et de tolérance. Une guerre
élargirait le fossé qui s’est déjà creusé entre nos peuples
et ceux de cette région, où nous comptons d’ailleurs de
nombreux frères en Christ, fossé qu’approfondit le sentiment que les
grandes puissances usent de «deux poids, deux mesures» pour faire
appliquer les résolutions de l’ONU dans la région. Plus que
jamais, la justice est le fondement et la condition de
la paix".
Le Président : Mgr Jean-Pierre RICARD, le Vice-Président :
Mgr Georges PONTIER, Cardinal Jean-Marie LUSTIGER, Mgr Bernard-Nicolas AUBERTIN, Mgr
Louis DUFAUX, Mgr Bernard HOUSSET, Mgr François-Xavier LOIZEAU, Mgr Yves
PATENÔTRE, Mgr Michel POLLIEN, Mgr Albert ROUET, Mgr Georges SOUBRIER,
Mgr Guy THOMAZEAU
ZF02101501
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Rome
Attentat à Bali, condoléances de Jean-Paul II
Cordialité et hospitalité légendaires de Bali
CITE
DU VATICAN, Lundi 14 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
pape Jean-Paul II condamne "la violence cruelle et aveugle"
de l'attentat de Bali.
Jean-Paul II a fait parvenir, par
le cardinal secrétaire d'Etat, Angelo Sodano, un télégramme de
condoléances à Mgr Lorenzo Fratini, nonce apostolique en Indonésie, à
la suite de l'attentat perpétré samedi 12 octobre à Bali,
une île d'Indonésie dont "les habitants sont connus pour leur
cordialité et leur hospitalité".
"La violence cruelle et aveugle, qui ne
peut conduire à une société plus juste, doit être condamnée
par tous ceux qui aspirent à un monde où la
paix se fonde sur le respect de la dignité inviolable
de tout homme", déclare Jean-Paul II.
Le télégramme exprime les sentiments
qui animent le pape: "Jean-Paul II est profondément affecté par
le terrible attentat qui a provoqué à Bali de nombreux
morts et blessés".
"Il vous demande de présenter aux autorités civiles
et religieuses l'assurance de sa prière pour les victimes, qu'il
recommande à Dieu Tout-Puissant en invoquant la force et le
réconfort divins pour les blessés et tous ceux qui sont
frappés par cette
tragédie", continue le télégramme.
Cet attentat a été perpétré
samedi à 23 h 30 (heure locale) sur l'île de
Bali en Indonésie.
Selon un bilan provisoire publié aujourd'hui par l'agence
missionnaire italienne Misna l'attentat aurait fait 309 blessés et
190 morts, pour la plupart des étrangers.
"L'horrible attentat n'a pas
été revendiqué pour le moment mais on est presque convaincu
qu'il est l'œuvre d'un groupe islamique extrémiste probablement lié à
al-Qaïda d'Oussama ben Laden", commente Misna.
"Il semble Par ailleurs évident
que derrière le carnage se trouve un mouvement étranger à
l'île, continue l'agence catholique missionnaire. En effet, Bali est l'unique
région indonésienne avec une majorité écrasante hindoue qui vit essentiellement
de tourisme et les habitants sont connus pour leur cordialité
et leur hospitalité".
"Les étrangers à présent fuient l'île qui jusqu'à
samedi était considérée comme une oasis de sérénité dans un
pays tourmenté comme l'est l'Indonésie vivant un conflit interne et
traversée par des tensions séparatistes", toujours selon la même source.
"Le
département d'Etat des USA a demandé aux diplomates américains, à
leur familles ainsi qu'à tous les ressortissants américains résidant en
Indonésie de quitter ce pays islamique. D'autres gouvernements européens ont
invité leurs citoyens à ne pas se rendre en ce
moment en Indonésie", conclut Misna.
ZF02101401
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Jean-Paul II: Le Concile Vatican II est "une boussole fiable"
Fin de la visite du patriarche de Roumanie au Vatican
CITE
DU VATICAN, dimanche 13 octobre 2002 (ZENIT.org) – Le
pape Jean-Paul II a présenté ce dimanche le Concile Vatican
II comme le commencement solennel de "la nouvelle évangélisation", et
comme une "boussole fiable" pour les chrétiens, en ce début
de siècle.
La visite au Vatican du patriarche orthodoxe de Roumanie,
Sa Béatitude Théoctiste, s'est conclue ce dimanche par une célébration
eucharistique en la Basilique Saint Pierre.
A l'issue de la messe,
avant de réciter la prière de l'Angélus, le pape a
rappelé que le Concile Vatican II avait donné "un élan
important" à la recherche de la "pleine communion entre les
chrétiens", et que l'un des documents les plus importants du
Concile, le décret "Unitatis redintegratio" portait précisément sur l'œcuménisme.
La visite
du patriarche orthodoxe de Roumanie au Vatican a coïncidé avec
la célébration des quarante ans de l'ouverture du Concile, convoqué
le 11 octobre 1962 par le pape Jean XXIII.
Le Saint
Père a précisé qu'il avait eu "la grâce de participer"
au Concile et qu'il gardait des "souvenirs précieux et inoubliables"
de cet événement.
Il a rappelé par ailleurs que dans son
discours d'ouverture, "le pape Jean, rempli d'espérance et de foi,
a exhorté les Pères conciliaires à rester d'un côté fidèles
à la tradition catholique et de l'autre à la reproposer
d'une manière adaptée aux temps nouveaux". "D'une certaine manière, a
ajouté Jean-Paul II, le 11 octobre d'il y a quarante
ans a marqué le commencement solennel et universel de ce
que nous appelons la "nouvelle évangélisation"".
"Le Concile a représenté pour
ainsi dire, la "porte sainte" de ce nouveau printemps de
l'Eglise qui s'est révélé dans le Grand Jubilé de l'An
2000", a poursuivi le pape. "C'est pour cette raison que
j'ai demandé, dans la Lettre Apostolique Novo millennio ineunte, à
la Communauté ecclésiale, de reprendre en main les documents conciliaires,
qui" ne perdent rien de leur valeur ni de leur
éclat." Ils sont connus et assimilés "comme des textes qualifiés
et normatifs du Magistère, à l'intérieur de la Tradition de
l'Église", a-t-il ajouté.
"Que la Vierge Marie, Mère de Dieu et
de l'Eglise nous aide à comprendre que le Concile nous
offre à tous une 'boussole fiable pour nous orienter sur
le chemin du siècle qui commence'", a conclu le Saint
Père.
ZF02101301
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Vatican II, un témoin, le cardinal français Paul Poupard
"L'aggiornamento" et la "crise"
CITE
DU VATICAN, Jeudi 10 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
cardinal français Paul Poupard, président du conseil pontifical de la
Culture a évoqué aujourd'hui au micro de Radio Vatican l'ouverture,
il y aura quarante ans demain, du Concile Vatican II,
et la préparation même du Concile: il était alors à
Rome au service de la Secrétairerie d'Etat. Il a vécu
"l'aggiornamento" et la "crise". Nous traduisons de l'italien (cf. Radio Vatican).
"J'étais un jeune collaborateur de Jean XXIII à la
Secrétairerie d'Etat où arrivaient les suggestions et les propositions pour
le Concile de la part des évêques du monde entier.
Le scénario, ici, à Rome, se renouvelait chaque jour, étant
donné que les évêques allaient travailler dans les différentes commissions
pré-concilaires de préparation au Concile, jusqu'à la grande ouverture: je
me souviens du 11 octobre 1962. Il y avait un
beau soleil d'automne, place Saint-Pierre, cette procession ininterrompue de milliers
d'évêques du monde entier, de toute couleur, race et culture,
et le "Papa Buono", profondément recueilli en prière et son
discours d'ouverture au terme d'une cérémonie impressionnante.
"J'ai vécu toute la
période conciliaire en contact avec pères conciliaires, les évêques, les
experts, et - nouveauté absolue - la présence des frères
séparés, la présence des auditeurs laïcs. Pour les Français, nos
amis Jean Guitton, le philosophe, et Marie-Louise Menet, fondatrice de
l'Action catholique des Milieux indépendants (ACI). Ce furent des années
très riches, vécues surtout dans l'enthousiasme mais aussi avec des
moments de tension, comme il est normal qu'il advienne dans
un concile.
"Et puis, juste après le concile, une crise qui
continue encore aujourd'hui. Cette crise a engendré le doute chez
certains à propos du concile: il est toujours nécessaire de
bien distinguer ce qu'a fait le concile et ce qui
s'est produit dans le monde. Et sur ces événements, l'Eglise,
hélas, n'a pas le pouvoir d'intervenir, en dépit de son
désir. L'Eglise voulait s'ouvrir au monde, mais le monde, dans
sa culture dominante, avait au contraire de moins en moins
envie de s'ouvrir à l'Eglise.
"Et cela a fait que
tout dialogue possible s'est transformé, si l'on peut dire, en
monologue et certains ont vécu cette situation nouvelle avec une
véritable angoisse. N'oublions pas que Newman, au siècle précédent, disait
qu'il n'y avait jamais eu de concile qui ne fût
suivi d'une crise. Et pour le dire en termes imagés:
le concile représente toujours une sorte de dégel, mais arrivent
ensuite les signes annonciateurs du printemps. Et c'est ce "petit
printemps", comme le disait Jean XXIII, "l'aggiornamento", cette expression devenue
mythique, qui signifiait pour lui le retour aux origines, à
la Parole de Dieu et à l'Eglise, pour la rendre
capable d'annoncer la Bonne Nouvelle au monde en accomplissant les
adaptations nécessaires mais que certains ont cru comprendre comme une
remise en question de la structure même de l'Eglise.
"Il y
a eu, en particulier, la crise des prêtres, la remise
en question du statut du prêtre et la diminution brutale
des vocations sacerdotales, et religieuses. Et aujourd'hui encore, nous nous
retrouvons dans la même situation, même avec un élément neuf
et extrêmement important: l'émergence de nouveaux mouvements laïcs et religieux,
et nous voyons aussi un nombre toujours croissant de jeunes,
non seulement dans les grandes manifestations dont parlent les moyens
de communication, mais ceux qui dans le silence trouvent la
voie de la prière et de l'engagement dans ces nouveaux
mouvements qui les accueillent.
"En conclusion, je pourrais dire qu'aujourd'hui, nous
vivons le temps de l'espérance. Le Saint Père nous invite
à revenir au concile comme unique objectif, en rappelant que
le concile Vatican II, dans la pensée de celui qui
l'a ouvert, Jean XXIII, et de son continuateur, Paul VI,
et de tous les évêques qui y ont participé, a
été considéré comme un signal pour notre monde, lancé par
une Eglise présente dans le monde, non en vue de
sa subversion mais de sa conversion".
ZF02101005
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Jean XXIII ne voulait pas un concile de condamnations, explique le card. Tucci
Traduction de "Vidimus Dominum"
CITE
DU VATICAN, Lundi 14 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
bienheureux pape Jean XXIII ne voulait pas un concile où
l'Eglise exprime des condamnations, explique le cardinal Roberto Tucci, s.j.,
qui a participé, il y a quarante ans, à Vatican
II, en qualité d'observateur.
Le cardinal Tucci, Jésuite, était en effet
à l'époque le jeune directeur de la fameuse revue des
Jésuites la "Civiltà Cattolica" (Civilisation Catholique), rappelle l'agence religieuse
Vidimus Dominum (VD) qui traduit les souvenirs confiés par
le cardinal à Radio Vatican.
Le cardinal Tucci a des souvenirs
précis et inédits: "Je puis dire que le pape, le
27 juillet 1962 – comme je le vois dans mon
journal – faisait remarquer que dans les documents qui avaient
été envoyés aux Pères conciliaires, avec les propositions faites par
les commissions préparatoires du Concile, il y avait beaucoup de
condamnations. Or, il n'aimait par du tout cela, et il
me montra un texte où il y avait 14 condamnations
des erreurs qui devaient être évitées et même expressément condamnées.
Cela ne lui avait guère plu. Toutefois, lors d'une audience
– qui fut la dernière que j'eus avec lui le
9 février 1963, quand le mal qui l'affligeait était déjà
à une phase avancée – le Pape me dit que
les Pères du Concile n'avaient compris ce qu'il escomptait des
assises conciliaires que durant la dernière semaine, qui fut –
si l'on peut dire – caractérisée par les interventions du
cardinal Montini, Suenens, Lercaro qui ouvrirent un peu les perspectives
sur le programme.
Il n'y avait aucun programme proprement dit dans
le discours initial du Pape. Et pourtant, ils commencèrent à
envisager une meilleure organisation des travaux du Concile. Toutefois, le
Pape Jean XXIII, lors de cette audience de février 1963,
ajouta également qu'il aurait préféré que les Pères conciliaires y
arrivassent tous seuls. Cela montre que, d'une part, il est
vrai que souvent le Pape avait exprimé le désir que
les travaux conciliaires fussent rapidement clôturés; mais il était d'autre
part très patient et conscient également que désormais il n'aurait
pas pu clôturer le Concile".
Le concile, explique le prélat, "une
preuve grandiose de la capacité de prêter attention aux besoins
du monde contemporain et de répondre de manière pastorale à
ces besoins; la preuve d'une grande ouverture à la liberté
religieuse, qui est également une ouverture au dialogue avec les
autres religions, et même au dialogue avec les laïcs et
les laïcistes, ceux qui sont loin de nous, bien qu'appartenant
eux aussi à une culture occidentale marquée par le christianisme".
ZF02101403
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Le pape demande aux chrétiens de faire un examen de conscience oecuménique
Fin de la visite au Vatican du patriarche orthodoxe de Roumanie, S. B. Théoctiste
CITE
DU VATICAN, dimanche 13 octobre 2002 (ZENIT.org) – Le
pape Jean-Paul II a exhorté ce dimanche tous les chrétiens
– y compris les catholiques – à faire un profond
examen de conscience et à se demander s'ils n'ont pas
freiné ou s'ils ne freinent pas la recherche de la
pleine unité, rompue par les schismes.
Le Saint Père a fait
cette exhortation en présence du patriarche orthodoxe de Roumanie, Sa
Béatitude Théoctiste, qui terminait ce dimanche sa visite officielle au
Vatican, en participant à une messe présidée par le pape
à Saint Pierre.
Les catholiques et les orthodoxes sont divisés depuis
juillet 1054, date du schisme d'Orient lors duquel le patriarche
de Constantinople Michel Cérulaire et les légats du pape Léon
IX prononcèrent des condamnations réciproques. Les deux anathèmes furent levés
par une déclaration commune du pape Paul VI et du
patriarche Athénagoras, le 7 décembre 1965, mais les catholiques et
les orthodoxes ne sont pas encore parvenus à une pleine
unité.
"Par le biais du Baptême, nous appartenons à l'unique Corps
du Christ – a déclaré le pape au cours de
l'homélie qu'il a prononcée après le discours du patriarche orthodoxe
de Roumanie. Mais n'avons-nous jamais malheureusement rejeté cette invitation?"
"N'avons-nous pas
peut-être lacéré la tunique sans couture du Seigneur, nous éloignant
les uns des autres?" "Oui, a-t-il déclaré, notre division réciproque
est contraire à sa volonté".
"Pour parvenir à la pleine communion
nous devons dépasser avec courage nos paresses et nos étroitesses
de cœur. Nous devons cultiver la spiritualité de communion, qui
est la capacité de considérer le frère dans la foi
comme 'l'un des nôtres', pour savoir partager ses joies et
ses souffrances, pour deviner ses désirs et répondre à ses
besoins, pour lui offrir une amitié vraie et profonde" (cf.
Novo millennio ineunte, 43). "Nous devons sans cesse nourrir la
passion pour l'Unité", a-t-il déclaré.
Dans son homélie, le patriarche a
utilisé des termes similaires à ceux du Saint Père. "La
division, l'éloignement, l'isolement des chrétiens les uns des autres, ne
sont pas des formes de témoignage du Christ, qui a
prié pour que tous soient un".
"La crise spirituelle de notre
époque exige que nous redécouvrions le lien entre la pénitence
et la conversion ou le retour au Christ, doux et
rempli de compassion, d'une part, et la reconstruction de la
communion entre les Eglises, d'autre part" a déclaré le patriarche
orthodoxe de Roumanie.
"La sécularisation contemporaine est accompagnée d'une fragmentation et
d'un appauvrissement de la vie intérieure spirituelle de l'homme. La
sécularisation appauvrit ainsi plus encore la communion spirituelle entre les
chrétiens. Nous devons donc unir aujourd'hui ensemble la recherche de
la sainteté de la vie chrétienne et la réalisation de
l'unité chrétienne", a-t-il expliqué.
L'Eglise orthodoxe de Roumanie est un pont
historique entre catholiques et orthodoxes. C'est le seul pays latin
passé dans le monde orthodoxe après le grand schisme. Ce
n'est pas un hasard si le premier pays orthodoxe dans
lequel s'est rendu le pape, en mai 1999, a été
la Roumanie. C'est en remerciement pour cette visite que le
patriarche Théoctiste est venu cette semaine au Vatican.
"L'Eglise catholique et
les Eglises orthodoxes, en célébrant l'Eucharistie authentique, selon leurs traditions
respectives, vivent déjà dans une communion profonde, même si elle
n'est pas pleine", a déclaré Jean-Paul II.
"Que vienne le plus
rapidement possible le jour béni où nous pourrons vraiment vivre
en plénitude notre parfaite communion", a ajouté le pape.
Le patriarche
orthodoxe et le pape Jean-Paul II ont partagé la Liturgie
de la Parole et professé ensemble le symbole de Nicée-Constantinople
(Credo), en roumain, selon la formule liturgique des Eglises byzantines,
démontrant que le problème théologique fondamental du schisme entre les
deux Eglises a été surmonté.
Toutefois, étant donné que la pleine
unité entre orthodoxes et catholiques n'existe pas encore, le pape
et le patriarche orthodoxe se sont séparés au moment de
la liturgie eucharistique.
Au moment de l'échange de la paix du
Christ, prévu par la liturgie, l'évêque de Rome et Sa
Béatitude Théoctiste se sont donnés une accolade. A la fin
de la messe, ils ont béni ensemble l'assemblée.
ZF02101302
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Déclaration commune du pape et du patriarche orthodoxe de Roumanie
"L'évangélisation ne peut pas être fondée sur un esprit de compétitivité"
CITE
DU VATICAN, dimanche 13 octobre 2002 (ZENIT.org) – Le
pape Jean-Paul II et le patriarche orthodoxe de Roumanie, S.
B. Théoctiste, se sont donnés samedi une accolade symbolique et
ont signé une Déclaration commune dans laquelle les deux Eglises
s'engagent à rechercher l'unité entre catholiques et orthodoxes.
La rencontre entre
les deux responsables religieux a eu lieu samedi dans la
bibliothèque privée de Jean-Paul II. Ce fut l'un des moments
les plus importants de la visite du patriarche à Rome.
"Notre
rencontre doit être considérée comme un exemple: les frères doivent
se retrouver pour se réconcilier, pour réfléchir ensemble, pour découvrir
des moyens de parvenir à s’entendre, pour exposer et expliquer
les arguments des uns et des autres", précise le texte
de la Déclaration.
"Nous sommes d’accord pour reconnaître la tradition religieuse
et culturelle de chaque peuple, mais aussi la liberté religieuse.
L’évangélisation ne peut pas être fondée sur un esprit de
compétitivité, mais sur le respect réciproque et sur la coopération,
qui reconnaissent à chacun la liberté de vivre selon ses
propres convictions, dans le respect de son appartenance religieuse", poursuit
le texte.
Après avoir évoqué le cri des jeunes Roumains "Unité!
Unité!" lors de la visite du pape à Bucarest, les
deux responsables religieux affirment que le témoignage chrétien sera beaucoup
plus crédible, notamment en Europe, si les chrétiens sont unis.
"Plus
ces derniers seront unis dans leur témoignage à l’unique Seigneur,
plus ils contribueront à donner voix, consistance et espace à
l’âme chrétienne de l’Europe, à la sainteté de la vie,
à la dignité et aux droits fondamentaux de la personne
humaine, à la justice et à la solidarité, à la
paix, à la réconciliation, aux valeurs de la famille, à
la protection de la création", déclarent-ils.
Dans son discours au patriarche
orthodoxe, prononcé avant la signature de la Déclaration commune, le
pape a rappelé les difficultés qui opposent encore catholiques et
orthodoxes.
"Profondément reconnaissants au Seigneur pour ce que nous avons
pu réaliser ensemble, a-t-il déclaré, nous ne pouvons cependant nier
l’apparition de certaines difficultés sur notre chemin commun. Dans les
années 1989/90, après quarante années de dictature communiste, l’Europe de
l’Est a pu goûter à nouveau à la liberté. Les
Églises orientales en pleine communion avec le Siège de Pierre,
qui avaient été durement persécutées et brutalement réprimées, ont aussi
retrouvé leur place dans la vie publique".
"Cela a créé des
tensions qui, nous l’espérons, peuvent être dépassées par un esprit
de justice et d’amour. La paix de l’Église est un
bien tellement grand que chacun doit être prêt à accomplir
des sacrifices pour sa réalisation. Nous sommes pleinement confiants que
vous-même, Béatitude, saurez plaider la cause de la paix avec
intelligence, sagesse et amour. Dans le parcours sur cette voie,
de nombreux témoins, qui en des temps et des lieux
divers ont donné un lumineux exemple, viendront à notre aide
et nous accompagneront", a-t-il poursuivi.
Dans son discours au patriarche le
pape Jean-Paul II a également répondu aux accusations de "prosélytisme"
de la part du patriarcat orthodoxe de Moscou.
"L’Église
catholique reconnaît la mission que les Églises orthodoxes sont appelées
à remplir dans les pays où elles sont enracinées depuis
des siècles, a-t-il déclaré. Elle ne désire rien d’autre que
d’aider cette mission et d’y collaborer, ainsi que de pouvoir
réaliser sa tâche pastorale envers ses fidèles et envers ceux
qui se tournent librement vers elle. Pour corroborer cette attitude,
l’Église catholique a cherché à soutenir et à aider la
mission des Églises orthodoxes dans leurs pays d’origine, ainsi que
l’activité pastorale de nombreuses communautés qui vivent en diaspora aux
côtés des communautés catholiques".
"Toutefois, a-t-il poursuivi, là où surgissent des
problèmes ou des incompréhensions, il est nécessaire de les affronter
à travers un dialogue fraternel et franc, en recherchant des
solutions qui puissent engager réciproquement les deux parties. L’Église catholique
est toujours disponible pour un tel dialogue afin de donner
ensemble un témoignage chrétien toujours plus crédible".
"Je me demande si
nos relations ne seraient pas devenues suffisamment profondes et mûres
pour nous permettre, avec la grâce de Dieu, de leur
donner une solide structure institutionnelle, de manière à trouver aussi
des formes stables de communication et d’échange régulier et réciproque
d’informations avec chacune des Églises orthodoxes, et au niveau de
l’Église catholique et de l’Église orthodoxe dans son ensemble", s'est
interrogé le pape.
Il existe actuellement une Commission Mixte Internationale pour
le Dialogue Théologique entre l'Eglise catholique et les Eglises orthodoxes.
La dernière réunion de la Commission a eu lieu en
l'an 2000 à Baltimore (Etats-Unis). Aucun accord n'avait été conclu.
Dans
son discours, le patriarche orthodoxe a quant à lui rappelé
les difficultés qu'a rencontré son Eglise jusqu'à la fin du
"totalitarisme athée" et critiqué la "compétitivité" qui caractérise parfois les
relations entre catholiques et orthodoxes et qui a parfois provoqué
"frustration" et "souffrance".
"Malheureusement, l’esprit contemporain marqué par la mondialisation et
la compétition se manifeste aussi souvent dans les relations entre
chrétiens, a-t-il déclaré. Sans tenir compte de l’existence des Églises
locales qui, au moment des dures persécutions, ont maintenu vivante
la flamme de la foi par des sacrifices, des groupes
de prétendus évangélisateurs ont assailli nos fidèles, en considérant ces
territoires comme des «vides» spirituels ou des «terres de mission»
(terræ missionis), où l’Évangile n’avait pas été annoncé. Naturellement, de
telles attitudes ont provoqué en nous beaucoup de frustration et
de souffrance. L’espérance d’une aide de la part des Églises
des pays libres en vue de donner une nouvelle vigueur
missionnaire et de renforcer les Églises locales de ces territoires
s’est transformée rapidement en désillusion, en confusion, en méfiance et
en attitudes sporadiquement anti-œcuméniques. Les Églises historiques du lieu se
sont vues confrontées à des tactiques de compétition déloyale, avec
des structures ecclésiastiques parallèles, fondées même par certaines Églises dont
on attendait l’aide fraternelle".
"Malgré cette réalité douloureuse, a poursuivi le
patriarche, l’Église orthodoxe roumaine est restée fidèle à la collaboration
entre chrétiens et continue d’apporter sa contribution spécifique aux efforts
du dialogue œcuménique bilatéral et multilatéral".
"Nous sommes conscients d’être seulement
d’humbles instruments entre les mains de Dieu. L’Esprit de Dieu
peut seul nous donner la pleine communion. C’est pourquoi il
est important de le prier avec une intensité toujours plus
grande, afin qu’il nous accorde paix et unité", concluait le
pape Jean-Paul II.
ZF02101303
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
XXVe année de pontificat: Remerciements de Jean-Paul II
De nombreux témoignages de "bienveillance"
CITE
DU VATICAN, Mardi 15 octobre 2002 (ZENIT.org) - Jean-Paul
II entre le 16 octobre dans sa XXVe année de
pontificat. A l'angélus du 13 octobre, le pape a remercié
ceux qui à cette occasion lui expriment leur "bienveillance" de
"différentes façons, et en particulier par la prière".
" Je confie
chacun à la protection de la Très Sainte Vierge Marie
et je vous bénis de tout cœur", a dit Jean-Paul
II.
De fait, le pape insiste sur la prière du Rosaire:
la publication d'un document à ce sujet inaugurera cette XXVe
année.
Voici quelques statistiques officielles du pontificat, publiées par le Service
d'Information du Vatican (VIS, cf. www.vatican.va)
Pendant ces 24
années, Jean-Paul II a accompli 98 Voyages apostoliques hors d'Italie,
visitant 129 pays différents et parcourant 1.236.702 km (plus de
trois fois la distance terre-lune). Il a effectué 142 visites
pastorales en Italie, prononcé plus de 3.300 discours au cours
de ses voyages. Le Pape a passé 11,5 % du
pontificat hors de Rome.
Comme Evêque de Rome, Jean-Paul II a
visité 301 des 334 paroisses romaines.
Au cours de 135
cérémonies de Béatification il a proclamé 1.297 Bienheureux (1025 martyrs
et 272 confesseurs), et au cours de 47 cérémonies de
Canonisation il a proclamé 464 Saints 401 martyrs et 63
confesseurs).
Il a écrit 13 Encycliques, 13 Exhortations apostoliques, 11 Constitutions
apostoliques, 41 Lettres apostoliques et 28 Motu Proprio, et on
attend pour demain la publication d'un Document sur le Rosaire.
Jean-Paul
II a tenu 8 Consistoires pour la création de 201
cardinaux, le dernier remontant à février 2001. A l'heure actuelle,
le Sacré Collège est composé de 171 Cardinaux, dont 115
électeurs. Quatre vingt dix pour cent d'entre eux ont été
créés par le Saint-Père.
Il a également convoqué 6 réunions plénières
du Collège des Cardinaux, 15 Synodes des Evêques, 6 Assemblées
générales ordinaires, l'Assemblée générale extraordinaire, 7 Assemblées spéciales et 1
Synode particulier.
Jean-Paul II a eu plus de 1.430 audiences et
entretiens avec des personnalités politiques, comprenant les visites officielles
de 38 chefs d'Etat, et 677 autres audiences et entretiens
avec des chefs d'Etat et 219 audiences et entretiens avec
des chefs de gouvernement.
En 24 années de pontificat, il y
a eu 1.055 Audiences générales hebdomadaires (y compris celle de
demain 16 octobre), en présence d'environ 16.561.000 pèlerins.
ZF02101503
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Jean-Paul II déclare sa XXVe année de pontificat année du Rosaire
Audience générale de ce mercredi
CITE
DU VATICAN, Mercredi 16 octobre 2002 (ZENIT.org) - Jean-Paul
II a proclamé sa XXVe année de pontificat année du
Rosaire, ce matin, Place Saint-Pierre, devant des milliers de fidèles
rassemblés pour l'audience du mercredi.
Devant l'icône de la Vierge de
Pompéi, et la foule qui fêtait son élection, le pape
a en effet signé et promulgué la Lettre apostolique "
Rosarium Virginis Mariae" et annoncé l'indiction de l'année du Rosaire
jusqu'en octobre 2003.
"Au cours de mon récent voyage en
Pologne, disait le pape, je me suis adressé en ces
termes à la Vierge: "Mère très sainte, obtiens-moi aussi les
forces du corps et de l'esprit afin que je puisse
accomplir jusqu'au bout la mission qui m'a été assignée par
le Ressuscité. A toi, je remets tous les fruits de
ma vie et de mon ministère; à toi je confie
le sort de l'Eglise; j'ai confiance en toi et je
te déclare une fois encore: Totus Tuus, Maria! Totus Tuus!
Amen”."
Le pape expliquait les raisons de cet acte
solennel: "Je le fais non seulement parce que cette année
est la 25e de mon pontificat, mais parce que c'est
aussi le 120e anniversaire de l'encyclique "Supremi Apostolatus Officio" par
laquelle, le 1er septembre 1883, mon vénéré prédécesseur, le pape
Léon XIII, a commencé la publication d'une série de documents
consacrés justement au Rosaire. Et puis il y a une
autre raison: dans l'histoire des Grands Jubilé, il y avait
cette bonne tradition qu'après l'année jubilaire, consacré au Christ et
à l'œuvre de la Rédemption, il y en ait une
autre en l'honneur de Marie, pour implorer d'elle en quelque
sorte l'aide nécessaire pour faire fructifier les grâces reçues".
Le pape
explique qu'il souhaite permettre de redécouvrir la profondeur mystique que
renferme la simplicité du Rosaire, si cher à la tradition
populaire.
En confiant cette Lettre apostolique aux pasteurs et aux fidèles
du monde entier, le pape a dit souhaiter que cette
Année du Saint Rosaire produise des fruits bienfaisants dans le
cœur de chacun, renouvelle et intensifie l'action de la grâce
du Grand Jubilé de l'An 2000 et devienne une source
de paix pour le monde.
ZF02101601
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Jean-Paul II invite à contempler cinq "Mystères de Lumière"
Mgr Bertone explique le geste de Jean-Paul II
CITE
DU VATICAN, Mercredi 16 octobre 2002 (ZENIT.org) - Baptême
de Jésus, Noces de Cana, la Prédication de Jésus, la
Transfiguration de Jésus, et l'Institution de l'Eucharistie : à côté
des Mystères joyeux, douloureux et glorieux, contemplés traditionnellement au cours
de la prière du Rosaire, Jean-Paul II invite les fidèles,
dans sa Lettre apostolique sur le Rosaire, à contempler le
jeudi ces cinq "Mystères de la Lumière".
Jean-Paul II loue par
ailleurs l'habitude d'ajouter après le Nom de Jésus quelques mots
brefs aidant à contempler tel ou tel "Mystère".
Enfin, le pape
propose deux intentions de prière spéciales: la paix et la
famille. En ce moment historique précis, le pape invite à
implorer le don de la paix, surtout dans la terre
de Jésus. Le pape veut aussi relancer le Rosaire comme
prière de la famille.
Mgr Tarcisio Bertone, secrétaire de la congrégation
romaine pour la Doctrine de la Foi, a expliqué au
micro de Radio Vatican (cf. www.radiovaticana.com) quels sont les
éléments les plus saillants de la Lettre de Jean-Paul II.
"Le pape ne veut pas bouleverser la structure actuelle du
Rosaire, qui, on le sait, contemple les Mystères joyeux, pour
ainsi dire, les mystères de l'origine, de l'Annonciation, de la
Visitation de Marie, de la Nativité du Christ, Mystères de
joie, même si les deux derniers, la Présentation de Jésus
au Temple et le Recouvrement de Jésus au Temple font
déjà allusion à la Passion du Christ et au mystère
de la Croix; les Mystères douloureux, qui se concentrent sur
l'histoire de la Passion et de la mort de Jésus,
et enfin, les Mystères glorieux, qui partent de la Résurrection
et arrivent à la contemplation de la première créature dans
la gloire du Ciel, Marie, couronnée Reine du ciel et
de la terre, aux côtés de son Fils. Le pape,
sans bouleverser ce cadre des Mystères traditionnels, ajoute cinq autres
mystères, qu'il appelle Mystère de la Lumière. Pourquoi les appelle-t-il
ainsi? Parce que Jésus-Christ est La Lumière du monde, selon
l'invocation de la veillée pascale, et dans sa vie publique,
Jésus rayonne de la lumière de la Révélation pleine et
définitive sur Dieu, sur l'homme, sur le cosmos, et sur
les destins du monde.
"Quels sont ces nouveaux mystères de la
Lumière? Avant tout le Baptême de Jésus au Jourdain, durant
lequel le Père, du Ciel dit: "Voici mon Fils, en
qui j'ai mis ma complaisance": c'est la révélation de la
mission du Fils de Dieu. Puis la révélation de Jésus
thaumaturge aux Noces de Cana et le miracle des Noces
de Cana, et avec ce miracle (qui n'est pas seulement
un miracle matériel, la transformation de l'eau en vin, mais
le signe de la transfiguration et de la sanctification de
toute la réalité créée et surtout de la personne humaine
transfigurée par le Fils de Dieu) suscite la foi des
disciples, la foi dans le vrai Dieu. Le troisième mystère
est l'annonce du Règne de Dieu par des paraboles et
des signes de salut. Par conséquent d'une certaine façon, la
vie publique de Jésus est un Mystère en soi, la
prédication même de Jésus. Le quatrième Mystère est la Transfiguration
de Jésus, qui est traditionnellement située sur le Mont Thabor.
Et enfin, le cinquième Mystère, c'est l'Institution de l'Eucharistie, comme
don pascal de Jésus, et comme Sacrement qui rassemble et
condense tous les Sacrements du salut donnés par le Christ
à l'Eglise pour le salut de l'humanité.
"Dans ce document sur
le Rosaire le pape redonne sa pleine valeur à cette
prière, qui est une prière christologique, et comme nous le
savons par expérience lorsque nous récitons le Saint Rosaire avec
dévotion, elle dit cette parole: "Béni est le Fruit de
ton sein, Jésus". Jésus unit la première partie et la
seconde partie de l'Ave Maria. Et c'est justement entre la
seconde et la première partie que le pape reconnaît la
validité et la bonté d'une tradition de nombreux groupes de
prière d'ajouter au nom de Jésus, qui est au centre,
au cœur du Rosaire, Jésus qui a été annoncé, Jésus
qui a été crucifié pour nous, Jésus qui est mort
pour nous…, et donc, qualifier en quelques mots brefs le
Mystère que l'on contemple, et que l'on médite. Et il
veut aussi célébrer l'adoration trinitaire avec le Gloire au Père
et par d'autres oraisons jaculatoires qui accompagnent habituellement la récitation
du chapelet.
"Mais Jean-Paul II indique aussi deux intentions particulières,
surtout pour cette année du Rosaire: la paix et la
famille. Pour ce qui concerne la paix, le rosaire a
toujours accompagné les moments tragiques et dramatiques de l'histoire de
l'Eglise et de l'histoire de l'humanité avec une supplication fervente
à Marie, appelée Reine de la Paix. En ce moment
historique précis, le pape invite donc à implorer le don
de la paix pour toute l'humanité, et surtout dans la
terre de Jésus. Et puis la prière en famille, la
prière pour les familles: le Rosaire est traditionnellement une prière
des familles chrétiennes. Le pape veut relancer le Rosaire comme
prière de la famille réunie dans la louange de Dieu,
dans la prière d'intercession. Le Saint Père entend donc faire
prier pour les familles, afin que la famille soit reconnue
dans son projet intégral, d'amour indissoluble et fidèle, selon le
projet de Dieu.
"Comme nous le savons, et comme il l'a
expliqué lui-même, le Saint-Père aime beaucoup la prière du Rosaire
et il a avoué, lui-même, il l'écrit dans cette Lettre,
que le Rosaire est sa "prière préférée, prière merveilleuse dans
sa simplicité et dans sa profondeur". C'est une prière qui
l'a accompagné au cours des difficultés de sa vie, surtout
comme archevêque de Cracovie, lorsqu'il montait au Mont Kalwaria (il
l'a lui même rappelé au cours de son dernier voyage
en Pologne), pour confier à la Vierge son combat pour
la vérité, pour la liberté religieuse et pour la foi
de son peuple. Il a alors ressenti le besoin, au
début de sa 25e année de pontificat, d'offrir sa méditation
sur le Rosaire, dans le sillage des souverains pontifes qui
ont tellement recommandé cette prière. Une occasion, je dirais, "chronologique",
est le 120e anniversaire d'un document de Léon XIII qui
a écrit de nombreuses Lettres sur le Saint Rosaire. Ce
120e anniversaire tombe en 2003, et donc dans un certain
sens, le pape prépare l'année 2003 qu'il a voulu appeler
Année du Saint Rosaire, d'octobre 2002 à octobre 2003.
"La réflexion
de Jean-Paul II rappelle les concepts déjà exprimés par les
papes sur cette prière spécifique du second millénaire. Une prière
mariale, mais qui a un cœur christologique, comme l'a dit
Paul VI dans "Marialis Cultus" et comme le répète Jean-Paul
II dans cette Lettre apostolique. Elle a un cœur christologique,
parce qu'elle évoque dans un sens contemplatif les mystères de
la vie, de la mission du Christ, enveloppés dans l'horizon
de la mission de Marie, Mère du Christ, Mère de
l'Eglise, principale coopératrice de l'Oeuvre de la rédemption, à l'aube
du Christianisme. Le pape souligne la nature contemplative de cette
prière, qui n'est pas en elle-même une prière liturgique, mais
qui prépare à la prière liturgique et au caractère central
du Christ dans la célébration liturgique: le centre du Rosaire
c'est justement le Christ, et Marie accompagne et inspire notre
prière, prie avec nous et nous conduit au Christ, Unique
et Universel Sauveur.
Dans sa Lettre apostolique "Rosarium Virginis Mariae" (n.
38), le pape Jean-Paul II explique la répartition au cours
de la semaine de la méditation des différents mystères:
"Selon l'usage
courant, le lundi et le jeudi sont consacrés aux "
mystères joyeux ", le mardi et le vendredi aux "
mystères douloureux ", le mercredi, le samedi et le dimanche
aux " mystères glorieux ". Où insérer les " mystères
lumineux "? Considérant que les mystères glorieux sont proposés deux
jours de suite, le samedi et le dimanche, et que
le samedi est traditionnellement un jour à fort caractère marial,
on peut conseiller de déplacer au samedi la deuxième méditation
hebdomadaire des mystères joyeux, dans lesquels la présence de Marie
est davantage accentuée. Ainsi, le jeudi reste opportunément libre pour
la méditation des mystères lumineux", écrit-il.
ZF02101602
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Le sanctuaire de la Vierge de Pompéi: le pèlerinage auquel Jean-Paul II aspire
L'œuvre du bienheureux Bartolo Longo
CITE
DU VATICAN, Mercredi 16 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
pape Jean-Paul II désire se rendre en pèlerinage au sanctuaire
de la Vierge du Rosaire, à Pompéi et ce matin,
place Saint-Pierre, il a voulu la présence de l'icône miraculeuse
de ce sanctuaire pour la présentation de sa Lettre apostolique.
Mgr
Domenico Sorrentino, recteur du sanctuaire, était présent ce matin Place
Saint-Pierre, avec une forte délégation de prêtres et de fidèles
du diocèse. En les saluant, le pape a dit son
désir de se rendre en pèlerinage à Pompéi.
"S'il plaît à
Dieu, je compte me rendre moi aussi à Pompéi, disait
le pape, pour vénérer de nouveau l'icône de la Vierge.
De ce sanctuaire, placé près des ruines de l'antique cité
romaine, à peine touchée par l'annonce de l'Evangile, avant que
l'éruption du Vésuve ne la détruise, l'invitation au Rosaire acquiert
une valeur quasi symbolique, comme l'expression d'un nouvel engagement des
chrétiens à la nouvelle évangélisation, dans un monde redevenu, sous
certains aspects, païen".
Le sanctuaire de Pompéï est dû au bienheureux
Bartolo Longo, laïc du Tiers ordre dominicain, (1841-1926), béatifié par
Jean-Paul II le 26 octobre 1980. Il s'est trouvé en
communion profonde avec le pape d'alors, Léon XIII, dont Jean-Paul
II cite justement les Lettres sur le Rosaire, et qui
est resté dans l'histoire comme le pape du Rosaire.
ZF02101603
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Le "témoignage" de Mgr Giussani, fondateur de "Communion et Libération"
Message de Jean-Paul II
CITE
DU VATICAN, Mardi 15 octobre 2002 (ZENIT.org) - Jean-Paul
II a adressé un message au fondateur du mouvement "Communion
et Libération", Mgr Luigi Giussani, à l'occasion de ses 80
ans, lui disant sa proximité et en le remerciant de
son témoignage.
Dans sa lettre du 7 octobre dernier, publiée aujourd'hui
par la salle de presse du Saint-Siège, le pape rappelle
les étapes de la formation de Mgr Giussani qui fonde,
en 1954, "Communion et Libération" (souvent appelé en italien "CL"
- prononcez "Tchi ellé").
Surtout, le pape évoque les "années les
plus récentes, marquées par la maladie".
"Je vous suis proche, affirme
le pape, et vous remercie pour votre témoignage d'adhésion confiante
à la volonté divine que vous n'avez jamais cessé de
donner en exemple au Mouvement et à l'Eglise".
ZF02101504
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Le prêtre et la paroisse: Annonce d'une publication
Une "instruction" de la congrégation pour le Clergé
CITE
DU VATICAN, Mardi 15 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
Vatican annonce la publication d'un nouveau document, qui a pour
titre: "Le prêtre, pasteur et guide de la communauté paroissiale".
Cette
"instruction", disponible en 5 langues dont le français, sera présentée
à la presse vendredi prochain 18 octobre par le préfet
de la congrégation pour le Clergé, le cardinal Darío Castrillón
Hoyos.
ZF02101506
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Dimanche des Missions: Béatification d'une Française
Et de cinq autres "serviteurs de Dieu"
CITE
DU VATICAN, Mardi 15 octobre 2002 (ZENIT.org) - Jean-Paul
II a choisi le dimanche des Missions pour béatifier six
serviteurs de Dieu dont une Française, originaire de Nantes, Mère
Marie de la Passion, au siècle Hélène Marie de Chappotin
de Neuville (1839-1904), fondatrice des Franciscaines missionnaires de Marie: elles
sont aujourd'hui 7700 religieuses, présentes dans 77 pays.
Le pape béatifiera
aussi :
-deux jeunes catéchistes martyrs en Ouganda en 1918, Daudi
Okelo (1902c.-1918) et Jildo Irwa (1906c.-1918);
-un capucin italien devenu évêque,
Mgr André Longhin, O.F.M. Cap. (1863-1936);
-un prêtre lazariste italien, fondateur
d'une congrégation féminine, le P. Marc-Antoine Durando (1801-1880);
-une religieuse italienne
salésienne , Lidwine Meneguzzi (1901-1941).
C'est en 1926 que le pape
Pie XI a proclamé l'avant-dernier dimanche d'octobre "Journée mondiale de
la mission",
C'est aussi Pie XI qui a placé la mission
universelle sous le patronage de sainte Thérèse de Lisieux, dont
la fête ouvre le mois d'octobre.
Aujourd'hui, cette journée est célébrée
dans près de 120 pays, donnant naissance à une semaine,
et même à un mois missionnaire.
Chaque année, le pape Jean-Paul
II publie un message à cette occasion. Le thème de
cette année est «La mission, annonce de pardon» (cf. ZF021014,
Documents).
ZF02101507
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
"Ignoble manœuvre" contre les Franciscains de Moscou, le Vatican proteste
Déclaration de M. Navarro Valls
CITE
DU VATICAN, Lundi 14 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
Service d'Information du Vatican (VIS) sur Internet proteste contre une
"ignoble manœuvre" à l'encontre des Franciscains de Moscou visant à
"jeter le discrédit sur la communauté" et "à travers elle
sur l'Eglise catholique". Le VIS traduit ainsi un communiqué publié
aujourd'hui par le porte-parole du Saint-Siège M. Joaquin Navarro Valls:
"Sans en être informés, les religieux ont trouvé un de
leurs appartements, loué à une personne se promettant de développer
une activité de bienfaisance, transformé en lieu de prostitution.
"Récemment
aussi, un journal moscovite et deux chaînes de télévision avaient
diffusé de fausses informations et même des images de personnes
déguisées en religieux en position immorale, dont le but évident
était de nuire à la réputation de la communauté catholique.
"Le Représentant pontifical en Russie a protesté avec force auprès
des autorités moscovites, tandis que les Supérieurs locaux des Frères
Mineurs conventuels diffusaient un communiqué de presse par lequel ils
rejetaient toute responsabilité et réfutaient ces fausses informations à leur
égard.
"Le Saint-Siège s'associe à ces légitimes protestations, espérant que
la justice suive son cours, comme il sied à un
état de droit".
ZF02101402
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
International
La "Rue du Bac" et le "Memorare" qui obtiennent des miracles
La confiance de Mère Teresa dans la Vierge Marie
CITE
DU VATICAN, Vendredi 11 octobre 2002 (ZENIT.org) - C'est
sous le signe de la médaille de la "Rue du
Bac" et après avoir prié le "Souvenez-vous" ("Memorare") comme l'enseignait
Mère Teresa de Calcutta que Monika Besra a été guérie,
une guérison qui ouvre la porte à la béatification de
la fondatrice des Missionnaires de la charité.
Le témoignage de la
jeune femme, indienne, a été recueilli par Saverio Gaeta
pour l'hebdomadaire catholique italien "Famiglia cristiana" (http://www.sanpaolo.org/fc/default.htm) du 10
octobre.
C'était à Patiram, ville de l'ouest du Bengal, à 300
kilomètres au nord de Calcutta. Monika Besra, mariée, mère
de cinq enfants, originaire d'une région animiste, était très mal:
elle souffrait de méningite tuberculeuse et d'une tumeur ovarienne. Les
religieuses l'on transportée dans la chapelle de la clinique vers
10 heures du matin.
La jeune femme raconte avoir vu un
rayon de lumière venant d'une photo de Mère Teresa le
5 septembre 1998, soit un an jour pour jour après
le décès de la fondatrice.
"J'ai eu peur, mon coeur a
commencé à battre plus vite et je me suis sentie
plus légère, mais je continuais à sentir les élancements dans
le ventre", raconte la jeune femme.
Plus tard, les religieuses vinrent
prier autour du lit de la jeune femme. Sœur Bartholomée
explique: vers 17 h, nous sommes allées prier une demi
heure autour de Monika qui était alors particulièrement agitée et
j'ai dit intérieurement: "Mère, aujourd'hui c'est ton jour. Tu aimes
tous ceux qui se trouvent dans nos maisons. Monika est
malade, s'il te plaît, guéris-la. Nous avons récité en anglais
neuf "Souvenez-vous", la prière que Mère Teresa aimait tant puis
Habil, un autre malade, a prononcé une prière spontanée en
santhali, la langue locale. Ensuite, nous avons placé sur l'estomac
de la malade une "médaille miraculeuse" qui avait touché le
corps de la Madre, juste après sa mort. Quelques minutes
après, la jeune femme s'est endormie paisiblement et nous nous
sommes éloignées en silence".
Lorsqu'elle s'est réveillée, dans la nuit du
5 au 6 septembre, Monika raconte à Famiglia Cristiana qu'elle
a constaté que la douleur et la tumeur avaient disparu:
elle a pu se lever pour la première fois depuis
des mois et a confié sa guérison à sa voisine
de chambre, Simra Tudu.
La guérison soudaine et "inexplicable" de leur
point de vue a été constatée par le prof. Rudra
Nath Bhattacharya et par le Dr Mohan Chand Seal, alors
que la maladie de Monika Besra, arrivait en phase "terminale".
Une échographie attestant la stabilité de la guérison a été
faite le 29 mai 1999: plus aucune trace de métastases
sur aucun organe.
Le miracle a été authentifié par l'Eglise le
1er octobre et Mère Teresa pourrait être béatifiée au printemps,
rappelle l'hebdomadaire catholique italien.
La médaille a été demandée par la
Vierge Marie lors d'une apparition à une novice des Filles
de la charité, sainte Catherine Labouré, au couvent de la
rue du Bac, le 27 novembre 1830. Les premières médailles
faites sur le modèle indiqué par la Vierge ont été
frappées le 30 juin 1832 avec la prière: "Ô Marie
conçue sans péché, prie pour nous qui avons recours à
toi". Distribuée aux malades, avec l'invitation à avoir recours à
l'intercession de Marie, elle a obtenu des guérisons qui lui
ont valu le nom populaire de "médaille miraculeuse".
Le site Internet
de l'émission télévisée française "Le Jour du Seigneur" explique le
sens et l'histoire de la médaille: (www.lejourduseigneur.com).
ZF02101105
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
France: Congrès européen sur la thérapie génique
CITE
DU VATICAN, Lundi 14 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
débat européen sur la thérapie génique retient aujourd'hui l'attention de
la revue de presse de la Fondation Jérôme Lejeune (genethique.org) à partir des articles des quotidiens français Libération (Renaud
Lecadre, cf. http://www.liberation.fr), et La Croix (Pierre Bienvault - Marie
Verdier, cf. www.lacroix.fr).
Le 10ème colloque de la Société européenne de
thérapie génique a en effet débuté hier à Antibes. Il
réunit pendant 4 jours, 700 scientifiques du monde entier pour
faire le bilan des premiers essais thérapeutiques chez l'homme.
Ce
colloque intervient alors que l'équipe du Pr Fischer a annoncé
au début du mois la suspension d'un essai mené sur
les bébés bulles (cf. Genethique du 07/10/02), l'un des enfants
traités présentant une complication grave apparentée à une forme de
leucémie.
A la suite de cette annonce, les autorités sanitaires françaises,
italiennes, suédoises et allemandes ont décidé d'interrompre tous leurs essais
de thérapie génique.
Les États-Unis sont finalement revenus sur leur décision
d'interrompre leurs travaux, estimant que la maladie du jeune français
ne justifiait pas à elle seule l'arrêt des essais.
Pour certains
scientifiques, cet évènement inattendu ne signe ni l'échec ni le
recul de la thérapie génique. "C'est le premier événement secondaire
qui intervient chez un malade mais il n'y a pas
de recherche médicale sans effets secondaires. Et la thérapie génique
est une recherche parmi d'autres", conclut Alain Fischer.
ZF02101405
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Guatemala/ Assassinat de Mgr Gerardi: "Justice doit être rendue!"
Réaction à la sentence d'absolution
CITE
DU VATICAN, Jeudi 10 octobre 2002 (ZENIT.org) - "Justice
doit être rendue sur l'homicide de Mgr Gerardi parce qu'ils
n'ont certes pas tué un chien!", confie à l'agence missionnaire
italienne Misna Misna, Mgr Rodolfo Quezada Toruño, archevêque de
Guatemala Ciudad, après le verdict d'acquittement rendu par la Cour
d'Appel dans le procès Gerardi.
Les accusés condamnés en première instance,
le colonel Byron Lima Estrada, son fils, le capitaine Lima
Oliva, l'ancien garde du corps présidentiel José Obdulio Villanueva (condamnés
à 30 ans de réclusion) et le Père Mario Orantes,
ancien secrétaire de la victime (condamné à 20 ans de
réclusion) sont donc libres.
"Les juges se sont comportés comme Pilate"
s'est insurgé Mgr Quezada Toruño, "ils pouvaient confirmer la condamnation
des accusés, mais ils ne l'ont pas fait pour ne
pas mécontenter les militaires. Ils auraient donc pu les libérer,
mais ils ne l'ont pas fait. Ils ont renvoyé le
tout à un autre procès. Maintenant, il faudra tout recommencer
depuis le début. Nous avons le droit de savoir qui
a assassiné Mgr Gerardi, nous avons le droit de connaître
la vérité. L'Eglise et la famille de Mgr Gerardi sont
prêtes à pardonner, à condition que justice soit rendue" a
conclu le prélat.
Le commentaire rapporté par Misna, de Mgr
Rios Mont, évêque auxiliaire de la ville de Guatemala et
responsable du Bureau des Droits de l'Homme de l'archidiocèse, va
dans le même sens: "Nous poursuivrons notre engagement tant que
nous ne trouverons pas la vérité, c'est tout ce que
nous voulons", a-t-il souligné. "Nous respectons le parcours de la
justice et s'il y avait des vices de forme dans
le procès, nous respectons la décision de la Cour d'Appel,
mais nous voulons que le monde et le Guatemala sachent
que nous n'avons aucune intention de céder.
Nous ne permettrons
pas que les coupables de la mort de Mgr Gerardi
restent sans nom", a continué Mgr Rios.
"Ce sera une bataille
longue et difficile, nous luttons d'ailleurs contre des éléments de
l'armée qui, on le sait, jouissent de nombreux privilèges. Il
y a quelques jours, les forces armées avaient déploré la
grande attention que la presse nationale et internationale a réservé
à l'affaire Gerardi, affirmant que ce fait pouvait se transformer
en une sorte de pression sur les juges. Nous pensons
que la présence des militaires au tribunal contribue à mettre
déjà suffisamment sous pression le système judiciaire de ce pays",
a précisé l'évêque auxiliaire.
"La vérité sera découverte, nous ignorons quand,
mais nous savons que cela adviendra. Ce qui s'est produit
n'est pas une nouveauté et il est inutile de trop
se plaindre, il faut agir avec constance et continuer. Continuer
jusqu'à ce qu'il y ait un véritable état de droit,
qui se limite pour l'instant à des paroles et à
des documents officiels. Cette situation changera, tôt ou tard, pour
le bien du Guatemala".
Mgr Gerardi fut assassiné 48 heures après
avoir officialisé le dossier "Guatemala nunca más" ("Guatemala, plus jamais
ça") relatif aux crimes commis durant la guerre civile (1960-1996),
dans le cadre du projet diocésain REMHI (Récupération de la
Mémoire Historique et Justice). Le dossier fait état de plus
de 55 mille cas de violation des droits humains documentés
et de 200 mille cas de meurtres ou de disparitions.
Le même dossier attribue 80 % des cas à l'armée.
ZF02101006
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
Canada: Le cardinal belge Godfried Danneels invité des évêques
L'assemblée plénière annuelle des évêques canadiens parle de liturgie
CITE
DU VATICAN, Mardi 15 octobre 2002 (ZENIT.org) - Le
cardinal belge Godfried Danneels, archevêque de Malines-Bruxelles, sera l'invité des
évêques catholiques du Canada, lors de leur assemblée plénière, pour
leur parler de la liturgie.
Quelque 80 évêques canadiens se donnent
rendez-vous à Cornwall, en Ontario, du 17 au 22 octobre,
pour
dresser un bilan de l’année pastorale 2001-2002 et discuter des
grands projets et travaux de leur conférence épiscopale pour les
années à venir, indique un communiqué (cf. www.cccb.ca).
Comme ils
ont l’habitude de le faire à chaque Assemblée plénière, les
évêques passeront en revue le mandat d’une des commissions épiscopales,
cette année, la Commission de liturgie.
Pour ce faire, les évêques
canadiens ont fait appel au cardinal Danneels. Liturgiste de formation,
le cardinal belge entretiendra ses confrères canadiens de l’importance de
la liturgie dans la vie de l’Église.
Deux événements majeurs
tenus en 2002, la Journée mondiale de la jeunesse et
le Congrès continental sur les vocations, retiendront particulièrement l’attention des
évêques qui procéderont à l’évaluation de ces deux dossiers et
décideront des suites à y donner.
La CECC est l'assemblée de
tous les évêques catholiques du Canada. La Conférence soutient les
évêques canadiens dans leur travail en mettant à leur disposition
des personnes-ressources et des spécialistes dans divers champs d’expertise. Elle
s'occupe de dossiers et d'activités à caractère national et international
et offre aussi aux évêques un lieu pour qu’ils puissent
échanger sur leur ministère, sur la vie de l’Église et
sur les grandes questions de l’heure.
ZF02101508
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
- Documents -
Le Catéchisme de l'Eglise catholique, "Catéchisme de Vatican II"
Discours de Jean-Paul II au congrès organisé par deux dicastères romains
CITE
DU VATICAN, Vendredi 11 octobre 2002 (ZENIT.org) - "Il
y a exactement quarante ans, le bienheureux Jean XXIII ouvrait
solennellement le Concile œcuménique Vatican II: le catéchisme y fait
sans cesse référence, si bien qu'on pourrait à bon droit
l'appeler le Catéchisme de Vatican II", affirme Jean-Paul II.
Le pape
Jean-Paul II a reçu ce matin au Vatican les participants
du congrès catéchétique international promu par les congrégations pour la
Doctrine de la foi et pour le Clergé, et leur
a adressé le discours suivant (nous traduisons de l'italien, cf.
www.vatican.va, traduction rapide, de travail).
- Discours de Jean-Paul II
-
1. Je suis particulièrement heureux d'intervenir à ce congrès catéchétique
international, convoqué pour célébrer le Xe anniversaire de la publication
de l'édition originale du Catéchisme de l'Eglise catholique, et le
Ve anniversaire de la promulgation de son édition typique latine.
En
même temps, dans une assise si importante, on veut aussi
rappeler d'autres événements qui ont caractérisé, au cours de cette
dernière décennie, la vie catéchétique de l'Eglise: le XXVe anniversaire
de la IVe Assemblée générale du synode des évêques consacrée
à la Catéchèse, en 1977, et le Ve anniversaire de
la publication, en 1997, de la nouvelle édition du Directoire
général pour la catéchèse.
Mais surtout, j'aime à souligner qu'il
y a exactement quarante ans, le bienheureux Jean XXIII ouvrait
solennellement le Concile œcuménique Vatican II: le catéchisme y fait
sans cesse référence, si bien qu'on pourrait à bon droit
l'appeler le Catéchisme de Vatican II. Les textes conciliaires constituent
une "boussole" sûre pour les croyants du IIIe millénaire.
2. Je
remercie de tout cœur Monsieur le cardinal Joseph Ratzinger, préfet
de la congrégation pour la Doctrine de la Foi, pour
les paroles par lesquelles il a introduit cette rencontre et
a présenté votre travail, et Monsieur le cardinal Darío Castrillón
Hoyos, préfet de la congrégation pour le Clergé, d'avoir, de
commune entente, promu et présidé ce congrès. Je vous adresse
également une salutation cordiale et reconnaissante à vous tous, représentants
des différentes Eglises locales, engagés, à des titres divers, avec
le même enthousiasme et le même courage, dans les différents
organes internationaux et nationaux institués pour la promotion de la
catéchèse.
3. Ces jours-ci, vous avez prié, réfléchi ensemble et dialogué
sur la façon de mettre en œuvre, dans le contexte
d'aujourd'hui, à ce désir permanent et de toujours de l'Eglise
catholique: annoncer à tous le joyeux message que le Christ
nous a confié. La devise choisie pour ce congrès l'exprime
heureusement: "Se nourrir de la Parole, pour être "serviteurs de
la Parole", dans l'engagement à l'Evangélisation: euntes in mundum universum".
Au
cours de ces intenses journées de travail, vous avez cherché
à mettre en œuvre ce que j'ai écrit dans la
Lettre apostolique Novo millennio ineunte: "Ouvrir le cœur à l'onde
de la grâce et permettre à la parole du Christ
de passer à travers nous avec toute sa puissance: Duc
in altum!" (n. 38).
Accueillir et partager avec les autres l'annonce
du Christ, qui "est le même hier, aujourd'hui et toujours"
(He 13,8): voici l'axe qui doit caractériser la vie de
tout chrétien et de toute communauté ecclésiale.
4. Pour ce troisième
millénaire, à peine commencé, le Seigneur nous a offert un
instrument particulier pour l'annonce de sa Parole: le Catéchisme de
l'Eglise catholique, que j'ai approuvé il y a maintenant dix
ans.
Il conserve aujourd'hui encore sa réalité de "don privilégié", mis
à la disposition de toute l'Eglise catholique, et aussi offert
"à tout homme qui nous demande raison de l'espérance qui
est en nous et qui désire connaître ce que croit
l'Eglise catholique", comme je l'ai écrit dans la constitution apostolique
Fidei depositum, à l'occasion de la publication de l'édition originale
du Catéchisme.
En tant qu'exposition complète et intégrale de la vérité
catholique, de la doctrine tam de fide quam de moribus,
valide toujours et pour tous, avec ses contenus essentiels et
fondamentaux, celui-ci permet de connaître et d'approfondir, de façon positive
et sereine, ce que l'Eglise catholique croit, célèbre, vit et
prie.
En présentant la doctrine catholique de façon authentique et systématique,
et pourtant synthétique (non omnia sed totum), le Catéchisme rapporte
tout le contenu de la catéchèse à son centre vital,
qui est la personne du Christ Seigneur. L'ample espace fait
à la Bible, à la Tradition occidentale et orientale de
l'Eglise, aux Saints Pères, au Magistère, à l'hagiographie; le caractère
central consacré au riche contenu de la foi chrétienne; la
connexion interne entre les quatre partie, qui constituent, de façon
complémentaire, l'ossature du texte, et qui mettent en évidence le
lien étroit entre lex credendi, lex celebrandi, lex agendi, lex
operandi, ne sont que quelques unes des qualités de ce
Catéchisme, qui nous permet encore une fois de nous émerveiller
devant la beauté et à la richesse du message du
Christ.
5. Il ne faut pas non plus oublier sa nature
de texte du magistère collégial. Suggéré en effet par le
synode épiscopal de 1985, rédigé par des évêques comme le
fruit de la consultation de tout l'épiscopat, approuvé par moi
dans sa version originale de 1992, et promulgué dans l'édition
typique latine de 1997, destiné avant tout aux évêques, en
tant que maîtres autorisés de la foi catholique, le texte
est destiné à devenir de plus en plus un instrument
valide et légitime au service de la communion ecclésiale, avec
le degré d'autorité, d'authenticité et de véracité qui est propre
au Magistère pontifical ordinaire.
Du reste, le bon accueil et la
large diffusion, qu'il a eus au cours de cette décennie,
dans les différentes parties du monde, même dans des milieux
non catholiques, sont un témoignage positif de sa validité et
de son actualité permanente.
Ceci ne doit pas diminuer, mais plutôt
intensifier notre engagement renouvelé pour sa plus grande diffusion, pour
son accueil plus joyeux, et sa meilleure utilisation dans l'Eglise
et dans le monde, comme cela a été largement souhaité
et concrètement indiqué au cours des travaux de ce congrès.
6.
Le catéchisme est destiné à jouer un rôle particulier dans
l'élaboration des catéchismes locaux, pour lesquels il se propose comme
"point de référence" sûr et authentique, dans la tâche délicate
de médiation au niveau local de l'unique et éternel dépôt
de la foi. Il est en effet nécessaire de conjuguer
ensemble, avec l'aide de l'Esprit Saint, la merveilleuse unité du
mystère chrétien avec la multiplicité des exigences et des situations
des destinataires de l'annonce.
Pour atteindre cet objectif, l'édition renouvelée du
Directoire général pour la Catéchèse est également disponible depuis cinq
ans. Comme révision du Directoire de 1971, voulu par le
concile Vatican II, le nouveau texte constitue un document important
pour orienter et stimuler le renouveau catéchétique, toujours indispensable pour
l'Eglise.
Comme l'indique bien sa préface, en assumant les contenus de
la foi proposés par le Catéchisme de l'Eglise catholique, il
offre en particulier des normes et des critères pour leur
présentation et également des principes de fond pour l'élaboration des
Catéchismes pour les Eglises particulières locales, en formulant aussi les
grandes lignes et les coordonnées fondamentales d'une saine et riche
pédagogie de la foi, inspirée par la pédagogie divine, et
attentive aux situations multiples et complexes des destinataires de l'annonce
catéchétique, immergés dans un contexte culturel très varié.
7. Je
souhaite cordialement que vos travaux contribuent à donner un relief
ultérieur à cette priorité pastorale qu'est une catéchèse, claire et
motivée, intégrale et systématique, et lorsqu'il le faut, également apologétique.
Une catéchèse capable de demeurer fixée dans l'esprit et dans
le cœur, de façon à nourrir la prière, imprimer un
style à la vie, orienter le comportement des fidèles.
Sur les
participants du congrès, et sur vos travaux, j'invoque la protection
de la Vierge Marie, la parfaite "servante de la Parole",
qui marche toujours devant nous, pour nous indiquer le Chemin,
pour conserver nos regards fixés sur la Vérité, et nous
obtenir toute grâce de Vie, qui jaillit uniquement de Jésus-Christ,
son Fils et Notre Seigneur.
Avec ma bénédiction.
ZF02101106
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
La Lettre apostolique du pape sur le Rosaire disponible sur la page web de Zenit
CITE
DU VATICAN, mercredi 16 octobre 2002 (ZENIT.org) – La
Lettre apostolique "Rosarium Virginis Mariae" que le pape Jean-Paul
II a signée et publiée ce mercredi, place Saint Pierre,
est disponible sur la page de Zenit dans la section
"Documents".
ZF02101606
Je souhaite envoyer cette information à un ami
RETOUR AU SOMMAIRE
----------------------------------------
Si vous souhaitez annuler votre abonnement cliquez ici:
http://www.zenit.org/french/unsubscribe.html
Pour offrir un abonnement à Zenit, en cadeau, cliquez sur :
http://www.zenit.org/french/cadeau.html
----------------------------------------
AVIS:
Les informations de ZENIT ne
peuvent faire l´objet de traduction,
édition imprimée,
radiophonique ou télématique, même partielle, qu´après
autorisation explicite de la rédaction, à contacter à l´adresse ci-dessous
ou par e-mail à :
infofrench@zenit.org
Edition protégée par les lois des
Etats-Unis d´Amérique et les lois
internationales sur le copyright.
Tous droits réservés.
© Innovative Media, Inc.