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ABBA - Arrival (1976)

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Arrival

When I Kissed The Teacher
Dancing Queen
My Love, My Life
Dum Dum Diddle
Knowing Me, Knowing You
Money, Money, Money
That’s Me
Why Did It Have to Be Me?
Tiger
Arrival
 
Bonus track
     Fernando

Chronologie

Arrival est paru en novembre 1976. Quatrième album d'ABBA, il se positionne entre ABBA (juin 1975) et The Album (janvier 1978) dans la discographie du groupe.

Le disque en quelques morceaux

My Love, My Life

Ce slow qui tue, interprété par Agnetha, n'a pas pris une seule ride avec les années. Aujourd'hui encore, lorsque je l'écoute, je suis estomaqué par le travail effectué sur les chœurs et par la beauté de l'arrangement écrit pour les instruments à cordes. Et puis, Agnetha chante vraiment divinement.

Dancing Queen

Dancing Queen est probablement la plus connue de toutes les chansons d'ABBA. C'était une des premières fois qu'une chanson entendue sur mon petit poste de radio me donnait envie de foncer acheter un 45 tours. Il parait que, dans le monde entier, nous avons été trois millions à avoir cette même idée en 1976.

Dancing Queen, c'est de la Pop comme on savait en faire dans les seventies : une chouette mélodie, des paroles accrocheuses, une basse qui ronfle, un gimmick de piano et surtout les voix magiques de Frida et d'Agnetha qui reprennent le refrain en chœur :

You can dance, you can jive, having the time of your life
See that girl, watch that scene, dig in the dancing queen

Ces mesures sont si pleines d'harmoniques qu'on attrape la chair de poule dès qu'on monte un peu le volume. C'est probablement un des secrets du son si particulier (et par conséquent du succès) d'ABBA.

Dum Dum Diddle

Que puis-je dire sur Dum Dum Diddle que je n'aie pas déjà dit à propos de Dancing Queen ? Les ingrédients des deux chansons sont en effet les mêmes, ainsi que leurs effets... Je me demande malgré tout si Dum Dum Diddle, avec sa mélodie plus joyeuse et son tempo plus rapide, n'est pas encore plus efficace que Dancing Queen ? C'est le genre de chanson qui dure moins de trois minutes, mais qu'on fredonne pendant trois jours après chaque écoute.

Pourquoi j'aime ce disque

Si on nous avait demandé en 1976 si Arrival était un disque important, je pense que nous aurions tous éclaté de rire à cette question. A l'époque, il y avait des groupes incontournables, ceux que tout adolescent devait absolument connaître : Led Zeppelin, Deep Purple, Pink Floyd, Status Quo, Yes, Queen pour n'en citer que quelques-uns. Mais il nous arrivait aussi d'acheter d'autres disques. Lorsqu'en fouillant dans les disques d'un copain nous en trouvions un dont la pochette nous paraissait bizarre, le copain en question s'en sortait généralement avec une moue de dédain et une pirouette :

Ah, celui-là... C'est un disque que mon grand frère a oublié dans ma chambre. Est-ce que vous trouvez que j'ai une tête à écouter ça ?

Lorsque le disque était un disque d'ABBA, l'histoire était à peu près la même :

C'est à ma sœur, elle laisse traîner ses affaires partout.

J'aurais bien dit comme eux, mais j'étais fils unique...

Ceci dit, je pense qu'à cet âge-là nous appréciions tous la même musique : celle qui passait à la radio. Donc nous avions tous des singles des Rubettes et d'ABBA, même si nous avions tous un alibi plus ou moins crédible pour justifier leur présence auprès des copains (qui d'ailleurs les possédaient probablement aussi). Les Beatles, Stones, Who et autres ne sont venus que quelques temps plus tard, sauf peut-être pour ceux qui avaient des grands frères branchés sur la musique des sixties.

Pour moi, Arrival fut et reste un grand disque. De même que We can do it des Rubettes (dont je parlerai probablement un jour si je le trouve en CD) m'a appris à faire la différence entre une guitare électrique, une guitare acoustique et une basse, Arrival m'a fait découvrir le son des claviers et les possibilités extraordinaires de la voix humaine. Ce n'est pas rien : s'il n'y avait pas eu ces disques, je n'aurais peut-être jamais eu envie d'en écouter d'autres et je ne serais pas en train d'écrire cette page en ce moment. J'ai aussi réalisé, en voyant ABBA passer à la télé, que mon idéal féminin ressemblait sacrément à Agnetha. Mais, pour ça aussi, nous devions être quelques millions...

Aujourd'hui, en écoutant Arrival, on reste étonné par la qualité d'ensemble de l'album et la quantité de tubes qu'il contient : Dancing Queen, Knowing Me, Knowing You, Money, Money, Money, Arrival (l'instrumental repris par Mike Oldfield) et aussi Fernando en bonus sur la réédition en CD. Et pourtant, il s'agit bien d'un album original et non pas d'une compilation de 45 tours. ABBA était vraiment une usine à tubes et ceci est leur plus bel album. Les autres chansons du disque, même si elles sont moins connues, sont tout à fait écoutables et auraient parfois même (My Love, My Life, Dum Dum Diddle) pu marcher en 45 tours.

Je l'ai déjà écrit pour d'autres disques, mais la musique est le reflet de l'humeur de son temps. Nous sommes donc en présence de la musique joyeuse et insouciante d'une époque joyeuse et insouciante. A consommer sans modération en ce début de 21ème siècle si lugubre.

En ce moment...

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Dernière mise à jour de cette page : 28/09/2003

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