LIGNE
9
Le premier et court tronçon fut ouvert en 1922, c'était Exelmans-Trocadéro. En
1923 furent inaugurés les tronçons Trocadéro-Chaussée d'Antin et Exelmans-Porte
de Saint-Cloud. Le prolongement de Chaussée d'Antin jusqu'à Richelieu-Drouot eut
lieu en 1928, puis jusqu'à la Porte de Montreuil en 1933. La progression dans
Boulogne s'acheva, en 1934, par la station Pont-de-Sèvres ; celle de Montreuil,
en 1937, par Mairie de Montreuil.
-
Mairie
de Montreuil
Montreuil a pour
origine le mot latin monasteriolum, diminutif de monasterium, le couvent. On
l'appelait déjà Monsteroll en 984. Le bourg s'est développé à partir du XII
siècle autour de son église Saint-Pierre-Saint-Paul, attribué à Pierre de Montreuil.
Il s'est appelé, jusqu'au XIX siècle Montreuil-les-Pêches, célèbre par ses cultures
en espalier protégées par "des murs-à-pêches".
-
Croix-de-Chavaux
Chavaux étant l'aliénation
de Chevaux, on peut imaginer qu'il existait à ce carrefour, soit un calvaire,
soit un embranchement en forme de croix, et un relais pour les diligences et
les malles-poste.
La station honore également Jacques Duclos (1896-1975), dirigeant du Parti communiste,
candidat aux élections présidentielles de 1969 face au général de Gaulle et
à François Mitterrand.
-
Robespierre
L'avocat Maximilien
de Robespierre (1758-1794), dit l'Incorruptible, fut une des grandes figures
de la Révolution. A le tête des Montagnards, il provoqua la chute des Girondins
en 1793. Entré au comité de salut public, il institua la Terreur. Une coalition
de Montagnards et de modérés le renversa et provoqua son exécution.
-
Porte
de Montreuil
Une des nombreuses
portes de l'enceinte de fortification qui contrôlait l'entrée de la route départementale
n°41 de Paris à Rosny (actuelle RN 302). Sur le glacis de ces fortifications
se tiennent aujourd'hui les Puces de Montreuil.
-
Maraîchers
Les collines de
Belleville et de Montreuil étaient jusqu'au XIX siècle cultivées par de nombreux
maraîchers dont la production la plus célèbre était la pêche de Montreuil.
-
Buzenval
Le château de Buzenval,
situé sur le hameau du même nom (rattaché à Rueil-Malmaison), fut le théâtre
de violents combats pendant la guerre de 1870-1871 contre les Prussiens. Au
cours de cette bataille périrent le peintre Henri Régnault, l'explorateur Gustave
Lambert et le colonel de Rocheburne.
-
Nation
Quand Louis XIV
reçut en 1660, après la paix des pyrénées, les hommage de le ville de Paris,
on avait dressé un trône à cet endroit qui devint la place du trône. En 1793,
on la rebatisa la place du trône renversé, haut lieu de la guillotine ! En 1880,
pour la fête nationale, elle devint enfin la place de la nation. Au milieu,
dans un bassin, fut érigé "le triomphe de la République", allégorie en bronze
par Dalou. Sur un char traîné par des lions trônes de la République entourée
par la Liberté, le Travail, la Justice et l'Abondance. Là où se situait l'ancienne
barrière du trône, furent édifiés, en 1778, deux octrois, par Ledoux. A côtés
s'élèvent deux hautes colonnes doriques canelées érigées en 1788 et surmontées,
en 1841, de statues de bronze : Saint Louis, par Etex et Philippe le Bel, par
Dumont.
La foire du trône, ou foire au Pain d'Epices qui s'y tenait chaque printemps
s'est maintenant déplacée sur la pelouse de Reuilly du bois de Vincennes tout
proche.
-
Boulets-Montreuil
La rue des Boulets,
déjà connue en 1672, est une des sections du chemin de Saint-Denis à Saint-Maur.
Son nom date du XVII siècle et provient d'un lieu-dit.
La rue de Montreuil est l'ancienne chaussée conduisant au village de Montreuil.
Elle est devenue rue en 1750.
-
Charonne
En 1008, La seigneurie
de Charonne fut cédée à l'abbaye de Saint-Magloire par le roi Robert le Pieux.
Elle changea de main au cours des siècles. Une petite localité se développa
autour du château de Charonne. Elle fut annexée en grande partie par la capitale
en 1860.
-
Voltaire
François Marie
Arouet, dit Voltaire (1694-1778), fut un philosophe qui combattit pour la liberté,
la tolérance et la justice avec entre autres ses Lettres philosophiques
(1734), ses Discours sur l'homme (1738), ses oeuvres historiques et son
Dictionnaire philosophique (1764). Polémiste brillant, philosophe pratique,
il incarna l'esprit français de son siècle.
La station honore également Léon Blum (1872-1950), leader de la SFIO. Il présida
le gouvernement du Front populaire de 1936 à 1938 qui décida de nombreuses mesures
sociales. Deporté en Allemagne en 1943, il redevint président du Conseil en
1946 et 1947.
-
Saint-Ambroise
C'est en 1659 que
fut érigée la première église portant ce vocable. Elle servait de chapelle aux
religieuses des Annonciales du Saint-Esprit établie à Popincourt depuis 1636.
Réquisitionnée à la Révolution, l'église fut rendue au culte en 1802, puis rachetée
par la ville de Paris en 1811. L'édifice actuel fut restauré et agrandi par
Godde, puis par Ballu en 1863. L'église porte le nom d'un des grands docteurs
de l'Eglise latine, élu évêque de Milan en 374. Il baptisa saint Augustin et
fut inhumé à côté de saint Gervais dans la basilique de San Ambrogio en 397.
-
Oberkampf
L'industriel d'origine
allemande Christophe Philippe Oberkampf (1738-1815) créa en France la première
manufacture de tissus imprimés à Jouy-en-Josas en 1859, les fameuses toiles
de Jouy.
-
République
Ancienne place
du Château d'Eau, la place actuelle s'est formée de 1856 à 1865 sur l'emplacement
d'un ancien de bastion de l'enceinte supprimée sous Louis XIV. En 1883, on édifia
la statue réaliste des frères Morice pour commémorer la République. Devant,
on trouve un lion en bronze avec l'urne du suffrage universel ; autour du piédestral,
des statues de la Liberté, lEgalité, la Fraternité et douze bas-reliefs en bronze
par Dalou.
-
Saint-Martin
Cette station fut
fermée en 1939.
-
Strasbourg-Saint-Denis
La capitale d'Alsace,
ville symbole des douloureuses rivalités du passé, donna son nom au récent boulevard
de Stasbourg. Cette vaste artère taillée par le baron Haussmann, menait à l'embarcadère
du même nom devenu depuis la gare de l'Est.
Saint Denis, apôtre des Gaules et premier évêque de Paris, donna son nom à sa
ville et à son abbaye.La rue qui porte son nom mène à la commune de Saint-Denis
depuis les Mérovingiens. Elle finit par la porte de Saint-Denis, construite
en mémoire des triomphes de Louis XIV en Hollande et en Allemagne.
-
Bonne
Nouvelle
Une première chapelle
fut édifiée vers 1563 et dédiée à Notre-Dame de Bonne-Nouvelle en référence
à l'Annonciation. Elle fut démolie, en 1591, par la Ligue pendant le siège de
Paris du futur Henri IV. La reine Anne d'Autriche posa la première pierre d'une
église nouvelle en 1624. Cette dernière fut démolie en 1823, sauf le clocher
qui fut intégré à l'actuel édifice, construit par Godde de 1823 à 1830.
L'applanissement du boulevard du même nom atténua la disette de milliers de
chômeurs pendant l'hiver 1709 où il fit 21 degrés au-dessous de zéro.
-
Rue
Montmartre
Cette vieille rue
existait déjà en 1200, c'etait le chemin de Paris à Montmatre. Son étymologie
est controversée. Les uns font deriverMontmatre de Mons Mercurii (mont de mercure)
ou de Mons Martis (mont de mars), les autres de Mons Martyrum (le mont des Martyrs)
à cause du martyr de saint Denis. Pendant la Révolution, la partie de la rue
au-delà de l'enceinte de Charles V (au nord de la rue d'Aboukir) s'appela la
rue Montmarat.
-
Richelieu-Drouot
Armand Jean du
Plessis, cardinal de Richelieu (1585-1642), fut le premier ministre de Louis
XIII en 1624. Il renforça le pouvoir royal sur la noblesse. Il lutta contre
les Habsbourg et contre l'Espagne. Il fonda l'Académie française et créa la
Gazette de Renaudot.
Le comte Antoine Drouot (1774-1847) fut général d'artillerie et accompagna Napoléon
I à l'île d'Elbe.
-
Chaussée
d'Antin
Ici existait un
marécage situé au nord de l'ancienne porte Gaillon (une des portes de l'enceinte
édifiée sous Louis XIII). Les fréquents séjours de Louis XV dans Paris amenèrent
à y construire de splendides demeures, tel l'hôtel du duc d'Antin (1665-1736),
fils de la marquised Montespan et surintendant des Bâtiments du roi, qui donna
son nom à la rue dès 1712.
-
Havre-Caumartin
Le Havre, le grand
port de Seine-Maritime, est une des directions de la gare Saint-Lazare toute
proche. A la construction de celle-ci, on lui a dédié une rue. La familleLe
Fèvre de Caumartin nous a donné d'illustres magistrats : Louis-François (1624-1687),
Louis-Urbain (1653-1720), Jean (1668-1733) et françois, prévôt des marchands
de 1778 à 1784.
-
Saint-Augustin
L'église actuelle,
construite en 1868 par Baltard, remplace une vieille chappelle qui était déjà
dédiée à saint Augustin (354-430). Fils de sainte Monique, ce dernier se convertit
au christianisme sous l'influence de saint Ambroise. Devenu évêque d'Hippone,
il lutta contre les hérétiques et chercha à concilier platonisme et dogme chrétien,
connaissance et foi. Son influence sur la théologie occidentale fut capitale.
-
Miromesnil
Le magistrat Armand
Thomas Hue de Miromesnil (1723-1796) fut garde des Sceaux de 1774 à 1787. Il
fit abolir la question préparatoire : les tortures infligées aux inculpés.
-
Saint-Philippe-du-Roule
Le village du Roule,
devenu faubourg en 1722, était une petite localité appelée Romiliacum par Frédégaire,
Crioilum par saint Eloi, puis Rolus au XII siècle. Une chapelle fut érigée dans
le quartier du Bas-Roule, à proximité d'une léproserie. Elle fut remplacée par
une église plus importante que bâtit Chalgrin de 1774 à 1784. Cette église de
Saint-Philippe-du-Roule, aux allures gréco-romaine, fut agandie par Godde en
1845 et par Baltard en 1860. Son fronton, figurant la Religion et ses attributs,
est de François Duret.
-
Franklin
D. Roosevelt
Cette station s'appelait
Marboeuf jusqu'en 1942, du nom du général qui conquit la Corse en 1768 et 1769,
puis Marboeuf - Rond-point des Champs-Elysées. En 1946, elle prit le nom du
célèbre président des Etats-Unis. Né en 1882, il fut élu une première fois en
1933. Réélu en 1936 et 1940, il joua un rôle diplomatique majeur pour l'issue
du conflit mondial. Réélu une nouvelle fois en 1944, il mourut quelques mois
avant la fin de la guerre.
-
Alma-Marceau
La place de l'Alma
s'appelait jadis la place de la Conférence. La mémoire populaire n'a gardé aucune
trace de cette assemblée par laquelle Louis XIV fit alliance diplomatique et
matrimoniale avec l'Espagne. Le nom actuel de cette place est emprunté à une
rivière de Crimée qui vit la victoire des français et des britanniques sur les
russes en 1854.
La station honore également la mémoire du général François Séverin Marceau-Desgravier
(1769-1796). Il fut victorieux en Vendée, puis à Fleurus en 1794. Il battit
les autrichiens à Neuwied en 1795, mais mourut au combat à Altenkirchen.
-
Iéna
Près de cette ville
allemande où coule la Saale, l'armée française de Napoléon I battit les prussiens
du prince de Hohenlohe en 1806.
-
Trocadéro
La place du Trocadéro
doit son nom au site fortifié de la baie de Cadix qui fut enlevé par les troupes
françaises commandées par le duc d'Angoulême, en 1823.
-
Rue
de la Pompe
Cette vieille rue
de l'ancien village de Passy figurait sur les archives de 1730 comme un chemin
longeant les murs du château de la Muette. Il aboutissait à une des portes de
l'enclos ceinturant le bois de Boulogne. Nommé, le vieux chemin, il fut transformé
à la fin du XVIII siècle en rue et prit le nom de la pompe qui alimentait ce
même château de la Muette.
-
La
Muette
L'origine de ce
nom est incertaine. Pour certains, Il s'agit de la meute dont on se servait
pour les chasses du bois de Boulogne, d'ailleurs on disait le château de la
Meute jusqu'à la fin du XVIII siècle. Pour d'autres, le nom viendrait de mue
: Charles IX possédait un pavillon de chasse, une muette,où l'on gardait les
bois tombés des cerfs, les mues, et les faucons en mue.
Ce pavillon de chasse fut transformé par Philibert Delorme en un petit château
du domaine de la reine Margot au XVI siècle. Il devint propriété de la Couronne
sous Louis XIII. Catelan, capitaine des chasses du bois de Boulogne de Louis
XIV, y fit d'importants aménagements. En 1716, le Régent l'acheta pour sa fille
la duchesse de Berry qui y donna de fastueuses réceptions. En 1783, Pilâtre
du Rozier décolla du parc à bord d'une Montgolfière, pour la première ascension
aérostatique, devant la cour de Louis XVI. Le considérable domaine de la Muette
fut divisé pendant la Révolution. En 1818, il ne restait plus qu'un pavillon
et un petit parc qui disparurent avec la construction du chemin de fer d'Auteuil.
-
Ranelagh
En 1750, lord Ranelagh,
pair d'Angleterre, amateur de musique, fit édifier une rotonde pour les concerts
dans le parc de sa propriété de Chelsea. Un établissement analogue fut autorisé
sur la pelouse de la Muette en 1774. L'endroit était à la mode sous Marie-Antoinette,
sous le Directoire, puis le fut de nouveau sous la resauration. Il disparut
en 1858 avec l'aménagement de bois de Boulogne.
-
Jasmin
Le poète français
Jacques Boé, dit Jasmin (1798-1864), surnommé le Péruquier poète, fut par ses
oeuvres en langue d'oc, le précurseur du félibrige, mouvement littéraire provençal.
La rue qui porte son nom est une section de l'ancienne rue de la Cure. Il s'agissait
des vertus attribuées auw sources minérales des vignes d'Auteuil.
-
Michel
Ange-Auteuil
Michelangelo Buonarroti
(1475-1564) fut élève de Ghirlandaio et étudia l'art antique à Florence. Il
fut à la fois sculpteur, peintre, architecte et poète. On peut citer parmi son
oeuvre magistrale : la Pietà de Rome (1499), le Tondo Doni de Florence (1502),
son célèbre David de même époque, la voûte de la chapelle Sixtine (1508-1512),
les statues funéraires des Médicis à San Lorenzo (1519-1534) et les fresques
du Vatican comme la Conversion de saint Paul et la Crucifixion de Pierre (1545-1550).
Ses Rimes, 250 pièces de vers, font partie des plus grandes oeuvres de la littérature
italienne.
Vers l'an 600, le petit village de Nigeon se créa sur un monticule fraîchement
déboisé de la forêt de Rouvray. Ses habitants débordèrent sur le versant nord
en bâtissant un hameau qui devint Chaillot. Ils développèrent sur le versant
ouest un second hameau, Altogilum, qui devint Auteuil. Les terres d'Auteuil
furent la propriété de l'abbaye normande du Becq-Hellouin jusqu'en 1109. Par
un échange, elles devinrent une possession de l'abbaye de Sainte-Geneviève.
Ses abbés furent les seigeurs d'Auteuil jusqu'à la Révolution. Après plusieurs
démembrements la commune fut rattachée à Paris en 1860.
-
Michel
Ange-Molitor
Deuxième station
située sur la rue Michel-Ange, artère récente ouverte sous Haussmann, elle prend
aussi le nom de Gabriel Jean Joseph comte Molitor (1770-1849). Vaillant défenseur
de la Hollande en 1813, il devint maréchal de France dix ans plus tard. En 1823,
il participa à la campagne d'Espagne. Il finit sa carrière comme gouverneur
de l'Hôtel des Invalides.
-
Exelmans
Ce boulevard faisait
partie de la ceinture de boulevards extérieurs des fortifications de 1860. Il
a pris le nom de Rémi Joseph Isidore comte Exelmans (1775-1852). Ce général
de cavalerie des armées napoléoniennes s'évada des geôles anglaises en 1812
et se distingua à Rocquencourt en 1815. Il devint grand chancelier de la Légion
d'honneur en 1850 et maréchal de France en 1851.
-
Porte
de Saint-Cloud
Cette porte de
l'ancienne fortification de 1860 contrôlait l'entrée de la route de Saint-Cloud
ou avenue de la Reine, territoire de Boulogne-Billancourt annexé à Paris en
1925, devenue l'avenue de la Porte de Saint-Cloud. Elle contrôlait également
la route nationale n°10 qui est devenue la rue Edouard-Vaillantde Boulogne.
A l'emplacement de la porte se trouvait jadis les fourches patibulaires (gibets)
des abbés de Sainte-Geneviève, seigneursd'Auteuil. Là, l'abbé Guérin des Andelys
fit enterrer vive Marie de Romainville, coupable en 1925, de quelques larcins.
Le village de Saint-Cloud, situésur la rive gauche de la Seine remonte aux premiers
temps de la monarchie. Son nom primitif était Novigentum, Nogent. Le petit fils
de Clovis et de sainte Clotilde, Cloud (ou Clodoald), y vécu en ermite et y
fut enterré vers 560. Le village, lieu de pèlerinage, finit par porter son nom.
En 1589, ce fut à Saint-Cloud que le moine Jacques Clément poignarda le roi
Henri III. Plus tard, le général Bonaparte y abolit le Directoire par son coup
d'Etat du 18 Brumaire (1799). Devenu consul à vie, Saint-Cloud devint da résidence
favorite.
-
Marcel
Sembat
Le journaliste
Marcel Sembat (1862-1922) fut directeur de la revue socialiste La Petite
République de 1890 à 1897. Député socialiste, il devint ministre des Travaux
publics de 1914 à 1916. Il montra son hostilté à la guerre, aux expéditions
coloniales et aux missions catholiques.
-
Billancourt
Cet ancien petit
hameau des bords de Seine tient son origine du patronyme germanique Billa et
du latin cortem voulant dire domaine. Constitué vers le XII siècle, il fut rattaché
à la commune de Boulogne. C'est dans le quartier de Billancourt que le jeune
ingénieur Louis Renault, aidé de son frère Marcel, fabriqua sa première automobile
en 1898.
-
Pont
de Sèvres
Sèvres doit l'origine
de son nom à Savara, nom de rivière en pré-celte, vers le VI siècle. Appelé
Sève vers le XVII siècle, la commune doit sa notoriété au transfert de la Manufacture
royale de porcelaine de Vincennes sur son territoire, près du pont, en 1756.
La commune connut en 1920, la sigature d'un traité entre les Alliés et la Turquie
qui consacrait le démantèlement de l'empire ottoman. Après les victoires de
Mustafa Kemal sur la Grèce, il fut remplacé par le traité de Lausanne de 1923.