Spiritualités

 
 
 

Régis Dutheil

 

Cet article est une adaptation très libre d'un article de ... paru dans la revue Parasciences de Juillet-Septembre 1998. Que l'auteur me pardonne mes coupes sombres et mes rajouts.

Régis Dutheil était agrégé de physique, professeur de physique à la faculté de médecine de Poitiers et chercheur à la fondation Louis de Broglie. C'était un scientifique de haut niveau, spécialiste des particules élémentaires. Il est décédé en 1995.

Régis Dutheil est l’auteur d'un livre intitulé L'Homme superlumineux (Ed. Sand, Paris). Cet ouvrage a été écrit par le professeur en collaboration avec sa fille Brigitte. Celle-ci prolonge aujourd’hui les travaux de son père.

La thèse fondamentale développée par Régis Dutheil a pour objet la structure de notre conscience et celle de l'univers. Les quelques lignes ci-dessous en donnent un résumé très succint. Le lecteur intéressé aura tout intérêt à se reporter au livre de R. Dutheil ou à ceux écrits par sa fille.

Le(s) monde(s) de la vitesse de la lumière

La lumière se propage à la vitesse extraordinaire de 300.000 Km par seconde: c'était jusqu'à maintenant la plus grande vitesse connue qu'une particule puisse atteindre et cette limite semblait infranchissable. Mais, dans les années 1960, deux chercheurs américains, Feinberg et Sudarshan, et un russe, Terlerskij, sans s'être concertés, émettent l'hypothèse qu'il pourrait exister des particules se déplaçant plus vite que la lumière et démontrent la validité de cette hypothèse. Ces particules hypothétiques (à cette date) sont baptisées "tachyons" . Depuis, ces tachyons ont été mis en évidence par des observations expérimentales en 1985 en Belgique, puis en 1993 en Allemagne.

On peut en déduire l’existence de trois " types " de mondes de la matière :

La nature de la conscience suivant Régis Dutheil

L’hypothèse fondamentale de Régis Dutheil concerne la nature de notre conscience et, par contrecoup, celle de l'univers.

L'existence de notre conscience n'est pas douteuse. Par contre sa nature n'a jamais été clairement définie. Qu’est-ce que la conscience ?

Pour les matérialistes, c'est une production du cerveau et elle disparaît à la mort. Pour d'autres, la conscience est un principe spirituel qui survit au corps physique.

Pour Régis Dutheil, c’est la seconde solution qui est la bonne : la conscience n'est pas un épiphénomène de notre cortex cérébral ; elle a une vie propre. Mais elle est de nature matérielle et constituée de deux parties. Il y a en nous, dans notre corps, une conscience partielle ; elle est encore appelée " moi souslumineux " et se compose de photons (elle appartient donc au monde " lumineux " , le second monde défini dans notre description des mondes de la lumière).

Elle se partage, avec le système nerveux, l'exploitation des informations qui lui parviennent de la conscience totale. C'est elle qui pense, décide et résout les problèmes de la vie quotidienne. Mais la véritable conscience n'est pas celle-là. Ce n’est qu’une fraction de la conscience totale qui, elle, est composée de particules superlumineuses et qui se situe en dehors de notre corps (la conscience totale appartient au 3ème monde, le monde " superlumineux ") .

Tous les événements de la vie d'un être humain, tout ce qui concerne son existence, figure sous la forme abstraite d'informations dans sa conscience totale. Celle-ci contient la mémoire de l'individu, tout ce que contient sa conscience partielle et un nombre incalculable d'informations sur le monde de la conscience lui-même.

Quels seraient les liens entre les deux consciences, et entre consciences et cerveau ?

Dans le sens conscience totale è moi souslumineux, le transit serait réglementé par le cortex cérébral. Tout ce qui est nécessaire à notre vie quotidienne est filtré et transmis à la conscience partielle. Le cerveau transforme les informations abstraites en hologrammes c'est-à-dire en images tridimensionnelles qui représentent pour nous la réalité.

Dans le sens conscience partielle è conscience totale, il n'y aurait pas de communication durant la vie, sauf dans quelques cas : le rêve, la méditation et l'usage de certaines drogues...

La véritable communication se ferait au moment de la mort physique. Les auteurs enseignent l'immortalité de la conscience partielle qui, lors de la mort, se détache du corps physique et cherche à s'unir à son homologue superlumineuse.

Le rêve, la méditation et l'usage de certaines drogues permettraient au moi souslumineux d'obtenir un certain contact avec la conscience totale.

Comment expliquer ce contact pour le rêve, par exemple ? Pendant le sommeil, le cortex cérébral se repose. Le lien établi avec la conscience superlumineuse se relâche. Pendant le sommeil profond, il ne se passe rien. Mais pendant le sommeil paradoxal (le rêve) , la conscience totale fait parvenir au cortex des informations qui sont transformées en hologrammes : ce sont les rêves.