BONJOUR CLARA

créée en 1995 à GESTE (Maine et Loire)

 

Durée : 1h15

Bientôt traduite en wallon carolorégien par l'auteur belge "Camille Schoyer"

 

 

        CLARA (à sa création)

           Imaginée par Philippe

            et conçue par Gilles

 

L'HISTOIRE :

Jean-Pierre Lajoie, dessinateur architecte, répond au téléphone Au bout du fil, Sophie, sa femme de ménage ; Celle-ci vient d’être congédiée par Annie, sa femme. Il est vrai que cette dernière a surpris plusieurs fois son mari et Sophie dans des situations plutôt douteuses. Mais, bonne nouvelle, Annie annonce à Jean-pierre qu’une certaine Clara va bientôt arriver pour remplacer Sophie. De plus, c’est l’anniversaire de Jean-Pierre, Annie lui annonce que son cadeau va bientôt arriver.

On sonne, un livreur apporte un énorme paquet. Annie et ses enfants attendent avec impatience que Jean-Pierre ouvre le paquet. Alors là!  Stupéfaction, un robot apparaît ; Annie présente alors Clara. Clara est un robot très sophistiqué. De plus il parle. Les rapports entre Jean-Pierre et Clara ne sont évidemment pas faciles. Mais hélas, la journée n’est pas finie, et l’arrivée imprévue de Thérèse , la belle-mère, n’arrangera rien. 

Le décor :

 Un salon assez moderne. Une porte au fond, (qui donnera sur le hall d’entrée) une autre (à droite ou à gauche qui donnera sur la salle de bain) Un divan de deux places et un fauteuil, une télé, un bar, une bibliothèque, une table truquée et un téléphone moderne. :

Les personnages 

Jean-Pierre - le père(40/50ans)

Annie - la mère (40/50ans)

Karine - la fille (16/20ans)

Vincent -  le fils (16/20ans)

Robert – Le collègue (30/40ans)

Thérèse – La mère d’Annie (60/70ans)

Aristide – Noir africain (le livreur)

 

Quelques photos :

 

      L'arrivée du cadeau

                                      Annie met en garde Jean-Pierre

                                                               

    La belle-mère                    Robert                   Aristide Leblanc

 

BONJOUR CLARA

(à Combrand)

Une très bonne prestation

(la meilleure que j'ai vue à ce jour)

de la troupe de COMBRAND (Deux Sèvres)

 

 

La belle-mère et CLARA

le dialogue est difficile

 

Annie et Clara

Quelle belle revanche !

 

 

 

 

 

Les enfants et Clara

Quel service pourrait-il leur rendre ?

 

EXTRAIT

 

 ACTE 1 

SCÈNE 1 

Au lever de rideau, Monsieur est seul dans le salon, assis, un verre à la main, la télé est en marche, il est question de l’avenir avec les robots. Monsieur se lève pour prendre son journal.

 

JEAN-PIERRE - Quelles foutaises que ces robots, on se demande vraiment où on va, c’est vraiment n’importe quoi. (il éteint la télé, soudain, le téléphone sonne)

 

JEAN-PIERRE - Allô ! (silence)

 

JEAN-PIERRE - Ah, c’est toi ! (silence - il regarde autour de lui pour vérifier qu’il est seul et va fermer la porte du fond)

 

JEAN-PIERRE - Oui, je sais, ma femme a peut-être été un peu dure, mais avoue aussi que la première fois, quand elle nous a trouvés dans les toilettes, et que je lui ai dit qu’on réparait la chasse d’eau, à la rigueur ça passait ; (silence) d’accord mais, la deuxième fois, quand elle nous a surpris sur le canapé, et que j’ai dit que tu t’étais pris un pied dans le tapis et que tu m’étais tombé dessus, c’était litige ; (silence) peut-être mais la troisième fois, quand elle m’a surpris dans la salle d’eau à te frotter le dos, que veux-tu que je dise ? qu’on essayait une nouvelle marque de savon, peut-être ? (silence)

JEAN-PIERRE - Mais oui, bien sûr ma chérie que ça ne change rien, on se verra quand même, où tu voudras et quand tu voudras, c’est tout de même pas ma femme qui va...

 

 SCÈNE 2 

 

La porte s’ouvre précipitamment, Madame entre, des fleurs à la main. Monsieur se lève, prend son téléphone et change de ton.

 

JEAN-PIERRE - Bon, écoute Robert, il n’est pas question que je signe ce contrat tant que je n’aurai pas eu tous les devis en main. Je te l’avais pourtant dit. (silence)

 

JEAN-PIERRE - Bon, écoute, demain on en reparle au bureau. Allez, salut, je t’embrasse. (embarrassé, il raccroche)

 

ANNIE. - C’était qui ?

 

JEAN-PIERRE - Oh ! Ah ! tu sais, chérie, c’était Robert, mon collègue de bureau. Il m’appelait à propos de notre nouveau projet.

 

ANNIE - Je savais que tu appréciais beaucoup ton collègue Robert, mais au point de l’embrasser !(Jean-Pierre, gêné, s’assoit, repose son téléphone et reprend son journal)

 

ANNIE - Au fait, dis donc chéri, depuis que j’ai congédié la bonne, cette chère Sophie, tu ne l’as bien sûr pas revue ?

JEAN-PIERRE - Non, non, non, non. (d’un air ahuri)

ANNIE - Tu ne lui as pas non plus téléphoné ?

JEAN-PIERRE - Non, non, non, non. (d’un air encore plus ahuri)

ANNIE - Alors, si par hasard tu la vois, ce que je le déconseille vivement, tu pourras lui dire que je lui ai trouvé une remplaçante.

JEAN-PIERRE - (se lève, surpris) Ah !(instant de silence, Madame s’occupe à ranger.)

JEAN-PIERRE - Et je peux savoir qui c’est ?

ANNIE - Elle s’appelle Clara.

JEAN-PIERRE - Je peux peut-être en savoir plus ?

ANNIE - Seulement qu’elle arrive cet après-midi, ne t’inquiète pas. Mon chéri, je sens que celle-là, elle va te plaire.

(rires moqueurs de Madame qui sort. Monsieur reste seul et tourne en rend.)

JEAN-PIERRE - Oh ! Alors là, je n’aime pas ça du tout. Qu’est-ce qu’elle me prépare ? Rien que pour me narguer, elle est foutue d’en avoir choisi une énorme comme ma tante Marthe (pour son enterrement, on avait été obligé de faire deux tours) ou alors peut-être une grande ficelle comme tante Agathe qui pourrait se cacher derrière un poteau téléphonique.

(Entrent les enfants, le frère et la sœur.)  

 

SCÈNE 3 
 

LES ENFANTS, ensemble. - Bonjour PA !

 

KARINE - Bah, dis donc, ça n’a pas l’air d’aller !

 

JEAN-PIERRE - Si, si ! Sauf que c’est votre mère qui a l’air bizarre. (Entre la mère en chantonnant, en sifflotant et en dansant comme une gamine. Elle ressort aussitôt vers la salle d’eau.)

LES ENFANTS, ensemble. - Bah dis donc, t’as raison, papa, elle est bizarre maman.

VINCENT - Au fait, papa, t’es au courant, maman a trouvé une remplaçante pour Sophie !

JEAN-PIERRE - Ah ça, je sais !

VINCENT - Elle était pourtant sympa Sophie, n’est-ce pas, papa ?

JEAN-PIERRE. - Ah oui, oui, oui !

KARINE - Alors, pourquoi maman l’a renvoyée ?

(La mère qui se trouvait à côté de la porte, approche.)

ANNIE – Voyez-vous, mes chéris, cette chère Sophie faisait tellement bien le ménage qu’elle aurait fini par le casser !

 

Si vous voulez lire la suite……………………….. 

 

Cette comédie est disponible aux éditions   et à la librairie théâtrale