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A première vue la nouvelle Viper s'est indéniablement assagie probablement
pour élargir sa clientèle à ceux que rebutait l'aspect très extraverti des RT/ 10
et GTS dont il à été vendu 4000 exemplaires.

Ses lignes plus tendues conservent le même équilibre général mais ses volumes
ont perdus de leurs brutalités et de leur agressivité pour adopter un relief moins
modelé et plus policé. Son style moins choquant que par le passé reste tout de
même bien plus agressif que celui d'une Corvette, la ligne générale à été
abaissée, un effet encore accentué par les roues de 18 pouces à l'avant et 19 à
l'arrière et la calandre et plus impressionnante que jamais ! Flanquées de ses
deux énormes antibrouillards… On remarquera également l'intégration des
échappement latéraux dans les flancs et, sur la version convertible, l'abandon
de l'arceau fixe.

Le tableau de bord, lui aussi, entièrement redessiné, conserve un air de famille
avec ses cadrans à fond blancs insérés dans du plastique noir mais il gagne en
ergonomie et en fonctionnalités de même que l'habitacle mieux étudié et moins
acrobatique d'accès.

Le bouton de " mise à feu " est toujours là dans la meilleur tradition des
voitures de compétition.

Plus légère, plus rapide et plus puissante que sa devancière, la nouvelle Viper à
également profitée de certains enseignements de la compétition et conserve
bien évidemment sa suspension tout aluminium à quatre roues indépendantes
ainsi que sa boîte manuelle à six rapports.

Pour la mécanique, elle reste fidèle au V10, surnommée 500/500/500 par ses
concepteurs, sa cylindrée culminant à 500 cubic inches (8300 centimètres
cube), sa puissance atteignant les 500 chevaux et son couple dépassant les 500
livres par pieds (679 Nm). Un ensemble de caractéristiques qui permettre sans
problème à la nouvelle Viper de conserver son statut de " ULTIMATE
AMERICAN SPORTS CAR " au moment ou son style affiche un retour aux
valeurs plus calmes et plus civilisées.

Pour le reste, elle parle d'elle même...