Ennuyeuf a décidé de vivre sa vie un peu à l'écart de la rédaction. Il trouve ici son lieu d'aisance, où il pourra s'épanouir à la mesure de ses talents naturels
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Bonjour. Vous me connaissez déjà, mais je pense que vous allez m'apprécier énormément. Beaucoup d'entre vous m'ont écrit pour me dire que je gâchais mes talents au milieu d'une troupe pas à ma hauteur. Je pense que vous avez raison. Je propose donc ici de vous faire partager une certaine idée de l'art de vivre. Cette idée, elle est à base de choses simples mais indispensables, et que nous oublions dans notre monde de brutes épaisses. Je parle de la cuisine, de la sieste, et bien entendu de l'humour, dont je déborde. La preuve :
Un oignon rencontre un saule pleureur. «Oh mon dieu, j'espère que ce n'est pas de ma faute !» (rires)
Monsieur et madame Golo ont un fils. Comment l'appellent-ils ? 

Harry. Parce que Harry Golo. Harry-Golo. Ri-golo. Voilà.
 

Une maman steack hachée se promène avec ses deux petits steacks hachés. A un moment elle se retourne, et elle ne voit plus ses enfants. «Steacks hachés ! Steacks hachés ! Où êtes-vous ?» s'écrie-t-elle éplorée. Soudain les deux farceurs la rejoignent. «Mais où étiez-vous donc, chenapans ?» Et eux répondent «On s'tait cachés !»
note : s'tait cachés doit se dire vite, pour qu'on comprenne le jeu de mots (s'tait caché=steack haché. Vu ?).
Un citron entre dans une banque. Brandissant une arme, il crie au caissier : "pas un zeste, ze suis pressé !"
Monsieur et madame Mobolé ont deux filles. Comment s'appellent-elles ?
 
 

Colette et Berthe. Parce que Colette et Berthe Mobolé. Colètébertemobolé. Quollétaibertemobollée. Qu'elle était verte ma vallée. Il faut faire comme si on était dyslexique. Ou quelque chose comme ça. Voilà.

A la demande générale de mes admirateurs qui refusent de remettre les pieds dans le Journal des Savants, je mets ici les liens vers les articles que j'avais écrits à l'époque où on m'en réclamait. Pour ceux qui connaissent, ils sauront voir qui remontait le niveau de ce journal dans ses premiers numéros.

Scandale : un odieux plagiaire du Journal des Savants stipendié par l'Etat, par Ennuyeuf Baloche, numéro 2.
Science : décodage du gène de la carotte chez le lapin nain, par Ennuyeuf Baloche, numéro 3.

Oui vous avez bien lu : depuis, il n'a plus été fait appel à mes services. Oh ça, pour lire du Priscilleuf ou de la Michèle, allez-y, on les retrouve tout le temps ceux-là. Ils trustent les bonnes places. Pendant ce temps, les journalistes au talent méconnu et discret, ils peuvent se brosser. Ca en dit assez sur la déliquescence de cette revue.

Vous voulez vraiment retourner au Journal des Savants après ça ?
Non, n'est-ce pas ?
Vous pouvez m'écrire à moi tout seul ici. Je vais mettre sur pied une sorte de livre d'or, où vous pourrez exprimer votre tendresse pour moi.
De temps en temps, quand j'en aurai une bien bonne à raconter, je vous mettrai ça là. Et puis j'écrirai des petites choses intelligentes dans mon style, parfois. La mise à jour sera annoncée en page d'accueil du JdS. Comme ça c'est pas la peine de venir me voir trop souvent.