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Chroniques du 5 Janvier

Sommaire

1463

François Villon disparaît. L'on perd sa trace.

" Frères Humains, qui après nous vivez,
" N’ayez les cœurs contre nous endurcis,
" Car si pitié de nous, pauvres, avez
" Dieu en aura plutôt de vous merci.
……

(ex. de " La Ballade des pendus ").

Impliqué dans une rixe au cours de laquelle François Ferrebouc, notaire pontifical, fut blessé, Villon fut arrêté, torturé et condamné à la pendaison, et fit appel de la sentence. C’est sans doute pendant ces jours pénibles qu’il écrivit " la Ballade des pendus ", intitulée aussi " l’Épitaphe Villon ", où se manifeste notamment son obsession des corps pourrissants.

Le 5 janvier 1463, le parlement de Paris commua la peine en dix ans de bannissement.

Ce sont là les dernières traces des faits et gestes de François Villon que nous possédions. Il disparaît de la vie publique et littéraire.

1477

La mort de Charles le Téméraire, duc de Bourgogne, souverain européen, rival du Roi de France Louis XI.

En réalité, son corps ne fut retrouvé dans la neige que le 7 janvier, mangé par les loups, mais il est très probablement mort lors de la bataille qui s’est déroulée sous les murs de Nancy.

Né en 1433, fils aîné de Philippe le Bon et d’Isabelle de Portugal, Charles le Téméraire attendit trente-quatre ans la succession de son père (1467) et trompa l’attente en voyageant, en complotant et en préparant son règne. Il prit notamment part à la ligue du Bien public (1465) et combattit à Montlhéry contre l’armée de Louis XI.

L’État bourguignon, un puissant état au cœur de la France, dont il hérita finalement n’était que l’union personnelle de principautés diverses, plus ou moins bien tenues en main, qui formaient une mosaïque féodale entre le Jura et la mer du Nord. On y distinguait deux groupes : celui de Bourgogne (le duché et la Franche-Comté, à quoi s’ajoutaient les comtés de Nevers et de Mâcon) et celui des Pays-Bas (Flandre, Artois, Picardie, Hainaut, Brabant).

Les duchés de Limbourg et de Luxembourg, ainsi qu’un véritable protectorat sur la principauté des évêques de Liège, constituaient l’amorce d’une réunion territoriale de ces fiefs. Charles voulut, d’emblée, en faire autre chose qu’un assemblage de seigneuries et, en attendant de trouver dans la renaissance de l’ancienne Lotharingie du IXe siècle un prétexte à ceindre une couronne royale qu’il tenta d’obtenir de l’empereur, il renforça la centralisation administrative, se dota d’une forte armée et maintint son indépendance par une habile politique de bascule entre la France et l’Empire.

N’ayant pas de fils, il fit de sa fille Marie, unique héritière de l’ensemble de la principauté, l’enjeu d’un marchandage à l’échelle européenne au cours duquel il fut près d’obtenir la couronne impériale, mais où il gagna surtout, en multipliant les dupes, de nombreuses et solides inimitiés.

Audacieux et intelligent, Charles le Téméraire manquait de patience pour tempérer son ardeur ; ambitieux, il voulait égaler les héros dont il aimait à se faire lire les exploits. Cultivé, excellant lui-même dans la poésie et la musique, celui qui se voulut grand-duc d’Occident excellait aussi dans les exercices du corps et dans l’art de la guerre.

Il réorganisa, assisté de conseillers italiens, l’armée bourguignonne en vue de réaliser son grand dessein : la transformation en un puissant État de ses possessions disparates, résurgence de l’ancienne Lotharingie, capable de tenir tête à la fois à la France et à l’Empire germanique. Pour cela, il lui fallait annexer la Lorraine dont l’indépendance rendait impossible l’unité bourguignonne. Dès son avènement, le Téméraire se mit à réprimer brutalement la révolte des Liégeois contre leur Prince-Evêque, son parent, révolte encouragée par Louis XI qui cherchait à affaiblir la puissance bourguignonne. La ville aux 26 clochers, la cité ardente fut brûlée, après une courageuse mais inutile résistance, pillée, détruite, pendant 5 semaines, en 1476. Elle mettra 20 ans à se relever de ses ruines et à retrouver son ancienne splendeur.

Son ambition dressa contre le duc de Bourgogne ses voisins immédiats (le duc de Lorraine, les cantons suisses), cependant que l’empereur et le roi de France intriguaient sans intervenir militairement. Le duc sut profiter de l’opportune révélation des intelligences entretenues par le roi parmi les Liégeois pour garder prisonnier son suzerain pendant trois jours (Péronne, 1468). Louis XI obtint sa libération au prix de promesses qu’il ne tint pas. En 1474, le roi dut à nouveau compter avec le duc, allié au roi d’Angleterre dont les convoitises se portaient encore vers le continent. Louis XI disloqua cette alliance en achetant le retrait des Anglais, lors de la trêve de Picquigny, 1475.

Après avoir repris Amiens et Beauvais (1471-1472) et envahi sans profit le duché de Bourgogne, le roi de France comprit qu’il lui fallait agir indirectement, en favorisant la coalition des mécontents. Charles le Téméraire se faisait reconnaître comme l’héritier du dernier duc de Gueldre et achetait d’un Habsbourg impécunieux le Sundgau et la Haute-Alsace avant d’exiger du duc René II le droit de faire passer l’armée bourguignonne à travers la Lorraine et d’y établir des garnisons permanentes.

Tout ceci suffisait à pousser à l’action ce qui échappait encore à l’emprise bourguignonne dans l’ancienne Lotharingie. Les villes alsaciennes menacées dans leur indépendance formèrent la "Basse Union", contre laquelle une expédition bourguignonne échoua. Les Alsaciens jugèrent même et exécutèrent le bailli qui mettait trop de zèle à servir Charles. C’est alors que les intrigues de Louis XI favorisèrent la réconciliation et l’alliance du duc d’Autriche et des cantons suisses, auxquels se joignirent les villes de la Basse Union (union de Constance, avr. 1474) et le duc René II de Lorraine (août 1474). Les Suisses prirent alors l’initiative des hostilités.

Le Téméraire ne vit pas le danger et perdit son temps et son argent à réprimer la révolte de la petite ville de Neuss, qui secouait le joug de l’archevêque de Cologne, allié du Bourguignon. Les Suisses occupèrent pendant ce temps la Franche-Comté, et les Français la Picardie, la Bourgogne et le Luxembourg (1475), cependant que Louis XI achetait le rembarquement d’Édouard IV d’Angleterre, punissait de mort la trahison du comte de Saint-Pol et, peu après, celle du duc de Nemours, et maintenait par la menace le vieux roi René, duc d’Anjou et comte de Provence, dans une neutralité favorable à la France.

Le Téméraire occupa la Lorraine et le pays de Vaud (1475), mais se fit battre par les Suisses près de Granson (2 mars 1476) et devant Morat (22 juin 1476) (vous pouvez relire les Chroniques de ces dates).

Les Lorrains de René II, qui avaient aidé les Suisses à Morat, saisirent l’occasion et reprirent le contrôle de la Lorraine. Le Téméraire, malgré l’affaiblissement de son armée et le refus opposé par ses bonnes villes à une nouvelle demande de subsides, tenta d’assiéger Nancy. Une armée de Lorrains, d’Alsaciens et de Suisses, à laquelle les finances françaises n’étaient pas étrangères, vint débloquer la ville et, le 5 janvier 1477, écrasa l’armée du duc de Bourgogne. On trouva, le surlendemain, le corps du Téméraire, à demi dévoré par les loups.

Louis XI mit la main sur la Bourgogne, la Picardie et l’Artois. Marie de Bourgogne apporta en dot à Maximilien de Habsbourg ce qui lui restait de l’État bourguignon : les Pays-Bas.

1757

Le roi Louis XV subit une tentative d’assassinat.

En pleine Guerre de 7 ans, la tentative d’assassinat du roi Louis XV par Damiens, provoque de nombreux changements au gouvernement. Des têtes tombent. Le Roi " bien-aimé "se rend compte qu’il n’a plus les faveurs de son peuple. La favorite, Madame de Pompadour, menacée par les ministres antérieurs, en profite pour pousser son favori, Choiseul au gouvernement de la France, qui est exsangue par les taxes pour soutenir l’effort militaire.

À partir des années 1750, les parlements locaux commencèrent à pratiquer une politique d’obstruction systématique à l’encontre de toutes les mesures royales, tandis que le roi, affaibli par des difficultés financières, ne trouvait pas l’énergie pour mener les réformes qui s’imposaient. Ainsi, le projet de réforme fiscale de Machault d’Arnouville, contrôleur général des Finances, qui proposait d’instituer un impôt frappant tous les revenus, quels qu’en fussent les détenteurs, provoqua en 1754 sa mutation au ministère de la Marine.

Certes, en 1756, le roi réussit à faire enregistrer par les parlements des édits restreignant une partie de leurs pouvoirs, mais l’attentat de Damiens, perpétré l’année suivante contre la personne du roi, donna un coup d’arrêt à ses ardeurs réformatrices. Le supplice de Damiens, lentement écartelé en place de Grève, ne fit d’ailleurs que renforcer la fronde parlementaire, qui ne manqua pas de souligner le caractère disproportionné de cette peine.

1875

L’inauguration de l’Opéra Garnier à Paris.

C’est le 28 juin 1669 que l’abbé Perrin et Robert Cambert obtiennent de Louis XIV le privilège d’" Académie d’opéra ou représentations en musique et en langue françoise ", fondant ainsi l’Académie royale de musique, qu’ils installent en 1670 dans la salle du jeu de paume de la Bouteille. Treize salles, dont le théâtre de la Porte-Saint-Martin, le théâtre Montansier, la première salle Favart, le théâtre Louvois et, enfin, la salle Le Peletier abriteront successivement les représentations de l’Académie, qui prendra les qualificatifs de royale, impériale ou nationale selon le contexte politique.

Nous retenons les noms célèbres de Lully (1672-1687), de Rameau (1733-1760), et de Gluck (1773-1779).

À partir de 1807, Cherubini instaure le style du grand opéra à la française, qui atteindra son apogée au milieu du XIXe siècle, avec Meyerbeer, Rossini ou Halévy dans de somptueuses réalisations scéniques signées Daguerre . Imposant ce style grandiose comme modèle à l’Europe entière, l’Opéra connaît alors son plus grand rayonnement.

Lorsque la salle Le Peletier disparaît dans les flammes en 1873, le nouvel opéra commandé à Charles Garnier par Napoléon III est encore en construction. Il sera inauguré le 5 janvier 1875 et comporte 2 156 places ; c’est alors la plus grande scène du monde. Massenet et Gounod y connaissent des triomphes, ainsi que Verdi et Wagner. Jacques Rouché, directeur dès 1915 puis administrateur en 1940 fusionnera l’Opéra et l’Opéra comique en Réunion des théâtres lyriques nationaux (R.T.L.N), où l’Opéra rayonne par la qualité de ses chanteurs autant que par la variété de son répertoire.

Après 1945, au contraire, un déclin réel correspond au désintérêt des Français pour une forme d’art qui ne suscite pas chez eux les révolutions qu’il connaît en Italie (avec Maria Callas) et en Allemagne (avec Wieland Wagner). Malgré quelques grandes réussites (Les Indes galantes , Carmen ), les directions successives de Maurice Lehmann, Georges Hirsch, Jacques Ibert, Georges Auric... amènent à la fermeture en 1972 et à la nomination de Rolf Liebermann comme administrateur général.

La période qui suit, de 1973 à 1980, sera parmi les plus brillantes de l’histoire de l’Opéra, remettant la scène parisienne pour un temps au premier rang mondial. Mais, à la succession de Liebermann, l’ingérence de l’État de plus en plus effective ainsi que la dispersion des pouvoirs au sein même de l’établissement seront l’occasion d’un déclin rapide. Et, tandis que le palais Garnier achevait de s’enliser sous l’administration de Jean-Louis Martinoty, les querelles de personnes et de pouvoir se cristallisaient autour du nouveau théâtre voulu par François Mitterrand et construit par Carlos Ott.

L’Opéra-Bastille, inauguré en juil. 1989, est réuni au palais Garnier dans l’Association des théâtres de l’Opéra de Paris (ATOP). En 1994, l’ensemble palais Garnier - Opéra-Bastille prend le nom d’Opéra national de Paris (ONP

1895

La dégradation publique, à l’Ecole militaire du Capitaine Dreyfus.

Des documents secrets avaient été dérobés à l’état-major général et vraisemblablement communiqués à une ou plusieurs puissances étrangères. À la suite d’une rapide enquête, le chef d’état-major général, Mercier, fit arrêter le capitaine d’état-major Alfred Dreyfus, d’origine juive. Traduit en conseil de guerre, le capitaine Dreyfus, bien qu’il ait toujours protesté de son innocence, fut condamné à la dégradation militaire et déporté à vie dans l’île du Diable, au large de la Guyane française. Le jour de la dégradation à l’École militaire, le 5 janvier 1895, une foule hurlante s’était rassemblée aux cris de : " À mort les juifs ! " Il n’était pas douteux pour elle que, si Dreyfus avait trahi, c’était parce qu’il était juif. Ce qui est aujourd’hui certain, c’est qu’il fut, en effet, accusé et condamné avec une incroyable légèreté parce que juif.

Mais un an plus tard, en 1896, le colonel Picquart, chef du deuxième bureau, acquit la conviction que le véritable traître était un commandant d’origine hongroise, Esterhazy. Quand il fit part à ses chefs de sa découverte, ils ne lui en surent aucun gré, et l’expédièrent comme gêneur dans le Sud tunisien. Il fallait que le seul et unique coupable fût le juif Alfred Dreyfus.

À partir de ce moment, l’affaire Dreyfus revêtit une ampleur véritablement nationale. La France fut coupée en deux : d’un côté la droite nationaliste et cléricale, avec Barrès, Déroulède et la " Ligue des patriotes ", soutenait l’état-major, " l’honneur de l’armée ", et s’opposait passionnément à la révision du procès Dreyfus.

L’antisémitisme était, une fois de plus, la conviction commune de cette partie de l’opinion. De l’autre côté, derrière la " Ligue des droits de l’homme " et l’" Union pour la vérité ", à l’appel du grand romancier Émile Zola, qui avait publié dans L’Aurore , journal de Clemenceau, son fameux article " J’accuse ", mettant en cause les plus hautes autorités de l’État, à commencer par le président de la République, la gauche et l’extrême gauche se dressaient en faveur de l’innocent condamné. Tandis que la majorité de l’Académie française était d’un côté, la plus grande partie de l’Université était de l’autre.

Condamné une seconde fois par un Conseil de guerre qui, au mépris de tout droit, ne voulut pas infliger de démenti au premier conseil de guerre ni à l’état-major général, finalement Dreyfus fut solennellement réhabilité.

Mais il avait fallu, pour parvenir à ce résultat, que les élections de 1902 eussent donné le pouvoir à la gauche soutenue par l’extrême gauche. On a pu parler sans exagération de " révolution dreyfusienne ".

Cette banale affaire d’espionnage s’était élevée à la hauteur d’un drame national. C’est l’honneur de la nation française de s’être ainsi passionnée pour le sort d’un innocent. Mais l’affaire Dreyfus avait aussi clairement posé le problème de la présence des juifs dans la nation. Les nationalistes vaincus se résignèrent mal à leur défaite. Jamais l’" Action française ", par exemple, fondée dans la passion de l’affaire Dreyfus, n’a consenti à reconnaître l’innocence de l’accusé, malgré les preuves éclatantes qui en furent fournies après la guerre de 1914, et il a toujours subsisté en France un vieux levain d’antisémitisme, que la défaite de 1940 a réveillé.

1938

La naissance du Roi d’Espagne, Juan Carlos.

Petit-fils du roi Alphonse XIII, fils de don Juan de Bourbon, futur comte de Barcelone et prétendant au trône à la suite de l'effacement de ses frères aînés et de Maria de Las Mercedes de Bourbon et Orléans, princesse des Deux-Siciles, Juan Carlos est né à Rome où sa famille vivait en exil depuis 1931, date de l'instauration du régime républicain.

Après la promulgation en 1947 du Manifeste déclarant l'Espagne royaume catholique et faisant du général Franco son chef (caudillo), tout en ménageant l'avenir du principe monarchique, une rencontre secrète eut lieu entre le chef de l'État et le comte de Barcelone, au cours de laquelle ce dernier fut autorisé à envoyer son fils en Espagne pour qu'il y poursuive ses études et sa formation militaire. Ce geste faisait du jeune prince l'un des successeurs possibles du chef de l'État, qui désirait donner toutes ses chances à un éventuel retour de la dynastie des Bourbons, tout en choisissant le moment où il se dessaisirait du pouvoir.

En 1962, le prince Juan Carlos épousa la princesse Sophie de Grèce, fille du roi Paul Ier et sœur du futur roi Constantin II. Le couple eut trois enfants, les princesses Hélène (née en 1963) et Christine (née en 1965), et le prince Philippe (né en 1968), devenu officiellement l'héritier du trône à l'âge de dix-huit ans.

En 1969, après avoir prêté serment devant les Cortes, Juan Carlos fut reconnu comme "prince d'Espagne" et héritier de la couronne. Dès lors, il remplit diverses obligations officielles et, en 1972, suppléa même le général Franco, malade, pendant quelques mois. Chef provisoire de l'État pendant l'agonie du dictateur, il prêta serment deux jours après la mort de celui-ci, le 22 novembre 1975.

Refusant de s'appuyer sur les forces conservatrices qui voulaient pérenniser l'héritage du franquisme, il prit rapidement une série de mesures symboliques (amnistie des prisonniers politiques, légalisation du Parti comm

uniste) qui manifestaient son ambition de faire de l'Espagne un régime démocratique. La nouvelle Constitution, promulguée en 1978, créait une monarchie parlementaire, ne reconnaissait plus le catholicisme comme religion d'État et consacrait les principales libertés, ainsi que, par exemple, le droit à l'avortement.

En février 1981, lors de la tentative de coup d'État du lieutenant-colonel Tejero, qui, avec 200 gardes civils, occupa les Cortes pendant deux jours, l'attitude extrêmement ferme du monarque, manifestant son attachement aux nouvelles institutions, lui valut une immense popularité.

Lauréat en 1982 du prestigieux prix Charlemagne, récompensant son engagement européen, le roi, qui a également marqué son souci de renforcer les liens de l'Espagne avec l'Amérique latine au nom de l'identité hispanique, a su accompagner la modernisation économique, culturelle et sociale du pays, en parfaite intelligence avec le Premier ministre socialiste, Felipe González, en fonctions de 1982 à 1996.

Cam.

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Toutes ces chroniques ont été écrites par Cam (cleclercq@cybernet.be)
Dernière modification le 19/01/99, ©camilist 1998 --- une remarque ? jrmasson@nordnet.fr !