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Haïti dans toute sa splendeur à partir de cette page
Haiti
chérie
Histoire
Politique
Économie
Population
Langues et culture
Montagnes et climat
Végétation et faune
Haiti
chérie :
Haïti
est la première république noire indépendante des colons Français
le 1er janvier 1804. Elle est l’une des plus anciennes républiques
de l’hémisphère occidental, immédiatement après celle des États-Unis
d’Amérique. Elle se situe dans la mer des Caraïbes, plus particulièrement
dans les Antilles. C’est un pays de rêve, une île pittoresque
et splendide, une terre d’asile et hospitalière.
Elle
s’étend sur une superficie de 27750 kilomètres carrés. L'An 2000,
l'Institut Haïtien de Recherches Statistiques dénombre une population
de 8 131 513 habitants. L’île d’Haïti fait partie intégrante des
grandes Antilles au niveau de l’Amérique centrale. La République
d’Haïti est limitée à l'est par la République dominicaine. La
surpopulation constitue un problème majeur pour ce pays, doté
d’un environnement parfois hostile.
(haut de la page)
Son
Histoire :
L'île d'Haïti,
autrefois connue sous le nom d'Hispaniola (petite Espagne), fut
découverte par Christophe Colomb en 1492. Elle constitue le premier
territoire américain colonisé par les Espagnols, ses premiers
colons. À cette époque, l'île compte plus d'1 million d'habitants,
la plupart Indiens. En cinquante ans de colonisation, la population
d’Indigènes réduit toutefois de moitié par les dures conditions
de travail imposées par les colons dans les mines d'or. Les pénuries
alimentaires et les épidémies souvent mortelles de varicelle et
de rougeole contribuent aussi à la disparition des premiers habitants
de cette île.
Pour les colons,
la population indigène demeure donc peu nombreuse sur le territoire
d'Haïti et celui de la République dominicaine. Après l'épuisement
des mines d'or en 1530 et la découverte du Mexique et du Pérou,
l'île d'Hispaniola perd tout son intérêt auprès des Espagnols.
Les rares colons Espagnols restés sur place s'orientent alors
dans la culture de la canne à sucre en faisant travailler dans
leurs plantations des esclaves africains.
En 1697, l'Espagne
cède la partie occidentale de l'île d'Hispaniola à la France.
Dès la fin du XVIIIe siècle, Saint-Domingue devient l'une des
plus riches colonies françaises, grâce à l'importance de sa production
de sucre, de cacao et de coton. Il est important de mentionner
que la richesse de cette colonie provient de 88% d'une population
composée des esclaves importés d'Afrique. Elle compte près de
524 000 habitants, travaillant dans les grandes plantations de
canne à sucre, de coton et de cacao. En 1795, la France réussit
à obtenir tout le contrôle de cette île pittoresque et mystérieuse.
Après plusieurs
soulèvements des esclaves, vite réprimés par les colons, les Noirs
s'unissent sous la direction de Toussaint-Louverture, un esclave
affranchi pour la lutte vers l'indépendance. Ce dernier finira
cependant ses jours dans une prison française à la suite d'une
trahison. Son successeur Jean-Jacques Dessalines, surnommé «le
tigre», un ancien esclave inculte, réussit toutefois à chasser
les Français en 1803 après avoir remporté une écrasante victoire
sur la très grande armée de Napoléon. Il fait massacrer presque
tous les colons blancs restés sur cette île à l'exception des
médecins, des ingénieurs et autres personnes de la classe supérieure.
Ensuite, il proclame l'indépendance de la colonie en 1804 en adoptant
dans son acte d'indépendance ces paroles célèbres :
«Il nous
faut la peau d'un blanc pour parchemin, son sang pour ancre et
son crâne pour écritoire...»
Les plantations,
les raffineries de sucre, les canaux d'irrigation et les routes
tombent progressivement en ruine au cours des années suivantes.
En 1806, Dessalines est assassiné et son général en chef, Henri
Christophe, lui succède à la tête du pays et prend le titre d'Empereur.
Il entreprend alors de reconstruire le pays ravagé pendant les
luttes d'indépendance. Le palais de Sans-Souci et la citadelle
Laferrière qui se situent près du Cap-haïtien justifie la valeur
de ce grand bâtisseur. Malheureusement, après le suicide de Christophe,
plusieurs dictateurs militaires gravitent successivement la tête
de ce pays. Et pourtant, rien ne change pour la classe majoritaire...
Ces révolutions
laissent l’île dans une condition économique très critique jusqu'en
1915. Cette situation favorise l'intervention américaine sur le
sol national pendant cette période. Les troupes américaines débarquent
sur l’île et restent sur place jusqu’en 1934. Les américains réforment
toute la structure administrative et économique de l'État, et
entrainent une armée pour défendre leurs intérêts sur le plan
local. En 1957, François Duvalier, médecin de campagne, est élu
président avec l’appui du Général Kébreau. Peu de temps après,
Duvalier installe une dictature féroce, grâce à sa police secrète
et son corps de milices (tontons macoutes), supporté par les yankees
américains pour faire régner la terreur sur la population haïtienne
jusqu’a sa mort en avril 1971.
Durant sa
dictature, l’économie de l’île se détériore systématiquement et
les problèmes sociaux liés à la pauvreté et à la misère augmentent
considérablement dans ce pays. Son fils, Jean Claude Duvalier,
à peine âgé de 19 ans, le remplace alors à la tête de cette République.
Les tontons macoutes continuent de terroriser la population et
de nombreux dirigeants politiques sont emprisonnés, assassinés
ou exilés afin de sauver leur vie.
Au cours d'élections
malhonnêtes organisées en juillet 1985, Jean Claude Duvalier remporte
près de 99% des suffrages exprimés, mais ses opposants refusent
de cautionner cette magouille électorale. Les soulèvements populaires
commençent à se multiplier dans les grandes villes et Duvalier
est finalement contraint par le gouvernement américain de fuir
le pays avec sa famille le 7 février 1986, vers la France.
Politique
:
Depuis
son indépendance, le 1er janvier 1804, Haïti est un pays qui a
connu plus d’une quarantaine de coups d’État, organisés surtout
par des militaires issus de l'armée de l'occupation américaine
de 1915. À la chute de la dictature des Duvalier le 7 février
1986, cette République est dirigée par les militaires à l’exception
d’une courte période de six mois marquée par la présidence de
Lesly Manigat en 1988. M. Manigat est déposé par le général Henry
Namphi en juin 1988, qui est lui-même renversé en septembre par
le général Prosper Avril.
L'hostilité
de plus en plus marquée de la population oblige le général Prosper
Avril à démissionner en mars 1990. Me Ertha Pascal-Trouillot,
la première femme juge de la Cour de Cassation, assure alors la
présidence provisoirement. En décembre 1990, Jean-Bertrand Aristide,
un ancien prêtre des pauvres, est démocratiquement élu pour la
première fois par le peuple haïtien. Bien avant sa prestation
de serment, l’ancien ministre de l’intérieur des Duvalier, Dr
Roger Lafontant, orchestre un coup d’État, colmaté par les militaires.
Après
sept mois de gouvernance, M. Aristide est renversé par le général
Raoul Cédras et ses acolytes après un coup d'Etat militaire sanglant
qui a coûté la vie à des milliers d'haïtiens des couches défavorisées.
Profitant d’un vide constitutionnel, Joseph Nérette devient alors
président par intérim avec l’aide de l’armée, la bourgeoisie locale
et de la Central Intelligence Agency (CIA) en conservant le Parlement.
En 1994, Emile Jonassaint est proclamé, lui aussi, président provisoire
par les militaires qui ont renversé le président Aristide.
Cependant,
Me Emile Jonassaint n’est pas reconnu à l'étranger, et ce pays
a connu un embargo commercial de plus de trois ans qui a détruit
toutes ses structures politico-socio-économiques et culturelles.
En octobre 1994, le président Aristide retourne au pouvoir avec
l’aide des Yankees américains sous la couverture des Nations Unies,
après avoir consenti un compromis politique avec la (CIA), le
Fonds Monétaire International et la Banque mondiale pour l’application
du programme d’ajustement structurel dans le pays.
Ce
programme consiste à imposer un modèle économique visant à privatiser
les principales entreprises de cette République souveraine, à
réduire ses dépenses au développement, à dévaluer sa monnaie nationale
et à procéder au paiement du service de la dette au moyen des
emprunts qui lui sont consentis par les institutions financières
internationales.
En
1995, M. René Préval, ancien premier ministre du gouvernement
Aristide, remporte les élections présidentielles sous la bannière
du mouvement politique (LAVALAS), prôné par l’ancien prêtre Jean
Bertrand Aristide. Le président Preval a connu des difficultés
politiques énormes durant ses cinq années passées au palais présidentiel,
mais il a quand même bien réussi à organiser des élections démocratiques,
contestées par l’opposition formée des groupuscules politiques.
Le
7 février 2001, le président Aristide est encore une fois de retour
au pouvoir et le Parlement est composé de plus de 90 % des membres
de son parti politique (Famille Lavalas). Son parti est l'un des
groupes politiques le mieux organisé, le plus riche et le plus
populaire auprès des couches défavorisées. L'opposition est dépourvue
d'une vision politique claire, voire un programme économique viable
qui offre une alternative au parti «Famille Lavalas». La structure
de l'opposition est fragmentaire, régressive et non évolutive.
Le seul perdant constitue les couches défavorisées, les communautés
paysannes et les jeunes. Haïti est un pays politiquement pauvre,
économiquement faible, mais culturellement riche.
Économie
:
Haïti
est le pays le plus pauvre de tout l'hémisphère occidental selon
les experts des Nations Unies. Son économie repose presque exclusivement
sur l'agriculture qui emploie près de 60 % des actifs. Les terres
cultivables ne représentent que 30 % du territoire, mais l'augmentation
rapide de la population a contraint les agriculteurs à étendre
leurs exploitations dans des zones peu fertiles et isolées. Le
revenu annuel par habitant est inférieur à 917 $ US.
De
nos jours, les terres cultivées occupent donc près de la moitié
de la superficie totale. Depuis la destruction des grandes plantations
de la canne à sucre au cours de la lutte pour l'indépendance,
l'agriculture est surtout pratiquée dans de petites exploitations
familiales. Celle-ci s'avère très morcelée à la suite d'héritages
successifs, ce qui est préjudiciable à sa rentabilité. Les méthodes
de culture utilisées en Haïti demeurent très rudimentaires.
Le
secteur industriel est encore peu développé, et les principales
usines se concentrent dans la capitale, Port-au-Prince. De taille
moyenne, elles produisent du ciment, de l'huile, de la farine,
du sucre, des conserves et des allumettes.
Depuis
les années 60, l'économie haïtienne est surtout marquée par l'essor
de l'industrie légère qui représente, au moins 35 % des exportations
totales. Attirées par une main d’œuvre à bon marché, par l'absence
de législations de travail et par des taxes peu élevées, plus
de 200 compagnies étrangères ouvrent des succursales (industries
de sous-traitance) au cours des dernières années dans la République
d'Haïti.
L'industrie
légère se spécialise dans la fabrication des équipements sportifs,
des vêtements, des jouets et des équipements électriques. Actuellement,
7 % de la population active travaillent dans le secteur industriel.
Les mines de bauxite jouent pendant quelques années un rôle économique
important, mais elles sont désormais presque totalement épuisées.
Les
grandes usines d'aluminium ont été contraintes de fermer leurs
portes en 1983. Depuis 1980, l'industrie du tourisme, qui était
jusque là relativement florissante, traverse une période difficile
à cause du climat politique qui règne dans ce pays. Le réseau
routier s'étend sur une longueur de 3200 kilomètres, mais 30 %
de ces routes sont bitumées. Les autres routes sont impraticables
pendant la saison pluvieuse. Le transport des marchandises s'effectue
à dos d'homme ou grâce à des bêtes de trait.
Population
:
Avec une
densité de population de 257 personnes par kilomètre carré, Haïti
constitue l'une des nations les plus peuplées du monde selon les
Nations Unies. À l'heure actuelle, l'Institut Haïtien de Recherches
Statistiques (IHRS) vient de récencer une population de 8 131
513 habitants. Le marché de l'emploi est donc saturé; l'administration
publique est considérée comme le plus grand employeur. La population
rurale représente près de 70 % de la population totale. Comme
la plupart des capitales des pays du tiers monde, la croissance
de la ville de Port-au-Prince est rapide et fulgurante.
En 1996, la
population est estimée à 6,5 millions d’habitants. Quatre années
plus tard, ce chiffre s'élève à plus de 8 millions d'habitants.
Le territoire haïtien est subdivisé en 9 départements, 41 arrondissements,
145 communes, 7 quartiers, 565 sections communales et 83 circonscriptions
électorales.
La capitale,
Port-au-Prince abrite actuellement près de 2 millions habitants
si l'on tient compte des nombreux bidonvilles qui l'entourent.
Parmi les autres grandes villes, on peut citer : Cap-haïtien,
Gonaïves, les Cayes, Jacmel et Jérémie, etc. Les Haïtiens sont
les descendants directs des esclaves africains qui travaillaient
pour le compte des Français dans les grandes plantations de cannes
à sucre au XVIIe et au XVIIIe siècle. Par contre, on retrouve
un peu de tout au niveau de la couleur (blancs, métisses, noirs
) sur cette île enchanteresse.
Langues
et culture :
La
constitution haïtienne du 29 mars 1987, consacre le français et
le créole comme langues officielles. Le français reste et demeure
la langue minoritaire, c’est la langue de communication d’une
élite formée d’intellectuels issus de la classe moyenne et celle
de la population immigrante, composée de Syriens, Jordaniens,
Libanais, Israéliens, Américains, Français, Palestiniens, etc.
Près
de 10 % des Haïtiens parlent toujours le français au quotidien
et près de 30% comprennent très bien cette langue coloniale. Bien
que la majorité de la population soit catholique, la culture africaine
influence profondément la culture haïtienne. Le créole, l'une
des langues officielles fondée sur divers emprunts au français,
à l'espagnol et à l'anglais, est utilisé par plus de 80 % de la
population haïtienne.
Au cours d’un discours aux Nations Unies en 1991, le Président
Aristide est le premier qui a donné une dimension mondiale à sa
langue maternelle, en s’adressant en créole à son peuple qui vient
l’applaudir. Ce fait imprévisible a contribué au renforcement
et à la reconnaissance internationale de cette langue. Près de
12 pays parlent le créole, mais l’orthographe et les règles grammaticales
ne sont pas encore uniformisés ou normalisés. En 1982, les Nations
Unies ont décrété 28 octobre, journée internationale pour la langue
créole.
Des
chercheurs linguistes haïtiens travaillent ardemment à la mise
en place de structures grammaticales, de règles orthographiques
et syntaxiques, de dictionnaires créoles, de manière à promouvoir
cette langue au niveau mondial. Il y a une littérature créole
très riche en Haïti; Oswald Durand est l’un des premiers poètes
haïtiens à écrire des poésies dans sa langue maternelle. En 1980,
sous la supervision du ministre Bernard, Haïti a connu sa première
reforme éducative axée sur l’intégration du créole à l’enseignement
primaire.
La
plupart des Haïtiens pratiquent des rites vaudous où se mêlent
des croyances à la fois africaines et catholiques. Ces cérémonies
sont caractérisées par des danses rituelles ainsi que par le culte
des morts. La magie y joue également un rôle essentiel, surtout
dans le phénomène de la zombification. Il faut souligner qu'il
y a une très grande différence entre le vaudou et la sorcellerie.
Le vaudou demeure le trait caractéristique culturel de l'Haïtien,
c'est ce qui identifie l'être haïtien à la mère nourricière l'afrique.
Le régime alimentaire des haïtiens se compose surtout de maïs
moulu, de manioc, de petit mil, de riz, de haricots et de fruits
de toutes sortes.
Comme
le revenu annuel moyen des Haïtiens dans les zones rurales est
souvent inférieur à 350 $ US, la consommation des œufs, de la
viande et du poisson s'avère très limitée. Toutefois, dans les
campagnes, le problème de la malnutrition est loin d'être réglé.
La malaria, la tuberculose, le tétanos et les hépatites sont très
virulentes et souvent mortelles. Le taux de natalité et de mortalité
infantile est très élevé dans ce coin de terre.
La
plupart des médecins choisissent d'ouvrir leur cabinet dans la
capitale afin d'attirer une clientèle fiable qui peut payer le
coût de leurs services. À dire vrai, il n'y a qu'un médecin pour
10 000 habitants, surtout dans les provinces. Le taux d'analphabétisme
(lire et écrire) atteint près de 45%. Selon les dernières estimations,
il n'y a qu'un seul enseignant pour 150 élèves en âge scolaire.
Seuls 20 % de ces élèves inscrits au primaire continuent leurs
études secondaires, bien que l'enseignement public soit gratuit
pour toute la population.
Montagnes
et climat :
La république
d'Haïti possède un relief bien plus montagneux que celui de la
plupart des autres îles antillaises. Les principales chaînes de
montagnes s'entrecoupent par des plaines parallèles orientées
d'est en ouest. Le Massif du Nord est le prolongement direct de
la cordillère centrale qui forme l'épine dorsale de la République
dominicaine.
Au sud s'étend
une longue et étroite péninsule formée par le Massif de la Hotte
et le Massif de la Selle. Ce dernier abrite le plus haut sommet
de la république d'Haïti: le Pic de la selle (2 680 mètres d'altitude).
Entre ces deux régions montagneuses, le centre du territoire d'Haïti
est caractérisé par l'alternance des plaines (le Cul de Sac, le
fleuve de l'Artibonite et la Plaine du plateau central) et des
montagnes (Chaîne des Matheux et Montagnes Noires).
La capitale,
Port-au-Prince, se situe dans la plaine du Cul de Sac. La Plaine
du Nord se trouve, quant à elle, dans le nord-est, près de la
ville du Cap-haïtien. La grande variété des régimes climatiques
fait écho à la complexité de la topographie de cette république.
La partie du territoire comprise entre 17° et 20° de latitude
Nord possède un climat tropical tempéré par les alizés, la proximité
de l'Océan Atlantique et les montagnes.
Dans la plupart
des régions, les températures demeurent relativement élevées tout
au long de l'année et les variations de températures saisonnières
sont presque et inexistantes. Les précipitations les plus abondantes
sont enregistrées sur les versants montagneux les plus exposés
aux vents provenant du Nord-Ouest. Sur les versants les moins
exposés au vent et dans les vallées de Cul de Sac et d'Artibonite,
la pluie est beaucoup moins élevée.
Les plaines
du centre sont si arides que l'irrigation se révèle absolument
indispensable au développement de l'agriculture de ce secteur.
Les sécheresses prolongées de 1965, 1975, 1977 et de 1980 ont
considérablement restreint les exportations de café et du sucre
et se sont accompagnées d'une importante pénurie alimentaire.
En 1979 et
en 1980, des ouragans dévastateurs ont ruiné une grande partie
des récoltes. Les tremblements de terre fréquents et ont dévasté
la capitale, Port-au-Prince à deux reprises au cours du XVIIIe
siècle, ainsi que la ville du Cap-haïtien en 1842.
Végétation
et faune :
Autrefois,
la République d'Haïti était couverte de vastes forêts de pins,
mais celles-ci ont presque entièrement disparu. Elles ont, d'une
part été défrichées pour permettre l'extension des terres cultivées,
et d'autre part, été ravagées par de nombreux incendies. Le bois
est le combustible le plus utilisé en Haïti. C'est pourquoi, le
déboisement constitue un mal endémique dans ce pays; cette situation
rend les terres cultivables très vulnérables en saisons pluvieuses.
Tout ceci provoque l'érosion, la sécheresse et augmente la misère
des habitants de cette République.
Quelques
forêts de pins, d'acajous, de cèdres et de bois de rose subsistent
encore sur les plus hauts versants montagneux, bénéficiant d'un
climat humide. On rencontre également dans l'ensemble du territoire
de nombreuses variétés de caféiers, de cacaotiers et de cocotiers
sauvages. La république d'Haïti produit également de nombreux
fruits tropicaux comme les avocats, les oranges, les agrumes et
les mangues.
Dans
les régions où le climat est subtropical, comme dans la vallée
de l'Artibonite par exemple, la savane est entrecoupée de palmiers
isolés. Dans les régions plus arides, comme la plaine du Cul de
Sac, la végétation se compose presque exclusivement de cactus
et de buissons épineux. Dans tout le territoire, les insectes
sont nombreux. Parmi les espèces les plus communes, on compte
les canards, les flamants roses, les pigeons sauvages, les tourterelles,
les chevaux, les boeufs et les moutons.
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