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PRÉSENTATION Le Juriste haïtien est un site Web spécialisé expressément créé par Me Jean-Marie Mondésir, juriste-chercheur d’origine haitienne, formé à la Faculté de droit et des sciences économiques de l’Université d’État d’Haïti. Il a poursuivi ses études de Droit à l'étranger, une maitrise du droit français. Il a terminé une formation spécialisée en Droit civil à l’Université d’Ottawa. Par la suite,il a poursuivi ses études de formation professionnelle à l’école du Barreau du Québec. Il a milité en Haiti pendant plus de dix ans dans le domaine des droits de la personne et du journalisme.Il a oeuvré dans le domaine développement social auprès des couches défavorisées du pays. Il est aussi membre de plusieurs organisations des droits de la personne à l’échelle nationale et internationale. Me Jean-Marie Mondésir, c'est un juriste qui a toujours rêvé de mettre son expertise au service des démunis de son pays. Il n’a jamais menagé ses efforts pour venir en aide à ceux qui sont en difficulté dans sa communauté. En voulant être utile à son pays et à ses compatriotes, il a consacré son temps à offrir son expertise juridique pour la réforme judiciaire en Haiti. À l’heure de l’évolution de la haute technologie de l’information, il a jugé bon d’utiliser l'Internet pour partager ses connaissances à tous les internautes. En créant ce site Web, Me Jean-Marie Mondésir ne vise aucun intérêt financier. Cependant, il serait très honoré de recevoir des contributions de tous ceux qui nourrissent l’ambition de voir établir un état de droit en Haïti. L’auteur de ce site a élaboré plusieurs travaux de recherche universitaires. Il a publié plusieurs articles dans les revues spécialisées en Haiti et au Canada. Il effectue des analyses- réflexions qui sont demeurées inédites sur la situation de son pays et sur les maux qui handicapent le développement du Tiers-monde. Voici un extrait de ses différents travaux de recherche, des études de réflexion et des articles publiés en Haïti et au Canada. Sujet de
recherche : Ce travail de recherche a été réalisé dans le but d'obtenir le grade de licencié ès sciences juridique à la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE) de Port-au-Prince. Me Fritz Sylvestre, professeur de sociologie juridique à ladite faculté, a été son directeur de recherche. Ce travail comprend 154 pages et il a été présenté et soutenu durant les années 90, par devant les membres du jury, constitués de professeurs de la Faculté de Droit et des Sciences Économiques (FDSE). Il s'agit bien d'une étude socio-juridique, centrée sur le droit du travail. L'étudiant cherche à comprendre les principales causes des conflits de travail qui opposent les ouvriers (ères) des industries de sous-traitance, les centrales syndicales et le patronat qui est souvent protégé par le régime des Duvalier. À partir d'une enquête sur le terrain, l'auteur de cette thèse décrit les conditions de travail des ouvriers de ce secteur. Il souligne leur salaire de misère pour une journée de travail. Il a étudié en profondeur les mécanismes mis en place par les autorités de l'État pour résoudre les conflits dans la sous traitance. Selon lui, les conflits de travail dans la sous-traitance n’est pas seulement d’ordre socio-économique et politique, mais aussi ils sont d’ordre structurel et psychologique. L'étudiant a analysé systématiquement la législation du travail et les décisions prises par les tribunaux pour résoudre la problématique conflictuel dans la sous-traitance. Il a cherché à comprendre le non-respect des règles établies pour réglementer les relations de travail des ouvriers, les centrales syndicales et le patronat dans le secteur de la sous-traitance. À partir des résultats de ses recherches sur le terrain, il a démontré les facteurs qui engendrent les conflits entre les trois intervenants ci-dessus énumérés. L'auteur de cette étude exposé en détail les conditions misérables et exécrables des salariés. Il souligne que l’absence des conventions collectives entre les secteurs concernés, entraine fort souvent l’abus des employeurs, des licenciements abusifs, injustifiés et des conditions de travail très pénible. Il a fait ressortir les conséquences néfastes du climat de tensions existant entre le syndicat des ouvriers, les forces de l'ordre et le patronat. Il a fait plusieurs recommandations qui permettront d'évaluer la portée des conflits de travail dans ce secteur. THÈSE EN SERVICE SOCIAL Sujet de
recherche : Ce travail de recherche s'inscrit dans le cadre de la formation acquise au département de service social à la Faculté des sciences humaines dont le but serait d'obtenir la licence en service social. Cette étude est accentuée sur la sociologie et la psycho-éducation. Il s'agit d'un plaidoyer en faveur des détenus du milieu carcéral haïtien et la pratique des professionnels en sciences humaines. L'étudiant analyse de manière systématique les conditions de détentions des prisonniers dans les grands centres pénitenciers haïtiens.Il a réalisé des entretiens avec des anciens prisonniers politiques, des criminels notoires, des femmes et des enfants qui ont déjà connu ou fréquenté une prison haïtienne. Ces derniers lui ont révélé les mauvais souvenirs qui hantent constamment leur esprit, après leur séjour dans le milieu pénitentiaire haïtien. Il démontre que le système de classement des prisonniers dans ce système, ne favorise pas leur réhabilitation ni leur intégration dans la société. Il étudie en profondeur les traitements accordés aux détenus, les conditions d'isolement et les punitions qui leur sont accordés, lorsqu'il s'agit de faire appliquer les régléments internes de la prison. Dans sa thèse, l'auteur a souligné la responsabilité de l'État dans la mise en place d'une politique pénitentiaire claire qui respecte les droits des détenus. Il se pose deux grandes questions sur la vision du pouvoir public à savoir : l'État haïtien cherche-t-il à punir les délinquants dans le but de les dissuader à adopter un comportement qui répond aux normes imposées par la société?Du moins, cherche-t-il à punir pour corriger la conduite délinquante des détenus afin de favoriser leur réhabilitation et leur intégration dans la société? Il a fait savoir que si les autorités publiques ôtent pour la deuxième question, elles devront fournir un cadre idéal aux prisonniers pour bien purger leur peine dans la dignité humaine. L'étudiant a fait remarquer que le système pénitentiaire haïtien à l'heure actuelle est un système criminogène, tenant compte des conditions lamentables et dégradantes de détentions et des traitements accordés aux prisonniers. Pour cet étudiant, il est inconcevable de priver une personne humaine à la fois de sa liberté et d'un minimum de bien être essentiel à son existence. Il a démontré que le modèle de classement dans lequel les prisonniers sont entassés dans les cellules, se révèle offensant et inacceptable à la dignité de l’être humain. Cette situation infra-humaine ne fait qu'empirer le bien- être des prisonniers dans le milieu carcéral. L'étudiant qui est juriste, militant des droits de la personne se dit en faveur de la punition, mais en respectant la justice, la dignité et les droits fondamentaux de l'être humain. Pour lui, il y a de très forte chance que les délinquants ou les détenus reviennent en prison après avoir purgé leur peine. Ayant dépourvus d'encadrements, de professionnels qualifiés dans le milieu carcéral, ils sont appelés à récidiver, car leurs conditions de détentions ont affecté grandement leur état mental pour toujours. D'ailleurs, il privilégie l'approche structurelle lorsqu'il s'agit d'intervenir auprès des détenus pour faciliter leur réhabilitation sociale. Les intervenants sociaux sont dépourvus de moyens à leur disposition pour mettre en œuvre des programmes qui respectent le droit des détenus. Pour l'auteur de cette étude, il faut repenser le milieu carcéral, revoir les conditions de détention préventive et chercher à valoriser les professionnels des sciences humaines pour réduire les effets néfastes de certains phénomènes sociaux dans le pays. Il a fait plusieurs recommandations qui nécessiteront l'intervention des autorités publiques pour une nette amélioration du sort des prisonniers dans le milieu carcéral haïtien. THÈSE EN COMMUNICATION SOCIALE ET DU JOURNALISME Sujet de
recherche : Ce travail de recherche a été élaboré à la suite d'une formation de trois années d'études au département de communication sociale et du journalisme de la Faculté des Sciences Humaines (promotion 1990-1993), le but serait d'obtenir la licence en communication sociale et du journalisme. Le sujet de cette recherche est inspiré à partir de plusieurs expériences de travail auprès des groupes défavorisés du pays. L'étudiant a œuvré comme journaliste militant, concepteur et réalisateur de plusieurs émissions de radio- télédiffusions pour les groupes populaires et communautaires de l'arrière pays. Il a analysé les influences positives de la télévision sur les personnes analphabètes. Cette thèse est concentrée sur la sociologie de communication. Il décrit de manière très approfondie comment la télévision peut être considérée comme une arme à double tranchant dans un pays pauvre. Pour lui, la télévision est à la fois un outil de développement et un outil de propagande mis en place par certains régimes politiques pour endoctriner leur peuple. Après avoir souligné les aspects positifs de la télévision sur une communauté et sur la population paysane, il a démontré les effets néfastes de l'impérialisme des grandes chaînes de télévision nord américaines sur la culture haïtienne. Pour lui, les émissions des grandes chaînes de télévision captées en Haïti ont beaucoup modifié le comportement, la façon d'agir, le mode de penser, les coutumes et les traditions haïtiennes. Pour l'étudiant, l'État haïtien devra protéger sa culture en investissant dans les productions audiovisuelles locales et nationales. Il faudra faire la promotion de la culture haïtienne en augmentant le code d'écoute de la télévision nationale à travers le pays. Conscient des conditions déplorables des infrastructures de son pays, l’étudiant souligne dans sa thèse l’importance des télédiffuseurs à ondes herziènnes dans le processus d’alphabétisation des couches défavorisées. Pour lui, le conseil national de télécommunication (Conatel), organisme régulateur en matière de communication, devra refinir ses orientations politiques afin de permettre à des groupes ou à des communautés d’implanter des chaines de télédiffuseurs pour les gens en hors de la capitale et des villes de province. Les autorités publiques devront imposer aux radio-télédiffuseurs privés un quota d'émissions qui valorisent la culture haïtienne. Il faudra encourager et subventionner les producteurs et les artistes haïtiens. Enfin de compte, il a dressé une liste de recommandations à l'organisme publique, conseil national de télécommunication qui s'occupe de la réglémentation de la télécommunication dans le pays.
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