Les poèmes de Charly Lellouche



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Lueur d'un décor en soleil éternel
Cin sens
Elle
Toi
Spleen
Prémices
Aurore d'un noctambule
Dame nature




Lueur d'un décor en soleil éternel

A la lueur du jour, amour
Je t'invente en mes rives, mes rêves
Je me fais troubadour et cours
Puis m'abreuve à tes yeux, tes lèvres

Qui caresse ce décor, encore?
L'auteur qui s'invente et joue
En ses milliers d'accords, d'un corps
Qui se donne à la scène en tout

Au coucher du soleil, merveille
La terre se délasse, se tasse
De ses longs jours de veille, éveils
Et que l'on dit si basse, si lasse

Vers la vie éternelle, la belle
J'ai porté mes regards, hagard
Pour te chercher, amour, en elle
Reviens vite, il est tard, trop tard
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Cinq sens

Se mirer dans la mer comme si c'était tes yeux
Que déferlent tes flots, un peu en vague à l'âme
Ton regard, ce miroir où se mirent les cieux
La houle chevauchant chacune de tes lames

Subtil, mon odorat s'enivre de tes sens
Ces multiples parfums qui font tes renaissances
Infinies ces senteurs, envoûtements d'encens
Chaque parcelle de peau embaumant tes fragrances

Te goûter de mes lèvres en tous tes élixirs
Te boire comme un enfant qui s'abreuve à ton sein
N'être jamais sevré de délires en désirs
Ma bouche qui s'étanche, là au creux de tes reins

Musique de ta voix qui charme mon oreille
A toujours t'écouter en arrêtant le temps
Symphonie de tes mots à nul autre pareils
Fruits de tes harmonies, subtils tintements

T'effleurer de mes doigts, dessiner tes épaules
Marquer de mes empreintes ton corps qui est fusion
Sculpter de mes deux mains tes courbes et tes môles
Te sentir brûlante en tes mille frissons
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Elle

Je la cherche alentour, en ses folles frénésies
Celles qui se font siennes, rythmes de fantaisie
Sertie de ses diamants aux éclairs de ses yeux
Elle se fond dans la nuit qui scintille de ses feux

Elle se fait farandole, fariboles un peu folles
Elle est ce tourbillon qui arrive et s'envole
Elle va, elle vient, elle tourne, impossible manège
Qui vous emporte au loin aux rives d'un sortilège

Je vais vous dire sa voix, ses harmonies caresses
Personne n'a son "salut", son sourire, sa liesse
Elle sait vous emporter d'un éclat de tendresse
A oublier le monde et toutes ses richesses

Mais comme l'arrêter et même juste la suivre?
Suffit-il de guetter ses cheveux couleur cuivre
Ou se laisser griser aux parfums de sa peau
Pour se faire la hampe qui porte son drapeau?

Un moment elle est là et puis elle disparaît
Inutile de chercher ce qui fait son attrait
Ineffable absolu au rythme d'infini
Elle jette son dévolu comme en catimini

Qui est-elle, une actrice ou est-elle scénariste?
Elle se joue contre joue des gammes du pianiste
Vous entraîne avec elle d'un battement de cils
S'envole à tire d'ailes ne vous laissant qu'un fil
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Toi

J'ai lu tes mots, fermé les yeux
Senti la mer fouler le sable
J'étais les flots, juste sous tes yeux
Frôlant l'éther, insaisissable

Tu cries mon nom là sur les vagues
La mer le porte comme un voilier
Je trace le tien avec des algues
Il a rempli mon encrier

Tu es ma muse ne l'oublie pas
Tu sais voler tous mes instants
Quand tu n'es plus, quand tu t'en vas
Je ne suis plus rien qu'un passant

Je t'ai cherchée dans mes hivers
Je t'ai peinte aux couleurs d'automne
Tu m'as trouvé parmi mes vers
Que je te sculpte quand tu te donnes

A toi tous ces mots je les offre
Fais en tes vêtements royaux
Enferme les au fond du coffre
Pour qu'ils te soient perles et joyaux
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Spleen

Côtoyer tant le temps, d'un coup se réveiller,
Avoir construit un monde qui était de papier
Croire dominer la terre et atteindre le ciel
Et puis s'apercevoir que c'est superficiel.

Dur de tomber de haut, se trouver étrangers,
Plus rien envie de dire, comme si l'on dérangeait,
Un monde qui s'effondre en incompréhensible,
Quand, quelques jours avant, tout nous semblait possible.

Bonsoir, comment vas-tu, juste des banalités
Quand le ressort se casse, lui si fort remonté
Une montre s'arrête et son heure se fige
Il n'y a rien à dire, qu'importe le litige.

Comment peut-on ainsi changer de galaxie ?
Se trouver en des cieux loin jusqu'à l'infini,
A des années lumière de sensibilité,
Incroyable décor en manque d'éternité.

Peut-être, un jour peut-être, on ouvrira le livre,
Où l'on avait rangé nos heures à être ivres,
En effleurant des doigts les pages un peu jaunies,
Un sourire se fera aux souvenirs enfouis
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Prémices

Que les hommes sont fougues, que les hommes sont fous
Qu'y a t il de plus beau que l'attente qui forge
Le désir lancinant qui s'instille en vous,
En quelque attouchement, juste effleurer la gorge

Sans jamais se presser, faire naître le désir
Achever de lui dire les mots qui la dessinent,
Lèvres à peine se goûtent et doigts qui font frémir,
Ecouter son soupir en murmures qui l'affinent.

A peine du bout des doigts qui glissent sur la peau,
Comme le virtuose sur les touches du piano,
Que ce soit comme une eau qui s'écoule en ruisseau,
Juste un souffle de vent, pièces d'un domino.

Retirer un à un, sans hâte, chacun des voiles,
Il faut les mériter, chacun est un présent,
Lentement les ôter, comme un peintre sa toile,
Qu'il vole au chevalet pour la faire ornement.

Alors la terre tremble et gronde le volcan,
Fureur et frénésie, folie qui se commet,
Cascades et cavalcades, impétueux amants,
Etourdissant extase, complainte des sommets.
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Aurore d'un noctambule

Aux lueurs du matin, fil à fil l'aurore,
Autour de moi s'enroule, un peu en corps à corps,
Comme une course folle, impossible manège,
Je me laisse séduire à tous ses sortilèges.

Magie de l'impossible, instants d'envoûtements
Imaginaire des mondes à vivre ces instants,
Comme l'éveil des sens devant un corps de femme,
Qui se cambre sous l'eau, source née de sa flamme.

Un rêve dès le réveil, une sorte de parure,
De qui naissent les parfums et les brins de nature.
Comme les arbres s'embrassent, en leurs ombres éphémères,
Ciel et mer s'embrasent et se mêlent à la terre.

Quand le soleil va naître et brûler de ses feux,
Aux rives de la nuit qui prive les amoureux
De sa complicité et de leurs fols aveux,
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Dame nature

Dame Nature Comme tissait Pénélope pour son amour d’Ulysse,
Comme D-ieu aime son peuple, au Cantique des Cantiques,
Dame Nature chaque jour, jusqu’aux fonds des abysses,
Refait naître le monde en sa folle musique.

Peintre de sa toile de ciel, elle dessine de nuages
Son décor d’azur pour en faire son théâtre
Où, dès l’aurore venu, frôlant les paysages,
Le soleil vient guider les humains tel un pâtre.

Elle est comme une mère qui chérit ses enfants,
Caressant d’une brise les joues tendres de la Terre,
Et elle compte et recompte les vagues des océans
Pour qu’il n’en manque pas une, et ni sable, ni pierre.

Pas un seul chant d’oiseau et pas même un brin d’herbe
Qu’elle n’ait accompagné car elle en est matrice,
Elle les nourrit, les sèvre, d’elle naît les blés en gerbes,
De la plume des poètes, elle est l’animatrice.

Nature que tu es belle, souveraine splendeur
Et, si je n’aimais femme, tu me serais amante,
Tes étoiles, ses yeux, ta verdure leur couleur,
Les algues, ses cheveux, la feuille, bouche qui me hante.

Avez-vous vu l’arête si fine de ce rocher ?
La mer l’a sculpté comme un nez de déesse.
De loin ces deux colline sont comme ses seins dressés,
N’attendant que ma main s’en vienne et les caresse.

Quel amant n’a pensé à l’image d’un volcan
Quand elle se donne à lui, en ruisseau de ses laves ?
Qui n’a vu en la Vierge en son premier décan,
Cette jeune adolescente qu’en son cœur l’homme grave.

Nature que tu es femme ! Tu es muse, tu es belle,
Tu es sereine et calme, à jamais immuable,
Tu es mère nourricière, virtuelle et réelle,
Dame tu hantes les rêves de nos châteaux de sable.
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