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Ce deplacement historique à Marseille a débuté
un vendredi soir, à minuit,
porte de Bagnolet. Dans le car, les Authentiks, un supras
égaré, et nous,
les Krieks Paris ! Le départ est quelque peu différé
par l’attente conjugée
de Propre et de moi même. Propre arrive avec près
d'une heure de retard,
mais "faut pas le faire chier, il a eu une journée
de merde". Compris Dodu ?
En partant, on voit 3 racailles en train de racailler autour
de la voiture
de M. Propre, on craint le pire, mais au final, il semblerait
que celle-ci
n'ait subie aucun sévice. Dans le car, les pronostics
vont bon train
"logiquement, on devrait perdre, mais je sens que cette
année c'est la
bonne". Je suis l'une des seules personnes lucides
du car (mes inhalations
de substances interdites s'étant uniquement opérées
par vois nasale) :
"revez pas les gars, un nul ce serait deja bien".
Le temps passe, la car avance, la bière coule et
Alkaline qui roule n'amasse
pas mousse....Sans la mythique cassette des non moins mythiques
Magic Fans,
cette tranche de vie nocturne n'aurait pas été
si exhaltante ! En effet,
après avoir vu des joueurs du PSG (Pedron, alonzo,
potillon) déguisé en
petits hommes verts, acclamés par un public de "hooligans",
comme ils
disaient sur FR3 à l'époque, on découvre
la partie la plus passionnante de
la cassette : des gars sur une pelouse (des supporters ?
La pelouse d'un
stade ?) qui vont et viennent sous le regard (et la main)
febrile d'un
cameraman amateur grace à qui ce moment d'antologie
restera gravé dans la
pelicule. Je ne sais pas combien de temps durait la cassette,
mais a chaque
fois que je me reveillais (toute les 10 minutes), les gars
étaient toujours
en train de tourner en rond sur leur pelouse.
Après quelques arret station service de peu d'interet,
nous nous arretons
pour notre première grosse pause sur une aire fort
sympatique, assortie d'un
parcours de santé et d'une aire de musculation qui
nous ont permis de nous
reveiller les muscles en douceur (ou de regarder Alka faire
le débile ? je
ne me souviens plus...).
Le soleil fait son apparition, l'équipe de Propre
est méthodiquement
désossée, Alka, Dodu et Cyril tentent de lire
la page "resultats" (des
sports à la con) en trouvant un jeu de mot pour chaque
nom. En abaissant
progrssivement leur niveau d'exigence ils y arrivent !
Alors que ce moment de detente était parti sur de
bonnes bases, un car
marseillais arrive. Est il besoin de le préciser,
des "faux" marseillais.
Ils sont cons mais quand meme, ils remontent pas la France
en car la veille
du match. On voit a l'allure du bus qu'il hésite
à s'arreter sur l'aire,
voyant tout ces parisiens. La suite lui donnera raison,
car une vingtaine de
parisiens, au mépris du danger, n'écoutant
que leur courage
vont...caillaisser le car ! Emplis d'une fiérté
légitime, ils reviennent
vers le reste du groupe, et ne comprennent pas tout de suite
(sans doute les
effets euphorisants de leut acte de bravoure) qu'ils viennent
de nous mettre
dans un merde noire. on risque : 1. De ne pas voir le match,
et d'etre
renvoyés sur paris 2. De se faire parquer toute l'aprés
midi par des flics,
dans le car. 3. D'etre obligé de se trouver une autre
aire d'autoroute.
Le gendarme (qui debarquera, oh surprise !, 5 minutes plus
tard) fera preuve
d'une intelligence rare (pour son statut de representant
de l'ordre, et au
vue des cretins de CRS du Velodrome) nous permettra de nous
limiter a
l'option 3.
Malgré les quelques critiques faites aux combattants
du jihad
anti-marseillais, ces derniers restent sur leur position
"c'étaient quand
meme des marseillais". Oui, vu cet angle...Nul doute
qu'ils auront
l'occasion de nous prouver ce soir leur determination en
descendant du car
dans marseille.
La suite du voyage se passe sans encombre notable, la fouille
des gendarmes
pres d'avignon est longue et mal organisée, mais
le voyage se poursuit, et
nous arrivons à proximité de marseille (le
coup classique du "Marseille 20
km" suivi 10 minutes plus tard du "Marseille 60
km"). Le climat se
rechauffe, les majeurs des automobilistes se dressent.
Arrivés à Marseille, nous sommes parqués
dans le hangar près de 90 minutes
(Manu devra laisser ses clefs dans le car supras !). Certains
n'ont pus
rentrer les twix ! L'attente est interminable, l'absence
de communication
des CRS déplorable. Un mot sur les CRS, chambreurs
et marseillais (pléonasme
?), qui ne font rien pour que l'ambiance soit sereine. Finalement,
nous
reussissons a rentrer dans le stade, ou la moitié
des parisiens se trouvent
deja.
Le match, tout le monde l'a vu, pas besoin d'en rajouter.
Au niveau de l'ambiance, meme si je ne suis pas un spécialiste,
je suis
imprésioné par les chants a l'echauffement.
Malheuresement, un peu comme
nous des dernières années (cette année
excéptée) au Parc, ils se mettent a
se pisser dessus des que le match commence. Plus de chants,
rien que des
bruits d'ongles qu'on ronge...Puis arrive le tremblement
de terre à zero sur
l'echelle de Richter (comme je l'ai lu le lendemain sur
un autre site)
inventé par J.Leroy. Je repense aux paroles de Propre
dans le car "Leroy, il
peut claquer un triplé, je pourrais toujours pas
l'encaisser".
On atteint la mi-temps sur un sentiment mitigé :
on mène, mais on pourrait
en compter 2 de plus. Le responsable est sorti au "profit"
du joueur le plus
moyen du championnat. Il sait tous faire un peu (marquer,
defendre, courir,
plonger, dribbler), mais rien bien, j'ai nommé le
prétentieux Fabrice
Fiorèse.
La deuxième mi temps est un kif, a la fin on regrette
de ne pas avoir plus
de temps additionnel, le stade se vide, la techno resonne,
les baches à
notre droite sont victimes de combustions instantannés.
Et dans le cul Lulu
!
Le retour est tranquille, nous sommes quand meme assez
préssés de rentrer
(et moi de finir le CR ;)). RAS jusqu'a paris, merci au
chauffeur de m'avoir
descendu porte d'italie, et à midi, je suis au bureau
!
CHEWBA
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