La Guerre Sainte

de

John Bunyan

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"Traduit par Jean leDuc"

"NOTE DU TRADUCTEUR"

"Il n'est pas toujours facile de faire la traduction d'une langue à une autre et de garder le sens des expressions originales.  C'est le cas ici de l'œuvre formidable de John Bunyan, qui à l'origine fut écrite en vieux anglais, et dans laquelle certains termes n'ont pas leurs pareils en français.  Même avec une très bonne connaissance de l'anglais, j'ai eu plusieurs difficultés à donner des mots correspondants.  Dans ce contexte, j'ai traduit le terme "Mansoul" utilisé par Bunyan pour représenter l'Âme humaine, (en grec: le psyché) par le latin "ANIMA".  J'ai fait de mon mieux pour rendre cette oeuvre aux chrétiens francophones dans le but de leur édification.  Et comme Bunyan déclare dans son introduction que cette oeuvre est la sienne, je déclare que cette traduction de son travail inspiré est la mienne."  Jean leDuc, 18/11/2000.

Au Lecteur

Avertissement

Chapitre 1

Chapitre 2

Chapitre 3

Chapitre 4

Chapitre 5

Chapitre 6

Chapitre 7

Chapitre 8

Chapitre 9                                                  

Chapitre 10

Chapitre 11

Chapitre 12

Chapitre 13

Chapitre 14

Chapitre 15

Chapitre 16

Chapitre 17

Chapitre 18

Chapitre 19

 

LA GUERRE SAINTE - AU LECTEUR

LE PROCHAIN CHAPITRE

'Il m'est étrange qu'ils aiment à raconter

Les choses faites anciennement, oui, et en cela ils excellent

Leur égale dans l'histoire,

Ne parlant pas des guerres de ANIMA (Mansoul = l'Âme humaine), mais les permettant de dormir

Mortes, comme de vieilles fables, ou telles choses insignifiantes,

Cela au lecteur n'apporte aucun avantage:

Quand les hommes, qui font ce qui leur est propre,

Jusqu'à ce qu'ils savent ceci, sont inconnu à eux-mêmes.

Des histoires, je sais très bien, il y en a plusieurs sortes,

Quelques-unes étrangères, d'autres domestiques; et des rapports

Sont fait de l'imagination des écrivains.

(Par les livres un homme peut connaître les rédacteurs.)

Quelques-uns feront encore de ce que qui n'était jamais arrivé,

Ni qui jamais n'arrivera, prétendre (et cela sans aucune cause)

De ces choses, élevant telles fantaisies, racontant des choses

Sur les hommes, les lois, les pays, et les rois;

Et dans leurs histoires avoir l'air si sage,

Et avec telle gravité vêtir chaque page,

Cela bien que leur page d'introduction dit que tout est vain,

Pourtant ils obtiennent des disciples à leur façon de penser.

Mais, chers lecteurs, j'ai d'autres choses à faire,

Que de vous troubler avec des histoires vaines.

Ce qu'ici je dis, quelques hommes le savent très bien,

Ils peuvent avec larmes et joie raconter cette histoire très bien.

La ville de ANIMA est bien connue de plusieurs,

Et ses difficultés ne sont mise en question

Par ceux qui sont familier avec ses Histoires

Du fait que ANIMA et ses guerres sont analysés.

Alors prêter l' oreille à ce que je raconte,

Touchant la ville de ANIMA et de son état:

Comment elle a été perdue, prise captive, et fait une esclave:

Et comment contre celui qui avait déterminé de la sauver;

De quelles manières hostiles elle s'est opposé 

A son Seigneur, et avec ses ennemis s'est enfermé.

Car cela est vrai: Celui qui les renie

Doit diffamer les meilleurs registres authentiques.

Pour ma part, je fut moi-même dans cette ville,

Lorsqu'elle fut établit et lorsqu'elle fut ruinée.

J'ai vu Diabolus dans sa possession,

Et ANIMA aussi sous son oppression.

Oui, j'étais là quand elle l'a déclaré son seigneur,

Et à lui a été soumise d'un commun accord.

Quand ANIMA foula aux pieds les choses divines,

Et se vautrait dans sa corruption comme un pourceau;

Quand elle prit les armes,

Pour combattre son Emmanuel, et mépriser ses charmes;

Malheureusement j'étais là, et je me suis réjoui de voir

Diabolus et ANIMA s'accorder si parfaitement.

Qu'aucun homme, alors, me regarde comme un fabricant de fables,

Ni qu'aucun ne fasse de mon nom, ni me crédite comme un participant

De leur dérision: Ce qu'ici est présenté,

De ma propre connaissance, j' ose dire est la vérité.

J'ai vu les hommes armés du Prince venir

En troupes, par milliers, et assiéger la ville;

J'ai vu les capitaines, et entendu le son des trompettes,

Et comment ses forces couvrirent tout le territoire.

Oui, et comment ils se rangèrent dans le combat,

Je m'en souviendrai jusqu'à ma mort.

J'ai vu leurs couleurs qui flottaient dans le vent,

Et ceux à l'intérieur, agir malicieusement d'un accord commun

Pour ruiner ANIMA , et pour enlever

Son mobile primaire le plus rapidement possible.

J'ai vu les tours montés contre la ville,

Et comment les lances-pierre furent placé pour l'abattre:

J'ai entendu le sifflement des pierres de mes oreilles, comme elles s'envolèrent,

(Quel souvenirs j'ai gardé de ces craintes?)

Je les ai entendu tombé, et j'ai vu les ravages qu'elles ont causé,

Et comment la Mort ancienne a couverte de son ombre

La face de ANIMA; et j'e l'ai entendu crier,

'Ah, la malédiction de ce jour, de cette mort je mourrai!'

J'ai vu les béliers, comment ils se prenaient

Pour défoncer la porte de l' Oreille: et j'ai eu peur

Non seulement la porte de l'Oreille- mais toute la ville

Serait abattue par ces béliers.

J'ai vu les combats, et entendu le cri des capitaines,

Et dans chaque combat j'ai vu à qui ils firent face;

J'ai vu qui furent blessé, et qui furent tué;

Et qui, étant mort, revinrent à la vie.

J'ai entendu les cris de ceux qui étaient blessé

(Pendant que d'autres se battaient comme des hommes remplit de crainte),

Et pendant que le cri, de' Tuer, tuer,' était dans mes oreilles,

Les égouts coulèrent, pas autant avec du sang comme avec des larmes.

En effet, les capitaines ne combattirent pas toujours,

Mais alors ils nous tourmentaient nuit et jour;

Leur cri, 'élevez-vous, venez, et prenons la ville,'

Nous empêcha de dormir, ou de nous reposer.

J'étais là quand les portes ont été abattues,

Et j'ai vu comment ANIMA fut enlevé tout espoir;

J'ai vu les capitaines entrer dans la ville,

Comment ils se sont battus, et mirent en pièces leurs ennemis  .

J'ai entendu le Prince commander à Boanerges d'aller

Jusqu'au château, et saisir son ennemi;

Et j'ai vu lui et ses compagnons d'armes le prendre prisonnier,

Et l'amener dans des chaînes de grand mépris par toute la ville.

J'ai vu Emmanuel, quand il prit possession

De sa ville ANIMA; et comment grandement bénie

Une ville, sa ville galante de ANIMA était,

Quand elle a reçu son pardon, et aimé ses lois.

Et quand les Diaboloniens furent attrapé,

Quand ils furent jugé, et amené pour être exécuté,

Alors j'étais là; oui, je me tenais tout proche

Quand ANIMA a fait crucifier les rebelles.

J'ai vu aussi ANIMA vêtu tout en blanc,

J'ai entendu son Prince l'appeler le délice de son cœur.

Je l'ai vu mettre sur elle des chaînes d'or,

Ainsi que des bagues, et les bracelets, plaisant à contempler.

Que dirai-je? J'ai entendu les cris des gens,

Et j'ai vu le Prince essuyer les larmes des yeux d'ANIMA);

Et j'ai entendu les lamentations, et j'ai vu la joie de plusieurs:

Vous dire tout, je ne le veux, ni ne le peux.

Mais par ce que je vous dis ici, vous pouvez très bien voir

Que les guerres incomparables d'ANIMA) ne sont pas des fables.

ANIMA, le désir des deux princes était:

Pour un, de gagner son acquisition; pour l'autre, de gagner sa perte.

Diabolus s'écriait, 'La ville est à moi !'

Mais Emmanuel plaidait un droit divin

Alors en sa ANIMA): ils se livrèrent à des coups,

Et ANIMA cria, 'Ces guerres vont me défaire.'

Pauvre ANIMA ! ses guerres semblaient interminables à ses yeux;

Un la perd, et elle devient le prix d'un autre;

Et celui qui le dernier l'a perdu jurait encore,

'Elle sera ma possession, ou je la déchirerai en morceaux.'

ANIMA ! elle était le siège même de la guerre;

Donc ses ennuies étaient beaucoup plus vaste

Que le bruit des guerres entendu ici et là,

Dans les lieux où le brandissement de l'épée est craint;

Où seulement des petits combats sont livrés,

Et où des batailles imaginaires sont livré par la pensé.

Elle a vu les épées des combattants devenir rouges de sang,

Et a entendu les cris de ceux qui furent blessé:

N'est-ce pas que ses craintes, donc, soit vastement plus grandes alors,

Que la leur, qui sont étranger à de telles choses?

De celles qui entendent le battement des tambours,

Mais qui ne les fait pas s'enfuir  pour la crainte de leur famille et de leur maison?

ANIMA a entendu non seulement le son des trompettes,

Mais a vu aussi ses hommes vaillants suffoquer sur le sol:

Ainsi ne pensons pas qu'elle puisse se reposer

Avec eux, dont le plus grand zèle n'est qu'une moquerie:

Ou en ces lieux où la menace de grandes guerres

Termine dans des ententes diplomatiques, ou dans des mots contenus.

ANIMA ! ses puissantes guerres, ils fut prédit

Sa prospérité et son malheur, et cela jusqu'à la fin du monde:

Ainsi elle est plus soucieuse qu'eux

Dont les craintes commencent et se terminent le même jour;

Là où aucun danger vient à celui

Qui est engagé, de perdre la vie ou un membre,

Comme tous doivent avouer de ceux qui demeurent maintenant

Dans l'Univers, et peuvent raconter cette histoire.

Ne me compter pas, alors, avec ceux-la, qui, pour stupéfier

Les gens, les dirigent à regard vers les étoiles,

Insinuant avec beaucoup de confiance,

Que chacune d'elles sont maintenant la résidence

De quelques créatures courageuses: oui, un monde ils voudraient

Avoir dans chaque étoile, bien qu'ils ne sont pas en mesure

De manifester à aucun homme,

La raison ou de le dire à ses doigts.

Mais je vous ai gardé trop longtemps sur le seuil de mon récit,

Et je vous ai empêché de voir la lueur du soleil avec une torche.

Alors, maintenant avancé, et traversé la porte,

Et contemplé cinq cent fois beaucoup plus

De tous genres de raretés intérieures

Comme il plaît à votre esprit, et nourrira vos yeux

Avec ceux-là, que, si vous êtes un Chrétien, vous verrez

Non des petites choses, mais des choses encore plus grandes qu'en ce moment.

N'allez pas à l'œuvre sans ma clé;

(Dans les mystères les hommes perdent leur chemin);

Et aussi tournez la à droite, si vous voulez connaître

Mon énigme, et labourer avec ma génisse:

Elle se trouve là dans la fenêtre. Faites un bon voyage,

Par après peut être je sonnerai la cloche de votre demeure.

John Bunyan.

PASSER AU CHAPITRE PROCHAIN

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