G.1. Un micro-ordinateur multimédia
G.6. Les cartes tuner TV et les cartes d’acquisition vidéo
G.7. Appareils photo et caméscopes
numériques
G.1. Un micro-ordinateur multimédia
Un micro-ordinateur multimédia est un micro-ordinateur capable de gérer
le son et l'image. Il est doté de possibilités d'affichage évoluées, d'une
extension supportant la synthèse MIDI*
et l'enregistrement digital*, et d'un
lecteur CD-ROM. Actuellement tous les micro-ordinateurs vendus sont multimédias,
c’est-à-dire qu’ils sont équipés d’au moins une carte son et
d’enceintes et sont capables de restituer des images d’une haute résolution
et d’exécuter des animations vidéo. Les meilleurs micro-ordinateurs seront
équipés d’un lecteur de DVD-ROM, d’une carte de décompression MPEG-2 et même
d’une carte de capture vidéo ou d’une carte tuner TV.
Les micro-ordinateurs multimédias sont généralement utilisés pour l'éducation,
les applications multimédias, la création musicale et les jeux. Le multimédia
est vorace en ressources systèmes. Pour être bien équipé, il faut disposer
d'une quantité de mémoire suffisante (actuellement, 128 Mo de RAM sont un
minimum) et d'un disque dur d'au moins 20 Go qui constitue le strict minimum. Un
autre point non moins important est l'affichage, les cartes accélératrices
(qui disposent de microprocesseurs 3DFX) sont devenues incontournables notamment
pour les jeux auxquels un nouveau bus est dédié, le bus AGP.
G.2.1. Caractéristique d'un lecteur de CD-ROM
Un lecteur de CD-ROM est un lecteur qui lit les données inscrites sur
CD-ROM grâce à un faisceau laser tout comme les CD-Audio sur votre chaîne
HIFI. Un lecteur de CD-ROM possède les caractéristiques suivantes :
1. Interne ou externe
Le lecteur de CD-ROM courant peut s'installer soit sur une baie libre du
micro-ordinateur (interne au format 5,25 pouces), soit être raccordé au
micro-ordinateur par une alimentation et un câble de raccordement (externe), ce
qui est très rare.
2. La vitesse
Les lecteurs de CD-ROM existent en plusieurs vitesses (plus la vitesse est grande, plus le
lecteur est performant). Le débit maximal de lecture des données du CD-ROM
pour les lecteurs à simple vitesse est de 153,6 Ko/s, de 300 Ko/s pour les
doubles, de 450 Ko/s pour les triples, de 600 Ko/s pour ceux à quadruple
vitesse, de 900 Ko/s pour les lecteurs à sextuple vitesse, 1 200 Ko/s pour les
lecteurs à octuple vitesse, etc.. Cette augmentation est due à l'accélération
de la vitesse de rotation du CD-ROM. Actuellement, on trouve des lecteurs 40x et
52x.
3.
Le taux de transfert
C'est un taux qui se mesure en Ko/s, il représente la quantité
d'informations transmises par le lecteur CD-ROM au micro-ordinateur en une
seconde (plus le taux de transfert est grand, meilleur est le lecteur).
Actuellement, un bon taux de transfert doit être d'au moins 1 000 Ko/s.
4. Le temps moyen d'accès
C'est le temps que met la tête d'un lecteur CD-ROM pour trouver
l'information (plus ce temps est petit, meilleur est le lecteur). Un bon temps
d'accès est celui qui est inférieur à 100 ms.
5.
La mémoire cache
Elle doit être au minimum de 256 Ko. Plus elle est grande, plus
performant est le lecteur.
6.
Le contrôleur ou la connectique
La majorité des lecteurs de CD-ROM exploitent
l'interface IDE (atapi) qui se branche directement sur les cartes mères récentes ;
sinon, les plus intéressants et les plus rapides mais plus chers sont ceux
utilisant l'interface SCSI. Ils sont moins courants mais il existe des lecteurs
de CD-ROM utilisant d'autres interfaces, telles que l’interface parallèle,
l’USB et la PCMCIA.
7. Le pilote
Ce n'est qu'un logiciel d'installation généralement fourni avec le
lecteur de CD-ROM. Il est préférable de disposer, en plus de ce logiciel qui
permet de faire fonctionner les CD-ROM, d’un logiciel permettant de lire les
CD-Audio.
8.
Compatibilité
La plupart des lecteurs actuels sont compatibles CD-XA (Extended
Architecture), c’est-à-dire qu’ils peuvent lire simultanément des données
sonores et des données vidéo. Autre point important, vérifier aussi que le
lecteur de CD-ROM permet de lire les CD-RW (réinscriptibles).
9.
Ergonomie
Cette ergonomie se résume en la disponibilité de prise de casque et de
bouton de réglage du volume en face avant du lecteur de CD-ROM. La disponibilité
des boutons de lecture, avance rapide ou stop pour contrôler les CD-Audio sans
avoir recours à un logiciel est appréciée.
Il existe des lecteurs de CD-ROM multichargeurs appelés aussi "Jukeboxes"
qui permettent de charger plusieurs CD-ROM simultanément.
Les lecteurs
de DVD-ROM lisent les DVD-ROM et tous les types de CD-ROM, CD-R et CD-RW. Le
support DVD-ROM est défini dans la partie I, chapitre C « les support de
stockage ». Voici les principales caractéristiques d’un tel lecteur :
1.
Le temps d'accès
Le
temps d'accès est le temps mis par le laser pour atteindre les données. Il
s'exprime en ms. Plus il est faible, mieux c'est. Il doit être inférieur à
150 ms.
C'est
le taux de transfert maximal qu'autorise le lecteur. Il s'exprime en ko/s ou en
"x" (1x=150 ko/s pour les lecteurs de CD et 1x=1350 ko/s pour les
lecteurs de DVD). Pour un lecteur de DVD, la notation est la suivante 8x/40x :
la premier chiffre, c'est la vitesse de lecture des DVD, le deuxième celle des
CDROM
3.
La mémoire cache
La
mémoire cache stocke les informations les plus utilisées. Plus elle est
importante, mieux c'est. Elle s'exprime en Ko. Elle doit être au minimum de 256
ko.
4.
Compatibilité
Les
lecteurs de DVD actuels sont dits de 3ème génération. Ils ne sont
pas capables de lire les DVD-RAM et les DVD-R. La 4ème génération
de lecteur ne savent malheureusement toujours pas lire les DVD-RAM mais ils
lisent tous les formats de CD, les DVD-ROM (jusqu'à 17Go) et les DVD Vidéo.
Pour les DVD Vidéo, le monde est partagé en zones
:
Zone
1 : Les Etats-Unis et le Canada
Zone 2 : L'Europe, l'Afrique du Sud, le Japon et
certaines îles du Nord
Zone 3 : L'Asie
Zone 4 : L'Océanie et l'Amérique latine
Zone 5 : L'Afrique et la Russie
Zone 6 : La Chine
Un
DVD Vidéo acheté aux Etats-Unis ne peut pas être lu en théorie en France à
cause de deux types de protection RPC (Regionable Playback Control) : RPC-1 (3ème
génération : au niveau logiciel) ; RPC-2 (4ème : au niveau matériel).
Les deux normes impliquent qu'au bout de 5 changements de zones, le lecteur se
bloque sur la dernière zone lue.
Pour
lire les DVD de toutes les zones, il suffit soit de patcher le logiciel (3ème
génération) soit de changer le firmware (bios du lecteur) original pour la 4ème
génération contre un firmware patché.
5.
Options
Une
carte de décompression MPEG2 est nécessaire si le processeur est inférieur à
300 Mhz pour la lecture des vidéo.
Cette carte appelée également « audio » est utilisée pour
la manipulation et la restitution sonore sur un micro-ordinateur. Elle apporte
un confort sonore qui jusqu’alors était dédié à un seul haut-parleur qui
ne pouvait émettre que quelques bips sonores ou alors quelques notes de
musiques médiocres.
Une fois que l'on dispose d'un son analogique, provenant d'une source
quelconque, le Convertisseur Analogique-Numérique (ADC) de la carte son reçoit
ce courant électrique, mesure cette tension plusieurs milliers de fois par
seconde (ce qui est appelé la fréquence d'échantillonnage) et le transforme
en son numérique. Le son ainsi numérisé se transmet à la DSP (terme à voir
plus bas), qui à son tour peut le modifier si besoin est (effet, filtre, etc.)
avant de l'enregistrer en mémoire vive (RAM) ou sur le disque dur.
La restitution des sons numériques est semblable à l'opération
précédente, cette fois-ci un Convertisseur Numérique-Analogique (DAC)
entrera en jeu. Le DAC transforme le son numérique en courant électrique et
l'envoie sur l'amplificateur de la carte son qui elle-même se charge de
l'envoyer aux enceintes.
Le D.S.P (Digital Signal
Processor)
est le processeur de signal numérique. Le DSP entre en compte dans les calculs
de traitement de sons et d'images. Dans les micro-ordinateurs, ce processeur
sert à manipuler des images, des sons ou encore à encoder les informations
circulant sur un modem. Le DSP ne traite que des nombres, c'est pourquoi il a
besoin de Convertisseurs Analogique-Numérique et Numérique-Analogique, pour
respectivement transformer les signaux en nombres et inversement.
1.
La compatibilité
Il faut s'assurer que la carte son est compatible avec celle
de Creative Labs "la
carte SoundBlaster", qui est devenue un standard, et de préférence
compatible, également, avec le Windows Sound System. La compatibilité permet
de reproduire du son dans la plupart des applications.
Actuellement avec l'avènement de Windows 95 & 98 et du
Plug-and-Play, la compatibilité SoundBlaster n'a plus de raison d'être.
2. Codage/
échantillonnage
Cette caractéristique est exprimée en
bit et fréquence d’échantillonnage. Une meilleure qualité sonore dépend du
codage/échantillonnage de la carte son. Par exemple, une carte qui présente un
codage/échantillonnage de 16 bits à 44,1 Khz a un meilleur rendu sonore que
celle à 8 bits à 22 Khz. Il est à noter que le codage/échantillonnage
indispensable pour restituer la qualité sonore des platines laser audio est de
16 bits à 44,1 Khz. Certaines cartes dépassent les 48 KHz.
3. Une carte
son complète regroupe les éléments suivants : Un synthétiseur, des
convertisseurs Analogique-Numérique et Numérique-Analogique, un jeu de
composants audio analogiques (Connecteur et amplificateur), une interface midi
et une interface pour lecteur de CD-ROM.
4. Une carte
son dotée d’une table d’ondes, appelée aussi Wavetable, améliore la restitution des partitions de musique.
5. Certaines
cartes sons comme la Creative Live 128 PCI ou la Sound Monster MX 300 permettent
de gérer et de reproduire les sons 3D à condition de disposer d'enceintes adéquates.
Eléments du multimédia qui permettent la restitution de sons et sur
lesquels sont montés un ou plusieurs haut-parleurs.
1.
La carte son
: Les
performances des enceintes dépendent de la carte sonore. La qualité est
meilleure avec une carte 16 bits qu'avec une carte 8 bits.
2.
L'amplification : La carte son est à puissance
limitée. L'amplification des enceintes permet d'augmenter cette puissance
sonore, exprimée en watts. Une puissance maximale de 25 watts est largement
suffisante pour une écoute normale.
Attention à
l’indication Watts PMPO ! Ce n’est pas le Watt réel, qui lui, porte la
désignation RMS. Pour obtenir la puissance réelle, il faut diviser par quatre
le chiffre indiqué en PMPO.
3.
Les réglages : Les enceintes les plus évoluées sont dotées de leurs propres systèmes
pour le réglage de la balance, des aigus, des graves et du volume. Ces réglages
existent néanmoins dans le menu d'interface du logiciel fourni avec la carte
sonore.
4.
Les dimensions
: Plusieurs dimensions d'enceintes existent, leur choix dépend de
l'emplacement qui leur est réservé, de leur performance et de leur poids.
5.
Le blindage : Le système de blindage permet d'éviter toute interférence magnétique
entre les enceintes et les autres unités du micro-ordinateur telles que le
moniteur ou l'unité système.
6.
Les options : Telles que le système de caisson de basse séparé, le système de réglage
sur chaque enceinte, etc.
7.
Les enceintes 3D : Généralement deux suffisent pour profiter du son 3D mais quatre
haut-parleurs et un caisson de basse sont indispensables pour en profiter
pleinement.
G.6.
Les cartes tuner TV et les cartes d’acquisition vidéo
a - Les cartes tuner TV
La
carte tuner TV, ou tout simplement appelée carte TV, est conçue pour recevoir
les signaux TV d’une antenne, du câble ou encore d’un récepteur satellite
(démodulateur) et afficher les chaînes captées sous une fenêtre Windows sur
l’écran du moniteur du micro-ordinateur. Le signal de cette carte passe
directement de son tuner à la carte graphique VGA dont dispose le
micro-ordinateur afin d’éviter d’occuper le microprocesseur.
La carte TV
permet également de se raccorder à d’autres sources d’entrée provenant
d’un magnétoscope ou d’un camescope (caméra vidéo). Cependant, la carte
TV ne possède pas de prise péritel, ce qui peut constituer un handicap pour
ceux qui possèdent un décodeur Canal +, par exemple. La carte TV peut être
livrée avec des logiciels permettant l’arrêt et la capture d’images des
chaînes en cours de visualisation. Enfin, certaine cartes, associées à des
outils de capture vidéo, permettent de capturer, de sauvegarder et de restituer
des séquences vidéo sous le format AVI (format vidéo de Windows).
Certaines
cartes TV intègrent un tuner radio pour capter les ondes FM ou encore un module
de décompression MPEG (Motion
Picture Experts
Group :
Standard de compression et de décompression d’images vidéo). Pour restituer
le son, il suffit de brancher des enceintes amplifiées ou un casque à la
sortie audio située à l’arrière de la carte ou alors de relier la carte TV
à la carte son du micro-ordinateur si celui-ci
est multimédia.
N.B :
Attention ! Avant de vous lancer dans l’achat d’une carte TV, il vous
faut comparer au préalable le type de bus (ISA, PCI, Vesa, ...) dont est équipé
votre micro-ordinateur et celui de la carte TV et vous assurer qu’un
emplacement est libre pour pouvoir l’insérer. Vérifiez également que votre
carte VGA dispose d’un connecteur d’option afin de la relier à la carte TV
(généralement, c’est d’un connecteur à deux rangées de 13 broches ou un
autre qu'il s’agit).
b - Les cartes d’acquisition vidéo
La carte
d’acquisition vidéo, ou communément appelée carte vidéo, est destinée aux
passionnés de la vidéo et du montage vidéo. Cette carte permet de capturer
des séquences vidéo provenant de plusieurs sources (camescope, magnétoscope,
etc.). et de les enregistrer sous forme numérique. Vous pourrez ainsi réaliser,
par exemple, des clips vidéo ou des applications multimédias sur votre
micro-ordinateur. Cependant, votre micro-ordinateur doit être pour cela très
puissant, c’est-à-dire doté d’un microprocesseur performant (Pentium 200
et plus), d’une quantité importante de mémoire vive (64 Mo de RAM sont
recommandées) et d’un disque dur de grande capacité (4 Go et plus).
Il existe deux
types de cartes d’acquisition vidéo : les Grabbers pour lesquelles le
signal vidéo transite par le bus et le microprocesseur du micro-ordinateur
(d’où la nécessité de disposer d’un microprocesseur puissant et d'un Bus
performant tel que le Bus PCI) et les Overlay qui se relient à la carte
graphique VGA par un feature connecteur pour l’affichage direct sans
solliciter le microprocesseur. Il existe néanmoins des cartes d’acquisition
vidéo qui jouent le rôle de carte d’acquisition et de carte graphique VGA.
N.B :
Certaines cartes d’acquisition vidéo ne sont pas dotées de sortie vidéo
pour enregistrer vers d’autres sources vos réalisations vidéo. Il est bon de
vérifier ce point avant de vous lancer dans l’achat d’une telle carte.
Les
appareils photo et caméscopes numériques commencent à envahir le marché
malgré leur prix élevé mais qui ne cesse de baisser. On trouve certains modèles
d’appareils photo numériques de qualité acceptable à des prix plus ou moins
accessibles (moins de 1400 FF et de 14 000 Da) comme le Agfa ePhoto CL18 qui
peut-être en plus utilisé comme Webcam pour la visioconférence (vidéo 15
images/s en résolution CIF). Nous vous présentons ci-dessous les principales
caractéristiques d’un appareil photo numérique.
Caractéristiques |
|
Meilleurs constructeurs |
Afga, Canon, Epson,
Fuji, Kodak, Nikon, Olympus, etc.. |
Résolution min/max |
L'importance
du capteur CDD : |
Interface |
Port série / USB (3 à
6 fois plus rapide) |
Mise au point |
Focus fixe ou Autofocus |
Flash interne ou Flash
externe |
Utile pour les photos
d'intérieur. |
Temps de latence |
Temps de
latence : |
Mémoire standard |
SmartMédia ou
CompactFlash |
Nombre de photos min /
max |
Selon la taille de la mémoire et la résolution des photos |
Alimentation |
Pile / batterie /
adaptateur |
Il existe
bien d’autres caractéristiques et options telles que la focale de
l’objectif, l’existence ou non d’un écran LCD (parfois pivotant) et sa
taille, existence d’une sortie vidéo/imprimante, l’existence d’un
retardateur, la sortie TV pour
afficher les photos sur la télévision, un Flash avec fonction anti-yeux
rouges, l’existence du
mode déclenchement en rafales pour saisir un mouvement,
etc.
La taille d'une image dépend de la résolution
et du niveau de compression utilisés. Sur certains modèles, il est possible de
choisir ce niveau de compression. Mais un niveau de compression trop élevé
nuit à la qualité de l'image. Le tableau suivant nous montre les différents
nombres de photos en fonction de la résolution et de la taille mémoire.
Taille de la mémoire |
640x
480 |
1024x768 |
1280
x 1024 |
2
Mo |
30 |
5 |
2 |
4
Mo |
60 |
10 |
5 |
8
Mo |
120 |
20 |
10 |
16
Mo |
240 |
40 |
20 |
Il
existe deux principaux formats de mémoire d'appareils photo numériques qui
sont totalement incompatibles entre eux) :
Ø
SmartMédia (de 4 Mo à 64 Mo) : petites et
moins chères.
Ø
CompactFlash (de 8 Mo à 192 Mo) : moins
fragiles.
Chaque
appareil photo numérique est compatible avec un seul type de mémoire.
Concernant les SmartMédia, il en existe deux modèles : 5 Volts et 3,3 Volts.
Les appareils photo récents utilisent du 3,3 Volts. Certains modèles acceptent
indifféremment les cartes 3,3 et 5 volts.
Le caméscope
numérique est un appareil sophistiqué qui contient une technologie
d’optique, de mécanique, d’électronique et d’informatique de pointe.
La norme DV
(Digital vidéo) définit les spécifications d’une image numérique comprimée
dans un ratio de 5/1. Cela donne une image qu’aucun équipement grand public
n’ait jamais offerte, c’est-à-dire 500 lignes de définition dans le sens
horizontal. A titre de comparaison, les caméscopes traditionnels ont une résolution
allant de 250 à 400 lignes. En qualité DV, le son est enregistré dans une
qualité proche du CD audio.
Comme pour un
appareil photo numérique ou un caméscope traditionnel, c’est un capteur CCD
recouvert d’une mosaïque de filtres colorés qui analyse la lumière. Un
traitement électronique extrait, tout d’abord, les signaux qui correspondent
aux niveaux de rouge, de vert, et de bleu de chaque point, eux-mêmes transcrits
en trois capteurs, ce qui simplifie le traitement et permet d’analyser plus précisément
les couleurs. A la sortie du capteur, le signal passe dans un convertisseur
analogique numérique et se transforme en données numériques. Pour résoudre
les problèmes liés au débit important imposé par la vidéo, soit une cadence
de 25 images par seconde en Pal, représentant un volume de 27 Mo (l’équivalent
de 18 disquettes), les ingénieurs ont travaillé sur la compression des images.
La WebCam est une caméra dont la fonction première est de
filmer une scène et de l'envoyer en direct sur Internet. Elle est généralement
utilisée pour faire de la visioconférence ou de la télésurveillance. Elle
peut être également utilisée pour faire des captures de photos ou des séquences
vidéo.
Voici les
caractéristiques principales d’une Webcam :
1.
La résolution
Pour les
Webcams, on différencie la résolution de capture d'images fixes de la résolution
de capture de séquences vidéo. En vidéo, elles vont de 352 x 288 à 640 x 480
; en images fixes : de 352 x 288 à 800 x 600. Plus la résolution est
importante, meilleure est la qualité.
2.
L'interface
La Webcam peut
être reliée au micro-ordinateur par l’interface USB, parallèle ou encore
par l'intermédiaire d'une carte d'acquisition vidéo ou carte TV. Cette dernière
est de loin la plus performante avec plus de 30 images/seconde, l'interface USB
de 15 à 25 images/seconde et enfin de l'interface parallèle ne permet pas plus
de 12 images/seconde.
3. Autres
Certaines
Webcams offrent des fonctionnalités comme la prise d'une photo avec un bouton
situé sur la Webcam, un micro pour la visioconférence, etc.