29 juin 2000

C'est commencé. Partout sur la route aujourd'hui on pouvait voir camions et voitures traînant des remorques chargées à bloc d'amalgames instables de matelas, réfrigérateurs, cuisinières, et autres meubles.

Je commençais vraiment à stresser à cause de mon genou aujourd'hui. Mais je viens d'avoir une longue conversation téléphonique avec copine qui a un peu apaisé mes craintes. Elle et sa copine m'ont promis qu'elles me prendraient comme je serai la semaine prochaine, qu'elles préfèrent encore ma compagnie, même éclopé, et que je ne gâcherai pas leur voyage peu importe l'état de ma jambe.

C'est gentil de leur part. Elles sont gentilles Copine et sa copine. Je ne le dirai jamais assez.

Les gens ne se disent pas assez souvent qu'ils s'aiment. Pourquoi ? Peut-être parce qu'aimer fait mal trop souvent.

J'aimerais bien qu'arrive le jour où je pourrai aimer sans souffrir.

Je vais essayer de reposer ma jambe le plus possible dans les prochains jours. Vas-y, petit corps, répares-toi du mieux que tu peux et le plus vite possible. Dis-moi ce dont tu as besoin et je te le donnerai.

J'aimerais bien voir Lola bientôt. Elle me manque. Je sais qu'on garde contact, qu'on s'appelle, qu'on s'écrit même depuis qu'elle a découvert mon site, mais ce n'est pas la même chose. Elle me manque physiquement. J'ai envie d'être avec elle, de voir ses yeux, son sourire, d'entendre sa voix autrement qu'à travers l'acoustique d'un téléphone, de sentir son parfum, de la serrer dans mes bras, de lui dire que je l'aime.


[jour précédent] [retour] [jour suivant]