23 février 2003

Semaine épuisante s'il en est une.

J'ai éliminé plusieurs sources de stress ces derniers jours.

Plusieurs jours consécutifs à me coucher passé minuit pour me relever à cinq heures du matin le lendemain. Mais ce putain de congrès est finalement derrière moi, et j'ai rattrapé cette fin de semaine le sommeil perdu.

L'événement fut un succès retentissant, et les organisateurs ont jugé bon de nous mentionner que plusieurs participants les avaient complimentés sur la qualité, l'efficacité et le modernisme de notre installation informatique. Bien que je retire une certaine fierté de la qualité de mon travail et de celui de notre équipe, et que ce projet m'a permis de toucher à de nouveaux domaines et d'étendre encore davantage mon champs d'expertise, j'aurais quand même pu me passer du côté "P.R." de l'évènement, et je crois que c'est l'aspect qui me stressait le plus. Une fois tout ça terminé, j'étais dans une sorte d'état second, comme si on venait de me retirer une drogue sur laquelle je carburais depuis plusieurs mois.

Une anecdote amusante: Alors que je circulais dans une des parties du centre de congrès où seuls les organisateurs, dont je faisais parti, avaient accès (un long couloir au bout duquel se trouvait un petit salon, inutilisé évidemment), je sortais d'une salle connexe où je venais de vérifier un de nos équipements informatique quand j'ai entendu une petite voix familière qui m'a lancé:

- Salut Laqk !

C'était la collègue avec qui je m'entend si bien ! Elle était confortablement assise sur un fauteuil, dans le salon où elle n'avait pas le droit de se trouver, et reposait sa patte. Je savais qu'elle faisait une présentation à ce congrès et je l'avais vue plus tôt dans la journée. Elle m'avait alors semblée plutôt froide et distante. Mais cette fois elle était chaleureuse, enjouée, et toute contente de me voir. Nous avons jaser quelques minutes avant que je doive retourner à mes fonctions. Et c'est alors que j'ai compris, ou plutôt que j'ai émis une hypothèse qui expliquerait ces différences d'attitude qu'elle a envers moi; tantôt très accueillante et volubile, tantôt distante et fuyante. J'ai la nette impression qu'elle affiche son attitude indifférente seulement quand nous sommes en compagnie de d'autres personne. Quand nous sommes seuls elle et moi, son comportement envers moi change et elle est alors très amicale et chaleureuse. Étrange...

Autre source de stress de moins: je me suis finalement débarrassé de ma vieille bagnole qui rouillait lentement dans mon entrée depuis deux ans. Un ferrailleur est venu la chercher hier. Seule ombre au tableau: Je n'ai réalisé que trop tard qu'il était parti avec mon nid de guêpe que j'avais oublié de recueillir. Tant pis...

Demain commence une semaine normale au travail. La première semaine normale depuis des mois. Ça va faire du bien. :-)


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