Michel Clément le 27
Février 2001
SAINT-FRANCOIS-LONGCHAMP
73 130
L’histoire de la commune autrefois Montgellafrey.
1-Les
Temps anciens
Ce petit rappel historique sans prétention pour répondre à des questions que vous pourriez
vous poser sur les indigènes de ce village de montagne ,sur leurs origines et
les débuts de cette station autrefois
alpage de la commune de Montgellafrey
C’était
il y a très, très longtemps, bien avant Jésus-Christ que des hommes , des
chasseurs sont venus s’installer dans nos montagnes. Ce furent les Ligures,
peuple de la méditerranée puis les Médulles.
Les
Romains « pacifièrent » la vallée entre 25 et l’an 7 avant JC .
Puis
ils accueillirent pacifiquement le peuple Burgonde, qui des bords du Danube en
passant par le Danemark et l’Allemagne
s’installa dans notre région en 443.
Le
peuple de cette vallée est le fruit de mélanges entre les petits hommes
bruns de la Méditerranée et les grands
blonds germaniques,…. les savants les
appellent les dolichocéphales et les brachycéphales
Les
Francs envahirent la région SABAUDIA en 553. qui est intégrée au royaume de
Bourgogne
Après
la mort de Charlemagne son Empire est partagé en 806, la Sabaudia fit partie du
Saint Empire Romain Germanique jusqu’en 1713, c’est donc une longue histoire.
2-Le début du 1er millénaire
A
partir de l’an 1000 les moines de l’abbaye de Tamié ont crée les alpages dans
la Savoie en défrichant et essartant
les montagnes. .On peut penser qu’ils sont venus par le Col de la Madeleine,
créant ainsi une tradition de colonies tarines sur le versant mauriennais du
col de la Madeleine, là ou vous skiez maintenant.
En
1032 Humbert aux Blanches-Mains, de Saint Jean de Maurienne et environs créa la
Dynastie de Savoie et prend partie pour
l’Empereur Conrad. La Savoie fait
partie du Saint-Empire Romain
Germanique.
En
1268 est crée le Comté de Savoie (rien a voir avec le fromage du même nom)
En
1270 on voit pour la 1ere fois le nom de « Mons Gelafredus ou Gellafridus » ce
qui voudrait dire « Mont froid ou Mont
de Gelafrey » , nom d’un personnage germanique…
Le
hameau de colombe a donné le nom de
colombins aux habitants de Montgellafrey on ne sait pourquoi ?
En
1348 la 1ere peste noire venue des indes fait périr la moitié des habitants de
la Savoie, mais nous ne savons pas si dans les montagnes la contagion a été
aussi forte. Que dans les vallées.
En
1357 une délégation de Montgellafrey avec «
jean et David Boucha et Jean Crozet
etc.. » se rend a Saint Michel chez Jean Doyl commissaire du Comte de
Savoie
En
1358 l’église de Montgellafrey est citée sous le vocable de Saint Théodule
(patron des vignerons d’ou la tradition
du verre de vin rempli chaque année a la Saint Théodule ….
Le
1er curé connu est Jean de la Combe
En
1416 le Comte devient Duc de Savoie
Le
10 avril 1437 la chapelle du hameau du Prat est dédiée a Saint-Jacques ;Pierre
Crozet fait un leg ; cette chapelle construite en dehors du village sera
reconstruite dans le village en 1727
Les
Français pour diverses raisons plus ou moins valables prirent l’habitude
d’envahir la Savoie, François 1er, Henri IV, Louis XIII, détruisant le château
de la Chambre, mais apportant l’état civil en français depuis 1539.
C’est
à cette époque que le Duc de Savoie déménagea
sa cour par sécurité de Chambéry
vers Turin.
En
1559 le traité de Cateau-Cambrésis
instaure une période de paix et
la Savoie est rendue à Emmanuel-Philibert
3-Les 1er documents sur la Savoie
C’est
a partir de 1550 environ que l’on connaît le nombre exact et les noms des
habitants de cette vallée de la Maurienne et de ce village appelé encore
Montgellafrey.
La
vallée comptait 40 000 habitants en 1561 comme maintenant en l’an 2 001….
A
Montgellafrey il a été dénombré par le sieur Ribet 481 « manants et habitants »
:
Les
Brun sont 66, les André 64, ,les Vinit 46 ,les Reffet 42 , les Buet 36 ,les Crozet 29 , les Pitoud 23 etc….
Quel
langage parlait ces personnes : pas l’italien…mais non !. Ils parlaient le
patois (langue franco-provencal) et le Français…
Le
jour de la Toussaint 1581 Michel Montaigne de retour de voyage écrivit, parlant
de la Savoie « ..içi on parle Francès… »
A
l’église les curés prêchaient en français( mais écrivaient parfois les registres en latin)
Les
notaires écrivaient les actes en français, c’est tout a fait controlable de nos
jours…
Des
livres de raison de 1390 étaient écrits en français.
Quant
au patois savoyard qui est un peu différent suivant les villages il est composé
de vieux français, de latin « de bas empire », un peu de grec et de 3%
seulement de mots italiens (etude du Chanoine Ratel)
Si
certains moniteurs parlent encore aujourd’hui
le patois entreux…c’est par tradition… et pour ne pas que les «
étrangers » comprennent ce qu’ils ont a dire.
Ainsi
étaient les corporations de taxis, d’écaillers
de déménageurs à Paris et à Levallois.
En
1630 dernière épidémie de peste qui fait 14 morts dans la commune .Cette
maladie amenée par les troupes militaires françaises de Louis XIII (3e invasion française) revenant de Montferrat
En
1650 les habitants du Replat décident la construction d’une chapelle dédié à
Notre Dame des Anges et à Saint Bernard patron des alpinistes.
En
1676 ce sont les habitants de Charrière
qui décident de fonder leur chapelle dédiée a Saint-François de Sales ,
seulement 51 ans après la mort du saint évèque de Genève.
Les
fondateurs sont Claude Reffet, Jacquemine Perrus ,veuve Cartier, ,Michel et
Pierre Cartier, Innocent Dunand, Claude Vial, Jean et Théodule André, Antoine
Vinit,
.Auparant
la peste avait sévi en maurienne en 1656, 1587 , 1598 mais nous n’avons pas les
chiffres pour la commune
En
1688 est construit l'oratoire du Bey.
En
1694 la chapelle de Saint-Anne entre les villages de l’Epallud et du Planney
est citée pour la 1ere fois mais sa construction serait bien antérieure
4-Le 18e Siècle
En
1698 l’église du chef lieu (à Montgellafrey est rebâtie et tournée vers la
Vallée)
Le
Duc de Savoie commanda en 1730 a des
géomètres piémontais l’établissement du
cadastre « la mappe » comme on dit
encore dans nos villages.
Remarquons,
sans être chauvin, que ce travail
remarquable fut exécuté avant
la célèbre carte française de Cassini.
En
1716 les habitants du village des Covatières fondent leur chapelle sous le vocable de Saint-Barthélémy ,prénom
du père d’un des fondateurs
En Aout 1740 déluge de la Saint-Laurent, les
prés situés entre le village du Pra
z et du Replat est emporté
dans le ravin, les habitants du village du Praz déménagent vers la vallée
En
1742, et durant 6 années les troupes espagnoles occuperont la vallée, y compris
le village de Montgellafrey. C’est un souvenir douleureux, les troupes
d’occupation ayant l’habitude de « taxer » les paysans.
Un
recensement précis est établi en 1759 : 657 habitants dont 100 enfants
Il
est dénombré 119 familles ou feux (on dirait aujourd’hui foyer fiscal) dont
4 au
hameau de l’Epalud, 14 au Planney et 10 aux Covatières ce qui représente 118
personnes soit encore 18 % de la
totalité de la commune.
Il
y a :12 familles Pithoud, 10 Vinit, 9 brun, 8 reffet, 7 andré, 6 Crozet etc…
Dans
les 3 villages de l’Envers qui constitueront Saint-François on trouve les
familles (noms des chefs de famille
seulement)suivantes :
Ravoyre,
Vinit, Vittoz, Tognon ,Chamorand ,Ginet
,Germain, Gonthier,
,Mollard, Diernaz ,Crozet, Sumille, Blanc,
Pithoud-Carbon, Bartholomé, Reffet,
,De
nombreux accidents mortels avaient lieu, en raison des précipices et chutes de
rochers, ainsi on releve les accidents suivants:
16
mars 1734: Marie-Françoise Court, 11 ans, tombe dans un ravin et se tue.
26
mars 1743 :une jeune fille inconnue se tue dans le précipice "jet du
bec"
9
octobre 1745: Théodule Reffet-Rosaz 28 ans, fils de Théodule fait une chute mortelle dans les rochers
près de la Chapelle
15
juillet 1749: Jacqueline Troccaz, 44 ans, épouse d’Antoine Court , mère de 7
enfants se noie dans le Bugeon près des Covatières
16
novembre 1752: Félicie Brun, femme mariée de 40 ans, est tuée par la foudre au
village du replat.
12
septembre 1753: Dominiquaz Blanc, 53 ans
épouse Diernaz tombe dans le précipice des Fouères.
16
aôut 1757: Marie Cartier, fils de
Jean-Pierre, 5 ans se tue «
au mache. »
7
juillet 1760: Marie Sumille, épouse Reffet , 37 ans est tuée par des rochers à
la Drière.
14
juillet 1761: Jeanne André, épouse Pithoud, (lélin) fait une chute mortelle à
44 ans, dans le ravin de la Censura.
28
juillet 1770 : Michel Perrus ,12 ans, fils de Barthélémi, est tué par une
chute de pierres.
3
octobre 1776 : Jeanne Pithoud épouse Perrus, 57 ans mère de 6 enfants meurt au ravin de la Censura.
20
février 1779 Jacques Vinit, fils Jean-michel, 67 ans est écrasé par des
rochers.
23
novembre 1781 Colomban Court,9 ans,
fils d’Urbain fait une chute mortelle dans le ravin « vers les
vignes »
28
septembre 1782 Boniface Chevessend, 15 ans, fils d’Urbain et petit fils de
jacqueline Court-Troccaz, se tue au précipice du Soliet
25
octobre 1789 : Anne Troccaz, fille de Théodule, 15 ans, se noie dans le
Bugeon
25
octobre 1802 : Marguerite Crozet, 68 ans,
épouse de Pierre Ravoire se « déroche au fontanieu sous
l’église »
26
septembre 1817:Jean Ravoire , 66 ans, meurt au précipice de Fontagnieu.
30
octobre 1819 Jeanne-Marie Troccaz, épouse de Jean-Michel Troccaz, 40 ans,mère
de 6 ans dont le dernier à 4 ans
seulement, tombe dans le ravin de la
Drière
Ceci
n'est qu'une liste sans doute partielle relevée sur les bulletins paroissiaux
.Il y avait aussi des incendies....
Le
23 Février1764 à 23 h 30 un incendie
violent fait 7 morts au village du chef lieu, de Montgellafrey : 5 enfants :
Jean, Jean-Pierre,et Dominiquaz Rey ;Lucrèce Pithoud ; Marie Rey et 2 adultes
:Jean et Théodullaz Troccaz
Le
12 fevrier 1787 Nouvel incendie au chef lieu,
Théodule Troccaz, excateur y trouve la mort en voulant sauver ses
papiers
Le
22 septembre 1 792, les soldats français envahirent la Savoie « au nom de la
liberté » et la Savoie devint le Département du Mont-Blanc jusqu’a la défaite
de Napoléon a Waterloo en 1815. Une echauffourée aurait eu lieu au village du
Poizat et un officier français aurait été tué ce qui amena des représailles au
village de Montgellafrey mais cecçi n’est pas prouvé
Les
habitants de ce village avaient «
acheté leur liberté » bien avant
le 19 juin 1766 auprès des nobles et du
clergé, propriétaires des biens et des personnes.
Cette
commune appartenait au marquis de La
Chambre, Charles-emmanuel Cagnol, aux moines des Cordeliers de La Chambre et au
Comte de la Val d’isère.
Ceci
est très important et cela aura un effet sur l'immigration car les serfs
étaient attachés a la terre et ne pouvaiennt circuler sans autorisation .Ce qui
explique que les familles sont restées dans les villages .
Il
existait des passeports pour se rendre en France et ce systeme a été en vigueur
jusqu'en 1860.
Malgré
les catastrophes naturelles, les accidents, les épidémis nos ancetres étaient
de solides gaillards qui vivaient relativement vieux comme l'atteste les
quelques décès suivants:
le
23 avril 1698 François Vinit mourrait à 98 ans!
le
29 novembre 1730 c'est Théodule Reffet qui mourrait à 99 ans.
Mieux
encore le 4 novembre 1730 Pierre Ravoire, notaire décédait à 100 ans.
le
3 fevrier 1779 c'est Jacqueline Reffet qui atteignait 95 ans
Quant
au record de longévité du village il
appartient sans doute à Barthélémi Rey qui est mort à...105 ans! mais ce
reccord est fait pour etre battu.
5-Le 19e siècle
En
1802 un gamin de 3 ans Joseph Cohendet met le feu a une grange du Mollaret
Le
26 juillet 1805 à 21 heures un incendie causa la mort de 7 personnes au Sappey
des André à Montgellafrey :dans la famille de
François André : sa femme Laurence 20 ans ,son petit-garçon Jean-baptiste 4 mois,, ses frères
Michel 18 ans , Antoine 14 ans,
ses sœurs Marie-Marguerite 16 ans, ,Marie 12 ans ainsi que Blaisaz Sumille 42 ans sa servante
Un
relais de télégraphe Chappe est installé aux «
baracons » , il permet la transmission de télégrammes par signaux
optiques (quand il n’y a pas de brouillard..) entre Paris et Rome .Un autre
relais est visible de nos jours a Ste Marie de cuines, un autre au Chatel, un
autre encore au dessus de StJean de Maurienne etc…
La
révolution française fut modérement appréciée dans ce village très catholique.
Des
prêtres refusèrent d’abjurer et si certains s’enfuierent quelques années au
Piémont, d’autres furent dénoncés par des voisins pas sympas et déportés sur
l’île de ré voire au bagne de
Guyane .Ainsi Antoine Ravoire de Montgellafrey se retrouva t’il au bagne
de l’ile de Ré le 17 janvier 1799 d’ou
il s’évada le 9 avril 1800 avec
d’autres prêtres de la région . Il revint au pays et se cacha dans des grottes
de St Colomban des Villards où des paroissiens sympas le protégèrent. Il fut
curé par la suite a Villargondran où par malchance il fut agressé par des
brigands sur la route de Saint Jean et en mourut le 6 mai 1827 à l’age de 66
ans.
Napoléon
qui fait construire une route moderne au col du Mont-Cenis se servira beaucoup
de ce moyen de transmission pour ses campagnes.
Les
campagnes napoléonniennes nécessitent
beaucoup de « volontaires » dont beaucoup sont désignés d’office. On dit que 86
hommes furent enrôlés dans la Grande Armée et que 6 seulement en revinrent,… ce
qui semble tout a fait excessif.
Certes
beaucoup de soldats ne revinrent pas au pays, ils s’établirent ailleurs, d’autres furent faits prisonniers lors de la retraite de Russie (
1812) et qu’ils furent « mariés de
force à des femmes russes »….. Cette
recherche est a approfondir…
La
conscription instaurée par l’administration de Napoléon ne fut pas appréciée au
village, les « volontaires » se cachèrent dans la foret, d’autres se mutilèrent
(index droit..), le maire de l’époque
Joseph Diernaz fit tout ce qu’il
put pour ne pas présenter des conscrits
convenables : trop petits, goitreux, absents etc .Pour ces preuves
d’incivisme la commune fut condamnée a payer une forte amende
En
1814, comme en 1812, après les revers des armées napoléoniennes les troupes
autrichiennes ou plus exactement croates occupent le bourg de La Chambre et «
taxent » elles aussi les habitants du canton, ce qui, conjugué avec des
conditions météorologiques désastreuses, entraînera une famine importante en
1816, les habitants en sont réduits a manger de l’herbe…
1823
Incendie important au village du Bey : 31 maisons brûlent
1836 Le jour des Rameaux un Incendie au village
de Charrière détruit tous les bâtiments sous la Chapelle
Le
28 juillet 1855 encore un incendie vers midi, un incendie dans la maison Reffet
du Replat détruit également la Chapelle et presque tout le village
De
1815 à 1860 la Savoie fit partie du Royaume de Sardaigne-Piemont, qui deviendra
par la suite le Royaume d’Italie en 1870. C’est ainsi que les comtes, puis les
Ducs de Savoie deviendront la famille régnante du Royaume d’Italie.
6-Et la Savoie devint française
Quant
à la Savoie elle devint définitivement française en avril 1860, au sein du
Second Empire de Napoléon III, après un référendum de convenance, se tournant
« vers le pays ou coule ses fleuves »,,
vers le pays qui parlait français et
avec qui elle faisait commerce…
Le
1er maire de la commune de Montgellafrey (et st François donc) fut Jean
André (famille jacques) elu en 1861,
son successeur en 1865 sera son gendre
Jean Troccaz.
Les
ramoneurs, les colporteurs, les cochers de fiacre les déménageurs mauriennais avaient pris l’habitude d’aller
travailler l’hiver dans les régions de
Lons-le-saunier, de Beauvais, de Troyes, de Provins, de Château-Thierry et à
Levallois-Perret bien sur.
L’arrivée
du Chemin de fer a St Jean de Maurienne en 1856 ne fit qu’accentuer cet exode
saisonnier.
En
1838 le nombre total d’habitants est de 915 c’est le maximum .a partir de cette
date le nombre d’habitants va diminuer, immigration vers les villes , moyens de
communication plus faciles, terres cultivables insuffisantes pour nourrir
autant de personnes
Le
21 aôut1843 fut crée la paroisse de Saint-François de Sales au village des
Covatières près du Bugeon, et des moulins
Le
26 décembre 1857 un incendie se déclara dans la salle de la mairie et une
grande partie des archives fut détruite
1859
Important éboulement sous le village du Replat suite a des pluies diluviennes.
1861
Nouvel éboulement sous le Replat…
En
1862 le Père Bizel, curé de Montgellafrey (originaire de Montrond) forme le projet de faire bâtir la chapelle
des Charmettes a l’entrée du village de Montgellafrey .cette chapelle sera
inaugurée le 22 mai 1846 par
Monseigneur Vibert
1883
encore un incendie…au village du Bey
Vers
1860 Mr Domingoz d’Epierre exploite une mine de fer a l’Alouette, sous le
télésiege (actuel ) de la Lauzière .Cette exploitation n’est pas rentable et
cause des nuisances, elle est abandonnée après quelques années.
Le
tunnel ferroviaire du Montcenis,
commencé en 1850, est achevé en 1870 La liaison ferroviaire Paris-Rome
est complète
En
1866 alors que la commune fait partie du second Empire Français, un
nouveau recensement est effectué
(toujours pour des raisons fiscales)
Effectif
total= 790 à 800 personnes
25%
sont dans les villages de l’Envers et 75 % sur l’autre versant a Montgellafrey
Le
détail par hameaux est le suivant :
Les
Covatières :29 personnes
La
Cublière :29 personnes
Bon
Mollard : 31 personnes
Le
Planney 47 personnes
L’Epallud 61 personnes
Les
chefs de famille sont les suivants :
Huguet,
Crozet ,Vinit, Pithoud, Cartier, Costerg, Largue, Tognon, Dunand, Diernaz,
Favier, André, Vinit-Dunand, Borivend-Tognon
Le
recensement de 1882 est de 779 personnes
Le
27 juillet 1902 la grêle cause pour 20
000 francs de dégats
7-Saint-François voulut son indépendance
En
1904 les villages de l’envers : l’Epalud, le Planney, les Covatières, ,le
Bon-mollard, la Cublière se séparèrent de Montgellafrey pour former la Commune
de Saint-François sur Bugeon.
Le
1er Maire de cette jeune commune fut François-Antoine MOLLARD qui eut en charge
la commune durant 15 ans.. Les bureaux de la Mairie sont situés au Planney dans
le bâtiment de l’Ecole communale actuelle
La
guerre de 1914-18 fit 33 morts dans les 2 communes de Montgellafrey et
Saint-François (23 et 10)
La
plupart, mobilisés dans les régiments ou bataillons de Chasseurs alpins
périrent :
7
en alsace durant les premiers jours du conflit, 10 périrent dans les combats de
la Somme et a Souchez ou leurs corps n’ont jamais été retrouvés. 5 trouvèrent
la mort à Verdun ou dans les environs ; les autres moururent dans les hôpitaux,
ambulances ou des suites de cette guerre.
En
1900 l’école du Planney est ouverte
Un
che matin, vers 4heures en 1907 un
incendie violent cause la mort d’une jeunne fille de 17 ans,
fille de François Vinit, au village du Planey .Le village entier est détruit,
plus de 20 maisons sont incendiées.
Seule
la maison d’ecole et la maison de de Lucie Brun ont échappés au feu.
Les
sinistrés sont :
MM
Auguste André, Jean-marie André, Augustin André, Joseph Mollard, François
Mollard,( le nouveau Maire ),François Dunand, Favier, François-victor Vinit,
les fréres Coster, François Chamorand, Jean Vinit, François Borivent, Cyprien
Diernaz, et François Vinit
En
1928 construction du refuge TCF du col
la Madeleine, (autrefois col de colombe) à la place d’un ancien hôpital puis
d’une ancienne chapelle dédiée à Sainte Madeleine.
Le
24 aout 1930 inauguration du Chalet par MM Borel et Falcoz, députés de la
Savoie,, M Edmond Chaix Président du Touring Club de France, Mme Delfert
Marraine du Chalet et de nombreux convives.
Adolf
Grieder et madame Pomi exploiteront cet établissement à partir de 1942 suite de la vente forcée de leur chalet de
la station basse aux cheminots de l’ATC
En
1932 la route (pas encore goudronnée) est construite entre La Chambre et
l’Epalud.
1936
Construction du 1er Chalet de sports
d’hiver à St François par mr P Troccaz (Photographe de la Chambre)
1936
construction du 1er téléski par Mr
Teule, garagiste de La Chambre
Toujours
en 1936 Mr Adolf Grieder, citoyen suisse de Bâle, construit le chalet « joie de
vivre », futur ATC
En
1936 timides débuts du ski a Saint-François et premières photos
1938
des réfugiés républicains espagnols,
rachetant en quelque sorte les exactions de leurs ancêtres en 1742-48,
construisent la route du Col de la
madeleine coté Maurienne.
Peu
avant 1940 une course de ski réputée fut organisée entre La Pointe du Roc Noir
2
200 m et lépalud 1 350 m avec montée a peaux de phoques…dur dur..
En
1939 un projet d’équipement du site est effectué par M Sabatou alors «
instructeur de skis »
La
guerre de 1939-45 n’affecte guère la commune, l’occupation italienne, (novembre
1942) puis allemande (1943) se limitant
aux villages du bas de la Vallée.
De
nombreux hommes furent prisonniers, d’autres prirent le maquis, ce qui
occasionna une canonnade du village du Mollaret à Montgellfrey ou une
ferme fut incendiée en 1944
De
1938 à 1949 .Jean Bernard, fait démarrer la station, avec M Gabriel Julliard, le Docteur Prallet d’Aiguebelle en
créant une Sci qui deviendra la
Saglat .Il acquiert petit à petit les droits ou les terrains
nécessaires à la pratique du ski
Il
sera le 1er moniteur diplomé (a val d’isère) de St François en 1938-39
Le
financement des premiers bâtiments sera assuré par « les dommages de guerre »,
une pratique en usage apès la guerre de 1939-45.
La
Norvège offrira 6 chalets en bois en kit, 3 a simple pente et 2 a double pente.
Le
Bouquetin, le premier batiment des Airelles , le Télé sont des exemples de cette construction originale
En
1949 décès d’Adolphe VINIT qui fut Maire durant 25 ans (de 1920 à 1945)
8-Une station de sports d’hiver est née
La
construction de Saint-François Longchamp commence vraiment :
1950-51
.Premier téléski « les clochettes »
construit par Montaz-Montino à la
Station basse,150 m de long, 30 m de dénivelé
avec moteur a essence Citroen b2 puis de traction-avant.
Les
premiers perchmen de la Station seront Roger Diernaz et ses 2 frères René et
Célestin
1951-52
Téléski Roc Noir par Jean Poma sur un tracé différent de l’actuel.
Madame
Killy venant de Val d’Isère s’installa a La Station basse en 1951 avec ses 3
enfants dont Jean-Claude qui fréquenta un temps l’école du Planney puis le
Collège de Saint Jean de Mmaurienne C’est ainsi que le futur champion
olympique (Grenoble 1938)
s’entraina
sur les pentes du Roc-Noir ,a l’époque téléski le plus long, le plus rapide
et…le premier de Savoie avec un
angle….fatal a bien des débutants.
En
952 Claude Daumas arrive dans la Station, il s’installa d’abord a la Station
Basse au Télé puis il termina la
construction du Bouquetin en 1955
M
Claude Daumas revendra par la suite cet établissement aux demoiselles Bois qui exploiteront
de nombreuses années cet hotel-Restaurant
1953
Construction de l’hôtel Restaurant le Grenier et de la Vigie
1954
Jean Bernard et son épouse ouvrent
l’hôtel restaurant le lac Bleu
Création
des premiers bureaux de la SAGLAT et des chalets Oustalou et Rack
Le
téléski de la lune est mis en service ,il sera doublé par la suite et
transformé en Télésiege Lune Bleu plus
tard
La
route goudronnée arrive a Longchamp en 1955
Les premiers sauts de parachute sur neige de
France ont lieu Saint-François en 1956
et en 1957 depuis un avion venant de
Chambéry (André Chambon)
1957
Construction du Cheval Noir par la
famille Daumas
1960
Construction du téléski le Grand Schuss
1962
Téléski le Sapin
Le
jour de paques 1963 Adolf Grieder décède à l’hôpital de Chambéry et quelques
jours après est enterré grace à une décision préfectorale exceptionnelle , face
au Pic de l’Etendard près du télésièges actuel de la Lauzière.
En
1964 Hélène Monnier (de Celliers) et claude Brérot construisent le chalet des 2
Mazots
1964-65
construction de l’immeuble le Montjoie ( et le chamois…)
1969
St François sur Bugeon devient Saint-François-Longchamp
1968-69
La route coté tarentaise arrive au col de la Madeleine et rejoint celle de
Maurienne enfin terminée après 20 ans de travaux…..
En
juillet 1969 le tour de France passe pour la 1ere fois a Saint-François ;Eddy
Merckx gagna son 1er Tour cette année là.
1972
Construction de l’immeuble la Lauziere, du télésiege de la buffe, du téléski du
Marquis
1972
Construction de la Pérelle par mr
Aulas sur un ancien chalet ayant servi
à la construction de la route du Col de la Madeleine
et
rénovation du Cheval Noir par Mr Claude Daumas.
.Naissance
du SIVOM, Montgellafrey et
Saint-François sont à nouveau réunis 69 ans après..
1976
Construction de l’immeuble l’Alouette,
1978
Téléki de la cote 2 305 et construction
de l’immeuble le Roc Rouge
1979
construction de l’immeuble le Grand Mas au plan Mollaret sur la commune de
Montgellafrey
1980
Construction de l’immeuble la Madeleine.
Et de la Flachère
Et
du 1er tronçon du télésiège du Mollaret
Rénovation
de l’Hotel des Clarines qui deviendra les Airelles (de Luiggi..)
Reconstruction
de l’ATC a 1 450
1980
ouverture du tunnel routier du Fréjus
En
1981 la route pastorale permet de relier Montaimont a petite vitesse par la
Buffe et le Plateau de Sainte marguerite
En
1982 Claude Daumas est élu maire de St-François succédant a Jean Bernard qui
avait été maire de 1965 .à 1982.
En
1982 le TGV arrive dans la vallée, La Chambre est à 4 heures de Paris…. et à 6h
de Lille
En
1982 construction de l’immeuble Le Grand Pic au Plan Mollaret
En
1983 liaison avec Valmorel: Le Grand Domaine est né
1985
inauguration de la piscine et du centre sportif
En Février1986 un cyclone ravage le village du
Planey, et emporte des éléments de toiture des immeubles du Mollaret jusqu’au
glacier de Celliers…..
En
1986 construction du Téléski Frêne 1
Pralet,
photographe de la station pratique pour le 1ere fois le Delplane en 1986
1987
inauguration de la Maison du Tourisme, avec salle polyvalente,,bureaux, salle
de cinéma dont Fanny Cotençon est la marraine
1987
Mise en service du télésiège de la Lauzière et construction de l’immeuble le
Val Blanc et le Frêne au plan Mollaret ainsi que l’immeuble l’immeuble Hlm les
Arcoussiers
1988
construction de l’immeuble le Sorbier
1989
Construction de l’immeuble le Crêt Villot
En
1989 Michel Chevessend est élu Maire de Montgellafrey et il l’est toujours en
2001
1991
construction de l’immeuble le Grand Domaine et de l’’Aigle
En
1992 c’est l’immeuble du Rocher de l’Aigle qui est construit
En
1995 élection de Patrick Provost actuel maire de Saint-François le 8e depuis la
création de la commune
En
1996 Rémy Loisirs prend en mains les destinées de la station, restructure les
remontées mécaniques. Et fait installer des canons a neige modernes. en 1997
En
1998 l’autoroute arrive enfin a La Chambre
En
juillet 2000 ouverture du parcours d’aventure par christian Jallat
En
2000 construction de l’immeuble Odalys et de l’immeuble le Marquis
En
juillet 2 000 l’autoroute de Maurienne est achevée, la liaison avec l’Italie se
fait par le tunnel routier du Fréjus
En
2001 construction de l’immeuble la Dame Blanche
Le
projet des Longes se réalise