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La
composition héraldique
Le
style héraldique
Choix des motifs des armoiries
LE
STYLE HERALDIQUE
Les
premières armoiries peintes sur les boucliers sont issues
du besoin d’identifier les belligérants dans le tumulte
des guerres médiévales. Le style héraldique
se caractérise principalement par des couleurs franches
et un traitement graphique particulier de ses éléments
permettant aux armoiries d’être reconnues de loin comme
de près. A cela s’ajoutent des habitudes de composition
et de répartition des pièces sous-tendues par la
forme de l’écu. Les postures et les proportions anatomiques
des animaux sont représentées de façon uniforme
selon l'espèce ; seul le dessin de la tête et de
certains éléments caractéristiques comme
la texture du poil, la queue, les pattes, nous les fait reconnaître.
A travers ces principales caractéristiques se dessinent,
dans la première moitié du XIIIe siècle,
les prémices de styles héraldiques régionaux
qui donneront, au siècle suivant, quatre styles bien discernables
: le style anglais, par sa sobriété, reste le plus
proche des origines ; le style français, plus géométrique
et construit, utilise les figures avec moins de bonheur, tant
dans leur traitement que par leur occupation du champ de l’écu
; le style allemand, peu construit, a pris avant l’âge
une tournure baroque ; enfin le style rhéno-flamand, à
la fois construit, clair dans son dessin sans être dénué
d’invention, synthétise le meilleur des styles anglais,
français et allemand. A partir du milieu du XVe siècle,
ces différences de style s’atténuent peu à
peu, les armoiries modernes prenant une tournure homogène
d’inspiration flamande dans la perfection du trait et italienne
dans l’adoucissement des expressions, produit d’un léger
naturalisme.
LE
STYLE HERALDIQUE
La
composition héraldique
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