EXCURSION A ROME 1-2-3 OCTOBRE 2000

Départ de Montélimar vendredi 29 septembre 2000 à 19h45.

Pluie ; 1er arrêt vers Aix. Les ventres criaient famine.

Prochain arrêt San Bartoloméo le 30 septembre à 00h27 (Essence) 30 km environ après San Rémo.

Toujours la pluie.

Quelques ronflements par ci par là mais pas longtemps.

Un autre arrêt vers 5h30 pour trouver de l’essence. Nous avons dévié de notre route, nous n’étions plus sur l’autoroute. Les stations d’essence, hors autoroute, la nuit, ne donnent de l’essence qu’avec des billets. Un distributeur, plutôt un avaleur de billet est posté près des pompes, on choisi son essence et le montant en lire, et c’est alors que l’essence coule.

Aucun de nous n’avions changé de l’argent. Donc petit somme jusqu’à 7h00 en attente de l’ouverture de la station.

Nous sommes à 1h30 de Rome.

Arrivée Via Giusti à 8h45. Les Franciscaines nous reçoivent les bras ouverts. Elles avaient compris que nous devions arriver la veille. L’hôtel était réservé depuis vendredi soir. Elles se sont un peu inquiétées. Je dis l’hôtel parce que leur couvent était déjà bien plein de toutes les soeurs venues des quatre coins du monde. Elles nous avaient donc réservé des chambres à l’hôtel.

Soeur Joséphine nous conduisit à l’hôtel à deux pas du couvent pour prendre un bon petit déjeuner.

Dépose des bagages, douche et en avant Rome. Toujours sous la pluie. Nous prîmes un autobus pour aller au Vatican. (» 10h30) la Place St Pierre était noire de monde. Impossible de passer la porte sainte ce jour là.

Bus, marche, du château St Ange et son pont

Du Vatican au Vittorio Emmanuel II.

Marché de Trajan

 

 

Eglise de Jésus : magnifique plafond, impression de 3D, peint par un enfant.

Saint Ignace (SAN’IGNAZIO DI LOYOLA)

Panthéon,

 

puis Fontaine de Trevi.

 

 

Retour à un point de bus pour le repas du soir chez les Franciscaines RDV 19h00.

Nous avons fait plus ample connaissance avec " nos soeurs ". Nous fûmes présentés à la salle entière et applaudis, étant les plus proches parents d’IRMA GRIVOT présents pour cette unique occasion. Il faut savoir qu’IRMA GRIVOT était le pilier de la mission qui quittait Marseille le 12 mars pour arriver à Taiyuan-Fou le 4 mai 1899.

 

Un peu d’histoire

 

Les détails du lendemain " La Canonizazione " nous furent communiqué, ainsi que la distribution des foulards rouges aux couleurs de Chine et le livre de l’histoire des Missionnaires en Chine.

Début de la Sainte Messe à 10h00 le 1er octobre. Départ à 6h45 du couvent pour le métro. Toujours la pluie.

Arrivée devant la Basilique St Pierre à 7h30. Rendez-vous avec plus de 600 personnes portant le foulard rouge à l’effigie de la Chine.

Attente devant la Basilique 7h30 du matin environ

Plus de pluie pour l’instant. Attente jusqu’à 8h45 l’ouverture des portes autour de la place. Passage obligatoire entre les détecteurs d’armes et autres objets pouvant faire sonner. Sonnettes à gogos puis ruée vers les places assises les plus près du St Père. Nous sommes à peu près au 10ème rang. Attente ensuite jusqu’à 10h00. 10 heures arrive, le Pape se présente à la porte ... et tout d’un coup une multitude de parapluies s’ouvrent, une pluie torrentielle se met à tomber. Nous ne voyons bientôt plus que des parapluies au lieu du St Père.

La messe dura 2 heures 30 sous la pluie, interrompue de temps en temps par un super soleil très chaud pour l’époque. La messe étant dite en Italien, nous n’avons pas toujours tout compris, un livre nous a été donné à l’entrée qui nous aide à suivre la messe. Au moment de la communion plus de 50 prêtres descendent dans les allées pour la distribution des hosties.

C’était assez impressionnant. Du jamais vu pour nous " pauvres pêcheurs ".

Le nom de toutes ces saints ou saintes martyrs n’ont pas été entendus mais seulement le nom de leur compagnie, (il y avait 122 saints martyrs canonisés ce jour là), pour notre chère Irma Grivot, la bienheureuse Marie Hermine de jésus ce fut le nom de AGOSTINO ZHAO RONG qui fut prononcé.

Une fois terminé (12h30) nous avons rendez-vous chez les Franciscaines pour le repas de midi. Nous passons à l’hôtel pour nous changer. Une fois arrivée au couvent une soeur était chargée de nous accompagner tout au long de cette journée mémorable, soeur Marie-Paule.

600 repas seront servis ce jour là. Nous étions une dizaine par table. Pour notre part nous avons partagé ce repas avec 4 soeurs venant de : Corée, Suisse, Vénézuela et France notre chère Française Marie-Paule.

MENU

Le repas se termina vers 17h00 dans une ambiance très chaleureuse. Elles sont toutes très intéressantes.

A 18h00 Vêpres solennelles d'action de grâces et cérémonie d'envoi missionnaire, présidées par le Ministre Général des Frères Mineurs, Fr. Giacomo Bini. Messe célébrée pour les Franciscaines Missionnaires qui partent aux quatre coins du monde.

Départ donc à 17h00, à pied à l’Eglise Santa Maria in Aracoeli, se situant derrière le Vittorio Emmanuel II. Tout l’après midi fût ensoleillé. Guidés par soeur Marie-Paule, nous prîmes le chemin des missionnaires.

Passant par les jardins de Néron, devant le Colisée,

Forum Romain,

Marché de Trajan déjà vu la veille, nous arrivons après 1 bonne heure de visite guidé par Marie-Paule qui, on l’a appris plus tard et la meilleure guide du coin, elle a guidé des Princes, à l’Eglise Santa Maria in Aracoeli

La cérémonie commença à notre arrivée. L’église était pleine, nous restâmes debout. Chaque Missionnaire fût appelés et applaudi pour sa nouvelle mission souvent à l’autre bout du monde. (Du Portugal on peut les envoyer en Russie).

Moment très émouvant pour tout le monde. Pour nous une nouvelle découverte de la vie de ces Franciscaines.

Allez, vous êtes envoyés!

Les Soeurs FMM  et les Frères OFM envoyés en mission à Aracoeli

19h30 nous reprîmes le chemin du retour où un repas froid nous attendait chez nos chères soeurs. Nous prenons un autre chemin cette fois. Nous sortons par la porte principale et tombons en surplomb sur le Palais du Sénat, devenu l’hôtel de ville. L’aménagement définitif du Palais fut confié à Michel-Ange. Le maître dirigea personnellement les travaux de l’escalier.

Ensuite nous passons devant le Vittorio Emmanuel II de nuit.

Nous arrivons vers 20h30, chacun arrivait à son rythme et défilait dans la salle à manger pour se servir quelques encas, bien que le repas de midi fût très copieux.

Nous étions tous bien fatigués mais nous avions décidé d’aller voir la Fontaine de Trévi de nuit, il ne nous restait que ce soir là pour y aller.

Après le repas, nous partîmes donc en taxi, cette fois, voir la Fontaine de Trévi.

Nous avons à tour de rôle lancé dans cette fontaine une pièce de monnaie en faisant un voeu, mais le seul voeu pouvant se réaliser est celui de revenir à Rome. Et on compte bien le faire se réaliser.

Nous décidâmes d’aller manger une glace, " Italienne " bien sûr sur la place du Panthéon.

C’était le 1er octobre anniversaire de Christophe. D’ailleurs au repas du soir " nos chères soeurs " lui souhaitèrent au micro et en chanson un joyeux anniversaire.

Puis à peine fini une trombe d’eau nous tomba dessus. Nous avons attendu un peu sous les parasols du restaurant. En courant nous essayons de trouver un taxi. Mission impossible. La fatigue nous minait. Nous prîmes sûrement le dernier bus de la journée qui allait nous ramener à l’hôtel. C’était minuit ou plus.

Le lendemain il y avait l’audience avec le Pape, à l’extérieur sur la place St Pierre. Le réveil fut dur, nous arrivâmes presque à la fin de l’audience et décidâmes d’aller directement visiter le Musée du Vatican. Une queue de plusieurs mètres, je dirais sûrement plus d’un kilomètre s’était formée avant l’entrée du Vatican. Nous longeâmes le trottoir et arrivâmes directement devant la porte sans nous faire remarquer.

Le temps de prendre quelques repères, acheter quelques livres pour aider la visite et surtout essayer de comprendre. Une journée ne suffit pas à visiter correctement ce grandiose ensemble monumental constitué d’édifices communiquant, édifiés sur presque mille cinq cents ans.

En passant par l’appartement Borgia, chambre de Raphaël (plusieurs pièces dont il a peint des fresques), la sala regia, la bibliothèque Apostolique Vaticane, la salle du Consistoire, la salle Clémentine, le musée Pie-Clémentine, le musée Chiaranonti, les musées Etrusque et Egyptien et … la Chapelle Sixtine..

Ce gigantesque musée à trop de merveilles pour vous les conter toutes.

 

Nous sortîmes du musée en fin d’après-midi. Direction la Basilique St Pierre.

Nous passâmes la porte Sainte (Porta Santa) ouverte seulement l’année du Jubilé. 1 fois tous les 25 ans.

Il y a quatre portes saintes à Rome :

1 à la Basilique Saint Pierre

1 à la Basilique Marie-Majeure (à quelques mètres de notre hôtel)

1 à la Basilique Saint Jean de Latran

1 à la Basilique Saint Paul hors les Murs.

Retour ensuite à la " maison " éreintés. Nous prenons pour la dernière fois le bus spécial " Jubilé ". Ce sont des lignes de bus qui ont été mises en place spécialement pour l’année du jubilé et qui conduisent directement à des endroits précis de visite pour les touristes. Nous avons tous acheté un billet que nous avons gardé en poche pendant tout le séjour. Aucun contrôle n’a été fait jusqu’à ce soir.

Partager en deux groupes dans le bus, un contrôleur entre dans le bus ! (il est 19h00). Frédéric et moi étions à l’arrière juste à côté d’un composteur. Frédéric a eu le temps avec justesse de composter nos billets. Malheureusement Christophe, Renée et Bénédicte qui étaient à l’avant ont eux quelques ennuis avec la " Polizia ". Palabre moitié Français moitié Italien. Mais il n’y a rien eu à faire, (même les innocents), ils ont dû descendre à la " Carabinerie " du coin et s’expliquer avec la " Polizia ". Une amende de 300 F. par personne devait être payée. La " Polizia " a décidé de leur faire payer 300 F. pour les 3. Moment de panique, mais inoubliable.

Nous arrivâmes un peu en retard au souper du soir chez " nos chères soeurs ".

 

Nous avons fait nos adieux, encore quelques photos dans leurs chapelles ainsi que les objets ayant appartenus à IRMA GRIVOT, échangé nos adresses Internet,

Les chapelles

Chapelle actuelle Chapelle où priait Irma Grivot

 

Journal d’IRMA GRIVOT

Signature d’IRMA GRIVOT

Le lendemain, le 3 octobre, départ pour la France. Nous fîmes un saut à Sainte Marie-Majeure et à Saint Jean de Latran pour passer les Portes Saintes.

Puis nous prîmes la route pour Florence et Pise pour pouvoir terminer notre route à Montélimar au alentour de minuit, pour notre part, mais Bénédicte avait encore deux heures de trajet en

2CV. Alléluia !!!!

J’espère que ce petit récit vous donnera l’envie d’aller en Italie pour en savoir plus, il y a tellement à voir.

Cartes données par les Franciscaines pour toute la famille GRIVOT, qui seront distribuées à la prochaine réunion de famille

Photo prise avant leur départ de Marseille