Sites en Moselle



Metz

Que dire de Metz. Il serait inutile de vouloir citer tous les monuments. Le plus imposant est la cathédrale construite au 12e siècle

On peut citer, pour les plus anciens : l'Abbaye Saint-Pierre des 7e, 13e, 15e, et 16e siècle; la Chapelle du Petit-Saint-Jean du 13e siècle; la Chapelle Saint-Genest des 12e et 16e siècles; la Chapelle de la Miséricorde des 12e, 13e et 18e siècles; le Collégiale Saint-Sauveur du 15e siècle; l'Ancienne commanderie Saint-Antoine du 14e siècle; l'Enceinte du Moyen-Age des 13e et 16e siècle; l'Hospice St-Nicolas du 16e siècle; Le Pont des Thermes des 3e et 16e siècles; les vestiges gallo-romains; l'Eglise Sainte-Lucie, à Vallières des 12e et 15e siècles; l'Eglise Sainte- Ségolène des 13e, 15e, 19e, et 20e siècle; l'Eglise Saint-Maximin des 12e, 14e, 18e et 19e siècle ; l'Eglise Saint-Martin des 3e, 13e, 15e et 19e siècle; l'Eglise Saint-Eucaire des 12e, 13e, 14e s et 15e siècle; l'Ancienne église Saint-Etienne-le-Dépensié ou Dépenné du 15e siècle; ainsi que d'innombrables immeubles et hotels datant du 12e au 17e siècle.


Boust : Usselkirch

Tour clocher 11e ou 12e siècle, dernier vestige de l' église primitive qui desservait les communes de Boust et Breistroff-la-Grande et leurs écarts de Haute-Parthe, Basse-Parthe, Boler et Evange. Une tête gallo-romaine est en remploi, au 3e niveau sur l' angle des pans ouest et sud-ouest. La nef a été reconstruite en 1711 (datation par travaux historique), la toiture refaite en 1824 (datation par source), sur des plans de l' architecte Derobe fils, de Thionville (Moselle), par Jean Marteaux, entrepreneur à Cattenom (Moselle). Les Choeur et transept sont reconstruits en 1887 et 1888 (datation par travaux historiques) dans le style néo roman. La Nef et la tour clocher sont reconstruites en 1897 et 1898 (datation par travaux historiques) dans le style néo roman. Les Choeur, transept, nef et tour clocher en façade sont détruite par les bombardements en 1940. Une nouvelle église paroissiale est reconstruite en 1960 à 700 mètres, au lieu-dit Mollberg


Scy Chazelles

Eglise fortifiée achevée à la fin du 11e siècle ou au début du 12e siècle (travée d'avant-nef avec tour-porche axiale, nef flanquée de collatéraux). Elle comprend un porche de deux travées de la fin du 15e siècle, remanié au 19e siècle. Choeur flanqué de deux chapelles voûtées sur croisées d' ogives (fin 15e). Au 19e siècle, construction d'une sacristie.


Moulins-les-Metz

Château Fabert : 15e siècle ; 16e siècle


Château de Luttange

Le donjon, les tours nord-ouest, sud-ouest et sud-est datent du 14e siècle. Le château appartient alors à la famille de Luttange. Il appartient au 15e siècle à la famille de Perpignant qui ajoute, devant le donjon, une tour ovale. Au 18e siècle une façade est plaquée sur la courtine nord et la tour nord-ouest est repercée ; le château est alors la propriété des familles de Cabannes et d'Attel depuis la fin du 16e. Au 19e siècle, c'est la courtine est qui est repercée. Depuis 1965 le château est en cours de restauration, notamment les façades sud et ouest où une échauguette, un oriel et une bretèche du 16e siècle, provenant du château de Daspich, à Florange (Moselle), ont été remployés.


Freistroff

Construit en 1125, le château fait l'objet d'importants travaux de restauration depuis son rachat par la famille Gehl en 1986. En 1991, le château est classé monument historique.


Bouzonville

Ancienne église abbatiale Sainte-Croix de Bouzonville 1033 ; 1345 ; 1683 ; cloître de 1692


Basse Rentgen - Preisch

Château fort du Moyen Age, rasé en 1680. Les bases de quatre tours de la première enceinte et les douves subsistent. Appartient successivement aux Preisch mentionnés des 1122, aux Ottange à partir de 1443, à Gérard de _Gulch en 1500. Appartient aux Schawenbourg à partir de 1514, aux Mérode en 1597. Le Corps de logis est du 1er quart du 17e siècle, construit pour Marguerite de Mérode et Conrad de Soetern. Devient la propriété successivement des Salles, en 1644, des Rahier en 1685, des Salles à nouveau en 1753. François Lasalle fait repercer les baies du château entre 1764 et 1789. Les Pavillons à l'entrée du domaine sont de la 1ère moitié du 19e siècle, construits pour Jacques Milleret, propriétaire du château de 1812 à 1832. Les de Gargan, propriétaires du domaine depuis 1852. 2e moitié 19e siècle : baies repercées, modification partielle de la distribution intérieure, escalier droit ajouté au centre du corps principal, portail d'entrée construit, cheminée 1ère moitié 17e siècle, en remploi, aujourd'hui disparue, provenant de la maison de Jean Didot, à Toul (Meurthe-et-Moselle). Chapelle construite en 1773 (datation par travaux historiques) et ajoutée en 1863 sur le clocher, pour François Lasalle ; remplace une chapelle Saint-Jean-Baptiste du milieu du 16e siècle, située à l'ouest du château fort et détruite à la 2e moitié du 18e siècle. Transformée de 1862 à 1865 (datations par travaux historiques), date 1863 portée sur le clocher, d'après les plans de Charles de Gargan, auteur commanditaire (attribution par source) par Charles Jacquemin, architecte entrepreneur, de Metz (Moselle) , attribution par source et par travaux historiques : sacristie et crypte ajoutées, baies repercées, façade occidentale, contreforts, couvrement, toiture, clocher reconstruits. Colombier 17e siècle. Moulin construit en 1731 (datation par travaux historiques). 18e siècle : bâtiments 5 (communs) , 8 (grange, étable) , 9 (logement, grange, étable) , 10 (four à pain) et 12 (grange) construits ; moulin mis à l'anglaise et restauré en 1878 (datation par travaux historiques). 19e siècle : bâtiments 6 (écurie) , 7 (logement) , 11 (grange) , 13 (grange, étable) construits ; bâtiments 5, 8 et 9 repercés ou partiellement repercés. 20e siècle : bâtiments 8 et 13 partiellement repercés ; bâtiment 11 transformé ; bâtiment 10 détruit


Thionville - Tour aux puces

La tour à 14 côtés repose sur une fondation circulaire de 2,5 à 3 m de hauteur dans laquelle beaucoup d'auteurs ont voulu voir les restes d'une chapelle carolingienne (emplacement d'un ancien domaine carolingien), mais qui semble plutôt contemporaine de l'élévation polygonale. La tour serait en fait le donjon d'un château fort (correspondant au périmètre de l'actuelle Cour du château (cf IA57000182) érigé, d'après l'analyse architecturale,aux 11e ou 12e siècles, avec des blocs d'origines diverses dont plusieurs remplois d'édifices antérieurs (carolingiens ? cf 57001816). Si le gros-oeuvre est en grande partie d'origine, l'essentiel des percements est postérieur et il ne reste aucune trace des dispositions intérieures primitives si ce n'est des corbeaux dans la cour témoignant d'un ancien étage disparu. En 1292 (date par travaux historiques) la tour devient le siège de la prévôté et le demeure jusqu'au milieu du 16e siècle. A la fin du 14e ou au début du 15e siècle, grande campagne de travaux, tant à l' extérieur (percements, ajout de bâtiments annexes) qu'à l'intérieur (grand mur de refend intérieur, cheminée de la salle 7 aux armes de Jean IV de Raville cf 57001922), réduit sous l'escalier, cheminée au 2e niveau de la cour qui n'existait donc pas encore...). Suite aux travaux de remparage effectués par les espagnols entre 1542 et 1558 en bordure de la Moselle (date par source), la tour est intégrée au domaine militaire et réaménagée dans la seconde moitié du siècle: percements et modification des aménagements intérieurs. En 1583 (date portée) voûtement des pièces du rez-de-chaussée. Celui des pièces entresolées et des deux pièces du 1er étage est apparemment de la même époque (cf les armoiries de Wirich de Créhange sur la clef de la salle 5). L'escalier en vis vers le 2e étage serait du 16e siècle ainsi que les deux colonnes du 2e étage. Ces dernières étant destinées à soutenir des pièces d'une charpente à faîte central, on peut en déduire que la toiture polygonale à forte pente d'origne n'existait déjà plus à cette date. L'aménagement de la cour (visible sur les plans du 18e siècle) pourrait aussi remonter à cette période de grand bouleversement des volumes. Aux 17e et 18e siècles, modifications de détail, telles que des reprises de percement. L'essentiel des projets de 1733 pour la transformation en prison militaire ne semble pas avoir été réalisé. La tour qui reste propriété du Génie tout au long du 19e siècle est "restaurée" sous l'occupation allemande. En 1880 (date par travaux historiques), la couverture de la tour est refaite (en zinc côté Moselle, en tuiles sur la cour). En 1903, les travaux de démolition des fortifications mettent en valeur la tour en la dégageant de toutes ses constructions annexes. En 1904, la ville décide d'en faire un musée et elle est à nouveau "restaurée" avec construction de la terrasse et adjonction de créneaux côté Moselle. Fortement détériorée lors de la seconde guerre mondiale, elle est une nouvelle fois restaurée pour la réouverture du musée en 1966.


Rodemack

Les Fortifications sont sans doute reconstruites au 15e siècle, en partie détruites en 1673, remises en état au 4e quart du 17e siècle, restaurées au 18e siècle par l'armée française qui occupe la place. La porte de Thionville est rasée au cours de la 1ère moitié du 19e siècle, la porte de Sierck endommagée en 1945.

Le château de Margraves de Bade ou maison des Baillis fut construit vers 1580 pour servir de résidence au seignuer, la forteresse étant jugée trop inconfortable. Mais ceux-ci préférant la vie à la cour, nommèrent un Bailli pour gérer leurs biens, d'où sont nom.

Château primitif du 4e quart du 12e siècle construit pour Arnould Ier de Rodemack, agrandi à la 2e moitié du 13e siècle pour Gilles II de Rodemack et complètement reconstruit et agrandi par une deuxième enceinte au nord à la 2e moitié du 15e siècle (les tours jumelles, la tour Boncour, le passage voûté d'accès au donjon et l'enceinte datent de cette époque). En 1492 la famille de Bade devient propriétaire du château. Au 16e siècle, construction sur l'emplacement du château primitif du logement du commandant côté 23 sur les plans, du pavillon des officiers côté 30 et du puits côté 31. Le château est agrandit à nouveau au 17e siècle par l'adjonction, à l'est, du pâté. L'enceinte du château est reprise dans ses parties hautes. Occupé par l'armée française depuis 1678 qui construit au 18e siècle des corps de garde et des casernes aujourd'hui disparues, un magasin à poudre et des écuries qui subsistent. Le logement du commandant côté 23 est réamménagé ainsi que le pavillon des officiers côté 30. Le logement du commandant est détruit en 1819 et toutes les fortifications du côté nord en 1821 avant que l'armée ne déclasse le château. Racheté au milieu du 19e siècle par le baron de Gargan qui aménage en habitation le pavillon des officiers, transforme le magasin à poudre en chapelle. En 1948 (datation par travaux historiques), le pavillon des officiers est reconstruit au-dessus des caves.


Sierck-les-Bains

Installé sur un éperon entre la Moselle et son affluent, le château domine la ville, à la limite des frontières luxembourgeoise et allemande. Le pays de Sierck, qui dépendait de l’archevêché de Trèves, devient possession du duché de Lorraine sous le règne de Gérard d’Alsace (1048-1070). La première mention du château fort date de 1037. Celui-ci restera la propriété personnelle des ducs de Lorraine pendant six siècles au long desquels il sera développé et renforcé. La guerre de Trente Ans n’épargne pas le pays de Sierck. Le château est pris par Louis XIII en 1634, repris par le duc en 1635, et finalement se rend en 1645 aux Français. Louvois, ministre de la Guerre, choisit de raser la place militaire en 1673, année de la plus importante campagne de démolition du château : logis démantelé, tours arasées... Au cours des XVIIIe et XIXe siècles, le château est tantôt entretenu, tantôt abandonné. La place est définitivement déclassée en 1866, le château fort présente de nombreux éléments toujours visibles du XVe au XIXe siècles. Remplace un château plus ancien, la salle voûtée en ruine appelée salle des chevaliers a été construite au 12e ou au 13e siècle ; l' ensemble des fortifications au 15e siècle ; la tour de batterie vers 1670 ; le magasin à poudre et les magasins datent de la 1ère moitié 18e siècle


Malbrouck

Du 1er château construit par Arnold III de Sierck après 1274, il ne reste que la tour nord-ouest. Le château actuel a été construit entre 1420 et 1439 par Arnould VI de Sierck. Il comprenait une chapelle consacrée en 1439, détruite aujourd'hui. Le château passa ensuite en 1492 à la famille de Sayn, puis en 1603 à la famille de Sulz qui fit d'importants travaux d'aménagement. Il appartint ensuite à la famille de Bettainviller, puis au 18e siècle à la famille de Marizot qui fit construire dans la cour en 1737 des annexes agricoles aujourd'hui disparues. Corps de logis repercé 19e siècle. Armoiries de la famille de Sierck. Restauré en 1982.

Vous connaissez la chanson "Malbrouck s'en va en guerre...". Et bien il partit de ce château.


Guentrange

Fort contruit par les allemands en 1870. Le fort pouvait abriter jusqu'à 1500 hommes.


Boler


Puttelange-les-Thionville

Croix de chemin datée de 1730


Volmunster

L'église Saint-Jean-Baptiste est une leçon d'architecture par ses caractéristiques. Datant du Xe siècle, elle domine le village et n'a jamais connu de modifications.


Woippy

La Haute Maison, grand donjon crénelé de 14m de hauteur, s'appuyant sur un énorme contrefort, datent probablement du 14e ou 15e siècle. Construit par le chapitre de la cathédrale pour défendre la ville.


Sites en Meurthe-et-Moselle




Mont-Saint-Martin

Mentionnée pour la 1ère fois en 1096, l' église a été reconstruite au milieu du 12e siècle, voûtée ou revoûtée vers 1200 ; prieuré de bénédictins, dépendant de l' abbaye Saint-Vanne de Verdun, donné en 1599 aux jésuites de Verdun, reconstruit en 1753 ; Elle est repercé au 19e siècle. La sacristie est ajoutée à la 2e moitié 19e siècle. L'église est restaurée à plusieurs reprises, en particulier de 1895 à 1898, daté par source, par Schuler, architecte des Monuments historiques, et son successeur Louzier, sous la direction de Racine, inspecteur des monuments historiques, De 1898 à 1904, daté par source, par Imbert, entrepreneur (travaux de maçonnerie, charpente et couverture) sous la direction du même Racine ; en 1928, daté par source (travaux à la tour et travaux de couverture) ; vitraux de J. Benoît posés en 1929, daté par source. L'église est désaffectée au profit de l' église paroissiale Saint-Barthélémy sans doute peu après la construction de celle-ci en 1929.


Cons la Grandville

Château fort construit à la fin du 11e siècle pour Dudon de Cons, gendre du comte de Chiny, reconstruit avant 1248 pour Jacques de Cons (de cette époque subsistent une tour ronde sur l' angle des parties agricoles et un pan de la courtine est) et reconstruit à partir de 1572 (la façade nord portant sur les fenêtres les dates 1572, 1573, 1574, 1575) pour Martin de Custine, dans la famille duquel il était passé vers 1520. La façade nord est restaurée en 1688 (date portée par les 9e et 10e fenêtres). Passé dans la famille de Lambertye en 1641 et la baronnie ayant été érigée en marquisat en 1718 pour Nicolas François de Lambertye, le château est partiellement reconstruit à partir de 1730 pour celui-ci (aile ouest en totalité, façade sur cour du corps principale). Des restaurations sont aussi effectuées sur la façade nord qui porte les dates 1730 et 1731. A la fin du 19e siècle, le marquis Lucien de Lambertye fait faire des mises au goût du jour (ancienne cuisine et pièce attenante à l'est, couloir du corps principal). L'aile ouest des parties agricoles a été détruite en septembre 1944 et partiellement amputée par la suite.


Haroué

Les façades et toitures du château, des deux pavillons d'entrée et des communs sont du 16e siècle. Les douves ; les groupes sculptés ; le grand escalier avec sa rampe en fer forgé à la jonction du corps principal et l'aile Est et les pièces suivantes avec leur décor : pièce située au rez-de-chaussée de la tour d' angle Sud-Est, petit salon doré au premier étage et la pièce contiguë, petit salon au rez-de-chaussée de la tour d'angle Sud-Ouest. Classé par arrêté du 27 juin 1983.


Ville-Houdlémont

Eglise commune à Ville-Houdlémont, Saint-Pancré et Bure-la-Ville jusqu'à une date inconnue au 19e siècle. Elle est construite en 1547 (d'après travaux historiques) dont il subsiste une partie de la tour clocher. Celle-ci est exhaussée en 1756 (date portée par la corniche de la façade ouest). La Nef est reconstruite dans le courant du 18e siècle. Le Choeur est agrandi en 1830 (datation par source) et construction de 2 sacristies de chaque côté du choeur, sur des plans de Bauchet père, architecte à Briey, par Hisette, entrepreneur à Ville-Houdlémont. Des baies de la nef sont repercement en 1831 (datation par source), pour les mettre en conformité avec celles du choeur. Maison du garde-chapelle au sud de l'église transformée dans le courant du 19e siècle.


Toul




Sites en Meuse


Marville

Eglise datant de 1150, avec des travaux au 13e siècle et 16e siècle. Le village de Marville compte de nombreuses maison du 15e siècles de style renaissance espagnole.

Entourant l' ancienne église paroissiale Saint-Hilaire, abandonnée au profit d' une église construite dans le village dans la 1ère moitié du 13e siècle, en raison de l' éloignement de ce lieu de culte primitif, le cimetière Saint-Hilaire a conservé un ossuaire, des édicules liés au culte des morts et de nombreux tombeaux s' échelonnant entre le 15e et le 20e siècle, qui en font un des hauts lieux de l' art funéraire en Lorraine.


Laneuville-sur-Meuse

Château du XVIle siècle, avec communs et colombier. L'église Saint-Nicolas est de 1704, avec mobilier ancien et clocher caractéristique. Maisons bourgeoises, fermes et maisons du XVIIle siècle, lavoir.


Montmédy

Ancienne capitale du comté de Chiny de 941 à 1364. Un château a d'abord été construit en 1221 sur le promontoire Mont de Maidy. Intégré au domaine luxembourgeois, ce territoire passe en 1462 à la maison de Bourgogne. C’est Charles Quint qui y construisit dès 1545 une vaste citadelle, pratiquement achevée en 1621. Les troupes françaises assiègent la place en 1657. Les 736 défenseurs tiennent tête pendant deux mois aux 25 000 assaillants, avant de se rendre à Louis XIV. Vauban, lui-même blessé au cours des combats, est convaincu de la qualité du système défensif. Il remaniera alors la place, réparant, rectifiant ou reconstruisant fossés et chicanes, contrescarpe, bastions et demi-lunes. Simplement entretenue jusqu’à la Révolution, la citadelle se rend en 1815, subit deux sièges en 1870 et est évacuée en 1914.


Vaucouleurs

Au 11e siècle, Etienne de Vaux entoure la ville d'une palissade ; entre 1099 et 1130, Roger de Joinville, sur ordre de Louis le Gros, entoure Vaucouleurs d'une importante enceinte peut-être pourvue dès cette époque de 17 tours ; au moyen âge, la muraille ouest de la ville se confondait avec celle du château ; l'enceinte comportait 20 tours rondes, rectangulaires ou en éperon, et 4 portes : la porte de France, à l'ouest, s' ouvrait au pied d' une des tours, elle était à la fois porte du château et porte de ville ; l'édifice actuel fut élevé en 1733 1734 et repose sur une muraille du 13e siècle qui s'enfonce à 3 mètres dans le sol ; de la porte nord, il reste la tour du Roi ou tour Saint- Thiebaut, enclavée dans une maison ; la seconde tour de cette porte n'existait déjà plus en 1720 ; la porte de Chalaines ou porte Chaussée, à l'est, était située dans l' actuelle rue de la République ; elle fut démolie au 19e siècle ; la porte de Neuville ou porte Notre-Dame ouvrait vers le sud, elle était située à peu près à l'emplacement de l' actuelle place Poirel ; les tours qui subsistent sont la tour dite des Anglais, la tour dite tour Seiligmann, située dans l' enceinte de l' usine de confection, et la base de la tour dite tour Laurent, en éperon, dans la forêt, au sud du château ; le petit édifice couramment appelé tour du prévôt est en réalité une échauguette située à un angle sud-est du rempart ; la porte de France fut classée le 8 août 1893 ; la tour du roi, la tour des Anglais et les remparts attenant rue des Muets furent classés sur intervention du propriétaire Henri Bataille, le 14 novembre 1979


Epinal

Basilique Saint-Maurice* (MH) qui fut à la fois collégiale Saint-Goëry et paroissiale Saint-Maurice : nef et transept du 13ème sur une base romane du 11ème, tour romane couronnée au 13ème d'un chemin de ronde, portail des Bourgeois* du 14ème, choeur champenois du 14ème ; Vierge à la Rose* du 14ème, Vierge à l'Enfant du 15ème, Mise au tombeau* en pierre polychrome de la fin 15ème.

Eglise notre-dame-au-Cierge, bel exemple d'architecture moderne : grande verrière dédiée à la Vierge (l'une des plus vastes de France). Chapelle Saint-Michel du 15ème : fresques du 16ème. Autour de la basilique, on peut admirer de belles maisons canoniales du 17ème et 18ème (résidences des dames nobles du chapitre d'Epinal). La Place des Vosges* (IMH) avec ses arcades du 13ème, 16ème et 17ème. Des Maisons anciennes, dont la maison du papetier Géninet dite "Maison du Bailli" : une demeure Renaissance avec loggia. Ruines du château. Fouilles d'importance exceptionnelle dans le quartier du Chapitre, en cours depuis 1978 : dégagement de 50 m de murailles et 2 tours appartenant à l'enceinte du 13ème (la cite possédait 1 700 m de murailles et 49 tours, l'équivalent de Carcassonne).

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