Je voulais t'écrire un petit poème en prose
Mais je n'ai pas trouvé de roses.
J'ai alors regardé le jardin
Et j'ai décidé de l'écrire ce matin.
Tu trouves achalant d'entendre
Parler de cette passion, Pour toi que j'aime
Mais, il est dur d'accepter
Du jour au lendemain
La vérité.
C'est dur de supporter.
De ne pas être aimé.
Je vois ton visage rempli de dureté,
Que même la marée ne peut effacer.
Je suis tellement malheureux,
Que je vis dans l'irréalité.
Je pleure, je cris,
Je n'ai plus de vie.
Je suis remplie de chagrin,
Je ne veux plus voir les matins.
Quand je vois le soleil se lever,
Je perd espoir,
L'espoir de regarder dans le miroir
Cette vie, de pouvoir t'aimer.
Un jour se terminera ma torture,
Je ne verrais plus la verdure.
Mais enfin, j'aurais trouvé,
Trouvé bonheur, délivrance et liberté.
Je veux mourir,
Je veux en finir
Avec cette vie
Qui me donne pas de répit.
Je veux partir,
Arrêter de me détruire.
Je veux tout oublier,
Arrêté de rêver.
Je passe mon temps à m'ennuyer,
Je me sens isolé,
Je me sens abandonné.
Dans mon coin retiré,
Je suis renfermé
Et je ne fais que pleurer.
Qui a dit que l'amour,
Rimait avec toujours ?
Le tien a fait demi-tour
Il y a quelques jours.
J'ai mis des barrières
À l'entrée de mon coeur.
Je suis seul dans ma clairière,
Personne n'entend mes pleurs.
Je me sens emporté,
Par cette vie qui est entrain de me ruiner.
Mon existence est expiré.
Je suis crevé,
Je me sens sombré
Je veux tout laisser tomber
En finir,
Pour ne plus te nuire.
Si un jour je meurt,
Je ne veux pas que tu pleures.
Si un jour je quitte la terre,
Je ne veux pas que tu sois en colère.
Si un jour je suis emporté,
De l'au-delà, je continuerai à t'aimer.
Si un jour je meurt, Je ne veux pas que tu aies de rancoeur.
Car pour toujours,
Tu auras et tu seras mon amour.
Mon amour, pour toi, je vais le garder
Et ce jusqu'à la fin de mes jours.