Moi-même j'ai été surpris! Il faut dire que je ne suis pas du genre à être fan de... quelque chose ou quelqu'un. Je suis même très vite lassé des stars et des célébrités et je ne vois guère d'intérêt à leur accorder de l'importance dans notre vie. Mais lorsque j'ai vu cette femme, cette femme sublime, j'ai eu besoin de faire quelque chose de toute cette beauté que j'avais perçue.
Voyez comme elle est belle, Mareva Galanter, voyez comme elle est naturelle, dynamique et comme elle a confiance en elle. Cette femme donne du bonheur rien qu'en la regardant. Elle est joyeuse, souriante et rayonnante!
Je sais bien sûr que cela fait partie de son métier. Etre Miss France, mannequin ou présentatrice TV exige d'être presque parfaite. Mais Mareva Galanter l'est encore plus que toutes les autres. C'est pourquoi, je crois, j'ai fait ce site.
Je sais aussi que paraître heureux à l'écran ne dit rien de la vie privée des gens célèbres. C'est pourquoi, dans ce site, vous ne trouverez rien d'autres que des photos et des infos publiques: pas de photos volées ou de nouvelles sur la vie privée de Mareva Galanter.
" Ma mère m'a appris très tôt à écrire un véritable hymne à la beauté "
Rien ne prédisposait cette jeune Tahitienne à être élue Miss France en décembre 1998.
Poussée par ses proches à la compétition, elle n'avait pas attendu cette récompense pour
goûter une existence pleine de charmes. La question est alors venue, naturellement : pour
être belle, faut-il être heureuse ?
Propos recueillis par Julie Brown
Nouvel Observateur - Hors-série le bonheur -
Mareva Galanter. Si le bonheur est, peut-être, le secret de la beauté, la réciproque n'est
pas exacte... [Elle hésite, sourit et se reprend.] Il serait très malhonnête de ma part de dire
qu'elle n'y contribue pas...
Le Nouvel Observateur. Comment avez-vous vécu l'attente du résultat de Miss France ?
M. Galanter. Assez sereinement, contrairement aux autres candidates. Dans les
coulisses, certaines tremblaient de la tête aux pieds. Cela n'a pas été mon cas. Lorsque je
me suis présentée au concours, je ne réalisais pas le rêve de ma vie... On m'a d'ailleurs
reproché de ne pas avoir pleuré... [Elle s'énerve.] Les gens se font une idée préconçue des
émotions que vous êtes amenée à vivre... Ce n'est pas parce que je n'étais pas dans un état
second que cet instant n'a pas été intense pour moi.
N. O. Quel moment avez-vous le plus apprécié ?
M. Galanter. La préparation du concours. Je ne pensais pas m'amuser autant. Ça a été un
véritable moment de bonheur. Je devais présenter une danse tahitienne d'une minute et
demie. Il m'a fallu beaucoup travailler pour ne pas avoir l'air d'un hippopotame portant le paréo
[rire]...
N. O. Depuis votre élection, vous paraissez toujours souriante. Votre beauté consacrée
vous a-t-elle rendue plus heureuse ?
M. Galanter. Je ne me considère pas comme la plus belle femme de France. Ce qui m'a
rendue heureuse, c'est gagner. D'autre part, si je parais toujours souriante, c'est que je vis
Miss France comme un emploi à plein temps. Une Miss doit incarner la beauté française, et
ce n'est pas en faisant une tête de quinze pieds de long que je pourrais répondre à cette
exigence [rire]. L'image du bonheur est parfois dure à assumer, mais c'est un beau
challenge...
N. O. Qu'attendez-vous du titre de Miss France ?
M. Galanter. J'aimerais que ma célébrité, le temps qu'elle durera, serve à mieux faire
connaître la Polynésie.
N. O. Pour quelles raisons ?
M. Galanter. Parce que Polynésie est synonyme de bonheur. Depuis que je vis en France,
c'est devenu une évidence. A Tahiti, il existe une véritable culture de la beauté. C'est comme
si les Tahitiens voulaient être à l'image de leur magnifique île. Très tôt, ma mère m'a initiée à
l'art de la réception, du maintien, de l'harmonie des couleurs, bref, m'a appris à écrire un
véritable hymne à la beauté. La Tahitienne avec sa fleur dans les cheveux ou son collier n'est
pas un cliché; c'est un ornement qui fait partie de notre quotidien, comme en métropole la
cravate ou le collier de perles. Tout cela aujourd'hui me manque un peu...