AM : Cascade de Soulou.
Il faut prendre le taxi brousse à la différence du taxi ville. Cette fois, ce
nest pas une 205 mais une Clio. Maintenant, on peut vous faire larticle pour
la nouvelle Clio : " Même sur route mouillée, elle tient bien la
route ! ". Cest vrai quil avait la fâcheuse habitude de
doubler dans les virages
Sur la route, on se fait arrêter par les CRS Police Nationale pour contrôle de papiers.
Le chauffeur nous explique quils recherchent les immigrés clandestins qui arrivent
des autres îles des Comores (Anjouan et Grandes Comores).
Pour arriver jusquà la cascade, il faut un peu marcher depuis la route :
cest en fait ce qui restera mémorable.
Au départ du chemin, on rencontre des makis pour la première fois. Cest
génial : ils ne sont pas sauvages du tout. Une fois les présentations faites on
sobserve de part et dautre
Puis habillés en short il faut parcourir un chemin infecté de moustiques
On arrive enfin à la cascade, très belle, avec un petit côté
sauvage du fait de cette eau qui sort dentre la végétation sur ce front volcanique
et qui tombe directement sur le sable de la plage. Leau est fraîche mais pas
particulièrement claire. Heureusement, Alain nous avait prévenu de ne pas nous mettre
dessous à cause de lhygiène
Il nous reste à faire chemin inverse pour regagner le bord de route et attendre le
taxi. Les moustiques sont encore là, plus agressifs quà laller. Même en se
fouettant les chevilles avec des feuilles de bananier rien ny faisait : ils
revenaient toujours à lattaque ! Mes chevilles ont doublé de volume.
Cest là quon sest dit quil fallait suivre sérieusement le
traitement à la Savarine : médicament pour ne pas avoir le paludisme. Sen est
suivi une longue attente sous la pluie à labri dun petit panneau touristique
parce quon avait demandé au taxi de revenir nous chercher un peu tard. Aujourd'hui, cette journée fait partie de lun de nos meilleurs souvenirs mais
sur le coup
- PM : On va faire un tour à Mamoudzou pour voir ce qui se
fait en matière dartisanat et commerce.
Peu de choses particulières à Mayotte à part le chapeau de Sada et les senteurs
dylang et de vanille. Beaucoup darticles en provenance dIndonésie, de
Madagascar, de Centre Afrique