Mes premières remarques depuis la création de ce site




Vendredi 7 juillet


Il faut que je vous parle un peu plus de la radio web, on ne sait jamais, je cherche à créer avec une structure existante ou non, une radio sur le web avec des émissions sur les médias et un programme humoristique. Ca veut dire qu'elle devrait réunir ceux qui veulent faire de la radio et évidemment des personnes qui ont quelque chose à dire au sujet des médias. Je pensais créer ma propre radio tout seul, ça reste une hypothèse envisageable si personne ne veut travailler avec moi. Pour vous dire, je peux même créer un programme pour un investissement de zéro franc. Mais si je vis à Paris, je sais aussi que de nombreux studios d'enregistrement ne sont pas utilisés parfois pendant quelques heures, ou tout simplement, certains d'entre vous disposent d'un home studio. Je pensais aussi à un système pas con du tout et qui consisterait à réunir un ingénieur, un informaticien, avec du matériel, et plusieurs personnes qui souhaitent présenter un programme, pas forcement au sujet des médias. Le but ? Chacun disposerait du studio pendant quatre heure par jour, s'il le souhaite, pour créer son programme, enregistrer les séquences, et après, il présenterait son émission en direct à partir d'un ordinateur branché sur le web. Ainsi, à part la structure de réalisation, chacun resterait indépendant, pourrait choisir de créer une radio associative ou commerciale. Et ça permettrait de partager les dépenses. Je pourrais m'adresser à des professionnels, à des structures de l'état, mais avec l'orientation que je veux donner à ma radio web, pas certain qu'ils accepteront. Dernière hypothèse, avec une maison de disques indépendantes, de créer une structure, une sorte de label comme pour les disques, mais pour les radios webs. J'oublie, si en tant que radios indépendantes...Je sais suis-je doué ou pas ? J'ai plus de 2000 textes et 200 idées de séquences humoristiques ! Je rajoute que Ruquier et Arthur se sont donné du mal pour participer à la déstabilisation dont j'ai été victime, donc je ne dois pas être trop mauvais. Ne me demandez pas de vous envoyer une maquette. Je viens, on parle, je reviens quelques heures après avec des exemples. Bref, vous habitez à Paris, vous voulez ou vous faites de la radio, vous disposez d'un matériel pour ça, contactez-moi.



Jeudi 6 juillet


Je critique le show-bizz, les médias, les patrons, certains politiques, et si je vous disais qui j'admire ? Les gens simples, les gens du peuple. Attention, je ne me démarque pas d'eux. Du style, je, moi, l'artiste, aime ce brave peuple con. Certains ont un peu cette approche du peuple. De se revendiquer du peuple, d'admirer ce peuple, ce n'est pas une question de statut social, de richesses, d'intellectualisme. Tout le monde peut être populaire. Hélas, certains dans les médias et le show-bizz confondent populaire et populiste en donnant des daubes au peuple. Oui quand on voit le respect qu'a une certaine élite médiatique que je conchie, on a vraiment envi de faire la révolution, justement, c'est ce que je vous propose au sujet des médias. Je déteste tout particulièrement une caste très précise de la société, et qui me la bien rendue en cherchant à me déstabiliser : les énarques. Qu'en l'an 2000 un état puisse faire appel à ce ramassis d'incompétents. J'arrête là, mais ce sera un des sujets de ma radio humoristiques, et indirectement un de mes combats, il faudra voter pour le parti qui proposera le moins d'énarques. Oh ! D'accord, certains sont géniaux, et n'y peuvent rien s'ils ont été trop idiot pour faire l'ENA, mais je ne comprends pas que l'état perpétue cette école qui fabrique de plus en plus, des déconnectés de la société, des gens qui n'ont jamais discuté avec le peuple, qui ne savent pas ce que c'est que le blues, puisque s'il y a de la place dans leur cerveau pour un savoir abstrait, il n'y en pas assez pour le savoir vivre, et le savoir du cœur. Ouh ! C'est bien formulé ! Et pour revenir au peuple, c'est grâce à lui que je suis ce que je suis maintenant, c'est parce que j'ai discuté avec des personnes qui avaient des destins différents que je suis un artiste. Mais ça, un Lagardère fils et un Bouygues fils ne peuvent pas le comprendre. Vous vous rendez compte qu'ils ont essayé de salir mon passé, sous prétexte que je fréquentais des gens du peuple ? Pouah ! Et dire que certains, dans cette élite, se réclament encore du peuple. Observez pourtant la manière qu'ont certains membres de cette élite de regarder le peuple, nous les Sans Importance, il y a des regards qui devraient être sanctionnés par le code pénal. Oui, je suis pour un code pénal pour les cons et la médiocrité humaine, ça aussi, ça devrait être un projet de loi. En tout cas, vraiment, ce que je suis, je le dois surtout au peuple, et s'ils s'imaginaient que j'allais renier le peuple pour faire de la radio, désolé, je ne m'appelle pas Arthur.

Je parlais hier des mots en politique, pour mener un combat, pour exprimer des convictions. Les mots ne sont pas que cela pour moi. Ils sont mes amis et mes ennemis. Je veux dire par là qu'ils me prennent du temps sur l'action, mais ils me permettent de gagner du temps sur l'action. Paradoxal. Ce qui serait plus gênant, si je me contentais des mots, autrement dit, si j'étais à trente ans, juste un écrivain. J'avoue que l'idée ne me déplairait pas, évidemment, si je peux vivre de mon écriture. Mais je veux d'abord être utile à la société d'une manière ou d'une autre. Quand je dis que l'énergie que je voulais donner dans mon émission humoristique, j'allais la transposer dans mon combat, c'est la même chose. Attention, je sais distinguer l'humour d'un combat pour défendre la démocratie ! Simplement, tout ça s'est de l'énergie, des ondes positives, et même si à la radio, j'aurais donné quelque chose de moins politisé, de moins combatif, j'aurais essayé " d'être " avec mes collègues, que les auditeurs nous écoutent pour quelque chose de précis, parce que notre émission les aide, les accompagne, parce qu'elle a un sens. L'humour peut avoir autant de force qu'un discours plus sérieux. A votre avis, pourquoi ils ont essayé de me déstabiliser ? Parce que j'aime causer, et je ne cause pas au pas de leur ignoble complot mafieux et fasciste. Tout ça pour dire que l'humour ou le combat démocratique, ça demande de prendre des risques concrets, ceux de l'action, alors que l'écriture est une sorte d'exil artistique confortable. Un exemple, je me serais contenté d'être un écrivain, je n'aurais pas eu des problèmes aussi important dans la société, donc je n'aurais pas pu combattre ces dérives dans la société. Le malheur pour eux, logiquement une déstabilisation fonctionne, mais il arrive, une fois sur mille, que ça se solde par un échec, et alors, ça fait très mal à toute l'institution. Et cette prise de conscience, en vivant une expérience douloureuse, un écrivain ne peut pas l'avoir s'il ne se bat pas, non pas pour placer son livre, mais pour placer son émission, pour lutter concrètement pour une cause. Et pas une lutte médiatique comme ceux qui n'apparaissent que quand les médias sont là, non, je parle d'une lutte où l'artiste ou l'intellectuel s'engage. Hélas, c'est vrai que c'est une valeur qui se perd de plus en plus. A noter que je me serais bien passé de vivre ce que je n'aurais jamais cru sinon. Mais j'ai la certitude que ce siècle sera à nouveau celui de l'engagement citoyen, il en va de la résistance pour défendre certaines valeurs de la démocratie, de la liberté médiatique. Par contre, je sais qu'un jour, je prendrais une année non pas sabbatique, mais une année d'écriture sur l'imaginaire, en me contentant de n'être qu'un contemplatif. Pour le moment, d'autres combats m'attendent ! Vous comprenez aussi pourquoi je suis enthousiaste ?




mercredi 5 juillet 2000


C'est surprenant comme tout discours, tout point de vue idéologique passe par les mots, constat que j'aurais pu éviter de formuler, mais aussi par la présence. Autrement dit, je ne sais pas si mes mots vous enthousiasment, vous donnent envie de vous battre pour ce combat contre les médias. Surtout que vous ne savez pas qui je suis, vous ne pouvez pas rendre concrets mes mots par rapport à ce que je suis. Cette fameuse équation du succès entre un être et l'idéologie ou le discours qu'il défend. Je ne prétends pas que de me voir à une tribune pour vous exposer mes points de vues vous enthousiasmerait plus, mes remarques n'ont strictement rien de narcissique. Je ne jouerai pas à l'apprenti politique. Simplement, la question est de savoir si l'on peut convaincre juste avec des mots, sans voir la personne, sans savoir si, par exemple, son regard est sincère ou pas. Les mots existent, mais n'existent pas en tant que révélateur de l'être. Je peux d'ailleurs me revendiquer écrivain, peut-être un piètre écrivain, parce que j'ai compris cela, les mots ne pourront jamais être la copie d'un être, et ceux qui voudront analyser des mots pour saisir des traits de personnalités de l'écrivain seront toujours des imposteurs. Ca ne veut pas dire qu'il n'y a pas d'interprétations possibles des mots, mais elles ne sont valables que pour le lecteur. J'ai constaté, à l'absolu, l'absurdité des tentatives de mes ennemis avec des déstabilisations par des mots, les miens, les leurs, et le malentendu qui ne pouvait que devenir plus important à chacune de leurs injures. Ca dépasse donc vraiment une question narcissique, pour rejoindre une préoccupation que ceux d'entre-vous qui s'occupent d'un site politique ou d'idées devez certainement avoir : est-ce que mes mots, ce que je dis, peut enthousiasmer les internautes, leur donner envie de combattre ce que je dénonce, ou de lutter pour obtenir ce que je demande ? Oui, d'un côté, le créateur d'un site qui voudrait transmettre aux autres, la force, la révolte et l'humanisme qui l'animent et de l'autre des internautes qui lisent ces mots et qui les reçoivent ou pas. C'est très complexe, toute une alchimie qui doit à la fois être sincère, mais calculée, ces deux éléments ne sont pas forcement contradictoires. L'avenir proche dira si vous souhaitez ou pas combattre ce que je dénonce. Je ne serai certainement pas le seul à écrire des textes sur ce site dans une sorte de monologue. Je souhaite, en tout cas, que les mots de chacun soient portés le plus possible par des êtres, je souhaite que ce site soit un lieu d'échange, pas forcement central, mais dynamique, enthousiasmant et offensif. Je devrais parler aussi de la force des images, du graphisme des sons d'un site. J'aurais l'occasion d'évoquer ce sujet... Dès qu'il y aura des images, du graphisme, et des sons sur ce site. Les mots, c'est une chose, mais l'action, c'est une autre. Les mots doivent de toute façon être oubliés pour mieux agir dans la société, mais les mots insufflent une dynamique pour un combat, donnent un sens à l'action. Voyons ce que ça donne.Voyons...


Quelle responsabilité doit-on avoir par rapport à des documents compromettants dont on dispose ? Je me pose souvent la question, ça n'est pas évident. Avant d'être candidat à Europe 2, je savais aussi des choses pas forcement géniales sur certaines personnes. Donc, c'est une véritable responsabilité. Et ce que vous ne savez pas, c'est que je n'ai rien dit pendant trois ans, je n'étais pas du style à balancer des informations. J'ai vraiment attendu assez de temps pour voir s'il y aurait une fin heureuse...Oui, ma naïveté, mais quand on croit en son travail, quand on se sait innocent, on se bat pour son rêve, et quand en plus, avec certaines techniques, ils nous retiennent... De toute façon, je suis quelqu'un de silencieux, de secret. Par contre, depuis que l'on m'a parlé d'autres candidatures dramatiques, depuis que je me rends compte de toute une logique, je n'hésite plus. Je les poursuivrai, je sortirai les preuves pour mon affaire et d'autres éléments plus compromettants, progressivement, comme une sorte d'assurance. Vous comprenez ? Une sorte de bouclier si l'on me cherche. Je semble parano, et pourtant, je ne le suis pas. Rappelez-vous du conflit entre Elkabbach et les employés de France 2, une vraie dramaturgie, à Radio France, ça n'est pas non plus love and peace et Guillaume Durand doit aimer Canal +. Non, vraiment, je venais comme un simple candidat, j'ai dû m'adapter à leurs mentalités. Ce qui me rassure, je suis resté le même, je suis un peu plus isolé maintenant, mais ils ne m'ont pas influencé. Donc, il y a une différence entre   " se défendre " ,   " réunir des preuves " , " des rapport de pouvoir " , " une guerre des nerfs " , " mesurer les points forts et les faiblesses de ses adversaires ", " réunir des flagrants délits " et une vulgaire paranoïa. De toute façon, un parano serait mort depuis longtemps. Le seul problème, ils s'imaginaient que j'étais fragile, que je ne me défendrais jamais, et vous comprenez pourquoi, je suis enthousiaste, dynamique et aussi fort, j'ai de quoi l'être ! C'est pour ça, de disposer d'autant d'atouts, c'est une chose, mais ça demande d'être responsable. Un exemple, chaque fois qu'ils me cherchaient, je voulais sortir des éléments, je ne l'ai pas fait, et j'avoue que je suis récompensé maintenant. Et oui, réfléchissez, si j'avais prouvé ma dangerosité trop tôt, ils auraient fait gaffe, je n'aurais pas pu réunir des preuves sur leurs délits ! Et quelque chose me dit qu'ils vont encore commettre quelques erreurs. La plus grande faiblesse de mes adversaires consistait à me sous-estimer, à me prendre pour un con. Et maintenant ? Je ne sais pas, et sincèrement, qu'importe !



mardi 4 juillet 2000



Cette attente, avant que vous vous manifestiez n'est pas plus mauvaise, parce qu'elle permet de construire plus tranquillement un site logique. Enfin...Mes idées se contredisent parfois, mais je ne suis pas tenu à respecter un programme comme les politiques. Et même eux, le respectent-ils toujours ? Ce site, c'est un combat précis contre une injustice, contre une dérive médiatique, économique et étatique, mais je veux que ce soit parfois bordélique, que les idées partent de tous les côtés. Je vois déjà des débats incroyables en septembre, entre les adeptes de la pub, et ceux qui seront contre, entre ceux qui ne jurent que par le service public et ceux qui défendent le privé. Et je ne parle pas d'une rubrique qui va faire parler d'elle, les Actualités très Incorrectes des Médias. Bref, même si nous serons unis pour le même combat, je le résume sur la page de l'association, il y aura certainement des oppositions sur certains thèmes. Qu'importe, toutes ces idées prouveront que les français savent ce qu'ils veulent voir et écouter. Cette association permettra de se réunir pour lutter contre le monopole de certains patrons de médias et démontrera que tous les français attendent d'autres médias...Et d'inciter les députés à voter enfin des budgets pour les médias libres, associatifs, amateurs et commerciaux, notamment sur le web. Justement, les politiques, et tous les acteurs de la vie médiatique seront attendus au tournant. Ou soit ils défendront les patrons des médias ou les français. Mon alternative semble directe, elle ne l'est pas, quel politique nous fera croire que quelques patrons et autres adeptes de la spéculation à la Bourse défendent la France ? C'est vrai que je m'éloigne des médias, mais juste pour dire que ces patrons de médias aiment tellement la France qu'ils cachent leurs bénéfices dans des paradis fiscaux au lieu de créer des emplois. Et Lagardère, ainsi que les autres, préfèrent nous servir des radios FM minables plutôt que de choisir l'audace artistique...Audace qui paradoxalement rapporte plus d'argent. Voilà aussi un sujet qui sera certainement abordé, peut-on faire un programme commercial tout en restant artistiquement digne ? J'attends le mois de septembre avec impatience ! Comme j'aime à le dire, ici, il n'y aura pas véritablement de leaders, juste des personnes avec des convictions. Et rassurez-vous, tout ça se fera avec humour ! Tant qu'à faire. Je suis content d'être un citoyen français !   Je suis content qu'ils ne m'aient pas proposer une solution à   l'amiable ! Je vous raconterai à ce sujet des anecdotes amusantes. Comment je me rends compte, chaque jour un peu plus, que j'aime l'action que je mène. L'ironie veut que tout ce que je pensais donner pour une émission humoristique, je vais le donner pour ce combat.




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