"Les dimensions philosophiques des vins"


 

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"Phalerne, Malvoisie, Muscadet, Taige, Beaune, Mirevaux, Orléans, Picardent, Arbois, Coussi, Anjou, Grave, Corsicque, Vierron, Nérac."

Rabelais faisait de ce partours à travers les terroirs spécifiques un chemin vers la vérité.

Il y a bien une philosophie des vins, c’est-à-dire un mode de vie et un mode de pensée spécifique aux viticulteurs et dégustateurs. Il y a même une philosophie propre à chaque cru et à chaque appellation.

Quelle peut être la philosophie du Pomerol ?

La philosophie des bourgognes, des vinx doux naturels, des alsaces ?

La philosophie des blancs liquoreux et des rouges charpentés ?

La viticulture est un métier philosophique, au sens exact et littéral du terme, si l’on redécouvre cette définition issue de Socrate de cette discipline de vie, de cette manière de voir la nature et d’agir sur elle tout en la respectant, sans la sommer de livrer ce pour quoi elle n’est pas faite. Le viticulteur aime la sagesse, la sagesse comme sérénité, état auquel tout homme sensé aspire, la sagesse comme résignation, notamment face au monde, mais aussi comme nécessité dans les œuvres humaines.

Les dimensions philosophiques des vins se déclinent et se résument ainsi :

Métaphysique : l’infini des vins et le retour aux origines.

Éthique : le rapport au monde et à la nature.

Anthropologie : l’appel aux cinq sens.

Épistémologie : Science et techniques.

Esthétique : l’art du vin, équilibre du beau et du laid.

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