Tony DREYFUS

"Paris le 5 mars 1999,

Madame la Présidente,

Par courrier du 12 février dernier, vous avez souhaité connaître la position de la Mairie du 10ème arrondissement sur l'inscription d'un "Quartier Tranquille", du secteur Faubourg Saint-Denis, au budget 2000 de la Ville de Paris, comme cela a été le cas pour le secteur Legouvé-Lancry.

Comme vous l'a indiqué mon Chef de Cabinet, Monsieur Cyril EGNER, la municipalité du 10ème arrondissement réfléchit actuellement à des mesures visant à réduire de manière drastique la circulation dans le bas du Faubourg Saint-Denis.

Votre association a d'ailleurs, parmi d'autres, étét associée à cette réflexion.

Je suis personnellement favorable à ce que des mesures du type semi-piétonnisation à adapter en fonction de la situation, soient mises en place au plus tôt.

Ces mesures de semi-piétonnisation me semblent aller plus loin que les dispositions contenues dans les projets de "Quartier Tranquille" de la Ville de Paris. C'est la raison pour laquelle la Mairie du 10ème arrondissement n'a pas demandé l'inscription en "Quartier Tranquille" du secteur Faubourg Saint-Denis mais réclame depuis le budget 1997, la réalisation par la Ville de Paris d'un projet de piétonnisation ou de semi-piétonnisation.

Comme vous le savez en effet, l'aménagement d'un "Quartier Tranquille" consiste à limiter à 30 km/h la circulation dans le périmètre concerné, à améliorer la sécurisation des diverses entrées et sorties du périmètre, notamment par des travaux de voirie permettant un réaménagement des passages protégés.

Aucune autre intervention de voirie n'est prévue et notamment pas en matière de réduction de la largeur de la chaussée, élargissement des trottoirs ou reconfiguration des zones de sationnement.

Je ne manquerai pas de vous faire connaître dans les meilleurs délais la position de la mairie du 10ème, permettant un choix rapide entre "Quartier Tranquille" et/ou semi-piétonnisation du bas du Faubourg Saint-Denis.

Demeurant à votre disposition, je vous prie de croire, Madame la Présidente, à l'expression de ma meilleure considération."

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Tony DREYFUS

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05/03/99